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mardi, 23 juin 2015

Trop cher

En février, le collectif d'architectes Encore Heureux, avait obtenu la responsabilité de concevoir un cadre propice aux rencontres, à l'écoute, au calme, au travail et aux bons compromis des 40 000 participants, venus de 195 pays pour la COP 21, la conférence internationale sur le climat organisée par la France fin 2015. Sur le site du Bourget, au nord de Paris, il faut dconstruire un village imaginaire de 120 000 mètres carrés. Premières préoccupations : privilégier une acoustique apaisante, la lumière naturelle, le confort de chacun, mais aussi la simplicité des structures et la recyclabilité des matériaux. Il convient ici plus que jamais d'être exemplaire. La cathédrale des séances plénières serait une halle de bois de 25 mètres de haut entièrement démontable en évitant au maximum les découpes des panneaux pour qu'ils puissent resservir sans difficulté.

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Selon le numéro de Télérama de cette semaine, le projet a été estimé trop cher ( 7 millions d'euros). A la place on louera un barnum, genre chapiteau, mal isolé, difficile à chauffer, mal insonorisé s'il pleut...

mardi, 09 juin 2015

Tour de France alternatif

Dix cyclistes se sont lancés depuis Bayonne dans un tour de France alternatif à destination de Paris, en passant par Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille, Lorient et Bordeaux, prévu pour durer plus de trois mois.

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Ce défi s’inscrit dans le «Tour Alternatiba», un mouvement visant à sensibiliser sur l’urgence à trouver des solutions au dérèglement climatique, en promouvant notamment les modes de déplacement doux et l’économie sociale et solidaire. l'objectif : peser sur la COP21, la conférence sur le climat organisée à Paris mi-décembre. 5000 kilomètres, 40 cyclistes au total pour se relayer en selle durant de 187 étapes, de 30 à 40 kilomètres chacune. Arrivée prévue dans la capitale le 26 septembre, le vélo symbolisant à la fois la transition écologique, l’effort collectif et la solidarité.

jeudi, 21 mai 2015

En l'an 2100

En l'an 2100, avec une 8,5 watts supplémentaires par mètres carrés, la température augmentera de 2,8° en hiver et 4,1° en été. La fonte des glaces s'accompagnera d'une hausse des océans de 60 à 80 cm sachant que le niveau a déjà augmenté de 20cm en un siècle. La côte sableuse d'Aquitaine sera grignotée par les tempêtes successives. Les étés trop chauds et les périodes de sécheresse feront disparaître le Bordeaux, remplacé par d'autres cépages permettant de vendanger 30 ou 40 jours plus tôt. Le chêne vert qui ne poussait qu'en Méditerranée avance déjà chaque année de 100m vers le nord, le pin parasol, l'olivier et le cyprès remonteront au nord de la Loire.

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Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...

Source : le Nouvel Obs 2636

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

jeudi, 07 mai 2015

Le gulf Stream s'essouffle, s'arrêtera-t-il ?

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline », est l'un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue l'eau chaude des océans vers le nord et l'eau froide vers le sud, c'est aussi ce qu'on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l'origine du climat tempéré que l'on connait dans l'ouest de l'Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s'essouffle bien. Des observations multiples et concordantes montrent que depuis les dernières décennies, ce système de courants s'affaiblit comme jamais au cours du siècle voire même du millénaire passé. En cause : la fonte graduelle, et qui s'accélère, de la calotte glacière du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique. C'est un facteur clé pouvant contribuer au ralentissement de cette circulation méridienne de retournement. S'il s'affaiblissait encore, les écosystèmes marins seraient impactés tout comme le niveau de la mer et les systèmes climatiques d'Amérique et d'Europe.

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Si la circulation s'affaiblit trop, elle peut même complétement s'arrêter, or la dérive nord-atlantique est considéré comme un élément possible du basculement du système terrestre. Cela se traduirait par un changement relativement rapide et difficile à enrayer. Les derniers rapports du Intergovernmental Panel on climate Change (IPCC) estiment qu'il y a une chance sur dix pour que cela se produise déjà au cours de ce siècle.


Source : notre-planete.info

lundi, 13 avril 2015

Le débat sur les gaz de schiste refait surface

Un rapport de 2012 vante une technique d’exploitation alternative à la très polluante fracturation hydraulique, interdite en France par la loi de 2011. Et promet la création de 120 000 à 225 000 emplois sur trente ans, ainsi qu’une relance de la croissance. Le gouvernement a estimé que le rapport «n’apporte pas de solution», pourquoi resurgit-il aujourd’hui, tente-t-on d’habituer le public à l’idée qu’il existerait des alternatives à la fracturation hydraulique ?

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Cette nouvelle technique utilise de l’heptafluoropropane ou NFP (non flammable propane), un liquide employé comme propulseur dans des inhalateurs contre l’asthme ou dans les extincteurs. Il est notamment produit par le chimiste franco-belge Solvay. Mais cette technique n’a jamais été testée pour fracturer la roche en conditions réelles. De toute façon, pour limiter l'augmentation de température à +2C° par rapport à l’ère pré-industrielle, il faudra laisser dans le sol une grande partie des réserves en combustibles fossiles. Plus précisément, un tiers de nos réserves de pétrole, la moitié de nos réserves de gaz et plus de 80% de nos réserves de charbon devront rester sous terre pour atteindre cet objectif, selon une étude britannique publiée le 7 janvier dans la revue Nature.

Source : l'aticle de Coralie SCHAUB publié sur liberation.fr

samedi, 11 avril 2015

Qu'est-ce qu'une COP ?

Au sommet de la Terre de Rio, en 1992, l’ONU s’est doté d’un cadre d’action de lutte contre le réchauffement climatique au sigle imprononçable : la CCNUCC, pour convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cette convention réunit la quasi-totalité des pays du monde, désignés comme des «parties». Les représentants des parties, ainsi que des ONG et des scientifiques, se réunissent une fois par an depuis 1995 lors des Conferences of the Parties, les COP donc. La prochaine a lieu à Paris, en décembre.

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C'est lors de la troisième COP, en 1997, qu'a été signé le protocole de Kyoto. Le sommet de Copenhague en 2009, la COP 15, n'a accouché d'aucun accord global. La dernière COP, à Lima en décembre 2014, a rédigé une feuille de route pour la conférence de Paris, qui laisse encore énormément de points essentiels à régler.

Source : liberation.fr

vendredi, 10 avril 2015

Chronique Paris Climat 2015

Chronique Paris Climat 2015 : J-262
Chaque semaine, Pierre Radanne, expert en énergie et climat décrypte les enjeux des changements climatiques, l’avancée des négociations internationales et les positionnements des différents pays. Cette chronique est diffusée dans l’émission « C’est pas du vent » sur www.rfi.fr.
Cette semaine : Climat : une formidable opportunité économique ?

Climat : une formidable opportunité économique ? par rfi

mardi, 03 mars 2015

Les nouveaux cratères de Sibérie

Deux cratères ont été découverts en juillet 2014 dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Depuis cette découverte, plusieurs autres cratères, de toutes tailles, y ont été repérés par des scientifiques russes. Selon les scientifiques russes, des dizaines d'autres cratères de ce type sont probablement présents dans cette région. L'exploration de ces cratères est rendue difficile du fait des dégagements de gaz qui semblent s'y produire régulièrement. Selon les scientifiques, ces objets doivent être étudiés, mais c'est dangereux car des émissions de gaz peuvent s'y produire sur de longues périodes de temps, sans savoir quand elles peuvent survenir.

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Quel est le phénomène à l'origine de ces cratères ? Pour l'instant, le mystère demeure. La principale hypothèse avance qu'ils sont causés par des dégagements de gaz souterrains (du méthane, notamment). Un phénomène qui pourrait être corrélé au réchauffement climatique, ainsi qu'à des phénomènes sismiques.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 07 février 2015

Vagues de chaleur tous les 5 ans

Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Les climatologues et géophysiciens s'emploient à dessiner les grands traits de ces changements à l'aide de modèles informatiques complexes qui sont révisés régulièrement. Ils prennent en compte un grand nombre de paramètres : climatiques, géographiques... et l'empreinte des activités humaines.

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Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, des chercheurs britanniques ont revu leur précédente évaluation de 2004 concernant l'augmentation du risque de canicule en Europe occidentale à cause du réchauffement climatique. En effet, les vagues de chaleur sont les premiers évènements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués à l'influence des sociétés humaines sur le climat. La canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle.
Dans leur première évaluation de 2004, ils avaient montré que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 – avec des anomalies positives de températures de plus de 5 °C - avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). En ce qui concerne les vagues de chaleur, le risque a également été multiplié par 10 : de 1 tous les 50 ans à 1 tous les 5 ans.


Source : notre-planete.info

jeudi, 29 janvier 2015

Conserver les réserves

Selon une étude publiée par le journal Nature, le Moyen-Orient devra renoncer à exploiter près de 40% de ses réserves pétrolières, et la Chine, les Etats-Unis et la Russie l’essentiel de leur charbon, si l’on veut contenir le réchauffement climatique. Un tiers des réserves pétrolières, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% du charbon devront rester sous terre jusqu’à 2050, soulignent les auteurs de cette étude intitulée «Quelle quantité d’énergies fossiles pouvons-nous exploiter?»

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La répartition inégale des réserves à ne pas toucher sera un défi dans la recherche d’un accord mondial sur le climat, espéré à Paris fin 2015, soulignent les experts du climat Michael Jakob et Jerôme Hilaire, dans une analyse jointe à l’étude. Selon eux, seul un accord global qui compensera les pertes des uns et sera perçu comme équitable par tous, pourra imposer de strictes limites au recours aux énergies fossiles.

Source : liberation.fr

lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

mardi, 16 décembre 2014

Arrêtons de faire l'autruche

"Arrêtons de faire l'autruche". Quelques 400 Australiens se sont enfoui la tête dans le sable à la mi-novembre, à Sydney, pour alerter le G20 sur les questions climatiques et railler le Premier ministre australien, célèbre climato-sceptique. Il est critiqué pour avoir aboli une "taxe carbone" qui s'appliquait aux entreprises les plus polluantes. Il a également refusé de mettre le climat au sommaire du G20, dont l'Australie avait été l'hôtesse.

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Source : lexpress.fr

mardi, 02 décembre 2014

Laisser les réserves fossiles dans le sol

190 délégations du monde entier se réunissent à Lima au Pérou pour 2 semaines afin de poser les jalons d'un accord multilatéral et engager l'ensemble de la communauté internationale à lutter contre le réchauffement climatique lors de la Conférence de Paris, en décembre 2015. Il y a urgence à agir à une échelle beaucoup plus ambitieuse car les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de croître (+2,2% par an). À ce rythme, la planète se dirige vers une hausse des températures d'environ 4°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle.

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Ce sont près de deux tiers des réserves fossiles connues qu'il faudrait laisser dans le sol, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une perspective à laquelle sont réticents les pays producteurs et les multinationales du secteur. Pour remplacer pétrole, charbon et gaz, il faudrait investir massivement à l'échelle mondiale dans les énergies non émettrices de CO2. D'après le Giec, les investissements dans ces énergies doivent tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050. Il faut également poursuivre les progrès déjà réalisés en matière d'efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, et stopper la déforestation.

Source : sciencesetavenir.fr

dimanche, 16 novembre 2014

Préparer la COP 21

Préparer la Conférence mondiale Paris Climat 2015 :
Les Nations Unies organisent chaque année une « conférence des parties » sur les questions climatiques. La plus connue est celle de Kyoto (1997), nom du protocole signé par de nombreux pays sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les conférences les plus récentes furent celles de Copenhague, Doha et Varsovie en décembre 2013. Des représentants des Etats du monde entier y viennent pour négocier un accord. Sont aussi présents des représentants non étatiques, que l’on appelle la société civile : ONG, entreprises, villes et pouvoirs locaux, citoyens engagés.

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La France a été choisie pour organiser la Conférence qui se tiendra en décembre 2015, dite « COP21 ». Elle accueillera près de 50 000 acteurs et délégués internationaux. Ce sera une échéance importante car en 2015 devront être pris les engagements pour 2020 lorsque le protocole de Kyoto ne sera plus opérant. Au-delà de la négociation multilatérale à mener et réussir entre 194 pays, cette grande conférence Paris Climat 2015 sera une exceptionnelle opportunité de mettre en valeur toutes les solutions et initiatives mises en œuvre sur l’énergie, la mobilité, le bâtiment… en France et ailleurs, par les entreprises, comme par les institutions, les collectivités territoriales, les divers organismes et centres de recherche et d’innovation.

vendredi, 14 novembre 2014

Un accord historique

Avant hier, le 12 novembre, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique, ont annoncé qu'ils se fixaient des objectifs respectifs dans le but de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. A plus d'un an de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), les Etats-Unis s'engagent à réduire leurs émissions de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005. La Chine entend atteindre le pic de ses émissions "autour de 2030" et augmenter la part des combustibles non fossiles à 20% de la consommation d'énergie primaire d'ici 2030.

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Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 29 octobre 2014

L’inlandsis du Groenland fond

Que réserve l’avenir à ce sujet ? Pour le savoir, l’océanographe Alan Condron de l’université de Massachusetts Amherst a modélisé ce qui s’est passé dans l’Atlantique nord lorsque l’inlandsis laurentidien a libéré des quantités importantes d’icebergs et d’eau douce froide, voici 21.000 ans. Les chercheurs ont analysé des images haute résolution des fonds marins bordant la côte est des États-Unis du cap Hatteras, une avancée de terre insulaire située dans l’état de Caroline du Nord, jusqu’en Floride. Ils ont identifié environ 400 marques d’affouillement dans les sédiments qui ont été formées par des icebergs dérivant dans l’atlantique nord au moment où elle était plus basse d’environ 100 km, lors de la dernière glaciation. La profondeur de certain de ces affouillements indique que les icebergs qui les ont laissés avaient une hauteur de 300 m, ce qui est comparable avec ceux que l’on retrouve au large du Groenland de nos jours.

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Il y a 21.000 ans, la Terre était en train de se réchauffer, d’immenses lacs d’eau de fonte glaciaire se formaient en Amérique du Nord. Des barrages de glace cédaient périodiquement injectant de grandes quantités d’eau douce et de glace dans l’Atlantique au niveau de la baie d’Hudson et du golfe du Saint-Laurent, au Canada. Les calculs conduits par l’océanographe Alan Condron montrent que les icebergs résultant de ce phénomène obliquaient rapidement sur la droite pour se diriger en direction des tropiques. Parcourant 5.000 km en moins de quatre mois, certains d’entre eux finissaient par rejoindre les eaux des Bahamas.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 25 juillet 2014

Au niveau des océans, + 0,64°C

En juin 2014, la température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint 16,22 degrés Celsius, soit 0,72 °C au-dessus de la moyenne (15,5 °C) du 20e siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Ce record a été particulièrement marqué dans l'hémisphère Nord avec une anomalie positive moyenne de 0,81 °C, contre + 0,63 °C pour l'hémisphère sud.

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C'est au niveau des océans que l'augmentation des températures a été la plus notable : + 0,64°C par rapport à la moyenne du 20e siècle, située à 16,4°C. C'est le mois de juin le plus chaud depuis 1880 pour les océans. Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur.

Source : notre-planete.info

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

samedi, 28 juin 2014

On peut stopper la désertification en Inde

Selon le ministre indien de l'Environnement et du Changement climatique, un quart de la superficie totale de l'Inde est menacé par la désertification, avec les risques liés pour la sécurité alimentaire du deuxième pays le plus peuplé de la planète. Selon le ministre Prakash Javadekar, la terre devient stérile, une dégradation est à l'oeuvre, un grand nombre de territoires sont sur le point de devenir des déserts mais on peut stopper cette tendance.

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D'après les relevés de l'Organisation indienne de recherche spatiale, 69% des terres indiennes sont des "terres sèches", vulnérables à l'érosion, à la salinisation et à un phénomène d'engorgement des sols, autant de facteurs favorisant la désertification. La situation est particulièrement grave dans les Etats du Rajasthan, du Gujarat, du Punjab, de l'Haryana, de Karnataka et de l'Andhra Pradesh. L'Inde ne représente que 2% des terres émergées de la planète, sur lesquelles vivent 17% de la population mondiale.


NEW DELHI (Reuters) (Krishna N Das et Shyamantha Asokan; Henri-Pierre André pour le service français)