vendredi, 13 juin 2014
Pourtant, elles n’ont plus de goût.
Ce fruit originaire d’Amérique du Sud, de la famille des solanacées comme la pomme de terre, a commencé à être cultivé sous serre, toute l’année, y compris dans des pays du nord de l’Europe. Selon Mathilde Causse, qui se préoccupe du goût de la tomate à l’Inra depuis 15 ans, les variétés ont été adaptées aux conditions de culture sous abri et avec moins de lumière, or la chaleur et la lumière sont déterminantes pour le goût. Un autre palier a été franchi dans les années 80 : des sélectionneurs israéliens ont mis sur le marché une variété –Daniela- pouvant se conserver 3 semaines après récolte, grâce à une mutation sur le gène rin. Le fruit est plus ferme et mûrit moins vite. De plus, les tomates sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont orange en France ou encore vertes aux Etats-Unis, alors que les arômes se dégagent dans les dernières phases de maturité. Ensuite il y a le transport, le stockage, puis la conservation chez le consommateur. Lorsqu’on les met dans le réfrigérateur, elles perdent leurs arômes. Il faudrait les sortir au moins 24h avant de les servir en salade pour récupérer leur saveur. La génétique fera peut-être progresser le goût des tomates adaptées à des circuits de production et de distribution de masse, mais le chemin le plus court vers une tomate savoureuse est le suivant: s’approcher au plus près d’un pied de tomate bien exposé au soleil et cueillir le fruit à maturité.
Source : sciencesetavenir.fr
06:17 Publié dans légumes et fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tomates, génétique, gênes, goût, fruits et légumes, sciences, inra, consommation
mercredi, 11 juin 2014
Dans les secrets du ciel
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.
Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »
Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi
05:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hubert reeves, livres, espace, sciences, histoire, darwin, humanisme
mardi, 27 mai 2014
L'olinguito, entre l'ours et le chat
La liste est publiée le 23 mai pour l'anniversaire de Carl von Linné né en 1707. Ce botaniste suédois estconsidéré comme le fondateur de la taxonomie moderne. Constituée chaque année depuis 2008, cette liste vise à rappeler que les chercheurs continuent à découvrir de nouvelles espèces. Près de 18 000 ont été identifiées en 2013, s'ajoutant aux deux millions déjà connues de la science.
Pour découvrir cette liste : esf.edu
Source : planet.fr
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faune, biologie, taxonomie, sciences, ours, espèces
dimanche, 25 mai 2014
Idée déconcertante pour les non-mathématiciens
L’idée qu’il puisse exister un lien profond entre l’activité d’un mathématicien et celle d’un artiste est généralement déconcertante pour les non-mathématiciens. Nombreux sont ceux qui ne retiennent des mathématiques que l’idée d’une pratique technique et aride, où le raisonnement logique domine. Cela semble n’avoir rien en commun avec l’émotion, la créativité et la beauté, toutes choses que le poète, le musicien, le peintre ou d’autres artistes mettent en avant quand ils parlent de leurs travaux.
Pourtant, les mathématiciens témoignent d’expériences émotionnelles intenses parfaitement comparables à celles qu’éprouve un artiste. Le besoin de faire des mathématiques, la fascination esthétique qu’elles engendrent, qu’elles soient pures ou appliquées aux sciences comme la physique théorique, sont aussi impérieux et irrésistibles que ceux à l’origine des œuvres d’artistes comme Hölderlin, Léonard de Vinci ou Bach.
Source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mathématiques, sciences, arts, musique, poésie, physique
vendredi, 23 mai 2014
Dispositifs anti ondes de radiofréquences
En octobre dernier, un rapport très attendu réalisé par l'Anses révélait que l'actualisation des données scientifiques "ne mettait pas en évidence d’effet sanitaire avéré". Même si il reconnaissait qu'une certaine prudence était de mise. Pourtant, une étude a réussi à établir une corrélation entre l’utilisation intensive du téléphone portable et un risque accru de tumeurs du cerveau.
Pour en savoir plus : sciencesetavenir.fr
05:27 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, ondes, sciences, téléphones, cerveau
dimanche, 18 mai 2014
Un cube d'années-lumière
Une équipe internationale de scientifiques a modélisé l'évolution de l'Univers 300 millions d'années-lumière après le Big Bang. C'est la première fois qu'un modèle est capable de se rapprocher si près de ce qu'on observe dans l'univers. A l'aide des supercalculateurs les plus puissants qui existent à ce jour, des scientifiques ont réalisé un modèle de l'expansion de l'univers avec une précision inégalée.
Le modèle visible dans la vidéo représente une partie de l'univers sous forme d'un cube dont l'arrête est de 35 millions d'années-lumière de long. Mais, il génère également des éléments à une échelle beaucoup plus petite, seulement 1000 années-lumière. Les conditions initiales du modèle sont celles de l'univers quand il était âgé de 12 millions d'années, puis simule les 13,8 milliards d' années qui ont suivi dans le cosmos.
Illustris, un programme qui fait des centaines de milliers de lignes de code, représente 12 milliards d'objets et contient tellement de données qu'il a dû être exécuté pendant des mois sur de multiples centres de calculs informatiques en France, Allemagne et aux Etats-Unis.
Source : notre-planete.info
05:37 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : univers, espace, vidéo, sciences, astronomie, informatique
jeudi, 15 mai 2014
Flexible, léger, ultrarésistant, transparent, excellent conducteur
Ces graphènes pourraient se substituer dans les téléviseurs aux oxydes métalliques toxiques utilisés comme électrodes. Le Coréen Samsung "sait déjà en produire un mètre par seconde en 60 cm de large et pourrait très rapidement arriver sur le marché", rapporte M. Dujardin, directeur de recherche des Nanosciences Group au CNRS. Le Finlandais Nokia développe des prototypes d'écrans souples pour téléphones portables intégrant le graphène.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site de France 3 à l'occasion du colloque Graphène 2014 de Toulouse.
06:16 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : graphene, chimie, physique, sciences, électricité, cnrs, recherche
mardi, 06 mai 2014
L’expédition 7ième continent
L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.
Source : futura-sciences.com
05:50 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, atlantique, océans, plastique, écosystème, écologie, cnes, sciences
mercredi, 30 avril 2014
Qu’ont en commun Rousseau, Beethoven ou Darwin ?
Cette idée n’avait pas été vérifiée selon un protocole scientifique. Des études ont montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme mais sans parler des bienfaits pour le reste de la santé. Marily Oppezzo, chercheuse de l’université Stanford à San Francisco aux États-Unis, a voulu confronter cette hypothèse à des méthodes rigoureuses. Plusieurs expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de 176 étudiants à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une marche, à l’intérieur ou en plein air. Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles par exemple consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes. La créativité semble générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution. Une marche pourrait bien générer un concept spontané et prometteur. Mais les auteurs manquent d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d’autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité.
Source : futura-sciences.com
06:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, santé, randonnée pédestre, marche nordique, marche, histoire
lundi, 28 avril 2014
L'eau du robinet des Romains
L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.
Source : notre-planete.info
06:23 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plomb, histoire, santé, cnrs, sciences, environnement, eau potable
samedi, 19 avril 2014
5 ruches numériques au CAPC
Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.
Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»
05:27 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abeilles, apiculture, bordeaux, internet, pesticides, sciences
mercredi, 16 avril 2014
Mariner la viande dans de la bière
Les scientifiques ont préparé trois marinades différentes, une à la bière brune, une à la bière blonde et une à la bière sans alcool. Ils ont alors trempé la viande de porc pendant quatre heures, puis l’ont grillée au barbecue. Leurs résultats montrent que la marinade à la bière brune réduit la présence d’HAP de 53 %, celle à la bière blonde de 13 % et celle à la bière sans alcool de 25 %. Pour limiter l’émission de substances toxiques lors de la cuisson au barbecue, on peut aussi régler la hauteur de cuisson pour que la chaleur des braises cuise les aliments, plutôt que celles des flammes. Mais la chute de graisse sur les braises peut aussi contribuer à la formation des HAP.
Source : futura-sciences.com
06:06 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbecue, santé, bière, marinade, cuisson, sciences, hydrocarbures
lundi, 14 avril 2014
38000 événements sismiques
Le catalogue "BCSF-LDG" couvre le territoire métropolitain et la zone économique exclusive en mer (ZEE) élargis d’une bande de 20 km pour tenir compte des plus grandes incertitudes de localisation des épicentres. Pour la première fois, la magnitude de moment "Mw" a été calculée pour l’ensemble des données. Cette magnitude permet notamment d'estimer de façon plus précise que les autres échelles de magnitude l'énergie libérée sous forme d'ondes sismiques.
05:59 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : séismes, géographie, france, géologie, sciences, cnrs, cea
jeudi, 10 avril 2014
Ma thèse en 180 secondes
Né en Australie en 2008, ce concours a été lancé pour la première fois en langue française en 2012 au Québec par l’Acfas, l’Association francophone pour le savoir. Celle-ci a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones et l’a introduit en France pour la première fois l’an passé en Lorraine. Cette année, 23 universités et communautés d'universités se sont portées volontaires, avec l'appui des délégations régionales du CNRS. 15 régions françaises seront ainsi représentées.
Les finales régionales à venir
- Poitou Charente Centre : 10 avril
- Lorraine : 24 avril
- Auvergne : 25 avril
- Rhône Alpes : 14 mai
- Normandie : 22 mai
- Midi-Pyrénées : 22 mai
- Languedoc-Roussillon : 26 mai
Mais aussi l’Ile-de-France, l’Aquitaine et la région Paca (dates non arrêtées)
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, sciences, sciences humaines, cnrs, concours
lundi, 07 avril 2014
Pourquoi 2 oreilles
"L'analyse cérébrale s'appuie également sur la différence d'intensité sonore reçue par chaque oreille. Mais contrairement au précédent, qui prévaut jusqu'à 1000 Hz environ, ce processus ne prend le pas qu'à des fréquences de l'ordre de 4000 à 5000 Hz. En deçà de ces valeurs, la longueur d'onde est supérieure à la largeur de notre tête, que les ondes contournent du fait de la diffraction. La différence d'intensité entre les sons perçus par les deux oreilles atteint 30 dB à 10.000 Hz contre seulement 8dB à 1000 Hz. L'intercorrélation binaurale est très forte pour un interlocuteur situé dans une position précise et très faible pour l'ensemble des bruits issus de directions multiples. Le cerveau parvient à concentrer son attention sur la partie corrélée, d'où l'effet cocktail party, qui nous permet de suivre un interlocuteur parmi une multitude de conversations."
Source : sciencesetavenir.fr
05:43 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, ondes, homme, sciences, cerveau
mercredi, 02 avril 2014
Les virus du permafrost
La région de Choukotka, d'où provient ce virus géant, abrite de grandes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon, d'or et de tungstène. La possibilité d'une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir du permafrost n'est plus un scénario de science-fiction. Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire à ce virus géant et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c'est un nouveau parasite protozoaire séquestré par la glace qui a émergé et a affecté otaries, morses et ours de l'Arctique au Canada.
Source : lemonde.fr
06:06 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, virus, sibérie, pétrole, permafrost, sciences, arctique, santé
dimanche, 09 mars 2014
Snowtime
Cliquer sur ce flocon pour voir la vidéo
Les flocons de neige sont des agrégats de milliers de cristaux de glace microscopiques exposés à des températures glaciales. Ils ont une structure de base hexagonale commune, liée aux molécules d'eau qui constituent les cristaux. Du fait des atomes d'hydrogène et d'oxygène qui les composent, ces molécules interagissent entre elles en formant naturellement cette structure hexagonale. Mais ils peuvent présenter une variété de formes et de taille, en fonction de deux conditions, le taux de vapeur d'eau et la température..
Source: maxisciences.com
05:58 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neige, flocons, montagne, vidéos, arts, climat, sciences
vendredi, 07 mars 2014
Une nouvelle étude du professeur Séralini
Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. Gilles-Eric Séralini a déclaré à l'AFP : nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme.
Source : rtbf.be
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : insecticides, herbicide, fongicide, roundup, monsanto, sciences, santé, cellules, jardinier, agriculture
mardi, 04 mars 2014
De nombreuses civilisations se sont éteintes
À partir de 2100 avant J.-C., les traces indiquent que les rues se sont remplies de déchets, que l’artisanat a perdu de son éclat, que l’écriture a disparu, et que la population a commencé à migrer. Les scientifiques ont effectué des fouilles dans le lit d’un ancien lac de la région de Gurgaon, dans l’État indien de l’Haryana. Dans des couches sédimentaires, ils ont retrouvé les restes d’escargots aquatiques Melanoides tuberculata qui, bien des millénaires après leur mort, ont permis de déterminer le climat de l’époque à laquelle ils vivaient. Les scientifiques ont pu constater qu’entre 4500 et 3800 avant J.-C., le lac était profond. C’est à cette époque qu’il a commencé à devenir moins imposant. Environ 1.700 ans plus tard, le lac s’est davantage tari pour devenir éphémère. Or, les spécialistes savent que son niveau dépend essentiellement des moussons estivales. Un tel recul ne peut être que le signe d’un manque de pluviosité. La situation se serait même maintenue durant les deux siècles suivants. L’assèchement du lac a eu raison de la civilisation de l’Indus. Les changements climatiques peuvent profondément affecter certaines populations, pourtant bien établies.
Source : futura-sciences.com
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, sciences, archéologie, asie, société, eau, changements climatiques, sécheresse
lundi, 03 mars 2014
L'Arctique devrait avoir disparu en 2054
La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.
A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.
Source : notre-planete.info
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, banquise, arctique, écosystème, sciences