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vendredi, 13 juin 2014

Pourtant, elles n’ont plus de goût.

Les tomates sont souvent au menu pendant les mois d’été. Pourtant, elles n’ont plus de goût. La mise à disposition de la communauté scientifique de la séquence génétique de la tomate va-t-elle permettre de remédier à ce problème ? Selon la directrice de recherche au GAFL (laboratoire Génétique et amélioration des fruits et légumes, Inra, Avignon), lorsque la sélection des variétés de tomate a été organisée à partir des années 50, elle ne s’est pas préoccupée du goût. Résistances aux maladies et aux ravageurs, rendements, précocité, texture et conservation étaient prioritaires.

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Ce fruit originaire d’Amérique du Sud, de la famille des solanacées comme la pomme de terre, a commencé à être cultivé sous serre, toute l’année, y compris dans des pays du nord de l’Europe. Selon Mathilde Causse, qui se préoccupe du goût de la tomate à l’Inra depuis 15 ans, les variétés ont été adaptées aux conditions de culture sous abri et avec moins de lumière, or la chaleur et la lumière sont déterminantes pour le goût. Un autre palier a été franchi dans les années 80 : des sélectionneurs israéliens ont mis sur le marché une variété –Daniela- pouvant se conserver 3 semaines après récolte, grâce à une mutation sur le gène rin. Le fruit est plus ferme et mûrit moins vite. De plus, les tomates sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont orange en France ou encore vertes aux Etats-Unis, alors que les arômes se dégagent dans les dernières phases de maturité. Ensuite il y a le transport, le stockage, puis la conservation chez le consommateur. Lorsqu’on les met dans le réfrigérateur, elles perdent leurs arômes. Il faudrait les sortir au moins 24h avant de les servir en salade pour récupérer leur saveur. La génétique fera peut-être progresser le goût des tomates adaptées à des circuits de production et de distribution de masse, mais le chemin le plus court vers une tomate savoureuse est le suivant: s’approcher au plus près d’un pied de tomate bien exposé au soleil et cueillir le fruit à maturité.

Source : sciencesetavenir.fr

mercredi, 11 juin 2014

Dans les secrets du ciel

Hubert Reeves, pourquoi la science a-t-elle besoin de passeurs comme Matthieu Vidard ?
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.

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Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »

Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi

mardi, 27 mai 2014

L'olinguito, entre l'ours et le chat

Qu'ont en commun l'olinguito, mammifère carnivore de deux kilos, entre l'ours et le chat, vivant dans la forêt des Andes, et un escargot sans yeux vivant à plus de 900 mètres sous terre en Croatie ? Les deux figurent parmi les dix nouvelles espèces les plus étonnantes découvertes en 2013. Cette liste est établie par un comité international de taxonomistes et d'autres experts, réunis par l'Institut international de l'exploration des espèces.

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La liste est publiée le 23 mai pour l'anniversaire de Carl von Linné né en 1707. Ce botaniste suédois estconsidéré comme le fondateur de la taxonomie moderne. Constituée chaque année depuis 2008, cette liste vise à rappeler que les chercheurs continuent à découvrir de nouvelles espèces. Près de 18 000 ont été identifiées en 2013, s'ajoutant aux deux millions déjà connues de la science.


Pour découvrir cette liste : esf.edu

Source : planet.fr

dimanche, 25 mai 2014

Idée déconcertante pour les non-mathématiciens

L’idée qu’il puisse exister un lien profond entre l’activité d’un mathématicien et celle d’un artiste est généralement déconcertante pour les non-mathématiciens. Nombreux sont ceux qui ne retiennent des mathématiques que l’idée d’une pratique technique et aride, où le raisonnement logique domine. Cela semble n’avoir rien en commun avec l’émotion, la créativité et la beauté, toutes choses que le poète, le musicien, le peintre ou d’autres artistes mettent en avant quand ils parlent de leurs travaux.


Pourtant, les mathématiciens témoignent d’expériences émotionnelles intenses parfaitement comparables à celles qu’éprouve un artiste. Le besoin de faire des mathématiques, la fascination esthétique qu’elles engendrent, qu’elles soient pures ou appliquées aux sciences comme la physique théorique, sont aussi impérieux et irrésistibles que ceux à l’origine des œuvres d’artistes comme Hölderlin, Léonard de Vinci ou Bach.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 23 mai 2014

Dispositifs anti ondes de radiofréquences

L’Académie de médecine a fait savoir dans un communiqué publié début mai qu’elle désapprouvait le financement public des dispositifs anti ondes de radiofréquences. Elle estime que "légitimer ces dispositifs anti-ondes revient à conforter une croyance dans la réalité de l’effet des ondes sur l’organisme", qu’elle juge sans fondement puisque selon elle "40 études en aveugle à travers le monde ont démontré que les personnes électrosensibles incriminent les ondes sans savoir faire la différence entre un émetteur de radiofréquences éteint ou allumé". L’Académie estime qu’un pas de trop a été franchi dans "le déni scientifique et l’erreur médicale, et qu’il est urgent de protéger les consommateurs, en particulier en matière de santé, contre l’expansion incontrôlée de thérapies douteuses".

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En octobre dernier, un rapport très attendu réalisé par l'Anses révélait que l'actualisation des données scientifiques "ne mettait pas en évidence d’effet sanitaire avéré". Même si il reconnaissait qu'une certaine prudence était de mise. Pourtant, une étude a réussi à établir une corrélation entre l’utilisation intensive du téléphone portable et un risque accru de tumeurs du cerveau.


Pour en savoir plus : sciencesetavenir.fr

dimanche, 18 mai 2014

Un cube d'années-lumière

Une équipe internationale de scientifiques a modélisé l'évolution de l'Univers 300 millions d'années-lumière après le Big Bang. C'est la première fois qu'un modèle est capable de se rapprocher si près de ce qu'on observe dans l'univers. A l'aide des supercalculateurs les plus puissants qui existent à ce jour, des scientifiques ont réalisé un modèle de l'expansion de l'univers avec une précision inégalée.
Le modèle visible dans la vidéo représente une partie de l'univers sous forme d'un cube dont l'arrête est de 35 millions d'années-lumière de long. Mais, il génère également des éléments à une échelle beaucoup plus petite, seulement 1000 années-lumière. Les conditions initiales du modèle sont celles de l'univers quand il était âgé de 12 millions d'années, puis simule les 13,8 milliards d' années qui ont suivi dans le cosmos.


Illustris, un programme qui fait des centaines de milliers de lignes de code, représente 12 milliards d'objets et contient tellement de données qu'il a dû être exécuté pendant des mois sur de multiples centres de calculs informatiques en France, Allemagne et aux Etats-Unis.


Source : notre-planete.info

jeudi, 15 mai 2014

Flexible, léger, ultrarésistant, transparent, excellent conducteur

Obtenu à partir du graphite et se présentant en feuillet d'une seule épaisseur d'atomes de carbone organisés en nid d'abeille, le graphène a une épaisseur inférieure au nanomètre (millionième de millimètre). Flexible, léger, ultrarésistant, transparent et excellent conducteur de l'électricité, il pourrait bientôt révolutionner les appareils électroniques, être intégré à des écrans souples, améliorer les performances des composites en aéronautique, servir de capteur en recherche biomédicale.

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Ces graphènes pourraient se substituer dans les téléviseurs aux oxydes métalliques toxiques utilisés comme électrodes. Le Coréen Samsung "sait déjà en produire un mètre par seconde en 60 cm de large et pourrait très rapidement arriver sur le marché", rapporte M. Dujardin, directeur de recherche des Nanosciences Group au CNRS. Le Finlandais Nokia développe des prototypes d'écrans souples pour téléphones portables intégrant le graphène.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de France 3 à l'occasion du colloque Graphène 2014 de Toulouse.

mardi, 06 mai 2014

L’expédition 7ième continent

Hier, à Fort-de-France, en Martinique, un voilier a mis le cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes.

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L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 30 avril 2014

Qu’ont en commun Rousseau, Beethoven ou Darwin ?

Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied, ils aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne. À tel point qu’une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.

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Cette idée n’avait pas été vérifiée selon un protocole scientifique. Des études ont montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme mais sans parler des bienfaits pour le reste de la santé. Marily Oppezzo, chercheuse de l’université Stanford à San Francisco aux États-Unis, a voulu confronter cette hypothèse à des méthodes rigoureuses. Plusieurs expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de 176 étudiants à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une marche, à l’intérieur ou en plein air. Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles par exemple consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes. La créativité semble générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution. Une marche pourrait bien générer un concept spontané et prometteur. Mais les auteurs manquent d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d’autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité.


Source : futura-sciences.com

lundi, 28 avril 2014

L'eau du robinet des Romains

En mesurant les compositions isotopiques du plomb dans les sédiments du bassin portuaire de la Rome impériale et du Tibre, une étude du CNRS montre que « l'eau du robinet » de la Rome antique contenait jusqu'à 100 fois plus de plomb que les eaux des sources locales. Par ailleurs, les discontinuités du signal isotopique du plomb dans les dépôts sédimentaires étudiés indiquent qu'elles sont intimement liées aux principaux événements historiques ayant affecté la fin de l'Antiquité à Rome et son système de canalisations des eaux. Il est désormais reconnu de manière universelle que l'absorption de plomb du fait de sa présence dans l'environnement domestique ou par sa consommation à travers le réseau de distribution de l'eau constitue un risque majeur de santé publique. Le monde romain n'avait pas conscience de cette menace malgré l'usage quasi exclusif du plomb dans son système de canalisations des eaux.

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L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.


Source : notre-planete.info

samedi, 19 avril 2014

5 ruches numériques au CAPC

Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.


Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»

mercredi, 16 avril 2014

Mariner la viande dans de la bière

Cuire la viande au barbecue n’est pas bon pour la santé. De nombreux travaux ont mis en lumière les méfaits des hydrocarbures aromatiques polycycliques, composés toxiques libérés lorsque les flammes viennent lécher la viande. Dans une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry, des chercheurs de l’université de Porto semblent avoir trouvé une solution pour diminuer ce risque : faire préalablement mariner la viande dans de la bière.

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Les scientifiques ont préparé trois marinades différentes, une à la bière brune, une à la bière blonde et une à la bière sans alcool. Ils ont alors trempé la viande de porc pendant quatre heures, puis l’ont grillée au barbecue. Leurs résultats montrent que la marinade à la bière brune réduit la présence d’HAP de 53 %, celle à la bière blonde de 13 % et celle à la bière sans alcool de 25 %. Pour limiter l’émission de substances toxiques lors de la cuisson au barbecue, on peut aussi régler la hauteur de cuisson pour que la chaleur des braises cuise les aliments, plutôt que celles des flammes. Mais la chute de graisse sur les braises peut aussi contribuer à la formation des HAP.

Source : futura-sciences.com

lundi, 14 avril 2014

38000 événements sismiques

Le Bureau central sismologique français (BCSF) a mis à la disposition du public le 12 mars 2014 sur son site franceseisme.fr le "Catalogue de la sismicité instrumentale de l'hexagone 1962-2009", ainsi que la carte correspondante. Copropriété du CNRS et du CEA, ce catalogue apporte une précision inégalée dans la localisation et la magnitude de plus de 38000 événements sismiques d'origine tectonique sur le territoire métropolitain et la zone maritime française pour la période 1962-2009. Fruit du projet SI-Hex, associant sept laboratoires CNRS-Université et le Laboratoire de détection et de géophysique du CEA de 2010 à 2013, il devient de fait la référence pour l'étude de l'aléa et du risque sismiques en France.

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Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.

jeudi, 10 avril 2014

Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes est un concours pour faire comprendre des années de recherche en trois minutes et au plus grand nombre. Les jeunes chercheurs doivent développer leurs compétences en communication et montrer le dynamisme de la recherche française. Les gagnants participeront à une finale internationale qui se tiendra en septembre 2014 au Québec, créateur de ce concours en langue française.

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Né en Australie en 2008, ce concours a été lancé pour la première fois en langue française en 2012 au Québec par l’Acfas, l’Association francophone pour le savoir. Celle-ci a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones et l’a introduit en France pour la première fois l’an passé en Lorraine. Cette année, 23 universités et communautés d'universités se sont portées volontaires, avec l'appui des délégations régionales du CNRS. 15 régions françaises seront ainsi représentées.

Les finales régionales à venir
- Poitou Charente Centre : 10 avril
- Lorraine : 24 avril
- Auvergne : 25 avril
- Rhône Alpes : 14 mai
- Normandie : 22 mai
- Midi-Pyrénées : 22 mai
- Languedoc-Roussillon : 26 mai

Mais aussi l’Ile-de-France, l’Aquitaine et la région Paca (dates non arrêtées)

lundi, 07 avril 2014

Pourquoi 2 oreilles

Selon Marie-Christine de La Souchère, scientifique, : "Si nous ne possédions pas deux oreilles, nous aurions du mal à localiser les sons. Quand un son arrive latéralement, l'onde sonore parvient aux deux oreilles avec un certain déphasage. Le cerveau enregistre ce décalage et nous informe de la direction d'où provient le son. Comme pour la vision binoculaire, il existe une sensation de relief, qui nous permet également de déterminer si un son provient de l'avant ou de l'arrière, d'en haut ou d'en bas, mais avec moins de précision que lorsque la source sonore est latérale."

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"L'analyse cérébrale s'appuie également sur la différence d'intensité sonore reçue par chaque oreille. Mais contrairement au précédent, qui prévaut jusqu'à 1000 Hz environ, ce processus ne prend le pas qu'à des fréquences de l'ordre de 4000 à 5000 Hz. En deçà de ces valeurs, la longueur d'onde est supérieure à la largeur de notre tête, que les ondes contournent du fait de la diffraction. La différence d'intensité entre les sons perçus par les deux oreilles atteint 30 dB à 10.000 Hz contre seulement 8dB à 1000 Hz. L'intercorrélation binaurale est très forte pour un interlocuteur situé dans une position précise et très faible pour l'ensemble des bruits issus de directions multiples. Le cerveau parvient à concentrer son attention sur la partie corrélée, d'où l'effet cocktail party, qui nous permet de suivre un interlocuteur parmi une multitude de conversations."

Source : sciencesetavenir.fr

mercredi, 02 avril 2014

Les virus du permafrost

Un nouveau type de virus géant a survécu plus de trente mille ans à la congélation, dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l'extinction de l'homme de Neandertal, selon une étude publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaines. Selon Jean-Michel Claverie, coauteur de l'étude, la démonstration que des virus enfouis dans le sol il y a plus de trente mille ans puissent survivre et être encore infectieux suggère que la fonte du permafrost due au réchauffement climatique et l'exploitation minière et industrielle des régions arctiques pourraient comporter des risques pour la santé publique.

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La région de Choukotka, d'où provient ce virus géant, abrite de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène. La possibilité d'une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir du permafrost n'est plus un scénario de science-fiction. Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire à ce virus géant et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c'est un nouveau parasite protozoaire séquestré par la glace qui a émergé et a affecté otaries, morses et ours de l'Arctique au Canada.

Source : lemonde.fr

dimanche, 09 mars 2014

Snowtime

Les flocons de neige sont l'une des belles créations de la nature. Vyacheslav Ivanov, vidéaste russe, a filmé en temps réel la formation d'un flocon de neige et a utilisé les images pour réaliser une vidéo time-lapse intitulée "Snowtime". Une particule de glace peu à peu forme des branches et des ramifications jusqu'à créer un flocon complet. Aperçu poétique d'un phénomène remarquable.

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Cliquer sur ce flocon pour voir la vidéo


Les flocons de neige sont des agrégats de milliers de cristaux de glace microscopiques exposés à des températures glaciales. Ils ont une structure de base hexagonale commune, liée aux molécules d'eau qui constituent les cristaux. Du fait des atomes d'hydrogène et d'oxygène qui les composent, ces molécules interagissent entre elles en formant naturellement cette structure hexagonale. Mais ils peuvent présenter une variété de formes et de taille, en fonction de deux conditions, le taux de vapeur d'eau et la température.
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Source: maxisciences.com

vendredi, 07 mars 2014

Une nouvelle étude du professeur Séralini

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Biomed Research International est signée du professeur Séralini de l'université de Caen et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants".

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Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.

Source : rtbf.be

mardi, 04 mars 2014

De nombreuses civilisations se sont éteintes

De nombreuses civilisations ont jalonné la Terre, et se sont éteintes. Les archéologues cherchent à comprendre comment la civilisation de l’Indus, qui a régné sur le nord-ouest de l’Inde et le Pakistan entre 5000 et 1900 avant J.-C., s’est soudainement éteinte. Parmi les hypothèses évoquées, le changement climatique soudain, entraînant une diminution des moussons estivales et un assèchement de la zone. cette hypothèse fait l'objet d'une étude publiée dans Geology par l’équipe de David Hodell, de l’université de Cambridge. Si lce peuple vivaient dans les campagnes, les archéologues ont retrouvé les vestiges de métropoles importantes, de plus de 80 hectares, dotées de plus de 40.000 habitants et entourées de fortifications. La population maîtrisait l’artisanat et travaillait de nombreux matériaux, comme la stéatite ou l’or, que les habitants revendaient jusqu’au Moyen-Orient tant leurs objets étaient sophistiqués. Les maisons suivaient les routes et ruelles, et disposaient presque toutes de puits et de systèmes de drainage. L’eau devait donc jouer un rôle fondamental.

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À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.

Source : futura-sciences.com

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info