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mardi, 16 juin 2015

Le réveil tant attendu

Philae a connu, le 12 novembre 2014, un atterrissage plutôt mouvementé. Après de premiers signaux reçus samedi soir à 22 h 28 par le Centre européen des opérations spatiales de l’Esa à Darmstadt, il a de nouveau donné de ses nouvelles dans la nuit de dimanche à lundi entre 23 h 22 et 23 h 26. Et après de premières analyses des données transmises, il semble bien que son réveil véritable remonte déjà à quelque temps ; même s’il ne disposait pas jusqu’ici d’assez d’énergie pour le faire savoir à Rosetta qui relaye ses messages vers la Terre.

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La réserve dont il dispose n’est que de 24 watts. Un niveau destiné à croître au fil du temps et à mesure que la comète 67P Tchourioumov-Guérassimenko va continuer de se rapprocher du Soleil. Aussi les communications actuelles du robot ont-elles encore une durée très limitée : deux minutes samedi dont 40 secondes consacrées à l'envoi de données. Désormais, toutes les 12 heures 30 environ, une nouvelle connexion sera tentée pour récupérer les informations déjà emmagasinées par Philae depuis son réveil. Toutefois, il faudra attendre que ces communications puissent atteindre une durée d’environ un quart d’heure pour pouvoir être en mesure de lui donner des ordres et de le remettre véritablement au travail.

Source : lepoint.fr

jeudi, 11 juin 2015

les sélénologues simulent

Reiner Gamma est une étrange formation brillante située sur la Lune et déjà repérée par le découvreur de la diffraction, le physicien et astronome Francesco Maria Grimaldi (1618-1663). Pendant longtemps, les astronomes pensaient, tout comme lui, qu'il s'agissait d'un cratère. Ils n'avaient que partiellement raison car le site serait en fait né de l'effet du souffle d'un impact de comète sur le sol lunaire.


Selon les chercheurs de l’université de Brown aux États-Unis, Reiner Gamma est le résultat d’impacts de comètes survenus il y a 100 millions d’années. Les sélénologues ont réalisé des simulations numériques de ces impacts de comètes, prenant en compte les propriétés du sol lunaire. Ces simulations soutiennent parfaitement l’hypothèse avancée en 1980 par Peter Schultz qui lui avait été inspirée en constatant l’effet sur ce sol des gaz des modules lunaires du programme Apollo. Il en avait déduit que l’atmosphère gazeuse d’une comète, c'est-à-dire sa chevelure, encore appelée coma, pouvait avoir le même effet sur les particules du régolithe, à savoir, souffler la couche superficielle assombrie par le vent solaire pour mettre à jour un nouveau sol plus clair.

source : futura-sciences.com

mercredi, 03 juin 2015

Une forme d'énergie inconnue emplit tout l'univers

En reconstituant une partie de l'histoire de l'expansion, il a pu être établi qu'une forme d'énergie inconnue en laboratoire emplissait tout l'univers. C'est même la forme d'énergie la plus abondante qui existe aujourd'hui. Cette mystérieuse forme d'énergie possède des propriétés très atypiques, totalement inconnues en laboratoire. Faute d'explication satisfaisante, elle est appelée énergie noire.

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Aucune observation ne peut déterminer à elle seule les abondances relatives d'énergie noire et de matière. Par contre, leur combinaison est en mesure de le faire. L'analyse de la luminosité de certaines supernovae (des explosions d'étoiles peu massives) permet ainsi de contraindre la différence entre les densités de matière et d'énergie noire, mais pas leurs valeurs individuelles. L'observation du rayonnement fossile permet, elle, de déterminer la somme de ces densités d'énergie. En combinant ces mesures, on peut déterminer ces deux densités, la densité de matière étant à son tour contrainte de façon relativement indépendante par l'analyse de l'évolution au cours du temps des populations d'amas de galaxies.

Source : public.planck.fr

mardi, 02 juin 2015

Le mystère de la matière noire

La matière noire est une mystérieuse composante matérielle probablement constituée de particules élémentaires mais en aucun cas de matière normale, c'est-à-dire de protons, neutrons et électrons, et que l’on suppose répartie dans tout l’univers observable. Sans charge électrique et n’interagissant que très faiblement avec la matière normale, elle se signale par son attraction gravitationnelle.


Percer les mystères de l'univers sombre par AstrophysiqueTV
On a de nombreuses preuves concordantes de la présence de la matière noire, que ce soit au niveau des galaxies, des amas de galaxies mais également en ce qui concerne la naissance des galaxies via le rayonnement fossile. Ces preuves sont toutefois indirectes. On aimerait pouvoir fabriquer ces particules non baryoniques en accélérateur, les détecter avec des expériences.

Source : futura-sciences.com

mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

vendredi, 20 mars 2015

L'éclipse serai suivi d'une marée record

L'éclipse du 20 mars, jour de l’équinoxe de printemps. Une configuration astronomique favorable aux amateurs de pêche à pied. Le lendemain, la marée affichera un coefficient record de 119, à une unité du maximum possible. La différence de hauteur d’eau entre la basse mer et la haute mer dépassera par exemple les 14 m dans la baie du Mont-Saint-Michel, contre 10 m lors d’une marée importante.

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Ce sera la première des « marées du siècle ». Il n’y en aura que sept autres, dont une, le 25 mars 2073, dont le coefficient atteindra 120. Les conditions astronomiques qui président à une éclipse à proximité de l’équinoxe sont aussi celles qui font les grandes marées. Comme pour une éclipse, une grande marée se produit lorsque Lune et Soleil sont alignés : ils conjuguent alors leurs efforts gravitationnels pour déplacer les masses d’eaux océaniques. Et cette marée devient exceptionnelle si la Lune est au plus proche de la Terre, et que Soleil et Lune traversent de concert le plan équatorial (ce qui arrive lors des équinoxes pour le premier cas de figure, et environ deux fois tous les vingt-huit jours pour le second).

vendredi, 06 mars 2015

L'univers aurait toujours existé

En créant un nouveau modèle combinant tout à la fois les principes de la mécanique quantique et la théorie de la Relativité Générale d'Einstein, deux physiciens sont parvenus à une conclusion déroutante : selon ce modèle, l'univers aurait... toujours existé.

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Selon le modèle qui prévaut actuellement, l'Univers serait né lors du Big Bang : tout aurait commencé il y a 13.8 milliards d'années à partir d'un point infiniment dense et infiniment chaud, lequel aurait explosé, donnant naissance à l'Univers tel que nous le connaissons. Mais en bâtissant un nouveau modèle chargé de décrire l'expansion et l'évolution de l'univers, les deux physiciens Saurya Das (Université de Lethbridge, Canada) et Ahmed Farag Ali (Université de Benha, Égypte) sont parvenus à un tout autre scénario : selon ce nouveau modèle, l'Univers aurait en réalité toujours existé sous la forme d'un "potentiel quantique", lequel aurait basculé à un moment donné dans un état dense et chaud (le Big Bang), donnant alors naissance à l'Univers actuel.

Source : journaldelascience.fr

jeudi, 05 mars 2015

Machine à calculer antique

Une nouvelle exploration sous-marine gréco-américaine vient d’être faite sur le site où a été trouvé il y a 104 ans le mécanisme d’Anticythère. Cet objet unique dans l’histoire des sciences, qualifié de «machine à calculer astronomique», ne cesse de soulever de nouvelles questions.


Cette «machine à calculer astronomique», la plus ancienne jamais mise au jour, a bouleversé la connaissance des sciences antiques, tout en gardant sa part de mystère. Cet automne, une expédition associant les services archéologiques grecs et la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) du Massachusetts, aux Etats-Unis, a commencé une nouvelle exploration du site, trente-huit ans après la dernière, réalisée avec la Calypso, le navire océanographique du commandant Cousteau. Cela afin de peut-être lever les derniers voiles sur le mécanisme d’Anticythère, et ainsi clore une quête initiée en l’an 1900.

Merci Claude pour cette info.

samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

vendredi, 13 février 2015

Superbe réussite du vol de l'IXV

Ce mercredi 11 février, superbe réussite du vol de l'IXV, cet avion spatial expérimental de l'Esa qui a bien contrôlé sa descente en pilotant ses moteurs et ses volets, . Mis à part un petit retard au décollage à cause un souci technique, la mission s'est déroulée comme prévu.

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L'IXV est descendu sous parachute dans l'océan Pacifique, par 3° de latitude nord et 123° de longitude ouest et a été récupéré. Mais tout n'est pas fini car il reste dans les réservoir un peu d'hydrazine, un carburant dangereusement toxique.

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mercredi, 11 février 2015

La face cachée

Photographiée la première fois en 1839 par Louis Daguerre, la Lune ne montrera sa face cachée qu'avec les premiers clichés réalisés par la sonde russe Luna 3, le 4 octobre 1959. Ces clichés révélaient un hémisphère assez différent de celui qu'on peut observer de la Terre : peu de "mer" de lave mais beaucoup d'impacts de cratères. Dans la vidéo ci-dessous générée par ordinateur à partir des photos de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l'agence spatiale américaine (NASA) propose une vue imprenable sur la face cachée de la Lune avec, en arrière plan, la Terre.


Après le premier pas sur la Lune en 1969, l'exploration lunaire connait un renouveau depuis quelques années avec les mises en oeuvre des programmes spatiaux chinois, russe et indien. Lancé par la Nasa en 2009, la mission américaine Lunar Reconnaissance Orbiter, placée en orbite autour de la Lune à seulement 50 km de sa surface, cartographie l'ensemble de la Lune avec une précision inégalée : 50 cm de résolution.


Source : notre-planete.info

jeudi, 05 février 2015

11 ans sur Mars

La semaine dernière, le rover de la mission MER, Opportunity vient de fêter ses onze ans sur Mars. Il a déjà parcouru plus de 41 km. Un record pour un véhicule qui roule sur une autre planète que la Terre.

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Opportunity (« opportunité, occasion » en anglais) est la deuxième astromobile de la mission Mars Exploration Rover de la NASA. Elle a atterri sur la planète Mars le 25 janvier 2004 dans la région équatoriale de Terra Meridiani. Conçu pour analyser géologiquement le sol martien, le robot était programmé pour ne fonctionner que pendant 90 sols. Or, le 25 janvier 2015, date du onzième anniversaire de son atterrissage, il est toujours opérationnel, ayant parcouru 41,8 km en 3908 sols. La durée du jour solaire martien, souvent nommé « sol », est d'environ 24 h 40 min. (Source : wikipedia)

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Le rover Opportunity se porte bien et nous offre en cadeau d’anniversaire une carte postale panoramique très impressionnante de toute la région qu’il embrasse de ses yeux électroniques sur 245 °, en direction de l’Est, Nord-Est. Après une ascension de quelque 135 m depuis Botany Bay, le rover a atteint voici trois semaines le site nommé Cape Tribulation, au sommet de la crête ouest des remparts du cratère martien Endeavour.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 23 janvier 2015

Notre galaxie, un trou de ver ?

En combinant les équations de la Relativité Générale avec la carte présumée de la matière noire dans notre galaxie, des physiciens sont parvenus à un constat déroutant : l'hypothèse selon laquelle notre galaxie serait un "trou de ver". Notre galaxie, la Voie Lactée, serait-elle un tunnel dans l'espace-temps reliant deux points très éloignés de l'univers, cet objet hypothétique initialement conceptualisé par Albert Einstein.



Si rien ne permet bien évidemment de démontrer, à l'heure actuelle, l'existence d'un tel tunnel dans l'espace-temps, il s'agirait toutefois d'une hypothèse théoriquement parfaitement recevable, selon des travaux menés par des physiciens italiens, américains et indiens, publiés dans la revue Annals of Physics : "Nous n'affirmons pas que notre galaxie est un trou de ver, mais simplement que, selon les modèles théoriques actuels, cette hypothèse est une possibilité", explique l'astrophysicien Paolo Salucci (International School for Advanced Studies de Trieste, Italie), co-auteur de ces travaux, dans un communiqué publié par la International School for Advanced Studies.


Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans le journal de la science

vendredi, 16 janvier 2015

Le réveil de Philae

Connaître précisément la position de Philae est indispensable pour déterminer quand l’endroit où il se situe sera suffisamment éclairé par le Soleil pour que les panneaux solaires de l’atterrisseur puissent le réchauffer totalement et charger sa batterie permettant le début d’un nouveau cycle d’utilisation de ses instruments.
Les équipes du Sonc au Cnes de Toulouse estiment que le réveil de Philae pourrait se produire dès le mois de janvier, mais plus probablement au printemps.

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Photographiée par l’une des caméras de Civa, cette paroi se situe juste à côté de l’atterrisseur et lui fait de l’ombre. Elle pourrait le protéger de la surchauffe et lui permettre de survivre jusqu’à la mi-août 2015.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 14 janvier 2015

Le réveil de Kepler

Le télescope spatial Kepler n'était plus utilisé depuis 2013 suite à un problème technique. Une équipe d'étudiants est pourtant parvenue à compenser ce souci mécanique et découvrir une nouvelle planète grâce à la mission Kepler 2.

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Depuis son réveil en mai 2014, Kepler 2 a observé plus de 35000 étoiles et collecté des données sur de nombreux amas d'étoiles. Selon Steve Howell du projet Kepler 2, la mission Kepler a montré que les planètes plus grandes que la Terre mais plus petites que Neptune sont communes dans la galaxie, mais elles sont pourtant absentes de notre système solaire. K2 a une position particulière qui pourrait lui permettre d’améliorer considérablement notre compréhension des mondes étrangers et de définir les frontières entres les planètes rocheuses comme la nôtre et les géantes gelées comme Neptune.

samedi, 20 décembre 2014

Les lacs martiens ont existé durant des millions d'années

Depuis 2012, le robot Curiosity de la Nasa arpente l'intérieur du cratère Gale. L'examen des roches que le rover a rencontrées sur les quelques 9 kilomètres de son parcours a permis d'en savoir plus sur le passé de cette zone et plus généralement sur les conditions climatiques qui régnaient sur la planète Rouge, il y a plusieurs milliards d'années. Les premières observations des échantillons pris à la base du Mont Sharp par Curiosity révèlent une accumulation de sédiments stratifiés. Pour que les lacs puissent exister et que le mont Sharp se forme, il faut que les conditions autorisant la présence d'eau liquide à la surface de la planète soient restées constantes plusieurs millions d'années.

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La nature exacte du climat qui a alimenté sur une période les lacs martiens il y a plusieurs milliards d'années est encore mal définie. Les scientifiques attendent les nouvelles observations des couches sédimentaires du mont Sharp que le robot Curiosity est en train d'effectuer, des forages sont notamment en cours.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 11 décembre 2014

La sonde New Horizons sort de son hibernation

La sonde New Horizons, en route pour Pluton et ses quatre autres lunes, est sortie ce week-end de sa dernière hibernation, la dix-huitième depuis son départ, il y a plus de neuf ans, en janvier 2006. La sonde a transmis un message à la Nasa pour lui confirmer qu’elle était sortie de sa torpeur. À bord, tout semble fonctionner, bien qu’une semaine sera nécessaire pour s’en assurer. Les instruments à bord, au nombre de sept, seront progressivement mis sous tension. On compte notamment des spectromètres infrarouge et ultraviolet, des caméras et un détecteur de poussière qui a déjà travaillé durant le voyage.

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Découverte en 1930, Pluton tourne autour du Soleil en 248 années, son diamètre de 2300km est plus petit que celui de la Lune (3476 km) et environ 500 fois moins massif que la Terre. Pluton a perdu son statut de planète en août 2006 quand l'Union astronomique internationale a classé ce corps lointain dans la catégorie des planètes naines. Aujourd’hui, la sonde New Horizons se situe à environ 4,66 milliards de kilomètres de la Terre et à seulement 257 millions de kilomètres de Pluton qu’elle survolera au plus près le 14 juillet 2015. Après ce survol, la mission de New Horizons ne sera pas terminée, la sonde s’enfoncera encore plus loin dans les confins du Système solaire à destination d’un ou plusieurs objets de la ceinture de Kuiper situés à quelque 1,5 milliard de kilomètres de Pluton. Ces objets sont des débris de planètes naines ou des planétésimaux inachevés, dont les compositions et structures n’ont presque pas changé depuis l’aube du Système solaire, il y a 4,56 milliards d’années.

jeudi, 27 novembre 2014

La nouvelle phase de la mission de Rosetta

Après avoir dédié l'essentiel de ses ressources au robot Philae, la sonde Rosetta de l'Agence spatiale européenne entre dans une nouvelle phase de sa mission autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Les onze instruments qu'elle a embarqués entrent maintenant en action.

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Pour débuter son programme scientifique post-atterrissage, dans un premier temps, la sonde va rester positionnée entre 20 et 30 km d’altitude en fonction de l’activité de la comète. Plus cette activité va augmenter, se traduisant par des éjections grandissantes de gaz et de matière, et plus la sonde devra s’éloigner pour éviter d’être endommagée. Elle risque donc de ne plus être gravitationnellement liée à la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, ce qui en soi n’est pas un problème. Cette situation pourrait conduire la sonde à faire des déplacements lents sur le fond du ciel à quelque 45 km d’altitude. Malgré les risques, des mesures en rase-mottes, menées à seulement 8 km de la surface de la comète, sont prévues pour capter des images en haute résolution mais pas tout de suite.
Au réveil de Philae, Rosetta communiquera avec le robot et relayera ses données vers la Terre

Source : futura-sciences.com

mercredi, 26 novembre 2014

Where is Rosetta ?

Une vidéo pour mieux comprendre le trajet suivi par la sonde Rosetta depuis son départ :

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Après un périple de 10 ans, la sonde européenne Rosetta a rejoint la comète Tchourioumov-Guérassimenko, devenant le premier engin spatial à réussir cet extraordinaire rendez-vous.
Pour se placer sur une orbite identique à celle de la comète, la sonde spatiale a recours à quatre reprises à l'assistance gravitationnelle de la Terre et de Mars. Durant son périple, la sonde spatiale survole les astéroïdes Šteins en 2008 et Lutetia le 10 juillet 2010, dont l'étude constitue un objectif scientifique secondaire de la mission. Rosetta est alors mise en sommeil pendant 31 mois afin de réduire la consommation d'énergie durant la phase de sa trajectoire où elle se trouve la plus éloignée du Soleil. La sonde spatiale est réactivée en janvier 2014 puis se place sur une orbite identique à celle de la comète à moins de 100 kilomètres de celle-ci. Le 6 août 2014 la sonde spatiale a débuté les manœuvres qui l'ont à son orbite finale autour de Tchourioumov-Guérassimenko. La fin de sa mission est prévue en décembre 2015.

Source : sci.esa.int