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samedi, 13 décembre 2014

Déboiser pour installer des panneaux photovoltaïque

Dans les Landes, à Losse (48 habitants), la centrale photovoltaïque de Gabardan est installée sur une surface de 317 hectares. On a testé de nouveaux panneaux solaires qui suivent le déplacement du soleil et captent ainsi 30 % d’énergie de plus que les dispositifs actuels. Au final, à l’horizon 2020, le potentiel de la centrale pourrait atteindre les 45 à 50 MW pour un investissement dépassant les 350 millions d’euros. Cette énergie répondrait alors aux besoins annuels de 50 000 personnes.

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Selon le maire de Losse, chaque hectare déboisé sera replanté avec 60 % de feuillus et 40% de résineux. De nombreuses associations s’inquiètent de l'impact environnemental, nécessitant de déboiser des surfaces pour implanter les capteurs solaires au sol. A la direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf) Aquitaine, on indique que la totalité des projets en cours nécessite le déboisement ou défrichage de 10 000 ha de forêt. « Théoriquement, la demande de compensation est de 1 pour 1. Cela implique un reboisement hors forêt, qui va concurrencer l’agriculture », indique-t-on à la Draf. La Sepanso Gironde relève « une contradiction entre le développement du photovoltaïque et celui du bois-énergie ». La compensation en surface fait aussi débat. Les écosystèmes détruits ne sont pas reconstitués à caractéristique ou intérêt écologique et environnemental ailleurs, par des plantations. Et si l’on replante ailleurs, cela se fera au détriment de quelle utilisation du sol ? Le risque est grand que les terres agricoles en fassent les frais.

Source : laterre.fr
photos : eklablog.com

mercredi, 05 novembre 2014

D'Hourtin à Mimizan en canoé

Les courants et grands lacs landais permettent de relier Hourtin en Mimizan en canoé. On traverse successivement les lacs d'Hourtin (56,67km²) et de Lacanau (19,85km²), le bassin d'Arcachon (155km²), puis les lacs de Cazaux (55km²), petit Biscarosse (75ha), Parentis (35,4km²) et enfin Aureilhan (3,32km²). Tous ces vastes plans d'eau communiquent entre-eux par des canaux et courants sauvages qui rendent théoriquement possible le périple en canoë-kayak sur 150km.

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Lire l'expédition sur lacdelacanau.com : Dimanche 30 juin 2013 après avoir terminé l'arrimage je quitte le port d'Hourtin en fin de journée et entame l'expé par une traversée du lac Est-Ouest. Pour éviter le balotage des lames bien formées je met le cap Nord-Ouest le nez dans le vent jusqu'à m'abriter au pied des dunes de l'autre rive. Le canoé s'est comporté comme un vrai baroudeur durant cette brève traversée mouvementée, ce qui m'assure que la répartition du poids est équilibrée.

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A partir du pont du Pas du Bouc (appelé aussi pont de Lauros) il n'y a plus de portage en vue, et le canal que l'on nomme ici courant de Lège se transforme maintenant en une petite amazone sinueuse et sauvage. Le niveau d'eau suffisamment haut cette année permet de ne plus mettre pieds à terre, excepté sur un banc de pierres et d'alios. Le canoé, porté par le courant, glisse dans une ambiance presque subtropicale...

jeudi, 16 octobre 2014

Le trait de côte recule

Depuis quelques années, les riverains et pêcheurs de bord de mer ont pu remarquer une modification du paysage dunaire et de la plage avec une régénération en sable moindre, des blockhaus se sont retrouvés au milieu des eaux. Des dunes ont disparu. Certes, le recul du trait de côte est en moyenne de 1 à 3 mètres par an, un phénomène observé sur la plupart des littoraux du globe, et peut croître jusqu'à 5 ou 7 mètres en cas de tempêtes, telles Xynthia, Christine, Brigitte et sans oublier Hercule.

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A Lacanau, les travaux de renforcement du front de mer ont repris et les pelleteuses au travail sur la plage centrale de la station en témoignent. Les cicatrices laissées par les épisodes météorologiques peu cléments de l'hiver 2013 sont donc encore visibles pour les promeneurs du front de mer. Une course contre le temps puisque cette reconstruction des protections littorales doit être achevée en décembre avant d'éventuels nouveaux assauts hivernaux de l'océan. Sur le littoral aquitain, on envisage de plus en plus sérieusement, à terme, de déplacer les activités touristiques et économiques vers l'intérieur des terres.

Source : aqui.fr

jeudi, 14 novembre 2013

Poules efficaces contre le frelon

Le frelon asiatique est implanté en Europe. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s'en nourrir. L'espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les abeilles ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre. Un apiculteur landais semble avoir déniché une méthode pour protéger ses abeilles de l'espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu'efficace : les poules.

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Autrefois les poules côtoyaient les ruches. Cet apiculteur affirme : "introduite dans le rucher, la poule vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont elle se tient à distance mesurée". Or, si la volaille mange "quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie", elle se nourrit surtout de "tous les frelons qui se présentent devant les ruches" et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu'une bouchée des prédateurs. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher.

En savoir plus ? : maxisciences.com

vendredi, 25 janvier 2013

Les barthes de l'Adour

En vigilance orange des crues de l'Adour, cette semaine, les Landes sont protégées des inondations par les barthes. Façonnées par les crues millénaires de l'Adour dans les Landes, les Barthes, mi-eau, mi-terre, représentent un milieu original d'une très grande richesse.

jeudi, 03 novembre 2011

Stockage souterrain de gaz naturel dans les Landes

Ouverture du débat public sur le projet de stockage souterrain de gaz de Salins des Landes porté par EDF, abordant les impacts environnementaux.

L'objectif poursuivi par EDF est de stocker du gaz naturel afin de couvrir les besoinssaisonniers de modulation de la consommation de gaz naturel et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Il s'agit notamment de faire face aux besoins d'alimentation des centrales thermiques à cycle combiné gaz utilisées pour produire de l'électricité.

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EDF projette de stocker le gaz dans 12 cavités salines créées par dissolution du sel par de l'eau de mer à l'intérieur d'un dôme à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour cela, une double canalisation enterrée, appelée saumoduc, serait nécessaire : une canalisation acheminerait l'eau de mer depuis l'océan Atlantique jusqu'au site de stockage et l'autre évacuerait la saumure au large, à plus d'1,5 km de la côte. Ces canalisations, d'un diamètre de 50 cm, devraient parcourir environ 45 km pour atteindre l'océan. Le site devrait permettre de stocker l'équivalent de la consommation annuelle d'une agglomération de 750.000 d'habitants.

EDF annonce qu'"un inventaire des espèces présentes sur la zone potentiellement affectée par le panache salin est en cours afin de mieux connaître le type d'espèces la fréquentant, de caractériser les incidences potentielles et de déterminer les mesures à mettre en place pour limiter l'impact des rejets sur le milieu vivant". L'opérateur juge néanmoins qu'"en l'état actuel des premières simulations réalisées, l'incidence du rejet salin sur le milieu vivant serait (...) limitée à une zone très restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur et cantonné au fond de l'océan".

Pour en savoir plus, on peut se documenter sur le site actu-environnement.com

mercredi, 26 octobre 2011

Temps idéal pour le char à voile

Le char à voile est activité accessible, où le plaisir est possible dès la première séance. Elle attire les amoureux des grands espaces sur les plages de l'océan. Les chars modernes permettent un pilotage facile.

Un équipement très simple, chaussures, coupe vent, lunettes de protection, le plus souvent fourni par l’école, un casque de protection, et c’est le parcours initiatique transcrit sur le livret du pilote remis par le club.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de la FFCV, Fédération Française de Char à Voile.

Le Grand Prix de Biscarrosse classe Standart se tiendra les 29 et 30 octobre 2011 à Biscarrosse.

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Seagull "silence" from yann mtb on Vimeo.

lundi, 24 octobre 2011

La migration des palombes

Chaque automne, les palombes traversent la France par millions, en provenance de l'Europe du Nord ou centrale pour rejoindre le Portugal ou l'Espagne. Ces pigeons ramiers sont de plus en plus nombreux à s'arrêter dans les Landes ou le Gers.

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Dans le documentaire de M. Tonelli, La Vague bleue, diffusé ce soir sur France 3 à minuit, on peut suivre ces pigeons équipés de balises Argos de 18 grammes, pour découvrir les secrets de leurs migrations.

Les chercheurs qui étudient la vie de cet oiseau témoignent des modifications constatées dans le comportement des palombes, apportant la preuve de leurs remarquables facultés d'adaptation. Le film vient aussi contredire des siècles d'habitudes et d'idées reçues

samedi, 01 octobre 2011

Le devenir des cabanes de résiniers

Les cabanes de résiniers sont localisées sur les communes de La Teste, Gujan, Cazaux, Mimizan, Léon, dans les départements de la Gironde et des Landes. L’histoire de ces cabanes est étroitement liée au département des Landes.
La forêt de pin existait déjà en Aquitaine au XIXème siècle, mais elle était limitée à quelques massifs disséminés au milieu de zones marécageuses ou très humides. A cette époque, les cabanes ou bordes étaient construites et occupées par les bergers. Puis, la forêt fut peu a peu habitée par les résiniers, et les rapports entre ces derniers et les bergers se sont altérés ; les moutons faisant trop de dégâts aux semis de pins. Les pâturages ont disparu au profit de la culture du pin et certains bergers ont dû se reconvertir en résiniers.

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Au début du développement du gemmage, les résiniers ont occupé les bergeries qui avaient été construites et utilisées par les bergers. Plus tard, des cabanes en bois furent édifiées par les bénéficiaires des terres des forêts domaniales et mises gratuitement à disposition des gemmeurs. Le gemmeur ne résidait pas toujours dans la même cabane ; cela dépendait du lot qui lui avait été attribué avant la campagne de gemmage. Les déplacements du résinier étaient nombreux : pour se rendre sur le lieu de travail et pour se rendre au bourg, la cabane constituant le point central de ses actions.

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut consulter le site cabanes.u-bordeaux3.fr

vendredi, 15 juillet 2011

Le scolyte a fait parler de lui récemment…

 Le scolyte a fait parler de lui récemment… Le Parc Ecologique Izadia a dû abattre une quarantaine de pins maritimes morts, suite à leur contamination par ce coléoptère. Ceux-ci étaient morts et constituaient une menace pour les visiteurs du site et le personnel. Il s'avérait aussi indispensable de les retirer afin d'éviter la propagation du scolyte en direction des espaces arborés voisins.

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Cette intervention a nourri les craintes nées depuis l'été dernier.
Il y a plusieurs espèces de scolytes, dont deux spécimens se plaisent tout particulièrement à se nicher dans les pins : l'hylésine, qui est le plus petit des deux et mesure de 4 à 5mm, et le sténographe, qui mesure entre 7 et 9mm. Ce coléoptère s'installe sous l'écorce des arbres fragilisées par des événements climatiques ou des élagages, absorbant la sève du pin puis en s'y reproduisant en un nombre démultiplié. On estime que le nombre de scolytes peut atteindre 20000 sur un seul tronc.

Le scolyte s'est tout particulièrement développé dans les Landes à la suite de la tempête Klaus. Entre temps, son développement s'est stabilisé mais, il s'est répandu dans des zones périphériques, comme dans le Parc Ecologique d'Izadia près d'Anglet.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du journal sudouest

mardi, 28 décembre 2010

Un héros qui fait la différence

Ed est un jeune handicapé moteur, un "chaisard" comme ils s'appellent entre eux. Il vit dans une cité avec sa bande de "bras cassés" qui cumule les handicaps.

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On les suit dans leur quotidien fait de tracas, de frustrations et de coups de gueule, mais aussi de courage, de joie de vivre et d'humour.

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Ed le chaisard et sa bande ( Sam l'obèse, Gad de petite taille, Chang le mal-voyant et Tommy, le "décalé" ) vont représenter pour l'inauguration d'une maison du handicap, la jeunesse de leur cité du Val Fleuri à Peyrax les bains, dans les Landes.

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Un séjour d'une semaine qui va les mener en bus,en train et en voiture de la plage à un semi-marathon en passant par un spectacle de vachettes, une interview à la télé et un concert de Little Bob.

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La Bande à Ed est illustrée par Jack et écrite par Georges Grard, un instituteur qui a crée sa propre maison d'éditions "GRRR...ART". L'idée lui est venue de créer ce héros en de BD en entendant cette remarque d'un élève : "On parle beaucoup de nous, les handicapés, mais on ne nous montre jamais". Il a alors imaginé ce chaisard avec sa bande de bras cassés pour montrer que l'on peut vivre ensemble malgré nos différences.

Pour découvrir la Bande à ED, on peut consulter le blog labandeaed.over-blog.com

vendredi, 29 octobre 2010

Les semences de pays s’adaptent aux terroirs

La fédération Bio d’Aquitaine et l’association CIVAM Bio 40 de développement de l’agriculture biologique dans les landes organise la 5ième édition de la Fête de la Biodiversité cultivée qui aura lieu demain samedi 30 Octobre 2010 à Préchacq les bains.

 

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Cette journée a pour objectif de sensibiliser le monde agricole et rural aux multiples intérêts des semences de pays qui permettent des économies d’eau en grandes cultures, plus d’autonomie technique et économique des agriculteurs et par la diminution des charges de culture (intrants, semences) la sélection à la ferme des semences, et leur ressemis. De plus ces semences de pays s’adaptent aux terroirs et permettent d’en valoriser leur typicité à tous les maillons de la chaine alimentaire.

 

Pour en savoir plus, on peut contacter le Civam Bio des landes au 05 58 98 71 92