lundi, 15 juin 2015
Dans un gramme d"ADN
Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.
Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.
Pour en savoir plus : rtflash.fr
07:10 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informatique, inventions, internet, communications, adn, biologie, sciences
mardi, 19 mai 2015
Les briques élémentaires de la vie
Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.
Source : notre-planete.info
17:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, vie, chimie, biologie, espace, sciences, comètes, planète, système solaire
lundi, 18 mai 2015
Des virus cruciaux pour le cerveau
Une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans le fonctionnement cérébral : ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans le cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans les facultés cérébrales. L'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules du cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme.
Source : journaldelascience.fr
05:53 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cerveau, sciences, biologie, médecine, virus, adn
lundi, 06 avril 2015
Comment les Loups changent les rivières ?
Quand les Loups ont été réintroduits dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis après avoir été absent près de 70 ans, la plus remarquable "cascade trophique» s'est produite. George Monbiot explique comment exactement les Loups changent les rivières.
Comment les Loups changent les rivières by Elmapelki
05:38 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loups, loup, écosystème, environnement, usa, amérique, biologie
jeudi, 15 janvier 2015
L'ADN transmet le savoir des générations précédentes
Le secret de cette transmission mémorielle s’appelle l’épigénétique, ensemble des processus biologiques qui modifient l’ADN au cours de la vie. Là où la séquence des gènes ne change qu’au gré de mutations rares et aléatoires, les modifications épigénétiques sont régulièrement provoquées par les expériences que nous vivons et changent la façon dont s’exprime l’information contenue dans les gènes.
Source : planete.gaia.free.fr
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adn, médecine, sciences, souvenir, génération, biologie, mémoire, expériences, enseignement
lundi, 29 décembre 2014
Une cellule se transforme en neurone
Ma thèse en 180 secondes
Comment une cellule spécialisée peut-elle changer d'identité ? Une équipe de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Inserm/Université de Strasbourg) s'est intéressée à un exemple naturel et 100% efficace de ce phénomène, appelé transdifférenciation. Ce processus, par lequel certaines cellules perdent leurs caractéristiques et acquièrent une nouvelle identité, pourrait être plus généralement impliqué dans la régénération de tissus ou d'organes chez les vertébrés, et constitue une piste prometteuse pour la médecine régénérative.
Marie-Charlotte Morin est étudiante à l'Université de Strasbourg. Elle a présenté en trois minutes sa thèse « Rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la reprogrammation cellulaire directe in vivo chez C.elegans » à l'occasion de la finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes.
pour en savoir plus : cnrs.fr
05:31 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biologie, sciences, concours, neurone, cerveau, cellules
vendredi, 07 novembre 2014
Moins de lumière, moins de chlorophylle
À l'automne, le soleil est plus bas à l'horizon et le manque de lumière incite les arbres à se mettre en dormance pour l'hiver. Moins de lumière, donc moins de photosynthèse, et moins de chlorophylle dans les feuilles. Il se forme une sorte de bouchon à la base des feuilles, qui empêche la circulation de la chlorophylle. Les feuilles reprennent ainsi des teintes de rouge, de jaune et d'orangé. Plusieurs jours de grands vents détacheront les feuilles des branches et dénuderont les arbres.
source : meteomedia.fr
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : automne, lumière, couleurs, biologie, arbres, soleil
lundi, 03 novembre 2014
Balanes ou "rougnes" selon les Rétais
Les larves vont venir se fixer au même endroit que les adultes qui ont réussi leur vie, car ces derniers libèrent dans l’eau une substance attractive que les jeunes vont percevoir et qui va les attirer vers le lieu d’émission c’est à dire là où les conditions de vie sont les meilleures. Les jeunes auront ainsi toutes leurs chances de bien se développer.
source : ile2re.info
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ile de ré, crustacés, biologie, pêche, mer, océan, charente maritime
jeudi, 17 juillet 2014
Les capacités de regénération de la salamandre
La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.
La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.
Source : sciencesetavenir.fr
05:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biologie, sciences, écologie, espèces menacées, biodiversité
mardi, 15 juillet 2014
L'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant
Dans l'essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin. Pour étayer sa théorie, Darwin s'était appuyé sur plusieurs exemples d'évolution dans lesquels des caractéristiques anatomiques s'étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces.
Cette approche « gradualiste », postulait que les nouvelles espèces émergeaient par transformation graduelle des espèces antérieures. Darwin n'a jamais exclu la possibilité que d'autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme que cette évolution progressive dans le temps. Cette perspective scientifique fut explorée au cours du XXe siècle par le paléontologue américain Stephen Jay Gould (disparu en 2002). L'évolution des espèces ne se déroulerait pas de manière progressive mais de manière ponctuelle, avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces. Cette théorie des « équilibres ponctués » présente l'avantage d'être en accord avec un certain nombre de faits d'observation paléontologiques qui montrent notamment que certaines espèces fossiles ont connu très peu de variations morphologiques au cours de leur existence et se sont brusquement trouvées supplantées par une nouvelle espèce. Gould, sans remettre en cause le principe de sélection naturelle et l'évolution des espèces, a eu l'immense mérite d'enrichir et de complexifier de manière considérable ce scénario darwinien en formulant son hypothèse de l'évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l'espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d'autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.
La grande idée novatrice de Gould est que la sélection naturelle ne suffit pas, à elle seule, à déterminer l'ensemble des formes prises par les espèces dans le processus de l'évolution. Gould pense en effet, qu'à côté de la sélection naturelle, deux autres facteurs fondamentaux sont à l'œuvre et expliquent l'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Un nouveau concept théorique très puissant a vu le jour : le concept de macroévolution qui considère que les espèces forment, à côté des individus, un niveau d'organisation spécifique qui obéit à ses propres règles de sélection et d'évolution naturelles.
Source : notre-planete.info
09:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : darwin, sciences, évolution, biologie, espèces, génétique, gênes
jeudi, 03 juillet 2014
23 exoplanètes potentiellement habitables
Naviguant sur le bord intérieur de la zone habitable de son système, Gliese 832c est susceptible de recevoir un flux d’énergie comparable à celui que recueille la Terre. En fonction de son atmosphère, ses températures pourraient être équivalentes à celles qui règnent dans la biosphère de la Terre. Cependant, soumise à des cycles saisonniers très variables et dans l’hypothèse où son atmosphère est plus dense (probabilité importante pour les superterres), la planète ressemblerait alors davantage à une super-Vénus. Ajoutons à cela que les naines rouges ont très mauvaise réputation car fréquemment sujettes à des sautes d’humeurs susceptibles d’affecter violemment les planètes qui les entourent. Néanmoins, avec les données qu’ils ont en leur possession pour caractériser cette planète, les chercheurs ont établi qu’il s’agit, à ce jour, de la meilleure candidate à l’habitabilité dans notre voisinage galactique.
Source : futura-sciences.com
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astronomie, atmosphère, terre, planète, vie, biologie, espace
mardi, 27 mai 2014
L'olinguito, entre l'ours et le chat
La liste est publiée le 23 mai pour l'anniversaire de Carl von Linné né en 1707. Ce botaniste suédois estconsidéré comme le fondateur de la taxonomie moderne. Constituée chaque année depuis 2008, cette liste vise à rappeler que les chercheurs continuent à découvrir de nouvelles espèces. Près de 18 000 ont été identifiées en 2013, s'ajoutant aux deux millions déjà connues de la science.
Pour découvrir cette liste : esf.edu
Source : planet.fr
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faune, biologie, taxonomie, sciences, ours, espèces
lundi, 12 mai 2014
Comment se déclenche la faim ?
Parallèlement aux mécanismes physiologiques, un coup d’œil en direction de l’horloge fait naître l’appétit. L’influence du rythme biologique est très importante. Si on a pris l’habitude de manger vers midi, la ghréline sera sécrétée vers 11 h 45, même si le taux de glucose reste élevé. Quant aux stimulations extérieures, le fumet d’une viande grillée suffit à donner faim : odeur, goût, vue activent des circuits de l’hypothalamus et des centres comme le cortex et l’hippocampe où sont mémorisées les connaissances nutritionnelles.
Source : science-et-vie.com
06:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alimentation, faim, santé, cerveau, glucose, lipides, biologie, senteurs
mardi, 29 avril 2014
Augmentation de croissance par excédent de CO2
L’augmentation de la température favorise la croissance des plantes. Mais l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Des chercheurs du Fort Lewis College de Durango aux États-Unis), ont mené une recherche dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles ont été notés. Les chercheurs ont constaté, en moyenne, que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires.
Source : futura-sciences.com
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, faune, flore, biologie, planète, températures, co2, écosystème
lundi, 10 mars 2014
Il y a urgence à prévenir la prolifération de ce ver
La cause des invasions biologiques est la mondialisation, c'est-à-dire le transport de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d'un bout à l'autre de la planète. Des vers plats terrestres non-indigènes de l'hémisphère sud, ont été signalés dans 13 pays européens. En France, le professeur Justine répertorie sur son site internet six espèces invasives, en plus du Platydemus manokwari. Les départements les plus touchés sont le Finistère et les Pyrénées-Orientales. Si on découvre ces vers plats dans son jardin, on peut prendre contact avec le professeur Jean-Lou Justine par l'intermédiaire de son site internet : sites.google.com/site/jljjustine.
En savoir plus sur lexpress.fr
05:36 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : espèces invasives, espèces menacées, espèces indigènes, biodiversité, musée, biologie, sol, écosystème, pyrénées orientales
jeudi, 20 février 2014
Clé de notre avenir ou cause de notre perte
Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.
Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org
06:18 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technologies, biologie, nanotechnologie, nanoparticules, sciences, société, sociologie, nature
mercredi, 12 février 2014
Sur les épaules de Darwin
L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.
Source : NouvelObs 02228
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, darwin, newton, ameisen, france inter, biologie, écologie, géologie, éducation, philosophie
lundi, 23 septembre 2013
Les vautours sont nos amis
Les vautours sont nos alliés essentiels en recyclant les carcasses d’animaux morts, en réduisant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en jouant également un rôle culturel, social et économique. Dans ce siècle de toutes les peurs, la menace ne vient pas du ciel. L’ombre du vautour qui plane au-dessus des verts pâturages illustre seulement une biodiversité qui s’exprime dans sa fragile complexité.
On peut lire l'intégralité de l'article d'Allain BOUGRAIN-DUBOURG sur le site du journal liberation.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vautours, oiseaux, biodiversité, bergers, biologie, santé, écologie
samedi, 17 août 2013
Rosalind Franklin participa à la découverte de l"ADN
En 1951, en poste au King's College de Londres, elle applique la diffraction des rayons X à l'étude des matériaux biologiques. Elle réalise plusieurs radiographies aux rayons X de l'ADN, qui seront montrées à son insu à Maurice Wilkins et James Watson. Ces photographies sont déterminantes dans la découverte de la structure à double hélice de l'ADN par James Watson et Francis Crick en 1953. La découverte de la structure de l'ADN permet à Watson, Crick et Wilkins d'obtenir le prix Nobel de médecine en 1962. A cette date, Rosalind Franklin était décédée suite à la surexposition aux radiations qu'elle utilisait pour faire ses remarquables clichés aux rayons X. Elle n'a pu partager cette prestigieuse distinction.
Source : lepoint.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, médecine, biologie, adn, histoire
vendredi, 19 avril 2013
Va prendre tes leçons dans la nature
En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.
Source : ddmagazine.com
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biomimétisme, biologie, nature, évolution, darwin, sciences, plantes