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dimanche, 20 juillet 2014

Cible privilégiée pour les moustiques

Une personne sur cinq serait la cible privilégiée pour les moustiques. Selon le magazine Business Insider, ce n'est pas à cause du sang mais de la peau. Celle-ci rassemblerait plus d'un milliard de bactéries. Chez certaines personnes, il existe des combinaisons de bactéries qui attirent particulièrement les moustiques ce qui explique qu'elles se fassent piquer plus souvent.


Piqûre de moustique - Buzz
Les moustiques seraient par ailleurs friands de dioxyde de carbone. Or, plus une personne est grande, plus elle dégage du dioxyde de carbone, ce qui explique pourquoi les adultes se font piquer plus que les enfants. Enfin, si vous êtes sportif, attention ! Les moustiques sont attirés par la chaleur que dégage le corps.

Source : medisite.fr

mercredi, 28 mai 2014

Les piscines naturelles, véritable écosystème

Les piscines naturelles s'appuient sur le développement d'un véritable écosystème qui va maintenir à l'équilibre la qualité de l'eau, grâce à la technique du lagunage. Ces bassins sont composés de trois zones différentes : Une zone de baignade représentant un tiers de la surface totale, une zone périphérique, de régénération, moins profonde, où des plantes aquatiques sont chargées de la filtration, une zone d'oxygénation et désinfection avec des plantes oxygénantes ou une chute d'eau, permettant l'exposition de l'eau aux UV naturels. L'eau circule lentement entre les trois zones grâce à une petite pompe puis par gravité.

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Les plantes d'une piscine naturelle sont indispensables pour conserver une qualité d'eau. Les plantes sont utilisées pour réaliser une filtration naturelle. Les plantes épuratives : ce sont les plantes qui jouent le rôle de filtration naturelle, leur action permet d'absorber les métaux présents dans l'eau, responsables de la prolifération des algues : phragmites, élodées, carex… Les plantes oxygénantes apportent de l'oxygène à l'eau et favorisent ainsi le développement de bactéries : potamot, myriophylle aquatique, renoncule aquatique,… Les plantes flottantes et décoratives permettent de lutter contre la prolifération des algues car elles cachent le soleil aux algues, ainsi freinées dans leur développement : nymphaea, ...

Source : notre-planete.info

mardi, 03 décembre 2013

Rapport sur les substances à l'état nanoparticulaire

Le ministère de l'Ecologie a publié le 29 novembre le premier rapport effectué par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sur les substances à l'état nanoparticulaire produites, importées et distribuées en France. 500 mille tonnes de substances à l'état nanoparticulaire ont été mises sur le marché en France en 2012 : 280 mille tonnes produites sur le territoire national et 220 mille tonnes importées. Les principaux usages déclarés des nanoparticules sont les suivants : formulation de préparations et/ou reconditionnement (19,6% de l'ensembles des déclarations), autres (10,6%), revêtements et peintures, solvants, diluants (8,1%), cosmétiques, produits de soins personnels (6,1%).

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Le rapport dresse un tableau des catégories de substances mises sur le marché dans les plus grandes quantités. Arrivent en tête le noir de carbone, le dioxyde de silicium, le carbonate de calcium, le dioxyde de titane et l'oxyde d'aluminium. Certaines substances n'apparaissent pas dans le bilan des déclarations, comme par exemple certains textiles intégrant des nanomatériaux pour leurs propriétés antibactériennes. Ces substances sont incorporées dans des articles importés non soumis à l'obligation de déclaration dans la mesure où ces substances ne sont pas destinées à être rejetées dans des conditions normales d'utilisation.

Source : article de Laurent Radisson sur le site actu-environnement.com

vendredi, 20 juillet 2012

La bioremédiation pour dépolluer

La bioremédiation est un processus qui utilise des organismes vivants en vue de dégrader les contaminants nocifs pour l'environnement présents dans des milieux pollués comme les sols ou les eaux, dans l'objectif de les transformer en composés non toxiques. Un des principaux exemples de la pollution des sols est la contamination par les pesticides agricoles qui se propageront par la suite vers d'autres milieux, notamment les ressources en eau.

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Certains micro-organismes sont capables de décomposer la plupart des hydrocarbures pétroliers pour les transformer en dioxyde de carbone (CO2) et en eau. En outre, ce processus naturel produit des substances bio-nutritives qui pourront être utilisées à la fois par le milieu végétal et aquatique. Le processus de bioremédiation est répertorié comme l'une des technologies innovantes à soutenir, par l'Agence de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency - EPA). Différents systèmes de bioremédiation existent basés sur les plantes, appelée la phytoremédiation, les bactéries, ou d'autres types de micro-organismes comme les champignons.

Pour en savoir plus sur la bioremédiation, on peut lire l'article publié sur le site bulletins-electroniques.com

mardi, 22 mai 2012

L'ail plus efficace que certains antibiotiques

Selon une étude américaine publiée dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy, un composé de l’ail, le sulfure de diallyle, est 100 fois plus efficace que certains antibiotiques contre les pathogènes alimentaires. Les travaux menés par Xionan Lu, de la Washington State University, et ses collègues chercheurs, révèlent que le sulfure de diallyle, également présent dans l’oignon, semble avoir de puissants effets antibactériens. Cette étude a porté sur des bactéries Campylobacter jejuni assemblées en biofilm, une conformation que ces pathogènes alimentaires adoptent naturellement, les rendant 1.000 fois plus résistants aux antibiotiques classiques. Le sulfure de diallyle s'est montré 136 fois plus efficace que l’érythromycine, 300 fois plus que la ciprofloxacine, deux antibiotiques couramment utilisés en médecine.

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Selon un communiqué de l'université, le sulfure de diallyle pénètre facilement dans le biofilm, où il tue les bactéries en s’associant avec une enzyme contenant du soufre, modifiant ainsi son activité, ce qui entraîne l’extinction du métabolisme cellulaire. De précédents travaux publiés en 2011 ont démontré l’efficacité du sulfure de diallyle contre deux autres pathogènes, Listeria et E. coli O157:H7. Selon le dernier rapport annuel de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, les salmonelloses sont en recul, mais les campylobactérioses connaissent une augmentation inquiétante dans l’Union Européenne, avec une hausse de 7% entre 2009 et 2010. Les chercheurs voient dans ce composé de l'ail, un additif alimentaire intéressant.

Source : journaldelenvironnement.net

vendredi, 13 mai 2011

Des antibiotiques pour favoriser la croissance

 En France, depuis 1999, un suivi des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques a été mis en place. Pour l' année 2009, le rapport de l'ANMV vient d'être publié et mentionne que la France est le deuxième plus gros consommateur d'antibiotiques en Europe. 44% des ventes d'antibiotiques sont destinés aux élevages porcins, 22% pour les volailles et 16% pour les bovins. Dans ces élevages, les antibiotiques sont prescrits par un vétérinaire si un animal est malade, mais certains antibiotiques sont aussi ajoutés à faibles doses dans l'alimentation des animaux sains pour favoriser leur croissance. Les éleveurs constatent que les animaux ont moins besoin de manger et grandissent plus vite .

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 Cependant, les bactéries des animaux peuvent devenir résistantes aux antibiotiques et se transmettre à l'homme. Ces bactéries peuvent ensuite être transmises à l'homme par l'alimentation. Elles peuvent aussi être rejetées dans l'environnement avec les excréments animaux, être présentes dans l'eau, contaminer la viande lors de l'abattage et se retrouver dans les assiettes si la température de cuisson est insuffisante pour les détruire.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

lundi, 08 novembre 2010

Fais de la biotechnologie toi-même

Les bioamateurs, qui manipulent l'ADN dans leur garage, désirent s'initier aux gestes basiques du génie génétique, qu'ils jugent confisqués par les grands laboratoires. La plupart des composants nécessaires pour prélever l'ADN sur une bactérie, une plante ou la peau d'un animal, puis pour le décomposer et en recombiner le programme, sont désormais en vente libre. Des bio-kits sont disponibles sur internet.

 

 

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Les membres de la communauté DIYbio (Fais de la biotechnologie toi-même) ont même mis au point en 2005 un thermocycleur rustique, nécessaire pour réussir l'une des opérations les plus délicates : la duplication de l'ADN, qui exige une quarantaine de cycles de chauffage. Une fois lavée, séchée puis mise à nue dans un tube, la pelote d'ADN peut alors être recombinée à l'envi. Certains DIYbiologistes espèrent transférer le parfum de la banane à la tomate ou, plus sérieusement, créer une molécule de bioéthanol surpuissant à base de sucre de canne. Selon leur avis, le danger n'est pas de leur côté mais plutôt du côté de l'opacité des multinationales de biotechnologie.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article de Guillaume Malaurie sur le site hebdo.nouvelobs.com

samedi, 03 avril 2010

Le sol, réservoir de biodiversité

La Banque de la terre

En 2001, le Groupement d'intérêt scientifique Sol décide de créer le premier conservatoire des sols français. En effet, le sol est le réservoir de biodiversité le plus dense au monde.

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L'ADN du sol est un peu la mémoire des micro-organismes environnants. En l'analysant, on peut savoir quelles sont les populations de bactéries, de virus ou de champignons présents majoritairement dans la terre, ainsi que leurs proportions relatives. Mais il faut d'abord récupérer la précieuse molécule piégée dans les cellules. Les scientifiques mélangent donc la terre avec une solution qui fait éclater les parois des micro-organismes. Après ce traitement, les différentes molécules de l'ADN libérées forment un agrégat qu'on peut isoler et étudier. Chaque gramme de terre contient jusqu'à 10 milliards de bactéries, 1 million de champignons et au moins autant de virus. Ces derniers sont de bons indicateurs pour suivre la qualité de la terre (fertilité, pollution, ...).

Pour en svoir plus, on peut consulter le site savoirs.essonne.fr

lundi, 10 août 2009

Quelles sont les traces des différentes marées noires ?

Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika se brise et coule à une quarantaine de milles au sud-est de Penmarch, dans le Finistère. Deux semaines plus tard, le 3 janvier 2000, la plage de Batz sur mer en Loire Atlantique est couverte par le pétrole qui s'est échappé des soutes du pétrolier. Aujourd'hui, neuf ans plus tard, plus aucune trace de cette catastrophe n'est visible. Une marée noire est une pollution maritime spectaculaire mais souvent ce n'est pas la plus dangereuse. Les effluents d'origine agricole, urbaine ou industrielle sont plus polluants, leurs origines sont plus complexes à identifier et la maîtrise de cette pollution plus difficile à mettre en oeuvre.

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Une marée noire est une pollution accidentelle, localisée et temporaire. Le vieillissement du pétrole, sa dispersion et sa biodégradation font que peu à peu, il n'y a sur les peuplements qu'une action comparable à celle d'un excès de matière organique. Pour traiter une marée noire, on cherche dans un premier temps à récupérer le pétrole. Ce prélèvement est compliqué en pleine mer, soumise aux aléas climatiques, ou dans les soutes des épaves. On essaie ensuite de traiter le pétrole parvenu sur la côte. Mais cette opération est très délicate car les solvants utilisés peuvent se révéler plus toxiques que le pétrole lui-même et aggraver les effets sur la faune et la flore de la côte. On dispose d'initiateurs de dégradation bactérienne qui stimulent les bactéries naturellement présentes dans le milieu capables de dégrader le pétrole. Pour retrouver un équilibre des peuplements, il faut attendre au moins 7 ans. Cette durée dépend de la configuration de la côte, plus le milieu est abrité plus la dépollution sera longue. Dès lors il n'est plus possible de retrouver des traces de la marée noire. Ainsi les marées noires sont moins préoccupantes pour l'environnement côtier que les pollutions chroniques.

Pour en savoir plus on peut consulter le magazine n°36 Les dossiers de La Recherche d'août 2009

mardi, 17 juin 2008

Filtrer l'eau du robinet

Les carafes filtrantes répondent au besoin de filtrer l'eau du robinet.
carafe-eau.jpgElles permettent d’utiliser moins de bouteilles en plastique, d’obtenir une filtration supplémentaire, d’éliminer du chlore, de diminuer la teneur en plomb et autres éléments nocifs. Par contre, les cartouches sont chères à l'usage et pas toujours recyclées, seul le chlore est éliminé de manière sûre et définitive ainsi que le calcaire qui est une source de calcium. De plus il existe un risque de contamination microbienne de l'eau par des bactéries et des virus.
Les filtres à eau ne peuvent pas désinfecter l’eau potable sur le plan microbiologique. L'accumulation de matière organique dans le filtre peut favoriser la croissance bactérienne en très peu de temps, même durant une seule nuit. Des études ont fait ressortir que les teneurs en bactéries présentes dans de l'eau qui avait passé dans un filtre mal entretenu pouvaient être jusqu'à 2 000 fois supérieures aux concentrations relevées dans de l'eau non filtrée. Le niveau d’entretien dépend du type de filtre. Il est indispensable suivre les instructions du fabricant.
En ce qui concerne les carafes filtrantes, la fréquence de remplacement de la cartouche au charbon actif augmente en fonction de l’usage : plus vous remplissez la carafe, plus vite il faudra remplacer la cartouche du filtre. Dans le cas des filtres à particules à fibres et à céramique, il faut prendre garde aux accumulations de bactéries. Ces filtres doivent donc être rincés périodiquement avec de l’eau froide. On ne doit pas rincer ces filtres à l’eau chaude car cette dernière peut endommager la structure du filtre. Lorsque la cartouche d'un filtre doit être changée, il faut prendre garde de ne pas contaminer l'eau. Il faut se laver les mains avant de changer le filtre et désinfecter le réservoir avec une solution très diluée contenant de l'eau de Javel non aromatisée et surtout rincer au maximum.

Source et pour devenir goûteur d’eau