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lundi, 15 juin 2015

Dans un gramme d"ADN

Selon une étude du Cabinet IDC, le monde devrait produire en 2015 environ 8 595 exaoctets ou 8595 milliards de milliards d’octets, contre seulement 130. Sur la période 2013-2020, cette masse de données produites chaque année dans le monde devrait être multipliée par douze. La montée en puissance des communications de machine à machine et les 200 milliards d’objets connectés en 2020 représenteront plus du quart des données générées à la fin de la décennie et plus de la moitié à l’horizon 2025. Le stock de données mondial a été généré à 90 % au cours de ces deux dernières années.

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Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites
, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.

Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.

Pour en savoir plus : rtflash.fr

mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

lundi, 18 mai 2015

Des virus cruciaux pour le cerveau

Selon une étude suédoise, certains virus insérés dans l'ADN, appelés rétrovirus endogènes, joueraient un rôle crucial dans le bon fonctionnement du cerveau. Ces virus, au fur et à mesure de notre évolution, ont peu à peu été intégrés par l'ADN. Environ 5 % de l'ADN serait ainsi constitués de rétrovirus endogène.

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Une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans le fonctionnement cérébral : ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans le cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans les facultés cérébrales. L'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules du cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme.

Source : journaldelascience.fr

lundi, 06 avril 2015

Comment les Loups changent les rivières ?

Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.


Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki

jeudi, 15 janvier 2015

L'ADN transmet le savoir des générations précédentes

Des chercheurs ont appris à des souris mâles à avoir peur de l’odeur spécifique d’une molécule chimique. Ils ont associé plusieurs fois de suite cette odeur à un choc électrique. Dans les 10 jours qui ont suivi, ces mâles se sont reproduits avec des femelles qui n'avaient, elles, jamais été exposées à cette odeur. La descendance, élevée par les femelles, a instinctivement sursauté lors de sa première exposition à cette molécule chimique. Beaucoup plus que les descendants de souris qui n'avaient pas appris à la craindre, ou même qui avaient appris à craindre une autre odeur. Un comportement qui pouvait être transmis par les mères et qui persistait à la 3e génération. Conclusion : les souris avaient, à leur naissance, hérité d’une forme de souvenir appartenant à leurs parents, indépendamment de tout apprentissage. Elles savaient ce que leurs parents avaient, eux, dû apprendre par eux-mêmes.

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Le secret de cette transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique, ensemble des processus biologiques qui modifient l’ADN au cours de la vie. Là où la séquence des gènes ne change qu’au gré de mutations rares et aléatoires, les modifications épigénétiques sont régulièrement provoquées par les expériences que nous vivons et changent la façon dont s’exprime l’information contenue dans les gènes.

Source : planete.gaia.free.fr

lundi, 29 décembre 2014

Une cellule se transforme en neurone

Ma thèse en 180 secondes

Comment une cellule spécialisée peut-elle changer d'identité ? Une équipe de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg) s'est intéressée à un exemple naturel et 100% efficace de ce phénomène, appelé transdifférenciation. Ce processus, par lequel certaines cellules perdent leurs caractéristiques et acquièrent une nouvelle identité, pourrait être plus généralement impliqué dans la régénération de tissus ou d'organes chez les vertébrés, et constitue une piste prometteuse pour la médecine régénérative.


Marie-Charlotte Morin est étudiante à l'Université de Strasbourg. Elle a présenté en trois minutes sa thèse « Rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans » à l'occasion de la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes.

pour en savoir plus : cnrs.fr

vendredi, 07 novembre 2014

Moins de lumière, moins de chlorophylle

Le changement de couleur des feuilles à l'automne est lié à la baisse de luminosité nécessaire à la photosynthèse. Durant ce processus, les feuilles se gorgent de chlorophylle, une substance qui leur donne une teinte verte et qui contribue à l’absorption des rayons.

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À l'automne, le soleil est plus bas à l'horizon et le manque de lumière incite les arbres à se mettre en dormance pour l'hiver. Moins de lumière, donc moins de photosynthèse, et moins de chlorophylle dans les feuilles. Il se forme une sorte de bouchon à la base des feuilles, qui empêche la circulation de la chlorophylle. Les feuilles reprennent ainsi des teintes de rouge, de jaune et d'orangé. Plusieurs jours de grands vents détacheront les feuilles des branches et dénuderont les arbres.

source : meteomedia.fr

lundi, 03 novembre 2014

Balanes ou "rougnes" selon les Rétais

Les balanes sont des crustacés qui vivent collés à vie sur des éléments durs, au bon endroit pour trouver les meilleures conditions de température, nourriture, lumière, salinité. Chez les balanes, un mâle et une femelle donnent des cellules reproductrices.Celles-ci fusionnent pour donner des œufs qui se développent dans le corps des femelles, puis éclosent. Les larves se dispersent dans l’eau er à un moment donné elles se fixeront pour avoir une chance de survivre.

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Les larves vont venir se fixer au même endroit que les adultes qui ont réussi leur vie, car ces derniers libèrent dans l’eau une substance attractive que les jeunes vont percevoir et qui va les attirer vers le lieu d’émission c’est à dire là où les conditions de vie sont les meilleures. Les jeunes auront ainsi toutes leurs chances de bien se développer.


source : ile2re.info

jeudi, 17 juillet 2014

Les capacités de regénération de la salamandre

La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.


La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.

Source : sciencesetavenir.fr

mardi, 15 juillet 2014

L'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant

Dans l'essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin. Pour étayer sa théorie, Darwin s'était appuyé sur plusieurs exemples d'évolution dans lesquels des caractéristiques anatomiques s'étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces.

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Cette approche « gradualiste », postulait que les nouvelles espèces émergeaient par transformation graduelle des espèces antérieures. Darwin n'a jamais exclu la possibilité que d'autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme que cette évolution progressive dans le temps. Cette perspective scientifique fut explorée au cours du XXe siècle par le paléontologue américain Stephen Jay Gould (disparu en 2002). L'évolution des espèces ne se déroulerait pas de manière progressive mais de manière ponctuelle, avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces. Cette théorie des « équilibres ponctués » présente l'avantage d'être en accord avec un certain nombre de faits d'observation paléontologiques qui montrent notamment que certaines espèces fossiles ont connu très peu de variations morphologiques au cours de leur existence et se sont brusquement trouvées supplantées par une nouvelle espèce. Gould, sans remettre en cause le principe de sélection naturelle et l'évolution des espèces, a eu l'immense mérite d'enrichir et de complexifier de manière considérable ce scénario darwinien en formulant son hypothèse de l'évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l'espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d'autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.

La grande idée novatrice de Gould est que la sélection naturelle ne suffit pas, à elle seule, à déterminer l'ensemble des formes prises par les espèces dans le processus de l'évolution. Gould pense en effet, qu'à côté de la sélection naturelle, deux autres facteurs fondamentaux sont à l'œuvre et expliquent l'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Un nouveau concept théorique très puissant a vu le jour : le concept de macroévolution qui considère que les espèces forment, à côté des individus, un niveau d'organisation spécifique qui obéit à ses propres règles de sélection et d'évolution naturelles.


Source : notre-planete.info

jeudi, 03 juillet 2014

23 exoplanètes potentiellement habitables

Les exoplanètes potentiellement habitables connues à ce jour sont désormais au nombre de 23 selon le PHL (Planetary Habitability Laboratory) de l’université de Puerto Rico à Arecibo. Un recensement qui a vu sa population de candidats doubler cette année et 4234 candidates figurent dans les archives du satellite Kepler. Récemment débusquée par l’équipe de Robert A. Wittenmyer (université de la Nouvelle-Galle du Sud, Australie), la superterre Gliese 832c pourrait prétendre au titre de meilleure exoplanète habitable proche de la Terre.

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Naviguant sur le bord intérieur de la zone habitable de son système, Gliese 832c est susceptible de recevoir un flux d’énergie comparable à celui que recueille la Terre. En fonction de son atmosphère, ses températures pourraient être équivalentes à celles qui règnent dans la biosphère de la Terre. Cependant, soumise à des cycles saisonniers très variables et dans l’hypothèse où son atmosphère est plus dense (probabilité importante pour les superterres), la planète ressemblerait alors davantage à une super-Vénus. Ajoutons à cela que les naines rouges ont très mauvaise réputation car fréquemment sujettes à des sautes d’humeurs susceptibles d’affecter violemment les planètes qui les entourent. Néanmoins, avec les données qu’ils ont en leur possession pour caractériser cette planète, les chercheurs ont établi qu’il s’agit, à ce jour, de la meilleure candidate à l’habitabilité dans notre voisinage galactique.

Source : futura-sciences.com

mardi, 27 mai 2014

L'olinguito, entre l'ours et le chat

Qu'ont en commun l'olinguito, mammifère carnivore de deux kilos, entre l'ours et le chat, vivant dans la forêt des Andes, et un escargot sans yeux vivant à plus de 900 mètres sous terre en Croatie ? Les deux figurent parmi les dix nouvelles espèces les plus étonnantes découvertes en 2013. Cette liste est établie par un comité international de taxonomistes et d'autres experts, réunis par l'Institut international de l'exploration des espèces.

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La liste est publiée le 23 mai pour l'anniversaire de Carl von Linné né en 1707. Ce botaniste suédois estconsidéré comme le fondateur de la taxonomie moderne. Constituée chaque année depuis 2008, cette liste vise à rappeler que les chercheurs continuent à découvrir de nouvelles espèces. Près de 18 000 ont été identifiées en 2013, s'ajoutant aux deux millions déjà connues de la science.


Pour découvrir cette liste : esf.edu

Source : planet.fr

lundi, 12 mai 2014

Comment se déclenche la faim ?

La faim se déclenche suite à une baisse du taux de glucose à l’intérieur de la veine porte, celle qui transporte le sang depuis les intestins jusqu’au foie. Une diminution de 5 % active des nerfs reliés à l’hypothalamus, cette partie du cerveau qui intervient dans le contrôle de la faim. Celui-ci va libérer des neuromédiateurs spécifiques qui déclencheront la recherche de nourriture. La ghréline, hormone qui est émise par l’estomac, agit aussi sur l’hypothalamus en passant par le sang. Un troisième processus met en jeu la diminution du taux de lipides dans les tissus adipeux, où se situent nos principales réserves de graisse et donc d’énergie. C’est la baisse dans le sang du taux d’une hormone baptisée leptine qui en informe le cerveau.

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Parallèlement aux mécanismes physiologiques, un coup d’œil en direction de l’horloge fait naître l’appétit. L’influence du rythme biologique est très importante. Si on a pris l’habitude de manger vers midi, la ghréline sera sécrétée vers 11 h 45, même si le taux de glucose reste élevé. Quant aux stimulations extérieures, le fumet d’une viande grillée suffit à donner faim : odeur, goût, vue activent des circuits de l’hypothalamus et des centres comme le cortex et l’hippocampe où sont mémorisées les connaissances nutritionnelles.

Source : science-et-vie.com

mardi, 29 avril 2014

Augmentation de croissance par excédent de CO2

Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre, la planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. des effets se font ressentir sur les plantes. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines, entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours.

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L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.


Source : futura-sciences.com

lundi, 10 mars 2014

Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver

Une nouvelle espèce de ver, Platydemus manokwari, inconnue jusqu'ici en Europe, a été identifiée dans les serres du Jardin des plantes de Caen, dans le Calvados. Il est plat, mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Selon Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle, à Paris, cet animal exotique originaire de Nouvelle-Guinée, détruit toute la faune d'escargots autour de lui, puis les vers de terre. Il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu'elle représente pour la biodiversité, et la fertilité des sols.

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La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.


En savoir plus sur lexpress.fr

jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

mercredi, 12 février 2014

Sur les épaules de Darwin

Selon Jean Claude Ameisen, Darwin est le Newton des sciences du vivant, son influence a été colossale, d'où l'altitude de ses épaules qui permet de voir plus loin. Darwin a pulvérisé le vieux mythe d'une nature vivante immuable depuis la création, alors que cette nature n'avait jamais cessé de se métamorphoser sur des périodes très longues.

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L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.

Source : NouvelObs 02228

lundi, 23 septembre 2013

Les vautours sont nos amis

Les vautours sont souvent accusés de tous les maux alors qu’ils partagent avec l’humanité une histoire riche de plusieurs millions d’années, qu’ils ne pillent ni les cultures ni les troupeaux et se contentent juste de débarrasser rapidement l’environnement de ses cadavres avant tout risque de putréfaction et de propagation de pathogènes. Leur concéder le pouvoir de changer de comportement en quelques années pour se muter en des «prédateurs» équivaut à tout ignorer de l’évolution des organismes vivants et de la sélection naturelle. Ils ont traversé les âges en se focalisant sur la nécrophagie. Leur évolution leur a permis d’acquérir des caractéristiques parfaitement adaptées à la consommation d’animaux morts. Comment soudainement auraient-ils pu développer de nouveaux comportements pour devenir prédateurs ? Ceci n’est pas dans la logique de la nature.

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Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.

On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr

samedi, 17 août 2013

Rosalind Franklin participa à la découverte de l"ADN

Marie Curie découvrit le radium et le polonium au début du XXe siècle, avant de disparaître prématurément en juillet 1934 à la suite d'une exposition prolongée à des éléments radioactifs. Rosalind Franklin, biologiste moléculaire britannique, participa à la découverte de la structure de l'ADN et connut une histoire un peu semblable.

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En 1951, en poste au King's College de Londres, elle applique la diffraction des rayons X à l'étude des matériaux biologiques. Elle réalise plusieurs radiographies aux rayons X de l'ADN, qui seront montrées à son insu à Maurice Wilkins et James Watson. Ces photographies sont déterminantes dans la découverte de la structure à double hélice de l'ADN par James Watson et Francis Crick en 1953. La découverte de la structure de l'ADN permet à Watson, Crick et Wilkins d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1962. A cette date, Rosalind Franklin était décédée suite à la surexposition aux radiations qu'elle utilisait pour faire ses remarquables clichés aux rayons X. Elle n'a pu partager cette prestigieuse distinction.

Source : lepoint.fr

vendredi, 19 avril 2013

Va prendre tes leçons dans la nature

« Va prendre tes leçons dans la nature, c'est là qu'est notre futur » conseillait Léonard de Vinci. Au XVième siècle, son observation de la nature lui permet d'esquisser ce qui deviendra la voiture, le sous-marin ou l'hélicoptère. Son conseil sert de socle à une science en pleine expansion, le biomimétisme. Grâce aux milliards d'années d'évolution de notre environnement, les organismes vivants résolvent des problèmes complexes, dont on peut tirer de précieux enseignements. Le biomimétisme consiste à observer les modèles existants dans la nature, à tenter d'en comprendre l'intelligence et à étudier la possibilité d'en reproduire les formes, les matériaux ou les processus.

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En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.

Source : ddmagazine.com