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lundi, 15 juin 2015

Dans un gramme d"ADN

Selon une étude du Cabinet IDC, le monde devrait produire en 2015 environ 8 595 exaoctets ou 8595 milliards de milliards d’octets, contre seulement 130. Sur la période 2013-2020, cette masse de données produites chaque année dans le monde devrait être multipliée par douze. La montée en puissance des communications de machine à machine et les 200 milliards d’objets connectés en 2020 représenteront plus du quart des données générées à la fin de la décennie et plus de la moitié à l’horizon 2025. Le stock de données mondial a été généré à 90 % au cours de ces deux dernières années.

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Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites
, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.

Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.

Pour en savoir plus : rtflash.fr

vendredi, 15 mai 2015

Un ordinateur plus petit qu'un grain de riz

Une équipe d’ingénieurs, aux États-Unis, a créé le plus petit ordinateur au monde, plus petit qu'un grain de riz. Le Micro Mote mesure à peine deux millimètres de diamètre et sa batterie est alimentée grâce à une cellule photovoltaïque. Pensé pour l’Internet des objets, il peut être équipé d’un appareil photo ou d’autres capteurs afin de moduler ses fonctionnalités selon les besoins et servir à un grand nombre d’applications.

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Le Michigan Micro Note, surnommé M3 est si petit que l’on peut faire tenir 150 exemplaires dans un dé à coudre, il n’a pas les performances d’un ordinateur classique mais il en a les principales caractéristiques techniques, à savoir la capacité de recevoir des données via ses capteurs, de les stocker, de les traiter pour accomplir la tâche adéquate et enfin de transmettre l’information via une liaison sans fil. L’architecture du Micro Mote repose sur un empilement de couches qui correspondent chacune à une fonction : le processeur et sa mémoire, le stockage, la batterie, la puce radio, la cellule photovoltaïque, un capteur dédié. Le processeur Phoenix consomme en moyenne 500 picowatts. Cette faible consommation est l’une des clés du concept car elle permet d’utiliser une batterie tout aussi miniaturisée.

Source : futura-sciences.com

lundi, 04 mai 2015

Le Li-Fi, une alternative au WiFi

Le Li-Fi (Light Fidelity) est une alternative au WiFi qui utilise les lampes à diodes électroluminescentes (LED) pour transmettre Internet. Les ondes de la lumière visible, comme les ondes radio, sont capables de transmettre les informations. Le fonctionnement du Li-Fi ressemble beaucoup à celui du morse, sauf que la vitesse et la précision du message lumineux sont nettement supérieurs. Avec le LiFi, l’ampoule s’allume et s’éteint des millions de fois par seconde, ce qui permet de transmettre beaucoup d’informations.

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Le Li-Fi, avec un débit égal à 150 fois la vitesse du Wi-fi, est l’avenir de l’Internet sans fil. Le recours aux ondes lumineuses va permettre d’éviter à terme la saturation des réseaux Wi-Fi en proposant un nouveau canal de distribution de l’information numérique. L’utilisation du Li-Fi est sans crainte là où le Wi-Fi peut être dangereux ou impossible à utiliser, comme dans les avions, les sous-marins ou les hôpitaux. Il a aussi l’avantage de ne pas pouvoir être piraté, les informations ne pouvant être captées que sur le trajet de l’onde lumineuse. Seuls les ordinateurs connectés sur les mêmes ampoules utilisent la même connexion.

Source : blogdelazare.com

samedi, 21 février 2015

Le ver crée une partition invisible

L’éditeur de solutions de sécurité Kaspersky décrit le groupe de hackers, baptisé groupe Equation, comme l’un des groupes de cyber-attaque les plus sophistiqués au monde. Spécialisée dans le cyberespionnage, cette entité opère depuis 2001, et peut-être même depuis 1996, à l’aide de malwares. Ces hackers ont notamment exploité deux vulnérabilités zero-day (c'est-à-dire qui ne sont pas connues de l’éditeur ou pas corrigées) identifiées dans le ver Stuxnet bien avant que ce dernier ne soit déployé. Selon l’éditeur russe, plusieurs dizaines de milliers de victimes ont été la cible d’Equation dans plus de trente pays. Ce malware se propage via une clé USB infectée dans laquelle le ver crée une partition invisible qui contient les commandes de contrôle ainsi que les données dérobées. Lorsque la clé USB est insérée dans un ordinateur ayant accès à l’Internet, elle transmet ses données et reçoit de nouvelles commandes.

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Les chercheurs sont tombés sur un outil à la fois fascinant par sa complexité et totalement effrayant par sa puissance. Il s’agit d’un module identifié sous le nom de « nls_933w.dll » grâce auquel les assaillants peuvent reprogrammer le microgiciel d’un disque dur ou SSD. Ce module crée un espace invisible sur le système de stockage qui résiste à un formatage de niveau militaire. Les données dissimulées sont toujours disponibles pour l’assaillant, même après le formatage du disque dur et la réinstallation du système d’exploitation. Une fois qu’un disque dur ou SSD a été infecté, il est impossible de détecter ou de supprimer ce module malveillant.

Source : futura-sciences.com

samedi, 31 janvier 2015

La poubelle intelligente

La machine d'un peu plus d'un mètre de haut capable de trier puis compacter les bouteilles plastiques, canettes et gobelets a été inventée par la start-up Green Creative, elle a été baptisée "R3D3", en référence au sympathique robot de la saga Star Wars car ce bac à déchets cultive une certaine ressemblance avec le fidèle compagnon d'Obi Wan Kenobi. Elle a été présentée au CES de Las Vegas, en ce début janvier 2015. Mais la poubelle R3D3 n'est pas seulement esthétique, elle est également simple à utiliser et intelligente.


Ce bac collectif est présentée comme «le premier maillon de la chaîne de recyclage». Destinée aux entreprises, cette poubelle trie automatiquement les déchets et les compacte, ce qui représente un double gain. Les déchets sont mieux valorisés et il y a moins de manutention. La R3D3 est une prouesse technologique, car c'est un véritable centre de tri miniaturisé et automatisé.

samedi, 22 novembre 2014

Le projet Loon, des ballons pour connecter le monde

Le projet Loon de Google doit permettre de relier ensemble tous les habitants de la planète via Internet en utilisant un réseau de ballons relais. Le CNES, fort de son expertise en matière de ballons, s'intéresse de près à cette ambitieuse technologie.


Bicentenaire, le ballon occupe encore aujourd’hui une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Lui seul peut évoluer durablement dans les différentes couches de l’atmosphère, régions inaccessibles aux satellites. La communauté scientifique française, européenne et internationale s'est mobilisée pour soutenir cette activité. Ce soutien constant est une reconnaissance de la qualité des moyens ballons , des équipes qui les développent et les mettent en œuvre au service des grandes questions scientifiques de notre époque.

Source : cnes.fr

lundi, 09 juin 2014

Mini mother is watching you

Mini mother is watching you est le principe de la matriochka connectée créée par l'entreprise française Sen.se. Connectée par wifi à des puces baptisées "Motion cookies" installées sur des objets du quotidien, elle scrute les petits détails de la vie de tous les jours. Les capteurs, posés sur une brosse à dent, vérifient par exemple si les enfants se sont bien lavé les dents, collés à une boîte de médicaments, ils signalent que le traitement a bien été pris, placés sur un lit, ils évaluent la qualité du sommeil.

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Il serait possible d'intégrer des capteurs directement dans des produits comme des bouteilles d'eau ou des machines à café qui enverront directement des informations à l'application sur Android ou IOS. Le but: commander automatiquement les recharges de capsules ou prévenir si on ne boit pas suffisamment d'eau. En tout 24 capteurs dotés d'une capacité de mémoire de 10 jours et d'une pile censée durer un an peuvent être connectés simultanément sur une même poupée "mère". Les données collectées peuvent ensuite être visionnés sur une application. Des alertes par mail, téléphone ou sms sont programmables.

Source : latribune.fr

samedi, 07 juin 2014

Diffuser de la musique avec son ampoule

Avec l'ampoule AwoX StriimLIGHT™ Color Wi-Fi 13 Watts , on peut diffuser sur son ampoule non seulement de la musique, mais aussi choisir la couleur lumineuse dont on a envie pour accompagner ses chansons favorites. Plus de 16 millions de combinaisons (réglage des couleurs, intensité et température de la lumière) sont à portée de doigt, toutes les fonctionnalités se pilotent très facilement depuis la télécommande ou l’application gratuite iOs & Android AwoX SmartCONTROL.

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- Ecouter les musiques contenues dans son smartphone/tablette, ordinateur
- Compatible avec les fichiers MP3, AAC, WAV, PCM, FLAC.
- Accès aux radios internet via la connexion Wi-Fi à son réseau personnel.
- Lecture synchronisée entre plusieurs StriimLIGHT Wi-Fi.
- Télécommande pour le contrôle de l’intensité de la lumière et du volume.
- Ampoule: LED, 100-240v, pour les culots E27.
- Haut-parleur: 10 Watts, 200Hz-20KHz.

Pour en savoir plus : awox.com





vendredi, 09 mai 2014

L'informatique dans les nuages

Le cloud computing ou informatique dans les nuages, désigne l'utilisation de serveurs distants accessibles par Internet à l'aide d'un navigateur Web. On peut ainsi traiter ou stocker des fichiers sur un serveur distant et les partager avec d'autres utilisateurs. Le logiciel de traitement de texte, tableur, réalisation graphique ou de présentation, peut être déporté lui aussi sur l'ordinateur distant.

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L'intérêt du cloud computing est double. Il constitue une forme de sauvegarde de fichiers et permet de travailler sur un même document depuis plusieurs postes de travail, par plusieurs personnes ou à l'aide de différents supports (ordinateur portable ou fixe, tablette voire smartphone). Le risque principal de l'informatique dans les nuages est l'absence de contrôle du stockage des documents par le propriétaire et la non-connaissance de la localisation géographique du serveur qui les héberge.

mercredi, 07 mai 2014

Qwant alternative à Google ?

Lauréat du Concours Mondial d'innovation 2030, Qwant est un moteur de recherche français qui protège la navigation de la collecte de données personnelles. Lancé au printemps 2013, le service connait déjà un certain succès et vient d’être lancé en Allemagne. Pour Jean-Manuel Rozan, il ne s’agit pas "de concurrencer Google", mais de proposer "une logique de recherche différente".

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Selon Jean-Manuel Rozan, Qwant est un moteur de recherche pour indexer des contenus d’Internet, web et web social. Des éléments différencieraient Qwant des autres moteurs : ne pas tracer l'utilisateur, donner accès de façon transverse à presque tous les contenus d’Internet, permettre une logique de recherche différente, ne pas être enfermés dans des bulles filtrantes.

Source : atlantico.fr

samedi, 19 avril 2014

5 ruches numériques au CAPC

Le Centre d'arts plastiques contemporains (CAPC) de Bordeaux a installé sur ses toits cinq ruches équipées de capteurs autonomes pour établir un « carnet de santé numérique » des abeilles et recueillir des données exploitables pour les scientifiques et les apiculteurs, susceptibles d’expliquer la disparition massive des abeilles, phénomène dont les causes sont encore assez opaques malgré l’interdiction récente de certains pesticides comme le « Gaucho » et le « Régent » en 2004, ou le « Cruiser » en 2012.


Un QR code sur la ruche donne accès à une page internet où sont retransmises les données en accès libre, enregistrées par les capteurs en question. Un capteur mesure le poids de la ruche, paramètre clé permettant d’évaluer la réserve de miel pour que la colonie survive à l’hiver. Autres capteurs pour la température, l’humidité ou encore le degré de vibration des ruches. Déceler les niveaux de vibrations des abeilles peut s’avérer très utile, souligne l’apiculteur : « Les abeilles bruissent en particulier l’été à certaines heures de la journée et grâce au capteur de vibration, des scientifiques arrivent déjà à prévoir un essaimage, c'est-à-dire l’instant où la moitié de la ruche existante s’en va pour former une nouvelle colonie avec leur reine. On a de grands espoirs sur ce que ce type de capteur permette d’observer et de découvrir.»

dimanche, 13 avril 2014

Ecolos et Internet

Récupérer l’énergie émise par les ordinateurs pour chauffer des locaux. L’idée n’est pas nouvelle : les datacenters appliquent déjà ce principe. Compte-tenu du volume de « baies » d’ordinateurs qu’ils gèrent, la gestion des flux d’airs chaud/froid est primordiale pour une meilleure répartition énergétique, et donc une économie (sur ce sujet précis, voir notre article Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. La start-up Qarnot Computing mise sur la dispersion des calculateurs dans des « mini-centres de calcul » disséminés chez les particuliers, qui profitent en retour de la chaleur qui s’en dégage. Une idée brevetée depuis 2010 qui semble porter ses fruits : les locaux de la société en sont équipés, ainsi que certains de l’école Telecom Paris Tech. En chantier également 300 radiateurs en logements sociaux du côté de Balard à Paris.


Les Apprentis Z'écolos et Internet par Terraeconomica

Pour en savoir plus : webdeveloppementdurable.com

vendredi, 11 avril 2014

Médias et intelligence

Les nouveaux médias affectent-ils l'intelligence ? Pour de nombreux commentateurs, le diagnostic est inquiétant. d’après Nicolas Carr, Google nous rendrait idiots. La télévision serait pour le chercheur Michel Desmurget assimilable à une « lobotomie ». De l’autre côté, on trouve ceux pour qui non seulement les médias n’abaissent pas notre capacité intellectuelle, mais pourraient même l’augmenter.

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Paru dans un numéro de The Atlantic, l’article de Nicholas Carr résume l’ensemble des critiques faites au réseau Internet. En présentant l’information sous la forme d’un flux constant, Internet empêcherait la « lecture profonde », condition fondamentale de la « pensée profonde », incapables de se concentrer sur un texte. N. Carr est lui-même un internaute aguerri. Cette baisse de la concentration attribuée au Net, il affirme en avoir fait l’expérience : « Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire (…). Auparavant, me plonger dans un livre ou dans un long article ne me posait aucun problème (…). Ce n’est plus que rarement le cas. Désormais, ma concentration commence à s’effilocher au bout de deux ou trois pages. Je m’agite, je perds le fil, je cherche autre chose à faire. » 
N. Carr est conscient que son argumentation est la même que celle qui fut déjà utilisée pour les mass media, le cinéma, voire l’imprimerie. Lui-même le reconnaît : « Dans le Phèdre de Platon, Socrate déplore le développement de l’écriture. Il avait peur que, comme les gens se reposaient de plus en plus sur les mots écrits comme un substitut à la connaissance qu’ils transportaient d’habitude dans leur tête, ils risquassent d’“arrêter de faire travailler leur mémoire et de devenir oublieux.” » À propos de l’imprimerie : « L’arrivée de l’imprimerie de Gutenberg, au XVe siècle, déclencha d'autres inquiétudes. L’humaniste italien Hieronimo Squarciafico s’inquiétait de ce que la facilité à obtenir des livres conduise à la paresse intellectuelle, rende les hommes “moins studieux et affaiblisse leur esprit.” »
 Peut-être qu’Internet offrira, à l’instar de l’écriture et de l’imprimerie, des bénéfices aujourd’hui insoupçonnés.

Source : scienceshumaines.com

mardi, 08 avril 2014

Effacement de consommation électrique

L'« effacement de consommation électrique » ou « lissage de la courbe de charge par le pilotage de la demande » consiste, en cas de déséquilibre offre/demande d'électricité à provisoirement réduire la consommation physique d'un site donné ou d'un groupe d'acteurs, l'effacement étant déclenché par une stimulation extérieure.

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L'effacement peut constituer un substitut économique à l'installation de nouveaux moyens de production et une réponse a la difficulté de stocker de l'énergie pour l'utiliser plus tard, notamment afin de contribuer à l'équilibrage du réseau lors d'une baisse de production, d'une hausse de consommation, ou de compenser l'intermittence de la production à partir d'énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.), sans sacrifier le confort des ménages et la production des entreprises. Par exemple, faire la lessive ou la vaisselle la nuit et l'extinction de 15 à 30 min du chauffage électrique dans un logement ou un bureau bien isolé ne modifie pas le confort des consommateurs. De même, l'arrêt d'un process industriel a un impact limité si l'usine peut continuer à fonctionner sur ses stocks intermédiaires. L'effacement est facilité par le développement des « réseaux intelligents » permis par les TICs, avec l'utilisation d'automates industriels ou de compteurs intelligents, dans une dynamique de type « troisième révolution industrielle ». La structure autrefois pyramidale et centralisée du système électrique tend à devenir plus horizontale et à donner aux consommateurs un rôle plus actif, tout en permettant un système plus efficient et sûr.

Source : wikipedia.org

Pour en savoir plus : actu-environnement.com

mardi, 11 février 2014

L'impact des loisirs

En 2008, l’enquête de la DEPP, Division Evaluation Prospective et Pilotage, chez des enfants de 11 ans, ne révélait pas d’impact des loisirs, mêmes fréquents sur les performances scolaires et cognitives. Mais depuis, les technologies du numérique ont explosé et envahi le quotidien. La DEPP a réalisé une nouvelle enquête en 2011 sur un large échantillon représentatif de 27 000 adolescents français (14 ans et demi) en classe de 3e de collège. De nombreux tests ont été utilisés : deux tests de lecture/compréhension, douze tests de maths, un test de mémoire, etc... Les analyses montrent qu’il n’y a pas de différences statistiquement significatives entre les résultats des garçons et ceux des filles. Au quotidien, les deux activités les plus fréquemment pratiquées par ces adolescents sont l’écoute des musiques actuelles (79 %) et téléphoner ou envoyer des SMS (78 %). Vient ensuite la communication par internet avec ses ami(e)s (73 %). La quatrième activité au dessus de 50 % est la navigation sur internet (61 %). Les autres loisirs concernent la téléréalité (42 %), la recherche d’infos people sur internet, les chansons et les films d’action/policier/fantastiques. Le premier loisir non virtuel, les activités sportives n’apparaissent qu’à une fréquence de 26 %.

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Les résultats montrent clairement les loisirs positifs ou négatifs pour les performances cognitives scolaires. La lecture est la plus bénéfique, une pratique fréquente est favorable à tous les tests, notamment à la compréhension (+10%) et surtout à l’acquisition de connaissances (+20%). Les jeux vidéo n’ont pas d’influence, on ne remarque aucune amélioration pour le raisonnement, ce qui infirme l’hypothèse de transfert de la pratique des jeux vidéo sur l’intelligence fluide, comme l’ont supposé certains chercheurs. A l’inverse, jouer aux jeux vidéo (action, combat, plateforme) n’a pas non plus d’incidence négative. Téléphoner très souvent a une incidence mais faible, sauf pour l’acquisition des connaissances de ceux qui téléphonent ou envoient des SMS (-10 %). Mais c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11 % pour les maths à -16 % pour les connaissances.
L'influence de la pratique fréquente de certains loisirs n’est pas négligeable. Si on compare le visionnage de programme de téléréalité à la lecture de romans (policiers ou de littérature), la différence est de 35 % pour les connaissances scolaires (mémoire encyclopédique). La raison principale est la richesse de vocabulaire : 1000 mots dans des livres, 4000 dans les magazines scientifique, 900 dans les bandes dessinées, 600 dans les émissions populaires en prime time pour les adultes, 6000 dans un manuel de 6e et 24 000 dans un manuel de 3e.

Source : cahiers-pedagogiques.com

dimanche, 08 décembre 2013

L'obsolescence programmée des smartphones

Quand l'iPhone ou tout autre smartphone entretient l'obsolescence programmée, il devient l'iDiot.


En produisant trop rapidement des nouvelles générations de smartphones, les fabricants poussent à la surconsommation. C'est une réalité qui coûte cher à la fois au consommateur mais aussi pour l'environnement qui doit délivrer toujours plus de ressources pour des produits de plus en plus futiles mais aussi assimiler les déchets générés par les anciens modèles, pas si vieux que ça.

dimanche, 10 novembre 2013

2 Mooc de Cédric Villani

En 2014, des élèves et des étudiants de première et deuxième années de licence auront comme professeur Cédric Villani. Le spécialiste de l'analyse mathématique, médaillé Fields en 2010, a décidé de produire deux MOOC (Massive Open Online Courses) : le premier à destination des collégiens et lycées et le second "Nord-Sud" créé en collaboration avec des collègues sénégalais. Pour assurer le succès de France Université Numérique, Cédric Villani n’a qu’un seul mot d’ordre : "avancer résolument".


Un MOOC pour initier les lycéens et les... par fr-universite-numerique

lundi, 28 octobre 2013

Pister la chenille processionnaire

Des chercheurs de l’Inra ont utilisé pour la première fois les bases de données de Google Street View, accessibles librement sur Internet, pour cartographier la distribution géographique d’un insecte en expansion, la chenille processionnaire du pin.

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La chenille processionnaire du pin est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres. Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes. Cette particularité rend l’utilisation de Google Street View très intéressante, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes, et permet d’identifier de nombreux détails. Les chercheurs ont délimité une aire d’observation qui recouvre une surface d’environ 47 000 km² de la région Centre et qui a été divisée en 183 « cellules d’échantillonnage » de 16x16 km. Les chercheurs ont vérifié que cette technique offre une fiabilité de l’ordre de 90 %.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'INRA

samedi, 26 octobre 2013

Grâce à la liberté des communications

« Grâce à la liberté des communications, des groupes d’hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées. » Friedrich Nietzsche, Fragments posthumes, XIII-883 - La Volonté de puissance, IV, 76<./br>

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Extrait de l'article de Raphaël Enthoven sur le site lexpress.fr :
Les philosophes sont les contemporains de l'humanité, non d'une époque particulière : c'est étouffer une pensée (en croyant lui rendre hommage) que de la soumettre à l'air du temps... Tant que les hommes auront à mourir (et donc à chercher vainement le sens de leur vie), tant qu'ils vivront en meute sous le régime des lieux communs, tant qu'il sera pertinent d'être impertinent, Nietzsche sera "d'actualité". L'enjeu est d'être non pas à la mode, mais "intempestif", c'est-à-dire "d'élever quelqu'un au-dessus de la déficience du temps présent et d'enseigner de nouveau à être simple et honnête dans la pensée et dans la vie" [ibid], de réfléchir sur le devenir tout en échappant au flux, de penser le présent sans verser dans l'actualité, et de démocratiser la pensée sans la niveler par le bas. Si donc, d'aventure, l'oeuvre de Nietzsche croise notre époque, si certaines de ses prédictions sont avérées, si ses livres permettent de penser des problèmes comme l'euthanasie, le travail, la démocratie, la bêtise, le fanatisme ou encore la construction européenne, cela ne tient pas à l'époque elle-même, mais à la persistance, inépuisable, des questions qu'il agite.

vendredi, 25 octobre 2013

Transformer son blog en blook

Transformer son blog en blook (contraction de book et blog), grâce à la plateforme BlookUp qui permet d’imprimer le livre de son blog et de générer un e-book. Utilisable chez de nombreux hébergeurs de blogs dont Haut et Fort. Un blook est appelé Blouquin (contraction de blog et bouquin) en français, le mot désigne tout livre créé, imprimé à partir du contenu d’un blog. Il est aussi utilisé à l’inverse pour qualifier tout contenu de livre publié sur un blog sous la forme d’épisodes, d’un feuilleton. Un eblook est un livre électronique créé à partir de son blog et ce de manière automatique. Plus qu’un PDF ou un document Word, un eblook est optimisé pour une lecture sur tablette, smartphone ou écran.

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Il suffit sur le site blookup.com de sélectionner la plateforme de son blog, de choisir les articles ou catégories d’articles qu'on souhaite imprimer, de mettre en page son livre à l’aide des options proposées, de créer la couverture en choisissant parmi les modèles proposés ou en l’important directement. Son blook est prêt, on peut alors l'acheter ou fixer un prix de vente pour le mettre en vente dans le blookshop. Une autre façon de partager son blog, de l'archiver, d'en proposer son contenu.