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samedi, 25 octobre 2014

Les miels sont contaminés par des microplastiques

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. S’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses. Les résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. Quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques.

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Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées. Les analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels. Les chercheurs allemands ont détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Source : 60millions-mag.com

mercredi, 01 octobre 2014

Apis Sapiens

Présentation du projet Apis Sapiens sur le site de financement participatif européen : fr.ulule.com
Apis Sapiens est un projet associatif et entrepreneurial, social et solidaire, d’insertion et de développement de l’abeille. L'association Projet Apis Sapiens c'est l'outil social, culturel et militant du projet : chaque membre faisant partie du réseau (apiculteurs, scientifiques, ingénieurs, artistes ou bien simple citoyen) contribuera aux actions et débats, et chaque année, l’association produira une synthèse globale des idées et propositions pour améliorer le sort de l’abeille.

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Avec la somme récoltée, nous souhaitons financer notre premier élevage, depuis lequel nous pourrons donner naissance à des essaims que nous utiliserons pour les différents projets d'Apis Sapis. Chaque euro investi représentera plusieurs centaines d'abeilles qui pourront elles-mêmes polliniser une certaine surface du territoire : chaque don financera littéralement la vie sur terre. Mais notre projet étant profondément orienté vers le partenariat et l'engagement humain, ce crowdfuding est aussi une très belle opportunité de présenter notre projet au grand public comme à nos futurs partenaires.

Aujourd'hui, mercredi 1er octobre 2014, déjà 8481 € collectés sur un premier objectif de 15000 €.

mercredi, 21 mai 2014

Prendre la protection des abeilles au sérieux

Après 2013, année noire pour les apiculteurs avec une récolte au plus bas, les épandages de pesticides seront bientôt totalement interdits en fin de journée pendant les périodes de floraison. 3 raisons de prendre la protection des abeilles au sérieux.

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La population des abeilles est en chute libre. Pourtant selon une étude de Greenpeace publiée en avril 2013, il n'existe aucune donnée précise pour connaître la situation des pollinisateurs dans le monde .
Les abeilles pollinisent les fleurs et elles sont considérées comme "les meilleurs pollinisateurs". Leur disparition pourrait se révéler dramatique pour l'environnement.
Le rôle des abeilles dans la nature ne rapporte pas que des fleurs et du miel, selon Greenpeace, l'apport du travail des abeilles dans le monde se chiffre à 265 milliards d'euros par an. A titre de comparaison, c'est près de 10% du PIB de la France en 2013.


Source : lexpress.fr

samedi, 19 avril 2014

5 ruches numériques au CAPC

Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.


Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»

jeudi, 10 octobre 2013

J'ai lancé un appel

La crue soudaine de l'Agly, dans les Pyrénées Orientales, avait emporté ses ruches en mars 2013. En quelques semaines grâce à internet, un jeune apiculteur a reconstitué et même doublé sa production de miel qu'il livre aux domiciles à ses contributeurs. Il a quitté ses ruchers de Caramany ce 4 octobre pour un tour de France d'une semaine qui le conduit de Toulouse à Lyon via Dijon à la rencontre de ceux qui ont répondu au printemps à son appel.

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"J'ai lancé un appel demandant 4.800 euros pour financer 40 ruches, en échange je proposais d'envoyer du miel aux donateurs: 7 pots de différentes variétés pour une participation de 45 euros. En deux mois, j'ai reçu plus de 27.000 euros de 409 personnes, de quoi acheter 120 ruches", explique l'apiculteur. "Si on n'avait pas fait ça, il me restait 120 ruches en production contre 240. C'était pas la faillite, mais l'année aurait été beaucoup plus difficile".

lundi, 06 mai 2013

Trois insecticides interdits durant 2 ans

La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques, l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton). Ils resteront autorisés sur lews cultures de céréales d'hiver et la culture de la betterave. Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.).

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La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."

Source : lemonde.fr

samedi, 27 avril 2013

Des photographies d’insectes en train de butiner

La pollinisation de très nombreuses plantes dépend des insectes et réciproquement des milliers d’espèces d’insectes dépendent des plantes à fleurs pour leur survie. Aujourd’hui, 35% de l'alimentation repose sur des plantes pollinisées par les insectes. Les pollinisateurs sont donc la source d’un véritable service écologique. Ce service est d’autant mieux rendu que la diversité des pollinisateurs est importante. Mais ce service est aujourd’hui menacé : l’intensification de l’agriculture, l’urbanisation ou encore les changements climatiques perturbent les populations de pollinisateurs. Si le symbole de cette menace est le déclin de l’abeille domestique, qu’en est-il des espèces sauvages les plus communes qui assurent une grande part du service ? Les scientifiques manquent de données pour répondre à ces questions à l’échelle de la France.

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Le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, l'objectif est de recueillir des données sur un grand nombre de sites dans des environnements variés, accessibles à un grand nombre d’observateurs. Il s'agit sur une espèce de fleur définie, en au moins 20 minutes d'observation, de photographier un maximum d'insectes appartenant à des espèces différentes. L'objectif est d'obtenir une photo par espèce, de qualité suffisante pour différencier une espèce des autres espèces photographiées. L'ensemble de ces photos constitue une collection. Le participant dépose ensuite ses photos sur un album virtuel en ligne. Dans un second temps, il identifie aussi précisément que possible chaque espèce à l’aide d’une clé d’identification en ligne. L’ensemble des données est utilisé par les spécialistes pour une analyse spatiale des réseaux de pollinisateurs en France.

Pour participer à ce projet, on peut consulter le site : spipoll.org

jeudi, 07 mars 2013

Sensibles aux champs électriques des fleurs

Les scientifiques de l'université de Bristol viennent de découvrir chez le bourdon une nouvelle modalité perceptive autre que la couleur, les motifs, la forme, l'odeur, le degré d'humidité, la température : les champs électriques naturels entourant les fleurs et d'utiliser cette signature pour butiner plus efficacement dans les massifs proches de son nid. Les biologistes savent depuis plus de trente ans que les insectes volants, tout comme les fleurs, sont électriquement chargés. Les premiers ont un potentiel électrique positif, tandis que les secondes sont chargées négativement. Cette différence favorise le transfert du pollen entre la plante et les insectes. Mais jusqu'alors le rôle de ces champs électriques très minimes dans le repérage des fleurs n'avait pas été étudié. C'est ce que viennent de faire les scientifiques de l'université de Bristol.

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Les chercheurs ont effectué des mesures sur des pétunias. Ils ont constaté que la visite d'un bourdon modifie le potentiel électrique de la fleur de 25 millivolts pendant environ 100 secondes. Ils ont testé la capacité des bourdons à différencier des fleurs artificielles. Certaines de ces fleurs contenaient du sucrose et présentaient un potentiel électrique de 30 V en courant continu, d'autres proposaient une solution amère et étaient reliées électriquement à la terre. Rapidement, les bourdons montraient une préférence pour les premières, mais quand celles-ci étaient reliées à la terre ils visitaient indifféremment les deux types de fleurs, comme s'ils avaient perdu un précieux indice. La découverte de cette sensibilité aux champs électriques permet de mieux comprendre les informations prises en compte par les bourdons et cela pose la question de l'impact potentiel des champs électromagnétiques artificiels issus de l'activité humaine, comme les téléphones et les lignes à haute tension, sur le comportement des bourdons et des autres insectes pollinisateurs.

Source : lemonde.fr

samedi, 19 janvier 2013

3 insecticides néfastes pour les abeilles

Trois insecticides néonicotinoïdes, la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame, présentent des risques élevés pour les abeilles, selon une étude de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'EFSA. Mandatée par la Commission européenne, l'institution s'est penchée sur les effets aigus et chroniques des trois substances, en traitement des semences ou en granulés, sur le comportement des abeilles, la survie des colonies et leur développement, ainsi que sur les larves et les risques engendrés par des doses sublétales.

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Certaines utilisations - en traitement de semences ou en granulés – entraîneraient des impacts pour les abeilles. Ils seraient liés à leur exposition au pollen et au nectar, à l'émission de poussières au moment du semis ou à la guttation de la plante, notamment sur le maïs. Publiée dans la revue Science, une étude d'équipes de recherche française a également mis en évidence le rôle d'un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, le thiaméthoxam, dans le déclin des abeilles. Ce dernier perturberait leur orientation et leur capacité à retrouver la ruche. Ces travaux devraient être complétés par des tests en plein champ.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

mardi, 09 octobre 2012

Miel bleu, vert ou marron

A Ribeauvillé, dans le département du Haut-Rhin, les abeilles ramènent d'étranges produits de couleur bleu, vert, ou marron. Les quantités transportées sont importantes au point de bloquer la ponte des abeilles d'hiver qui permettront à la ruche de passer la saison du froid. Puis, les apiculteurs récoltent un miel à la couleur inhabituelle. La source probable de l'altération du miel a été localisée. Sur le site d'une entreprise de méthanisation de déchets, on a découvert une colonie d'abeilles au-dessus de gros conteneurs abritant un produit de couleur identique à la mixture qu'elles ramènent à la ruche. Cette entreprise produit de l'énergie à partir de la dégradation de déchets organiques, denrées alimentaires périmées ou invendues, résidus de cuisines ou de l'industrie agroalimentaire.

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Les conteneurs incriminés contiennent des résidus de confiserie industrielle des établissements Mars. La multinationale américaine dispose de plusieurs sites de production en Alsace, où sont confectionnés les M&M's, ces pastilles chocolatées de toutes les couleurs. Depuis plusieurs années, l'entreprise Mars vante son engagement dans le développement durable, en particulier la valorisation de ses déchets.

Source : journal Le Monde

mardi, 14 août 2012

Interdiction du Cruiser OSR

Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.

L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars. Elle a  été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.

source : notre-planete.info

jeudi, 26 juillet 2012

Si la tendance est à la baisse

Si la tendance est à la baisse, 3.600 tonnes de pesticides sont encore commercialisées chaque année en France auprès de 17 millions de jardiniers amateurs. Un chiffre étonnant puisque la nocivité des produits phytosanitaires à usages agricole et collectif semble acquise auprès du grand public. Lien possible avec le développement des maladies de Parkinson et d'Alzheimer, affaiblissement voire destruction des abeilles, pollutions avérées des eaux de surface et des nappes phréatiques : les risques relatifs au suremploi de ces produits chimiques font souvent la une de l'actualité.

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Mais le manque d'information des consommateurs favorise la diffusion ces produits chimiques dont les principes actifs sont souvent les mêmes que ceux employés à titre professionnel.

Source : actu-environnement.com

mardi, 26 juin 2012

Les Miels de fleurs, Miels de montagne, Miels de forêt

A la mi-mai, la floraison du robinier ou acacia est courte. Les fleurs ne résistent pas aux gelées tardives, ni aux vents du nord ou aux orages : la récolte du miel d'acacia est soumise aux conditions météorologiques. Ce miel, très réputé, est limpide, d’une couleur claire légèrement irisée. Si d’autres floraisons ne sont pas intervenues simultanément, le miel d’acacia restera longtemps liquide. Sa saveur est très douce, son parfum délicat et floral, parfois avec un accent de vanille.

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En Aquitaine, le miel de tilleul se produit essentiellement dans les Pyrénées. La floraison, en juin-juillet, est intense et éphémère. Ambré clair à la récolte, le miel prend, à l’état solide, une teinte qui peut varier du blanc au jaune. Son arôme est mentholé et fleuri ; au goût, on trouve parfois une pointe d’astringence.

L’arbousier est un arbuste des régions méditerranéennes qui s'est implanté sur la frange Atlantique. Il fleurit de fin octobre à début décembre, en petites grappes de fleurs blanc-crème en forme d’urne, semblables aux fleurs du muguet, en même temps qu’il donne ses fruits, comparables à des petites fraises d’un rouge vif. Son nectar produit un miel sombre, presque noir, dont la récolte s’effectue en novembre. Son parfum est puissant. Sa saveur surprenante, d’amande amère mêlée aux épices orientales. Sa cristallisation est rapide, d'une granulation grossière.

Les Miels de fleurs, Miels de montagne, Miels de forêt ont des caractéristiques variables en fonction des fleurs et du terroir de récolte. Par exemple : le miel toutes fleurs de printemps en Béarn, contient un mélange de pissenlit et de crucifères. La cristallisation du miel est un phénomène complexe faisant intervenir une multitude de critères (sucres, acidité, humidité, conditions de stockage et conditionnement…) dont les effets sont encore mal maîtrisés.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site apiculteurs-en-aquitaine.fr

samedi, 17 mars 2012

Les abeilles vivent mieux à la ville qu'à la campagne

La ville de Bordeaux a installé 10 ruches au Parc Bordelais, 2 ruches sur le toit de la Maison écocitoyenne sur les quais, et 4 dans l'enceinte du lycée horticole Camille-Godard. Aujourd'hui, 2 nouvelles ruches seront installées au parc Rivière. Une implantation réalisée en partenariat avec le Groupement des apiculteurs du Libournais.

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Les scientifiques confirment que dans les villes ayant exclu toute utilisation de pesticides, les abeilles vivent mieux qu'à la campagne. Mais, même en ville, les frelons asiatiques menacent les abeilles. Jacques Martrenchar, apiculteur à Artigues-près-Bordeaux, qui a introduit les 2 ruches sur la Maison écocitoyenne l'été dernier, signale que les frelons ont dévoré certaines abeilles, affaiblissant ainsi la colonie et lorsque l'hiver est arrivé en janvier, avec ces grands froids, elles étaient trop peu nombreuses pour se tenir chaud. Les frelons n'avait pas décimé toute la ruche, mais la protection thermique de la ruche n'était pas suffisante pour assurer la survie de la colonie. L'Inra travaille à Bordeaux sur la lutte contre le frelon asiatique. Sachant qu'à Pessac et Eysinese les ruches se défendent très bien contre ce danger. Les méthodes de lutte utilisées semblent efficaces.

On peut lire l'article du journal Sud-Ouest, publié hier, sur le site du journal : sudouest.fr

lundi, 12 mars 2012

La recherche de la nouveauté

Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Quelques abeilles plus intrépides, environ 5 pour cent de l'essaim, se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces abeilles exploratrices présentent dans leur cerveau des différences spectaculaires dans l’expression de leurs gènes par rapport aux autres abeilles plus sédentaires. Ces gènes codent principalement pour des catécholamines associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.

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Selon les chercheurs, la recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte. Les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.fr

mercredi, 23 novembre 2011

Du miel farci aux OGM

Le frelon asiatique est maintenant présent sur la moitié des départements français. Le Cruiser, ce pesticide neurotoxique est toujours utilisé en France malgré l'annulation d'autorisation de son emploi par le Conseil d'Etat et son interdiction en Italie et en Slovénie. La population des abeilles reste très fragile et incertaine.

 

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Selon l'Union nationale de l'Apiculture française, la récolte de miel cette année sera de 20000t alors qu'elle s'élevait à 32000t en 1995. Le syndicat apicole de Gironde a perdu 20% de ses adhérents en trois ans. Cette année, la France importera du miel produit en Chine et qui contient souvent un pollen riche en OGM.

jeudi, 14 juillet 2011

Insecticides et surmortalité des abeilles

Des chercheurs du laboratoire de l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et du laboratoire de toxicologie environnementale de l'INRA d'Avignon ont montré que l'infection des abeilles par le parasite Nosema ceranae, responsable de la nosémose, ce champignon microscopique qui colonise l'intestin, entraîne une plus forte mortalité lorsque les abeilles sont exposées à de faibles doses d'insecticides.

Pour expliquer la disparition des colonies d'abeilles plusieurs pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),

  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,

  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase, les loques et la nosémose,

  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires

  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

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De leur côté, les équipes de recherche du CNRS, de l'INRA et de l'Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l'influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles. En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d'autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d'insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n'est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles.

Cette étude montre donc que l'interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d'abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité.

mercredi, 11 mai 2011

Un projet de sciences participatives

Les insectes pollinisateurs jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes. Ce service écosystémique est aujourd’hui fragilisé, comme en atteste le déclin des populations d’abeilles domestiques. Le SPIPOLL, Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs, a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et autres insectes floricoles en France. Il s’agit de mesurer les variations de la diversité de ces insectes et de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble du territoire.

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Grâce à un protocole simple et attrayant, le SPIPOLL est ouvert à toute personne souhaitant y participer, quel que soit son niveau de connaissance naturaliste. Le principe : Photographier les insectes en train de butiner, puis les identifier grâce à la clé de détermination en ligne. Une manière de créer de véritables "collections", qui serviront de base pour répondre à de nombreuses questions scientifiques.

Ce projet de sciences participatives est une collaboration entre quatre partenaires principaux : le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), la Fondation Nature & Découvertes et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

Pour participer à ce projet, il faut se connecter sur le site spipoll.fr pour découvrir le protocole, visiter les galeries et rejoindre la communauté SPIPOLL.

vendredi, 01 avril 2011

L'effondrement des colonies d'abeilles

De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.

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De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.

mardi, 29 mars 2011

La ville sauvera les abeilles

Les abeilles sont à l'origine de la pollinisation d'environ 80% des plantes à fleurs dans le monde. Du fait de l'Homme, elles sont aujourd'hui en danger dans leur habitat naturel. En attendant que des mesures soient prises et pour alerter l'opinion publique sur la pollution de nos campagnes, il est possible d'installer des ruches en ville. Vidéo réalisée à l'occasion de la Fête de la science itinérante à Clermont-Ferrand 2010.


Lucas Falchero, apiculteur urbain par Volcan-Terre-d-Eveil