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vendredi, 29 mai 2015

L’expérience a fait un flop

Quasiment gratuits, résistants, abondants, les pneumatiques usagés sont un temps apparus comme un moyen idéal de fournir des abris aux poissons. En France, dans les années 1980, on en a donc immergé des centaines de milliers, arrimés en petits tas ou en longue barrière. L’idée qui venait des Etats-Unis – les Américains en ont eux-mêmes envoyé deux millions par le fond au large de Fort Lauderdale en Floride en 1972 – était de permettre à la ressource halieutique de se fixer et de se régénérer autour de ces « récifs artificiels ». Les pêcheurs avaient été consultés pour déterminer où installer ces refuges à poissons pour repeupler le secteur. Au total, on compte aujourd’hui 90 000 m3 de ces simili-récifs en métropole, dont 32 000 m3 au large du Languedoc-Roussillon et 54 000 m3 de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie en ont fait à peu près autant, tandis que le Japon se classait champion mondial avec 20 millions de m3 en mer.

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L’expérience a fait un flop : cet habitat recyclé n’a pas ou peu été colonisé. En outre, sous l’effet de la houle et des courants, les pneumatiques se sont largement dispersés. Aujourd’hui, non seulement ils font tache dans les paysages sous-marins, mais ils ont aussi un impact d’écrasement sur les herbiers et les coraux. Selon Jacky Bonnemain, porte-parole de l’association écologiste Robin des Bois, le peu de succès des pneus auprès de la faune marine est dû à leur libération progressive d’hydrocarbures dans l’environnement. L’université de Nice doit effectuer un suivi du site et étudier dans les prochains mois un éventuel impact chimique. Quoi qu’il en soit, l’idée qu’il est temps de les sortir de l’eau fait son chemin.


Source : lemonde.fr

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

vendredi, 17 avril 2015

Un peu d'oxygène

Maux de tête, gorge irritée, yeux rouges, difficultés respiratoires, les pics de pollution atmosphérique se succèdent. Le ministère de l'Écologie chiffre le coût sanitaire entre 20 et 30 milliards d'euros par an, l'enjeu est aussi économique et financier. C'est sur cet aspect que planche depuis quelques jours une commission d'enquête sénatoriale. Celle-ci appelle les citoyens à participer à ses travaux en posant leurs questions aux personnalités auditées jusqu'en juin prochain.

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Dans les faits, les alertes se succèdent et les maires, aujourd'hui, ne peuvent prendre que des mesures relatives à la vitesse de circulation et au stationnement. Un emplâtre sur une jambe de bois qui n'a pas d'effet perceptible sur les concentrations de particules observées. La municipalité parisienne, particulièrement touchée, a demandé à l'État de mettre en œuvre la circulation alternée, comme il l'avait fait, il y a un an, après douze jours de dépassements. avec la future loi de transition énergétique, les élus disposeront de marges de manœuvre supplémentaires. Ainsi, la vallée de Chamonix prévoit d'interdire progressivement les véhicules les plus polluants, tout comme la Ville de Paris, qui poursuit l'ambition de devenir une zone à basses émissions. La feuille de route issue de la Conférence environnementale a prévu avant l'été le retour de la pastille verte. Ce système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes devrait faciliter la mise en place de zones de circulation restreinte dès que la loi sur la transition énergétique l'autorisera. Suffisant ? Certainement pas. Le transport routier n'est pas le principal émetteur de particules ; le résidentiel, l'industrie et l'agriculture le précèdent. Et, là aussi, la transition est longue...
Extrait du magazine : environnement-magazine.fr

mardi, 07 avril 2015

La baleine régule l’écosystème océanique

Des nuages au varech, en passant par le krill, la baleine régule tout l’écosystème océanique.Cette infographie, réalisée par Catherine Doutey, montre les liens complexes qui unissent les grands cétacés et leur environnement, le réseau trophique dont parle George Monbiot. La notion de réseau trophique désigne l'ensemble des relations trophiques existant à l'intérieur d'une biocénose entre les diverses catégories écologiques d'êtres vivants constituant cette dernière (producteurs, consommateurs, décomposeurs). Il peut aussi se définir comme étant la résultante de l'ensemble des chaînes alimentaires unissant les diverses populations d'espèces que comporte une biocénose.

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Que l’on supprime la baleine et tout se dérègle, avec des effets en cascade : par exemple, les orques, pour se nourrir, se rabattent sur les phoques et les loutres, les oursins pullulent et le varech disparaît.

Source : courrierinternational.com

lundi, 06 avril 2015

Comment les Loups changent les rivières ?

Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.


Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki

samedi, 04 avril 2015

Utiliser des drones pour planter des arbres

Utiliser des drones pour planter 36.000 graines germées par jour dans les zones déboisées, y compris les plus inaccessibles. Le processus sera complètement automatisé afin d’augmenter le taux de plantation de façon très significative tout en réduisant les coûts.

déforestation,foret,arbres,bois,environnement,dronesLe processus de plantation imaginé par BioCarbon Engeneering se déroulerait en deux étapes. La première consiste à utiliser un drone pour cartographier le terrain afin de définir un schéma de plantation. Ensuite, les drones-planteurs équipés de canon à air comprimé libèrent des graines germées en suivant automatiquement le parcours. © BioCarbon Engeneering


L’objectif est de planter 1 milliard d’arbres par an, un chiffre bien loin du rythme de la déforestation à l’échelle planétaire. 26 milliards d’arbres disparaissent chaque année sous l’effet combiné de l’exploitation forestière et minière, de l’agriculture et de l’expansion urbaine. Dans un billet de blog paru le 17 mars, BioCarbon Engeneering cite une nouvelle étude réalisée par l'Union américaine de géophysique (AGU) à partir de photos satellite sur une période de 20 ans qui révèle que le rythme de destruction des forêts tropicales a augmenté de 62 % entre 1990 et 2010.

Pour mieux connaître ce projet, on peut se connecter sur le site biocarbonengineering.com

mardi, 31 mars 2015

Le septième continent

90% des plastiques présents en mer proviennent des continents. Ces plastiques véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants, et sont autant de pièges de biodiversité pour les poissons, mammifères marins et oiseaux qui les avalent. Portées par l'association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), les expéditions "7e continent" ont pour objectif de faire connaître plus en détail l'ampleur de la pollution de océans par les déchets de plastique.




Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n'intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s'en soucie guère pour l'instant. Il est important d'y retourner pour médiatiser le phénomène.


Pour en savoir plus sur ces expéditions, on peut consulter le site : septiemecontinent.com

mercredi, 25 mars 2015

Alternatives aux pesticides

La Semaine pour les alternatives aux pesticides, qui a lieu chaque année entre les 20 et 30 mars en France et dans le monde, fête ces 10 ans. A l’heure où les aides aux agriculteurs engagés dans le bio sont menacées il est plus que jamais utile de rappeler l’importance de ce modèle agricole dans tous les services environnementaux, sanitaires et économique qu’il rend.

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La Semaine pour les alternatives aux pesticides rassemble en 2015 une cinquantaine de partenaires en France et à l’étranger (Belgique, Autriche, Hongrie, Espagne, Portugal, Argentine, Costa-Rica, Cameroun, Sénégal…). Les étapes des engagements sur l'utilisation des pesticides : la Loi Labbé (2014) interdisant les pesticides pour les particuliers et dans les zones non agricoles, la création de l'association de professionnels victimes des pesticides – Phyto-Victimes (2011), le lancement de l’Appel des médecins (2012) alertant sur les dangers sanitaires des pesticides, le Plan Ecophyto (2008).


Pour connaitre le Tour de France des alternatives aux pesticides, on peut consulter le site semaine-sans-pesticides.fr

lundi, 23 mars 2015

Le succès de l'agroforesterie à Cuba

Au lendemain de la révolution de 1959, l'île de Cuba se modernise. Elle introduit massivement les tracteurs, les fertilisants chimiques, les herbicides, les systèmes d'irrigation à grande échelle et les graines hybrides. Près de 90% des terres agricoles sont alors occupées par la monoculture intensive, principalement de sucre. En 1990, l'embargo américain se resserre. Les exportations de sucre chutent. Le pays ne peut importer le pétrole et les produits agrochimiques nécessaires à ses monocultures. Les monocultures ont laissé en héritage des sols érodés, compacts, salins et peu fertiles. De nouvelles pestes résistantes aux herbicides et aux insecticides ont émergé.

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Cuba se lance dans une révolution agraire. La machinerie est remplacée par les animaux de trait. Les pesticides et les insecticides sont remplacés par la fertilisation et le contrôle biologique. Les sols sont restaurés avec une reforestation massive. Cuba troque ses monocultures pour l'une des plus anciennes méthodes de production agricole du monde : l'agroforesterie, hybride entre un champ et une forêt. On y retrouve des plantes herbacées, comme les céréales ou le fourrage, ainsi que des arbres et des arbustes. L'agroforesterie a été tirée de l'oubli par les scientifiques il y a une trentaine d'années. Elle est maintenant considérée comme l'une des solutions les plus prometteuses pour réconcilier la production alimentaire avec la protection de l'environnement, tout en contribuant à l'économie locale. Depuis plusieurs années, la promotion et l'expansion de l'agroforesterie sont à l'agenda de programmes internationaux comme ceux de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). À Cuba, la transformation agricole est d'une importance et d'une vitesse sans précédent : ce sont plus de 100 000 familles qui ont adopté l'agroforesterie en moins d'une décennie.<./br>

Source : notre-planete.info

mardi, 17 mars 2015

Les slovènes ont une longue tradition de montagne

La première association slovène d’alpinisme remonte à 1893. Tout Slovène se doit de monter au moins une fois dans sa vie sur le mont Triglav … d’altitude modeste si l’on compare aux autres sommets alpins européens, mais néanmoins assez abrupt et comportant des difficultés selon les faces arpentées. Le Parc National de Triglav, seul Parc National slovéne, (mais la Slovénie comporte aussi une quarantaine d’autres parcs naturels) offre de nombreuses possibilités de randonnées. C’est un véritable paradis pour les amoureux de la randonnée. On peut y découvrir nombre de curiosités naturelles : lacs, cascades, rivières, sommets alpins, grottes, dolines…

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La Slovénie est un des territoires les moins pollués d’Europe. La nature y est omniprésente, et les habitants qui ont à cœur de préserver cette nature sauvage et resplendissante, ont su adapter leurs habitats et leurs activités agricoles, industrielles… pour garder un environnement très nature. Environs 500 ours y vivent en milieu naturel ! On trouve aussi des lynx, des rapaces, et toutes sortes de gibiers (chevreuil, sanglier…), et quelques espèces animales et végétales endémiques, comme le proteus (petit lézard habitant dans les grottes karstiques), la campanule de zoïs, la rose de Triglav…).
Les lacs et les rivières situés dans la partie Nord Ouest sont d’une pureté incroyable, couleur émeraude et transparents. Parmi les joyaux slovènes qu’il ne faut pas rater: le lac de Bled, les gorges de Vintgar, le lac de Bohinj, les lacs de la vallée des sept lacs dans le Parc National de Triglav, la Sotcha, la vallée de Logar…

source : tourisme-slovenie.com

lundi, 12 janvier 2015

La disparition de la civilisation Maya

En analysant les sédiments situés dans le Grand Trou Bleu, un gouffre sous-marin situé au large de la monarchie du Belize (Amérique centrale), des chercheurs ont vraisemblablement réussi à confirmer la théorie qui prévalait jusqu'ici pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, laquelle avance que des vagues de sècheresse sont à l'origine de la disparition de cette ancienne civilisation.

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Lorsque de fortes pluies s'abattent dans la région, les roches volcaniques sont pour ainsi dire « laver » du titane qu'elles contiennent, lequel se déverse alors dans le Grand Trou Bleu. En analysant la composition chimique des sédiments situés à l'intérieur de ce gouffre sous-marin, les géologues se sont aperçus que les pluies avaient été particulièrement peu importantes entre l'an 800 et 1100 de notre ère. Ce qui renforce donc considérablement l'hypothèse selon laquelle la sécheresse serait à l'origine du déclin des Mayas. Ces périodes de sécheresse auraient en effet entraîné d'importantes famines, provoquant la disparition de cette civilisation.

Source : journaldelascience.fr

mardi, 06 janvier 2015

La Louve, coopérative alimentaire participative

Deux américains à Paris, Tom Boothe et Brian Horihan, gastronomes attentifs à la qualité et au prix de ce qu’ils mangent, se sont lancés en 2010 dans le projet de La Louve : une coopérative alimentaire d’un genre nouveau en France soutenue et inspirée par la Park Slope Food Coop à New-York, le plus grand supermarché coopératif et participatif américain.

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La Louve est une coopérative alimentaire participative. Elle s’efforce de proposer à ses membres une alimentation de qualité à prix réduit, en donnant la priorité aux producteurs locaux, aux circuits courts et aux produits de saison. Garantissant l'excellence des produits sélectionnés grâce à une exigence gustative, nutritionnelle et sanitaire élevée, elle promeut le développement d’une agriculture durable, à la fois favorable aux paysans et respectueuse de l'environnement.

Pour mieux connaître La Louve, coopérative alimentaire participative

vendredi, 19 décembre 2014

Mise en valeur des sols de façon durable

Claude et Lydia Bourguignon du Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (LAMS) nous expliquent comment l'agriculture moderne a détruit nos sols en quelques décennies.

Comment l'agriculture conventionnelle a tué nos... par notre-planete
Le LAMS est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Des directives européennes existent pour le contrôle de l’air et des eaux, le sol en revanche est ignoré. Or des techniques agricoles mal adaptées ont pour conséquence un appauvrissement du sol. Ainsi le nombre des vers de terre qui, par leurs excréments, sont les grands fabricants du sol est en forte diminution. Un sol forestier est le siège d’une faune extrêmement nombreuse et diversifiée avec par gramme de sol des millions à des milliards de bactéries, de germes de
champignons, etc. Cette faune est indispensable pour l’aération du sol. C’est ce constat qui conduit et explique la démarche de Claude et Lydia Bourguignon : à partir de la connaissance des divers éléments nutritifs présents, ils conseillent sur la gestion des sols afin de les mettre en valeur de façon durable tout en
préservant l’environnement et proposent des itinéraires techniques respectueux de la vie du sol qui permettent également de faire à terme des économies en engrais, en fuel et en temps.

mardi, 16 décembre 2014

Arrêtons de faire l'autruche

"Arrêtons de faire l'autruche". Quelques 400 Australiens se sont enfoui la tête dans le sable à la mi-novembre, à Sydney, pour alerter le G20 sur les questions climatiques et railler le Premier ministre australien, célèbre climato-sceptique. Il est critiqué pour avoir aboli une "taxe carbone" qui s'appliquait aux entreprises les plus polluantes. Il a également refusé de mettre le climat au sommaire du G20, dont l'Australie avait été l'hôtesse.

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Source : lexpress.fr

samedi, 13 décembre 2014

Déboiser pour installer des panneaux photovoltaïque

Dans les Landes, à Losse (48 habitants), la centrale photovoltaïque de Gabardan est installée sur une surface de 317 hectares. On a testé de nouveaux panneaux solaires qui suivent le déplacement du soleil et captent ainsi 30 % d’énergie de plus que les dispositifs actuels. Au final, à l’horizon 2020, le potentiel de la centrale pourrait atteindre les 45 à 50 MW pour un investissement dépassant les 350 millions d’euros. Cette énergie répondrait alors aux besoins annuels de 50 000 personnes.

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Selon le maire de Losse, chaque hectare déboisé sera replanté avec 60 % de feuillus et 40% de résineux. De nombreuses associations s’inquiètent de l'impact environnemental, nécessitant de déboiser des surfaces pour implanter les capteurs solaires au sol. A la direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf) Aquitaine, on indique que la totalité des projets en cours nécessite le déboisement ou défrichage de 10 000 ha de forêt. « Théoriquement, la demande de compensation est de 1 pour 1. Cela implique un reboisement hors forêt, qui va concurrencer l’agriculture », indique-t-on à la Draf. La Sepanso Gironde relève « une contradiction entre le développement du photovoltaïque et celui du bois-énergie ». La compensation en surface fait aussi débat. Les écosystèmes détruits ne sont pas reconstitués à caractéristique ou intérêt écologique et environnemental ailleurs, par des plantations. Et si l’on replante ailleurs, cela se fera au détriment de quelle utilisation du sol ? Le risque est grand que les terres agricoles en fassent les frais.

Source : laterre.fr
photos : eklablog.com

mardi, 09 décembre 2014

Engagement politique ou argumentaire marketing ?

Avec une densité de 5249 habitants au kilomètre carré, Vancouver, capitale de la Colombie-Britannique, est la ville la plus densément peuplée du Canada. Vancouver est donc devenue un véritable laboratoire urbain de la question environnementale, inspirée par l'esprit du "Pacifique Nord Ouest". Dans les années 1960, à contre-courant de l'idéologie de la voiture reine, des centaines d'habitants protestent contre le projet d'autoroute qui doit traverser la ville. Ils obtiennent gain de cause.

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Vancouver, berceau du militantisme écologique, a lancé le pari de devenir la cité la plus verte du monde en 2020. Berceau du "green building mouvement" qui milite pour une architecture écologique, Vancouver avait déjà pris un peu d'avance sur ses homologues canadiennes. En mars 2006, sur l'île Grandville, était inauguré le premier bâtiment durable du pays, The Light House Sustainable Building Centre. Aujourd'hui, les trois axes du projet sont l'occupation de l'espace et l'urbanisme, les transports et la protection climatique. Concrètement, les initiatives peuvent parfois ressembler à des gadgets, comme la plantation d'arbres fruitiers dans les parcs et jardins publics. Ou être innovantes et bluffantes, comme le recyclage de la chaleur des égouts pour chauffer une bonne partie du nouveau quartier dit "durable" de Southeast False Creek. Véritable engagement politique ou argumentaire marketing ?

Source : lexpress.fr

lundi, 08 décembre 2014

Lauréats des prix Pinocchio 2014

Dans la catégorie : poches pleines, le lauréat en troisième position est le projet : Lyon-Turin Ferroviaire "gomme les Alpes" aux frais du contribuable avec 29% de votes.
Pourquoi améliorer les lignes existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ?
La société Lyon Turin Ferroviaire1 (LTF) souhaite, dans le cadre du projet de TGV Lyon-Turin, creuser de gigantesques tunnels à travers les Alpes, un projet qu’elle envisage depuis les années 1980. Depuis, la mobilisation n'a cessé de s’amplifier en Italie et en France pour dénoncer ce grand projet inutile et imposé. Mais pourquoi ce tunnel ? pour gommer les Alpes.

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Un tel projet ne sera pas sans conséquences environnementales de grande ampleur. Des millions de mètres cube de roche seront extraits, des milliers d’hectares de terres perdus. Le premier tunnel drainera de 60 à 125 millions de m3 d'eau : « La répartition entre les eaux de surface et souterraines pourrait être changée radicalement (…) [et] affecter l’environnement en général » selon un rapport commandité par la Commission européenne.

Pour connaître les autres lauréats, on peut consulter le site : prix-pinocchio.org

dimanche, 30 novembre 2014

L'assiette des coupes

Dans un massif forestier, les coupes ne sont choisies au hasard. Elles sont planifiées à moyen terme et décrites dans un document d'aménagement, qui prévoit l'ensemble des travaux à réaliser dans une forêt sur 20 ans. A partir de ce programme, le directeur d'agence de l'ONF désigne chaque année localement la liste des parcelles concernées par des coupes : il s'agit de "l'assiette des coupes".

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Une fois cette étape effectuée, il faut aller sur le terrain et sélectionner les arbres à couper, en tenant compte de leur conformation, de leur âge, du peuplement, etc. C'est tout le travail des forestiers qui effectuent le martelage. La désignation se fait désormais le plus souvent à la peinture. Mais elle peut encore être réalisée au marteau, elle consiste à enlever un peu d’écorce sur le tronc et à la racine de l’arbre puis d’y apposer une marque témoin, celle de l’administration forestière.

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Mais si la marque témoin sur le marteau a traversé les siècles, la technique du martelage a bien évolué: il y a encore peu les agents patrimoniaux parcouraient les bois en vociférant des codes, hermétiques pour les non-initiés. Désormais ils sont tous équipés de terminaux de saisie, véritables bases de données dans lesquelles ils collationnent les arbres martelés dont ils ont relevé les mensurations. Ces petits boitiers enregistrent également les coordonnées GPS des arbres qui présentent un intérêt au titre de la biodiversité (perchoirs pour les galliformes, arbres à cavités pour les petits mustélidés ou les chouettes).
Ces spécimens marqués à la peinture orange sont géo-localisés et destinés à rester sur la parcelle.
Source : onf.fr

vendredi, 28 novembre 2014

Pollution aux plastiques en Méditerranée

La goélette Tara est arrivée à Lorient, son port d'attache. L’objectif de l’expédition Tara Méditerranée était de récolter des échantillons avec des filets spéciaux, au large, mais aussi près des côtes, au niveau des embouchures des rivières. Les plastiques ainsi récupérés seront ensuite analysés, pour des résultats attendus au printemps 2015. Avant même la publication des résultats, Tara expéditions parle déjà de constats « édifiants ». D’après deux chercheurs au CNRS, « des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer ».

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Parce qu’il s’agit d’une mer quasiment fermée et très touristique, la mer Méditerranée présente un risque de pollution aux plastiques important. On sait que ces minuscules fragments de matières plastiques sont ingérés par les petits animaux du plancton (les larves de poissons, de crustacés et de mollusques par exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne alimentaire.

mardi, 25 novembre 2014

Respirer l'air parisien comparable au tabagisme passif

Déambuler dans Paris en plein pic de pollution est aussi néfaste que de se trouver dans une pièce de 20m² où huit cigarettes seraient allumées en même temps. Les chercheurs du CNRS ont choisi cette comparaison pour illustrer la gravité de la situation dans une étude publiée en début de semaine.

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Principal danger de cette forte pollution : les particules fines, qui ont atteint des taux nettement plus élevés qu'en temps normal à Paris. Jusqu'à 30 fois plus, précisément, le 13 décembre 2013, selon les données récoltées grâce au ballon de Paris pendant dix-huit mois, au-dessus du parc André-Citroën.


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