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jeudi, 19 mars 2015

Solar Impulse 2 fera escale en Chine

L'avion Solar Impulse 2, le premier avion faisant un tour du monde grâce à l'énergie solaire, fera escale en Chine fin mars pour sensibiliser le public à l'énergie renouvelable et à la protection de l'environnement. Au cours de son escale en Chine, la cinquième lors de son tour du monde, il atterrira dans la municipalité de Chongqing (sud-ouest) et à Nanjing (est) avant de survoler l'océan Pacifique.

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Pendant le séjour de Solar Impulse 2 en Chine, des étudiants chinois auront l'opportunité d'apprendre davantage sur cet avion, l'énergie renouvelable et l'aviation, grâce à une série d'activités organisées par l'ambassade de Suisse et l'Association chinoise pour la science et la technologie. Solar Impulse 2 représente l'énergie nouvelle et un matériel novateur pouvant apporter quelque chose de nouveau à la Chine, qui fait face à des pressions environnementales et énergétiques croissantes, a indiqué Lyu Fang de la Société chinoise d'énergie renouvelable.

Source : french.cri.cn

mercredi, 11 février 2015

La face cachée

Photographiée la première fois en 1839 par Louis Daguerre, la Lune ne montrera sa face cachée qu'avec les premiers clichés réalisés par la sonde russe Luna 3, le 4 octobre 1959. Ces clichés révélaient un hémisphère assez différent de celui qu'on peut observer de la Terre : peu de "mer" de lave mais beaucoup d'impacts de cratères. Dans la vidéo ci-dessous générée par ordinateur à partir des photos de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l'agence spatiale américaine (NASA) propose une vue imprenable sur la face cachée de la Lune avec, en arrière plan, la Terre.


Après le premier pas sur la Lune en 1969, l'exploration lunaire connait un renouveau depuis quelques années avec les mises en oeuvre des programmes spatiaux chinois, russe et indien. Lancé par la Nasa en 2009, la mission américaine Lunar Reconnaissance Orbiter, placée en orbite autour de la Lune à seulement 50 km de sa surface, cartographie l'ensemble de la Lune avec une précision inégalée : 50 cm de résolution.


Source : notre-planete.info

lundi, 02 février 2015

L'explosion du nombre de barrages

L'Institut Leibniz pour l'écologie et la pêche fluviales (IGB, Berlin) a dévoilé dans un article du journal Aquatic sciences une étude sur l'explosion du nombre de barrages hydroélectriques en projet dans le monde et leurs conséquences sur les écosystèmes fluviaux. Cette croissance est particulièrement marquée dans les pays en développement. Tout le globe est concerné et, à terme, un cinquième des fleuves encore non altérés par une installation hydroélectrique pourrait ne plus être accessible aux poissons. L'étude met ainsi l'accent sur le fait que si l'hydroélectricité est certes renouvelable, elle n'est pas sans impact sur les écosystèmes.

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Barrage hydroélectrique de Serre-Ponçon - France


Les zones les plus à risque se situent en Chine, au Népal, en Inde ou encore au Brésil, avec les bassins de l'Amazone ou du Gange qui seront certainement profondément modifiés dans les années à venir, mais aussi dans les pays d'ex-Yougoslavie et en Turquie, où de très nombreux projets sont à l'étude.

Pour en savoir plus : notre-planete.info

vendredi, 14 novembre 2014

Un accord historique

Avant hier, le 12 novembre, en marge du sommet de coopération économique de l'Asie-Pacifique, ont annoncé qu'ils se fixaient des objectifs respectifs dans le but de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. A plus d'un an de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), les Etats-Unis s'engagent à réduire leurs émissions de 26 à 28% en 2025 par rapport au niveau de 2005. La Chine entend atteindre le pic de ses émissions "autour de 2030" et augmenter la part des combustibles non fossiles à 20% de la consommation d'énergie primaire d'ici 2030.

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Les présidents américains et chinois ont réaffirmé "l'importance de renforcer la coopération bilatérale sur le changement climatique et leur volonté de travailler ensemble, et avec d'autres pays, pour adopter un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force de loi" lors du sommet de Paris. Les deux puissances représentent près de 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un accord historique à quatorze mois de la COP 21. A la différence du sommet de Copenhague où les engagements étaient intervenus en dernière minute, à quatorze mois du sommet de Paris, trois acteurs majeurs des négociations jouent cartes sur table". les Etats Unis, la Chine et l'Union européenne qui s'est engagée fin octobre sur des objectifs climatiques à horizon 2030.

Source : actu-environnement.com

jeudi, 30 octobre 2014

A l'abri sous un parapluie invisible

Air Umbrella, le parapluie invisible, pourrait modifier notre comportement sous les averses. Air Umbrella protège de la pluie grâce à un bouclier invisible par la diffusion d'un flux d'air circulaire qui repousse les gouttes et nous maintient au sec. Air Umbrella a été mis au point par des ingénieurs chinois.

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Le plus petit modèle mesure une trentaine de centimètres et pèse 500 grammes. La batterie offre une autonomie d'environ 15 minutes pour le petit modèle et une demi heure pour le plus grand. On pourrait voir ce parapluie dans les rues à la fin de l'année 2015.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site kickstarter.com

mardi, 28 octobre 2014

La Russie s'oppose aux OGM

La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde. Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »

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Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale. Depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays. La position de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde où les intérêts économiques dictent la politique à tenir.

Source : notre-planete.info

mardi, 14 octobre 2014

Voiture écolo, lithium polluant

Selon les géologues chinois, les lacs asséchés de la région autonome du Tibet ont une concentration en sels de lithium, qui serait égale pour certains d'entre eux à celle que l'on peut trouver en Amérique latine, dans la Cordillère des Andes, ce qui en font des gisements prisés par les industries. Le principal problème de l'extraction du lithium de ces lacs salés est la pollution engendrée par les solvants utilisés pour la production. En plus de cette contamination, le lithium se retrouve dans les sources d'eau potable. En plus de l'eau, c'est également l'air et le sol qui sont pollués par des usines déployées dans une région encore vierge de toute industrialisation il y a quelques années. La Chine, avec 13 % de la réserve mondiale de lithium, est loin des 73 % de l'Amérique latine.


La batterie du véhicule contient du lithium qui nécessite un important volume d'eau dans son extraction. Les projets d'exploration de lithium à Salinas Grandes en Bolivie, ont été lancés sans respecter les droits des communautés locales à être consultées. Depuis plus de deux ans, 33 communautés originaires de Salinas Grandes réclament devant la Cour Suprême de la Nation que leurs droits soient respectés.

vendredi, 27 juin 2014

Londres plus polluée que Pékin

Pékin est tristement célèbre pour le quasi-perpétuel nuage de pollution qui recouvre la ville chinoise. selon le média britannique Bloomberg Londres serait en train de suivre la même voie. La teneur en dioxyde d'azote dans l'air de la capitale britannique est la plus élevée de toute l'Europe et elle dépasse même celle de Pékin.

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D'après le média britannique, ce niveau élevé de pollution est la conséquence directe -mais non anticipée- des efforts de l'Union européenne pour combattre le changement climatique. Bruxelles a largement favorisé l'utilisation du gazole par rapport à celle de l'essence, afin de réduire les émissions de CO2. Mais la pollution entraînée par le gazole ruine tous les efforts réalisés jusqu'alors -notamment le payement par les automobilistes d'une taxe pour pouvoir accéder au centre de Londres, la promotion de l'utilisation des vélos et le développement du réseau de transports en commun.

En savoir plus sur le site lexpress.fr

samedi, 08 mars 2014

Epaisse pollution atmosphérique à Pékin

Le nord de la Chine suffoque sous une épaisse pollution atmosphérique. A tel point que les plus importants distributeurs de masques respiratoires filtrants étaient en rupture de stock ces dernières semaines La densité de particules PM 2,5, les plus dangereuses, a atteint à Pékin un seuil de 557 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Dans la province environnante du Hebei, connue pour ses industries lourdes très polluantes, la ville de Xinji a, elle, enregistré 761 microgrammes. Des niveaux considérables alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond maximum de 25 μg/m3, tandis que les autorités chinoises estiment qu'au-dessus de 300, il est "dangereux" de rester dehors. Pour ordre de grandeur, lors de l'épisode de forte pollution qui a touché l'Ile-de-France en décembre dernier, le seuil d'alerte avait été atteint, marquant une concentration de PM10 supérieure à 80 μg/m3.

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Les conséquences pour la santé se font d’ores et déjà sentir : la pollution de l’air extérieur a provoqué 1,2 million de morts prématurées en Chine en 2010, soit presque 40 % du total mondial des morts prématurées dues à la pollution, selon une vaste étude sur la "charge mondiale des maladies" publiée en décembre 2012 dans l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog ecologie.blog.lemonde.fr

mercredi, 19 février 2014

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.

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Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.

mercredi, 20 novembre 2013

Un primate qui vivait il y a 55 millions d'années

Cet été, des paléontologues ont annoncé dans la revue Nature la découverte du plus vieil aïeul connu des humains, un primate qui vivait il y a 55 millions d'années baptisé Archicebus achilles. Haut de quelques centimètres, pesant à peine 30 grammes, il avait une longue queue et des doigts osseux. Il était encore plus chétif que le lémurien pygmée de Madagascar qui, avec ses 9 centimètres, est le plus petit primate vivant au monde. La découverte du chercheur Xijun Ni, de l'Académie des sciences de Pékin, remonte à une dizaine d'années. Il fallut toutefois un travail acharné et l'utilisation de scanners 3D pour aboutir à une image complète et détaillée du spécimen. Ce squelette quasi complet est à ce jour le plus ancien jamais découvert.



Découverte en Chine du plus ancien primate connu par lemondefr

Son squelette montre qu'il était particulièrement bien adapté à la vie dans les arbres. Avec ses membres élancés, sa longue queue et ses doigts fins. Le nom choisi pour ce nouveau primate signifie "premier singe à queue" (Archicebus), tandis qu'achilles est une référence au mythique guerrier grec et à l'anatomie particulière de la cheville du petit singe. Si Archicebus est tellement important pour les chercheurs, c'est qu'il vivait au moment où les différentes espèces de primates ont commencé à diverger. Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains. Selon Chris Beard, du Carnegie Museum of Natural History de Pittsburgh (Etats-Unis), qui a participé à l'étude, la découverte d'Archicebus en Chine n'est pas le fruit du hasard. A l'éocène (- 56 à - 34 millions d'années), la région était un "point chaud" de la biodiversité qui a très probablement donné naissance aux premiers primates. Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans. Les premiers anthropoïdes auraient migré ensuite vers l'Afrique, l'atteignant voici quelques 38 millions d'années. Quant aux grands singes et aux humains, ils auraient bien divergé en différentes lignées en Afrique, voici cinq à dix millions d'années.

mercredi, 23 octobre 2013

1 homme sur 3 vivra en Afrique

Plus d'un tiers des habitants du globe vivra probablement en Afrique à l'horizon 2100, contre un sur sept actuellement, selon l'Institut national d'études démographiques (Ined) qui a publié une étude revoyant à la hausse les projections pour ce continent. La population de l'Afrique pourrait être multipliée par cinq et passer de 800 millions d'habitants en 2000 à 4,2 milliards en 2100. En 2050 l'Afrique devrait compter 2,4 milliards d'individus, deux fois plus que le 1,1 milliard d'habitants en 2013.

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La Chine (1,36 milliard d'habitants) est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde devant l'Inde (1,28 milliard) et les États-Unis (316,2 millions). Le Nigeria (174,9 millions d'habitants) pourrait ravir aux États-Unis leur position de troisième pays le plus peuplé du monde en 2050, le pays le plus peuplé d'Afrique atteindra un niveau de 444 millions d'habitants en 2050, devant les États-Unis (400 millions). L'Inde (1,65 milliard) prendra la tête du classement devant la Chine (1,31). L'indice de fécondité est de 1,5 enfants par femme en Chine, contre 2,4 en Inde et 5,7 au Nigeria.

Source : dhnet.be

samedi, 12 octobre 2013

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord ?

Va-t-on rouvrir les mines dans le Nord - Pas-de-Calais ? Au niveau mondial, en 2017, la consommation de charbon devrait représenter 4,32 milliards de tonnes équivalent pétrole, il rattrapera le pétrole d'ici une décennie. La Chine continue d'inaugurer des centrales électriques à charbon à tour de bras. La production a représenté l'an dernier 46,2 % de la consommation mondiale. Et le cap des 50 % devrait être franchi dès 2014.

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La demande de charbon augmente dans toutes les régions du monde à l'exception des États-Unis qui céderont leur place de deuxième consommateur mondial à l'Inde d'ici à 2017. Le boom des gaz de schiste, très controversés pour leurs risques environnementaux, a en effet entraîné une chute des prix du gaz qui a rendu le charbon beaucoup moins intéressant. Même en Europe, aux objectifs environnementaux plus ambitieux, certains pays se tournent davantage vers le charbon. Ainsi, lors du premier semestre 2011, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne ont produit significativement moins d'électricité à partir de gaz, pourtant moins générateur de gaz à effet de serre, en utilisant davantage de charbon.

vendredi, 20 septembre 2013

Le concept des 3 R : réduire, réutiliser, recycler

Des fortunes se sont amassées en Chine dans le recyclage des déchets des Occidentaux, mais le concept des 3 R ( réduire, réutiliser, recycler) introduit dans le plan quinquennal en 2006, tarde à se concrétiser parce qu'il faut un arsenal juridique et réglementaire complexe pour que l'économie circulaire se matérialise. Pékin y travaille pourtant activement. Un exemple : la barrière verte mise en place l'année dernière aux frontières. La Chine sélectionne maintenant les déchets importés qu'elle veut recycler en choisissant les plus propres. Une façon d'éliminer les petits ateliers qui génèrent plus de pollution qu'ils n'en éliminent. Cela pose un problème aux Américains qui doivent maintenant gérer eux mêmes ces rebuts, cela veut dire créer une filière industrielle, une opération de longue haleine, qui doit être rentable pour être durable.

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Un exemple d'entreprise française qui réussit dans l'économie circulaire et qui bénéficie d’une aide publique : Roll Gom, capable de transformer des pneus usagés en roues de manutention. C'est la seule entreprise qui survit en Europe sur ce créneau et qui exporte d'ailleurs sa production dans le monde entier. Et cela en partie grâce à un bonus de 45 euros par tonne traitée distribué par l’Etat aux entreprises qui traitent les pneus usagés. L'économie circulaire doit aussi s'inscrire dans une perspective réaliste : la ville de Paris avait prévu de collecter les sacs plastiques pour les recycler et elle a finalement renoncé quand elle s'est rendue compte que le gisement était trop petit, créer la filière n'avait plus de sens, il valait mieux encourager les Parisiens à prendre des cabas.

Source : rfi.fr

mardi, 13 août 2013

La Chine a tenté de déposer la marque Roussillon

Le Languedoc-Roussillon fournit à la Chine 44 millions de bouteilles soit 30 % de ses importations en vin et demeure, derrière Bordeaux, le second exportateur vers ce pays. Un engouement pour les appellations "Roussillon" et "Banyuls" qui explique peut-être la tentative des Chinois de déposer la marque Roussillon dans leur pays en alphabet chinois. L'avocat de l'INAO, qui gère les appellations d'origine contrôlées (AOC) et aux indications géographiques protégées (IGP) pour les vins, vient de faire opposition pour interrompre le processus, alors que les Chinois s'apprêtent à déposer le nom en alphabet latin.

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Dans la Région autonome du Ningxia proche de la Mongolie intérieure, un projet prévoit des plantations de vigne sur 47 000 hectares d'ici à 2015 et sur 67 000 hectares d'ici à 2020, pour créer un corridor viticole où seraient également bâties deux villes, dix bourgs et une centaine de villages d'après un concept architectural directement inspiré des terroirs français. Avec l'intention, d'y produire des vins d'appellation.

Source : le journal catalan lindependant.fr

vendredi, 28 juin 2013

Accès universel à des services énergétiques modernes

Le leader mondial sur le marché des énergies renouvelables en 2012 reste la Chine, avec une augmentation de 22% équivalent à des investissements de 67 milliards de dollars en 2012, majoritairement dans les technologies solaires. Ailleurs dans le monde l'Afrique du Sud, le Maroc, le Mexique, le Chili et le Kenya ont connu des augmentations rapides du secteur renouvelable. La région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord a enregistré une augmentation de 228% et un investissement total de 12 milliards de dollars. Ce développement est particulièrement encourageant en vue du triple engagement du Secrétariat des Nations Unies d'un accès universel à des services énergétiques modernes, d'un doublement de l'amélioration de l'efficacité énergétique et de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique global d'ici à 2030 avec l'initiative Energie Durable pour Tous.

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L'électricité éolienne représente environ 39% de l'ajout en 2012, suivi par les énergies hydraulique et solaire photovoltaïque qui représentaient chacune 26%. Au final, l'énergie hydraulique reste la première énergie renouvelable en terme de capacité installée avec 990 GW, puis vient l'énergie solaire (357,5 GW dont 100 GW de photovoltaïque), l'énergie issue de la biomasse (350 GWh) et l'éolien (283 GW). En Chine, la production d'électricité éolienne a augmenté plus rapidement que celle provenant du charbon, et a dépassée l'électricité nucléaire pour la première fois.

Source : notre-planete.info

vendredi, 22 mars 2013

En 2012, les OGM ont poursuivi leur progression

En 2012, les surfaces cultivées en OGM ont augmenté de 6%, indique le rapport publié en février par le service international pour l'acquisition d'applications biotechnologiques (ISAAA). La croissance des plantations génétiquement modifiée est plus forte dans les pays émergents (11%) que dans les pays industrialisés (3%). Le Soudan et Cuba ont planté pour la première fois des OGM en 2012, portant à 19 le nombre de pays émergents cultivateurs.

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Le nombre de pays industrialisés cultivateurs de biotechnologies est quant à lui en baisse en 2012 (8 pays contre 11 en 2011). Cependant, malgré les arrêts de cultures OGM en Allemagne, Pologne et Suède, en Europe, les surfaces GM sont en augmentation de 13% en un an. Les Etats-Unis restent les champions des OGM avec 69,5 Mha cultivés, loin devant le Brésil (36,6 Mha), l'Argentine (23,9 Mha) et le Canada (11,6 Mha). Mais c'est en Chine, en Inde, au Brésil, en Argentine et en Afrique du Sud que les cultures biotechnologiques augmentent le plus. Ces cinq pays représentent près de la moitié de l'augmentation des surfaces d'OGM en 2012.

Source : actu-environnement.com

lundi, 25 février 2013

S’équiper en voitures à zéro émission

La Chine continue à être le principal marché mondial des véhicules à essence, mais le gouvernement entend faire de ce pays le chef de file mondial des véhicules propres. En 2012, les Chinois se sont portés acquéreurs de près de 18 millions de nouvelles voitures, soit une augmentation de 300 pour cent. D’ici 2015, les autorités chinoises veulent produire 500 mille véhicules nouvelles énergies, dont des véhicules électriques hybrides rechargeables ou équipés de piles à combustible à l'hydrogène. Elles espèrent voir 5 millions de véhicules électriques en circulation, avec quelques 10 mille stations services.

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La Chine n’a guère d’autre choix que de s’équiper en voitures à zéro émission. La Chine n’est pas seulement le principal consommateur mondial de charbon, elle arrive juste derrière les Etats-Unis pour les importations de pétrole, plus de cinq millions de barils par jour en 2011. Sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles en a fait le principal émetteur mondial de carbone et a dégradé la qualité de vie de ses citoyens. 16 des 20 villes les plus polluées au monde sont en Chine.


La Chine est aujourd’hui en mesure de générer 6,2 gigawatts d’énergie solaire et 68,3 gigawatts d’énergie éolienne – l’équivalent de 50 centrales électriques au charbon – et abrite neuf des dix principales sociétés mondiale d’énergie solaire, qui ensemble produisent 65 pour cent des panneaux photovoltaïques fabriqués dans le monde. La Chine encourage les véhicules électriques à zéro émission parce qu’ils sont indifférents à l’énergie utilisée, c’est-à-dire qu’ils peuvent consommer n’importe quelle forme d’énergie incorporée au réseau national, dont la portion croissante des énergies renouvelables. Au fur et à mesure que la Chine développe l’énergie solaire, les véhicules électriques chinois deviendront de fait des voitures solaires – également propulsées par les énergies éolienne et hydraulique à mesure que ces sources d’énergie se développent. Lorsque les voitures électriques s’implanteront sur le marché, elles réduiront de manière considérable la pollution atmosphérique urbaine.

Source : lecercle.lesechos.fr

mardi, 19 février 2013

Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides

« Si vous m’aviez demandé de renoncer aux pesticides il y a quelques années, je me serais contenté de sourire et j’aurais continué à en asperger mes arbres, explique Dang Jiuru de la province du Shaanxi en Chine. Je croyais que je ne pouvais pas me permettre d’arrêter et que je n’avais pas d’autre moyen de préserver mon revenu, alors qu’en réalité, c’était tout le contraire. »

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Capables de détruire des colonies entières d’acariens, les pesticides au DDT constituaient pour les fermiers une solution rapide, efficace et bon marché.
Ce que Dang ne savait pas, c’est que ces produits censés protéger les moyens de subsistance 
familiaux l’empêchaient en réalité de vendre ses pommes plus de 2 yuan le kilo (0,30 dollars). Avec la mise sur pied de cours donnés 
par des experts nationaux et internationaux, Dang fait partie 
des 100 000 agriculteurs qui reçoivent une formation pour adapter leurs techniques agricoles aux conventions internationales et aux normes commerciales. Ce projet a été lancé par le PNUD et le ministère de la Protection de l’environnement chinois. Le projet aide les agriculteurs à ne plus dépendre de ce qu’on appelle les « polluants organiques persistants », dont fait partie le DDT et qui entraînent de sérieuses complications médicales en cas de contact avec la peau.

vendredi, 26 octobre 2012

Qui veut manger des larves de mouche ?

Pas grand-monde veut manger des larves de mouche. Et pourtant, c'est un avenir possible. La planète est de plus en plus peuplée ; les hommes ont besoin de protéines animales ; mais les sources traditionnelles (viandes, poissons, fruits de mer, œufs, produits laitiers) coûtent cher à produire pour les espèces domestiques, et se raréfient pour les espèces sauvages. Vers quoi pouvons-nous nous tourner ? Vers des animaux peu appétissants, mais riches en protéines et faciles à élever en masse.

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Écologiquement, les invertébrés présentent un rendement bien supérieur à celui du bétail traditionnel : certaines usines de production chinoises livrent déjà 150 kg de vers de mouche par jour et prévoient de passer à un rendement de 10 tonnes quotidiennes. En outre, leur élevage nécessite beaucoup moins d'eau. Selon Le Monde du 27 septembre dernier, « 70 % environ des terres arables et 9 % de l'eau douce sont consacrés à l'élevage, responsable en outre de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ».

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info