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jeudi, 07 mai 2015

Le gulf Stream s'essouffle, s'arrêtera-t-il ?

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline », est l'un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue l'eau chaude des océans vers le nord et l'eau froide vers le sud, c'est aussi ce qu'on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l'origine du climat tempéré que l'on connait dans l'ouest de l'Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s'essouffle bien. Des observations multiples et concordantes montrent que depuis les dernières décennies, ce système de courants s'affaiblit comme jamais au cours du siècle voire même du millénaire passé. En cause : la fonte graduelle, et qui s'accélère, de la calotte glacière du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique. C'est un facteur clé pouvant contribuer au ralentissement de cette circulation méridienne de retournement. S'il s'affaiblissait encore, les écosystèmes marins seraient impactés tout comme le niveau de la mer et les systèmes climatiques d'Amérique et d'Europe.

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Si la circulation s'affaiblit trop, elle peut même complétement s'arrêter, or la dérive nord-atlantique est considéré comme un élément possible du basculement du système terrestre. Cela se traduirait par un changement relativement rapide et difficile à enrayer. Les derniers rapports du Intergovernmental Panel on climate Change (IPCC) estiment qu'il y a une chance sur dix pour que cela se produise déjà au cours de ce siècle.


Source : notre-planete.info

mercredi, 29 octobre 2014

L’inlandsis du Groenland fond

Que réserve l’avenir à ce sujet ? Pour le savoir, l’océanographe Alan Condron de l’université de Massachusetts Amherst a modélisé ce qui s’est passé dans l’Atlantique nord lorsque l’inlandsis laurentidien a libéré des quantités importantes d’icebergs et d’eau douce froide, voici 21.000 ans. Les chercheurs ont analysé des images haute résolution des fonds marins bordant la côte est des États-Unis du cap Hatteras, une avancée de terre insulaire située dans l’état de Caroline du Nord, jusqu’en Floride. Ils ont identifié environ 400 marques d’affouillement dans les sédiments qui ont été formées par des icebergs dérivant dans l’atlantique nord au moment où elle était plus basse d’environ 100 km, lors de la dernière glaciation. La profondeur de certain de ces affouillements indique que les icebergs qui les ont laissés avaient une hauteur de 300 m, ce qui est comparable avec ceux que l’on retrouve au large du Groenland de nos jours.

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Il y a 21.000 ans, la Terre était en train de se réchauffer, d’immenses lacs d’eau de fonte glaciaire se formaient en Amérique du Nord. Des barrages de glace cédaient périodiquement injectant de grandes quantités d’eau douce et de glace dans l’Atlantique au niveau de la baie d’Hudson et du golfe du Saint-Laurent, au Canada. Les calculs conduits par l’océanographe Alan Condron montrent que les icebergs résultant de ce phénomène obliquaient rapidement sur la droite pour se diriger en direction des tropiques. Parcourant 5.000 km en moins de quatre mois, certains d’entre eux finissaient par rejoindre les eaux des Bahamas.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 26 juillet 2013

Le taux de fonte global s’accélère

En 2012, la banquise arctique atteignait son taux de fonte record, et 97 % de la couche de surface de la calotte groenlandaise présentait de l’eau de fonte. De nombreuses études ont mis en évidence une accélération de l’écoulement glaciaire aux endroits où la langue des glaciers se jette dans l’eau.

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Le glacier Sermeq Kujalleq est le glacier du Groenland qui fond le plus rapidement. Son front a reculé de 26 km entre 1851 et 1951, et il se déplace aujourd’hui à une vitesse de 40 m par jour. L’eau de fonte modifie les propriétés physiques de glace. Pour caractériser plus précisément cette relation, l’équipe du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences a développé un nouveau modèle de climat, qui se focalise sur les interactions entre l’eau de fonte et l’influence de la glace. Le nouveau modèle montre que deux processus sont principalement mis en jeu. D’une part, l’eau de fonte réchauffe le lit de la calotte glaciaire et favorise la formation d’une couche d’eau à l’interface continent-glace. Cette couche agit alors comme un lubrifiant et favorise le glissement du glacier. D’autre part, la glace de la calotte est réchauffée par l’eau et devient moins visqueuse et la couche de glace se déplace alors plus facilement. En considérant ce facteur de fonte interne, il est probable que le taux de fonte global s’accélère au fil du temps.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 12 avril 2013

Les oméga-3 ont différents effets bénéfiques sur la santé

Dans les années 1970, deux médecins danois se sont rendu compte que les populations du Groenland vivaient plus longtemps et développaient moins de maladies cardiovasculaires. Ceci serait dû à leur régime alimentaire. Les Inuit consomment effectivement très peu de viande et se nourrissent presque exclusivement de poisson. Ils absorbent 147 kg de poisson par personne et par an, contre 7 kg pour un Américain moyen, et encore moins pour un Européen.

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Les poissons gras tels que le saumon, le thon ou la sardine, sont très riches en oméga-3. Ces derniers sont des acides gras poly-insaturés et sont essentiels, car notre organisme ne peut pas les fabriquer. Les oméga-3, dont les deux principaux sont l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), doivent donc être fournis par l'alimentation. L’huile de poisson en est une source riche.

Les oméga-3 présentent différents effets bénéfiques sur la santé, ils augmentent la plasticité des cellules et améliorent la transmission de l’influx nerveux. De nombreux travaux ont également mis en évidence une action anti-inflammatoire des oméga-3. Ils limiteraient l’hyperactivité des lymphocytes T afin d’éviter les risques d’inflammation. Une étude récente, publiée dans Journal of Leukocyte Biology, a souligné un nouveau rôle de ces précieux acides gras, qui viendraient renforcer le système immunitaire.

Source : futura-sciences.com

mardi, 19 mars 2013

La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers

La fonte des calottes glaciaires contribue à l’élévation des mers. Mais dans quelle mesure ? Jusqu’à présent, les nombreuses études – près d’une trentaine – aboutissaient à des résultats parfois différents. Or, en marge de la conférence de Doha sur le climat, 47 scientifiques issus de 26 laboratoires internationaux viennent de publier dans la revue Science une étude qui devrait mettre tout le monde d’accord.

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En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.

Source : universcience.fr

vendredi, 10 août 2012

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan s’est détaché du Glacier Petermann au Groenland. Le mouvement de cette grande quantité de glace dans l’océan n’aura pas d’impact immédiat sur le niveau des mers, dans la mesure où la glace faisait déjà partie de la calotte glaciaire qui était attachée à la terre, tout comme un glaçon fondant dans un verre d’eau ne fait pas augmenter le niveau d’eau dans le verre.

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Selon Andreas Muenchow, un océanographe Arctique de l’Université du Delaware, cet iceberg pourrait avoir fourni plus de force frictionnelle pour boucher le passage du glacier que celui qui s’était détaché en 2010, qui était bien plus en aval. Andreas Muenchow a indiqué que le changement climatique était un facteur de l’état actuel du Glacier Petermann. Il a ajouté que ce glacier était aussi reculé dans la terre qu’au moment du début de la Révolution Industrielle il y a plus de 150 ans.

vendredi, 13 juillet 2012

La pollution sonore des plateformes

La réunion annuelle de la Commission baleinière, qui s'est déroulée à Panama du 2 au 7 juillet 2012, était consacrée à la conservation et aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Le Japon, la Norvège et l'Islande pratiquent une pêche dite scientifique et lors de cette réunion, la République de Corée a annoncé son intention de lancer à son tour un programme de chasse scientifique. Quant aux populations indigènes d'Alaska (USA), de Chukotka (Russie), de Saint Vincent et des Grenadines, des quotas leur ont été accordés pour les six prochaines années. En revanche, le Groenland (Danemark), qui demandait une augmentation de ses quotas, n'a finalement pas obtenu raison et a perdu son droit de chasse à partir de fin 2012.

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Le projet de sanctuaire baleinier dans les eaux de l'Atlantique Sud a été rejeté. Si une majorité simple des pays présents à la CBI s'est prononcé en sa faveur, la majorité des trois quarts requise pour entériner le projet n'a pas été obtenue. En 2011 déjà, les pays pro-chasse s'étaient opposés à cette proposition.

Une attention particulière a été portée cette année sur la population de baleines grises occidentales dans le Pacifique Nord composée de 140 animaux, dont 26 femelles. Les aires d'alimentation de ces cétacés, menacés d'extinction, se situent à proximité de l'île de Sakhaline en Russie où des plateformes de forage off-shore sont envisagées. Pollution de l'eau mais aussi pollution sonore sont en effet redoutées.

Pour mieux connaître le bilan de cette réunion, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com

mardi, 10 juillet 2012

Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland

Les chercheurs du Postdam Institute for Climate Impact Research montrent qu'il suffirait d'une augmentation de seulement 1,6 °C au-dessus du niveau préindustriel pour entamer la disparition complète et irréversible de la calotte glaciaire polaire. 1,6 °C c'est beaucoup moins que les 3 °C alors admis et inférieur aux 2 °C à ne pas dépasser. La fonte totale serait relativement rapide : 50 000 ans pour 2 °C d'augmentation (scénario devenu improbable), 8000 ans pour 4 °C (scénario vers lequel nous nous dirigeons), 4000 ans pour 6°C et 2000 ans pour un réchauffement de 8 °C.

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Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland entraînerait une hausse du niveau des mers de 7 m alors que les températures moyennes estivales au Groenland connaissent déjà des anomalies positives de 2,4 °C.
Source : notre-planete.info.fr

mardi, 20 décembre 2011

La forêt du Groënland a plus de 450 000 ans

Selon une étude du Département de Botanique de Copenhague, au Moyen-Âge, même au beau milieu de l'optimum climatique médiéval, le Groënland n'était recouvert que de bosquets, situés  à l'emplacement des 50 bosquets aujourd'hui répertoriés. Et la seule "forêt" naturelle de l'île, est située dans la vallée de Qingua. Elle est composée d'arbres ayant traversés les âges comme des sorbiers du Groënland, des bouleaux et des sorbiers d'Amérique du Nord.  En 2007, une équipe menée par le glaciologue E. Willerslev avait déjà confirmé l'absence de forêts depuis 450 000 ans en analysant les spores contenues dans la glace.

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Selon l'article publié sur le site notre-planete.info, La Saga d'Erik le Rouge nous le dit clair et net : Groënland, c'est une arnaque pour faire venir des immigrés! Au temps des vikings, le groënland n'a jamais été une terre verte couverte de forêts comme son nom le laisserait penser. Et l'argument utilisé par des sceptiques du réchauffement climatique, comme quoi le groenland a déjà été une terre verte et qu'il ne faudrait pas s'inquiéter de la fonte des glaces, ne tient pas.

jeudi, 08 décembre 2011

La fonte accélérée du pergélisol.

La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le pergélisol, va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée fin novembre 2011. Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le pergélisol, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre. Le pergélisol représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

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Ce pergélisol constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulés dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du pergélisol, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère. Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1700 milliards de tonnes de carbone.

C'est «environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement», soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié récemment par la revue britannique Nature. Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente «plus du triple» des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de «brassage» qui a enfoui le carbone du pergélisol beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

D'après la dépêche de Laurent Banguet de l'Agence France-Presse à Paris

mardi, 25 octobre 2011

Natures fortes

Sur Arte, à 19h55, deuxième épisode de la série documentaire "Natures fortes" de Dirk Steffens, consacré au Groenland. Cette série est un périple à la rencontre des chercheurs et des défenseurs de l'environnement à travers trois continents.

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Voici un extrait de la critique d'Aurélia Hillaire sur TeleObs :

... Si le documentaire de Dirk Steffens entend bien sensibiliser son public sur ces questions de protection de l'environnement, le ton est loin d'être moralisateur ou alarmant. Ce soir, direction le Groenland, où un bataillon international de chercheurs s'attache, malgré la rudesse des conditions de vie, à étudier la moindre conséquence du réchauffement climatique sur l'un des espaces les plus fragiles de la planète. Estimant qu'un quart de la calotte glacière qui recouvre l'île est menacé, ils se penchent sur les rivières issues de la fonte, le sol empli de gaz nocifs pour l'environnement et le comportement des animaux qui sont les véritables maîtres des lieux...
 
On peut se connecter sur le site teleobs.nouvelobs.com pour lire l'intégrale de la critique

samedi, 26 février 2011

L'histoire des points de basculement

En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.

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Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org

lundi, 29 novembre 2010

Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu

A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.

Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.

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Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.