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vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

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Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

jeudi, 16 avril 2015

Futurs objectifs de développement durable

17 propositions d'ODD (objectifs de développement durable)
1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable

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15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité
16 : Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l'accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
17 : Revitaliser le partenariat mondial du service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
Pour connaître les 17 ODD : un.org

mardi, 07 avril 2015

La baleine régule l’écosystème océanique

Des nuages au varech, en passant par le krill, la baleine régule tout l’écosystème océanique.Cette infographie, réalisée par Catherine Doutey, montre les liens complexes qui unissent les grands cétacés et leur environnement, le réseau trophique dont parle George Monbiot. La notion de réseau trophique désigne l'ensemble des relations trophiques existant à l'intérieur d'une biocénose entre les diverses catégories écologiques d'êtres vivants constituant cette dernière (producteurs, consommateurs, décomposeurs). Il peut aussi se définir comme étant la résultante de l'ensemble des chaînes alimentaires unissant les diverses populations d'espèces que comporte une biocénose.

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Que l’on supprime la baleine et tout se dérègle, avec des effets en cascade : par exemple, les orques, pour se nourrir, se rabattent sur les phoques et les loutres, les oursins pullulent et le varech disparaît.

Source : courrierinternational.com

lundi, 06 avril 2015

Comment les Loups changent les rivières ?

Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.


Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki

mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

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Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


En savoir plus sur lemonde.fr

lundi, 02 février 2015

L'explosion du nombre de barrages

L'Institut Leibniz pour l'écologie et la pêche fluviales (IGB, Berlin) a dévoilé dans un article du journal Aquatic sciences une étude sur l'explosion du nombre de barrages hydroélectriques en projet dans le monde et leurs conséquences sur les écosystèmes fluviaux. Cette croissance est particulièrement marquée dans les pays en développement. Tout le globe est concerné et, à terme, un cinquième des fleuves encore non altérés par une installation hydroélectrique pourrait ne plus être accessible aux poissons. L'étude met ainsi l'accent sur le fait que si l'hydroélectricité est certes renouvelable, elle n'est pas sans impact sur les écosystèmes.

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Barrage hydroélectrique de Serre-Ponçon - France


Les zones les plus à risque se situent en Chine, au Népal, en Inde ou encore au Brésil, avec les bassins de l'Amazone ou du Gange qui seront certainement profondément modifiés dans les années à venir, mais aussi dans les pays d'ex-Yougoslavie et en Turquie, où de très nombreux projets sont à l'étude.

Pour en savoir plus : notre-planete.info

samedi, 13 décembre 2014

Déboiser pour installer des panneaux photovoltaïque

Dans les Landes, à Losse (48 habitants), la centrale photovoltaïque de Gabardan est installée sur une surface de 317 hectares. On a testé de nouveaux panneaux solaires qui suivent le déplacement du soleil et captent ainsi 30 % d’énergie de plus que les dispositifs actuels. Au final, à l’horizon 2020, le potentiel de la centrale pourrait atteindre les 45 à 50 MW pour un investissement dépassant les 350 millions d’euros. Cette énergie répondrait alors aux besoins annuels de 50 000 personnes.

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Selon le maire de Losse, chaque hectare déboisé sera replanté avec 60 % de feuillus et 40% de résineux. De nombreuses associations s’inquiètent de l'impact environnemental, nécessitant de déboiser des surfaces pour implanter les capteurs solaires au sol. A la direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf) Aquitaine, on indique que la totalité des projets en cours nécessite le déboisement ou défrichage de 10 000 ha de forêt. « Théoriquement, la demande de compensation est de 1 pour 1. Cela implique un reboisement hors forêt, qui va concurrencer l’agriculture », indique-t-on à la Draf. La Sepanso Gironde relève « une contradiction entre le développement du photovoltaïque et celui du bois-énergie ». La compensation en surface fait aussi débat. Les écosystèmes détruits ne sont pas reconstitués à caractéristique ou intérêt écologique et environnemental ailleurs, par des plantations. Et si l’on replante ailleurs, cela se fera au détriment de quelle utilisation du sol ? Le risque est grand que les terres agricoles en fassent les frais.

Source : laterre.fr
photos : eklablog.com

vendredi, 17 octobre 2014

Les chèvres comme agents de contrôle biologique

Les espèces invasives menacent la biodiversité en rompant l’équilibre des écosystèmes. C'est le cas des roseaux communs Phragmites australis qui envahissent les marais d'Amérique du Nord. Comme ces végétaux peuvent atteindre des hauteurs de plus de 3 m, ils génèrent des couches denses de déchets lignifiés, gênent la croissance d'autres plantes qui peuvent manquer de lumière et altèrent la fonction du marais. Des pesticides chimiques ont été utilisés ces cinq dernières années, avec un succès mitigé. Ce sont 80.000 ha qui auraient été traités pour un coût de 4,6 millions de dollars par an. Les techniques mécaniques (fauchage, brûlage) sont tout aussi coûteuses et inefficaces.

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Des chercheurs ont voulu tester l’utilisation du bétail comme agent de contrôle biologique contre ces roseaux. Ils ont placé deux chèvres dans des enclos de 8,5 x 40 m. Ils ont ainsi montré qu’en utilisant une rotation du pâturage des chèvres, il était possible de réduire la couverture en roseaux de 80 %. Au fil du temps, ce pâturage contrôlé a aussi permis aux espèces de plantes natives de se rétablir.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article paru sur le site futura-sciences.com

mercredi, 08 octobre 2014

Les sentinelles de la mer

Devenir bénévole pour Noé Conservation et l'Observatoire Participatif des syngnathes et zostères du bassin d'Arcachon.

Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.

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Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.


Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org

mercredi, 28 mai 2014

Les piscines naturelles, véritable écosystème

Les piscines naturelles s'appuient sur le développement d'un véritable écosystème qui va maintenir à l'équilibre la qualité de l'eau, grâce à la technique du lagunage. Ces bassins sont composés de trois zones différentes : Une zone de baignade représentant un tiers de la surface totale, une zone périphérique, de régénération, moins profonde, où des plantes aquatiques sont chargées de la filtration, une zone d'oxygénation et désinfection avec des plantes oxygénantes ou une chute d'eau, permettant l'exposition de l'eau aux UV naturels. L'eau circule lentement entre les trois zones grâce à une petite pompe puis par gravité.

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Les plantes d'une piscine naturelle sont indispensables pour conserver une qualité d'eau. Les plantes sont utilisées pour réaliser une filtration naturelle. Les plantes épuratives : ce sont les plantes qui jouent le rôle de filtration naturelle, leur action permet d'absorber les métaux présents dans l'eau, responsables de la prolifération des algues : phragmites, élodées, carex… Les plantes oxygénantes apportent de l'oxygène à l'eau et favorisent ainsi le développement de bactéries : potamot, myriophylle aquatique, renoncule aquatique,… Les plantes flottantes et décoratives permettent de lutter contre la prolifération des algues car elles cachent le soleil aux algues, ainsi freinées dans leur développement : nymphaea, ...

Source : notre-planete.info

samedi, 10 mai 2014

Frelon asiatique ou d'Europe

En France, le Frelon asiatique est très facile à reconnaître car c'est la seule guêpe en Europe à posséder une couleur aussi foncée : les adultes sont d'un brun presque noir.

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A la différence du frelon asiatique, le Frelon d'Europe, Vespa crabro, est plus grand que son homologue asiatique et posséde un corps taché de roux, de noir et de jaune.

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Sur cette vidéo, 2 frelons asiatiques et un frelon européen dégustent un morceau de poire. Le frelon européen est ici bien plus agressif, on le différencie bien des frelons asiatiques.

Si on pense en avoir vu un frelon, il ne faut pas signaler son observation sur la page dédiée du site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel. En effet, le Muséum national d'Histoire naturelle maintient depuis 2007 un programme de sciences participatives qui permet à de nombreux observateurs de transmettre de nouvelles données sur la progression de la population du frelon asiatique en France.

Source : notre-planete.info

mardi, 06 mai 2014

L’expédition 7ième continent

Hier, à Fort-de-France, en Martinique, un voilier a mis le cap au nord pour entrer dans la mer des Sargasses, entourée par le Gulf Stream. Pour la seconde fois, l’expédition 7e continent, dirigée par l’explorateur Patrick Deixonne, part à l’assaut de ces masses de matière plastique de toutes tailles, du gros déchet flottant aux microscopiques particules réparties au sein d’une profonde couche d’eau. En 2013, l’expédition avait exploré le « gyre » central de l’océan Pacifique, où cette accumulation prend des proportions énormes.

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L’Atlantique nord est aussi touché par cette pollution mal connue. L’équipe scientifique du bord mettra en œuvre plusieurs expériences, mises au point au Cnes, à l’Esa et à l’Icam de Toulouse. Mise à l’eau une heure par jour, une bouée plongeante mesurera la quantité de particules de plastique jusqu’à 30 m, en même temps que des paramètres physiques (température, salinité et luminosité) et biologiques (quantité de phytoplancton). Des bouées dérivantes seront larguées pour un suivi à long terme.

Source : futura-sciences.com

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

mardi, 15 avril 2014

46% des espèces de bourdons en déclin

Les bourdons, à l'instar des autres pollinisateurs, jouent un rôle crucial dans la production alimentaire. Ils permettent la reproduction des végétaux et améliorent la production agricole, notamment celle d'aliments tels que les tomates, les poivrons et de nombreux autres fruits, légumes et graines que nous consommons. Sur les cinq principaux pollinisateurs des cultures européennes, trois sont des bourdons.

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Selon Ana Nieto, spécialiste de la biodiversité européenne à l'UICN et coordinatrice d'une étude récente, une proportion si élevée de bourdons menacés peut avoir des conséquences graves pour notre production alimentaire. Il faut protéger les espèces de bourdons et leurs habitats, restaurer les écosystèmes dégradés et promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité afin d'inverser ces tendances négatives chez les populations européennes de bourdons. D'après l'étude, les effectifs de 46% des espèces de bourdons d'Europe sont en déclin, 29% sont stables et 13% en croissance. Le changement climatique, l'intensification de l'agriculture et les changements dans l'utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées. La pollution découlant des déchets agricoles et la destruction de leurs habitats liée à l'urbanisation contribuent aussi à leur régression.


Source : notre-planete.info

samedi, 05 avril 2014

Dépolluer les océans en 5 ans

Il y a dans les océans, 5 principaux gyres océaniques, de gigantesques tourbillons animés par la force de Coriolis. Tous entraînent dans leurs courants des tonnes de déchets, qui y restent bloqués, en majorité des plastiques, auxquels il faut entre 50 et 1000 ans pour se décomposer. Boyan Slat, étudiant ingénieur en aérospatiale aux Pays-Bas, a présenté son projet Ocean Cleanup qui mobiliserait des bases fixes et laisserait les courants faire le reste, c’est-à-dire amener les déchets dans les barrages flottants.

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Selon une hypothèse qui nécessite d’être testée, le plancton pourrait nager en dessous des barrages, afin d’éviter de perturber l’écosystème. Le plastique, en revanche même les petits morceaux, resterait bloqué. Les plateformes sont pensées pour être autosuffisantes, en utilisant la force des courants, des vagues et du soleil. Le barrage flottant prendrait la forme d’une raie manta permettant d’épouser le parcours des courants marins empruntés par les déchets plastiques.

Source : consoglobe.com

mardi, 25 mars 2014

10 vérités sur le loup ?

Selon une brochure, diffusée lors du Salon de l'agriculture, Le loup. 10 vérités à rétablir :
1/ « Non, le loup n’est pas une espèce rare et menacée » : A l'échelle internationale, le canis lupus n'est effectivement plus une espèce menacée. Avec un rythme de croissance de 20 % par an, la population de Canis lupus – revenue naturellement en France en 1992 par les Alpes après avoir disparu dans les années 1930 du fait de la chasse – regroupe aujourd'hui autour de 250 individus en France répartis dans 24 départements.
2/ « Oui, ce sont des loups qui tuent les moutons, pas les “chiens errants” » : Les statistiques des prédations de moutons par des loups sont fiables et agrégées à l'échelle du territoire, puisqu'elles donnent lieu à des indemnisations des éleveurs par l'Etat. Rien de tel pour les chiens errants.
3/ « Oui, les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants » : 6 786 bêtes ont été tuées en 2013, soit seulement 0,08% des 7,5 millions de brebis que compte le cheptel français mais il ne faut pas oublier le stress sur les autres bêtes et le traumatisme des éleveurs, dont certains sont touchés de manière répétée.
4/ « Oui, les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte » : Le loup est effectivement un animal intelligent. Mais les éleveurs sont loin de tous protéger leurs troupeaux.
5/ « Oui, les chiens de protection deviennent un vrai problème » : Les chiens de protection des troupeaux, appelés "patous", peuvent effectivement s'avérer agressifs s'ils sont mal élevés.

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6/ « Non, cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens » : En Roumanie (où vivent 2 500 loups), en Espagne (2 000 spécimens) et en Italie (entre 500 et 800), les attaques de cheptel sont plus rares qu'en France. Les loups n'ayant jamais disparu de ces pays, les éleveurs et populations y sont habitués.
7/ « Oui, l’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup » :"En 2013, la production ovine était inférieure de 3 % à celle de 2012. Ce repli est essentiellement le fait d’une perte de compétitivité de la filière française aussi bien en amont qu’en aval, dans un marché dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
8/ « Oui, l’élevage de plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité » : Tant les ovins que les loups sont nécessaires aux écosystèmes des régions. S'il n'y a plus de moutons en alpage, ce sont 300 à 400 espèces végétales et animales qui disparaîtront en une dizaine d'années. Le loup, quant à lui, est considéré comme un régulateur écologique.
9/ « Oui, le loup coûte cher au détriment des priorités de la biodiversité » : En 2011, le ministère de l'écologie a déboursé 1,5 million d'euros pour indemniser les éleveurs. A cette somme, il faut encore ajouter 6,3 millions d'euros de mesures de protection (gardiennage, chiens, enclos), soit 7,8 millions au total.
10/ « Oui, le loup pourrait s'en prendre à nouveau à l'homme » : Cela n'est pas l'avis des éthologues et historiens. Mais il existera toujours un risque, comme avec les chiens.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

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La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


En savoir plus sur lexpress.fr

lundi, 03 mars 2014

L'Arctique devrait avoir disparu en 2054

La perte de glace dans l'Arctique est stupéfiante. Depuis 1979, le volume de la glace de mer en été a diminué jusqu'à plus de 80% au-delà même des prévisions des scientifiques.


A ce rythme, la banquise arctique devrait avoir complètement disparu en septembre 2054 selon des estimations effectuées par des scientifiques de l'Université d'État de New York à Albany. Selon les scientifiques, l'Arctique sans banquise devrait avoir des conséquences significatives sur les écosystèmes océaniques, les rétroactions biogéochimiques, les conditions météorologiques extrêmes et le climat dans les moyennes et hautes latitudes, cela affectera également les activités maritimes et commerciales de l'Arctique, y compris l'expédition, le transport et l'exploration de l'énergie, engendrant des bouleversements majeurs mais aussi des opportunités commerciales et stratégiques qui n'ont pas échappé aux grandes puissances déjà lancées dans cette course depuis quelques années.


Source : notre-planete.info

vendredi, 31 janvier 2014

Les poissons fourrage

13 scientifiques internationaux, spécialistes du monde de la mer, montre que les sardines, harengs, anchois… qui représentent aujourd'hui 37 % de la pêche totale contre 8 % dans les années 1960, servent presque exclusivement à fabriquer de la farine pour alimenter les poissons d'élevage carnivores. On les appelle des «poissons fourrage» pour l'aquaculture.

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L'étude montre que ces poissons sont financièrement plus rentables si on les laisse dans la mer pour nourrir les plus gros (thons, cabillauds…) que si on les capture au profit des fermes aquacoles. Il faudrait diviser les captures maximales des poissons fourrage par deux, si on veut éviter de mettre en péril l'ensemble des animaux marins victimes de la surpêche d'un côté et du manque de nourriture de l'autre. Selon les scientifiques, il faut laisser au moins 40 % de la biomasse vierge si l'on veut éviter que les écosystèmes marins ne disparaissent. D'autant que les poissons fourrage sont très vulnérables. Quel que soit l'état du stock, ils se déplacent en banc et sont donc faciles à attraper. Dans certaines régions, les stocks ont été totalement décimés (mer Noire, Namibie…). Au Pérou, les anchois avaient presque disparu au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, le stock peine à se reconstituer.

Source : lefigaro.fr/environnement/

lundi, 18 novembre 2013

1 % des terres sont dégradées chaque année

La fertilité des terres était un mystère pour les anciens qui parlaient parfois de sols qui se fatiguaient ou étaient malades. La solution était alors de se déplacer jusqu’à ce qu'ils se rétablissent. Ces dernières décennies ont connu une augmentation sans précédent des productions alimentaires, avec certaines conséquences : réchauffement climatique, pollution des rivières et des lacs, mais aussi dégradation des sols eux-mêmes. L’amélioration de la technologie agricole, l’utilisation de fertilisants, l’irrigation et le labour ont donné un faux sentiment de sécurité alimentaire. Selon un article publié dans la revue Science, la productivité de nombreuses terres dans le monde a drastiquement diminué, environ 1 % des terres sont dégradées chaque année. La situation est particulièrement préoccupante en Afrique, continent sur lequel il faudra accroître les cultures dans l’avenir. Mais l’érosion a réduit les rendements de 8 % et l’épuisement nutritif des sols est courant.

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La dégradation des sols peut être la conséquence de plusieurs phénomènes : l’érosion, l’accumulation de sel, la perte de substances nutritives, mais aussi la rupture de l’équilibre microbien. Par exemple, les sols sans couvert végétal sont plus sensibles à l’érosion : les eaux et le vent emmènent progressivement des substances nutritives. L’accumulation de sel dans les sols est une conséquence de l’irrigation des terres lorsqu’elle est pratiquée dans des régions qui enregistrent peu de précipitations. Un deuxième article publié dans le même numéro de Science s’intéresse à la diversité microbienne des sols de prairie dans le Midwest américain. En effet, des décennies d’agriculture ont fortement détérioré cet écosystème et sa diversité microbienne.

Source : futura-sciences.com