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mardi, 20 mai 2014

Lhydrolienne L'Arcouest de Paimpol-Bréhat

Début avril 2014, l'hydrolienne L'Arcouest a été relevée avec succès par les équipes de DCNS et de sa filiale OpenHydro, après quatre mois de tests en conditions réelles au fond de la mer au large de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor). Ces essais concluants ont permis de démontrer les performances de l'hydrolienne en termes de rendement et de fonctionnement, validant le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes.

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Les tests sur le site de Paimpol-Bréhat ont permis de valider le principe du prototype de 16 mètres, étape indispensable avant le développement de fermes pilotes. Les équipes de DCNS vont désormais analyser toutes les données recueillies pendant ces quatre mois de tests. L'hydrolienne L'Arcouest va être réacheminée à bord de la barge Triskell jusqu'au port de Brest, où chacun de ses composants va être minutieusement inspecté. Ce retour d'expérience précieux va permettre aux équipes de DCNS et OpenHydro de finaliser le design de l'hydrolienne de deuxième génération, d'une puissance de 2 MW (contre 0,5 MW actuellement).


Source : notre-planete.info

jeudi, 18 juillet 2013

L'énergie houlomotrice, un potentiel à exploiter

Les vents du large transmettent une bonne partie de leur énergie aux masses d’eau, ce qui génère des mouvements oscillatoires à leur surface : la houle. Ce phénomène ondulatoire est intéressant, car il peut se propager sur de longues distances avec peu de pertes d’énergie, jusqu’à arriver sur des côtes où il pourrait être exploité. Selon l’Agence internationale de l'énergie (AIE), le potentiel énergétique mondial de cette ressource serait estimé entre 8.000 et 80.000 TWh/an, soit 5 fois la demande énergétique mondiale dans le meilleur des cas.

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En France, la puissance moyenne transmise par les vagues sur la façade atlantique serait d’environ 45 kW par mètre de ligne de côte. Après quelques calculs, et selon un document de l’Ifremer, l’énergie houlomotrice disponible en Métropole s’élèverait à 417 TWh/an, une valeur proche de ce que notre pays a consommé en 2000 (450 TWh). Pour exploiter ce potentiel, le dispositif Oyster, développé par Aquamarine Power, se divise en deux parties distinctes. La première est terrestre, tandis que la seconde est immergée par 10 à 15 m de fond, à environ 500 m au large des côtes. Sous l’eau, l’Oyster se compose d’un volet mobile relié à une base fixe par des pivots. De par sa nature flottante, l’appendice se tient à la verticale, avec son extrémité qui dépasse légèrement de la surface. Il est emporté par les vagues, et se déplace donc d’avant en arrière, tout en actionnant passivement deux pistons. Leur rôle : comprimer de l’eau douce présente dans un circuit fermé. Elle est alors envoyée sur la terre ferme par des conduites, où elle alimente une centrale hydroélectrique, avant de revenir vers le volet mobile.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, on peut consulter l'article publié sur le site futura-sciences.com

vendredi, 28 juin 2013

Accès universel à des services énergétiques modernes

Le leader mondial sur le marché des énergies renouvelables en 2012 reste la Chine, avec une augmentation de 22% équivalent à des investissements de 67 milliards de dollars en 2012, majoritairement dans les technologies solaires. Ailleurs dans le monde l'Afrique du Sud, le Maroc, le Mexique, le Chili et le Kenya ont connu des augmentations rapides du secteur renouvelable. La région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord a enregistré une augmentation de 228% et un investissement total de 12 milliards de dollars. Ce développement est particulièrement encourageant en vue du triple engagement du Secrétariat des Nations Unies d'un accès universel à des services énergétiques modernes, d'un doublement de l'amélioration de l'efficacité énergétique et de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique global d'ici à 2030 avec l'initiative Energie Durable pour Tous.

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L'électricité éolienne représente environ 39% de l'ajout en 2012, suivi par les énergies hydraulique et solaire photovoltaïque qui représentaient chacune 26%. Au final, l'énergie hydraulique reste la première énergie renouvelable en terme de capacité installée avec 990 GW, puis vient l'énergie solaire (357,5 GW dont 100 GW de photovoltaïque), l'énergie issue de la biomasse (350 GWh) et l'éolien (283 GW). En Chine, la production d'électricité éolienne a augmenté plus rapidement que celle provenant du charbon, et a dépassée l'électricité nucléaire pour la première fois.

Source : notre-planete.info

jeudi, 28 avril 2011

L'énergie hydrolienne, une solution d'avenir

Une hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise une énergie renouvelable, l'énergie cinétique des courants marins ou de cours d'eau alors qu'une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, elle même transformée en électricité. Les hydroliennes sont plus petites que les éoliennes pour une même puissance, grâce à la masse volumique de l'eau, 800 fois supérieure à celle de l'air. Les potentiels des courants marins sont très importants, EDF estime que 5 GW (soit environ 2 réacteurs nucléaires de type EPR) peuvent être installés à proximité des côtes françaises

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 Les conditions d’implantation des hydroliennes sont très strictes. Il faut tenir compte du lieu car les variations géographiques jouent un rôle primordial dans le phénomène des marées. Le marnage doit être important pour créer le courant nécessaire au déplacement des pales. La vitesse du courant doit dépasser les deux mètres par seconde. La profondeur de l’installation doit être comprise entre dix et cent mètres. Les roches doivent répondre à certains critères imposés par les turbines qui sont rapidement érodées par les particules en suspension dans l'eau. Les roches doivent être stables et non friables.

L'influence des hydroliennes sur leur environnement reste limitée. Cependant elles créent des zones de turbulences, qui modifient la sédimentation et le courant, avec de possibles effets sur la flore et faune juste en aval de leur positionnement. Par contre, les poissons s'approchant d'une hydrolienne se comportent comme s'ils arrivaient sur un rocher, et dévient leur trajectoire. S'ils sont pris par les remous, l'hélice non tranchante et à sa faible vitesse de rotation ne les blessent pas. Une étude a montré que seulement un poisson sur 500 risquait d'être blessé.

Un obstacle important au développement de cette énergie renouvelable reste les coûts d'entretien élevés dus au milieu marin beaucoup plus corrosif que l'air. L'énergie hydrolienne propose cependant une solution d'avenir pour tirer profit des courants marins engendrés par le phénomène des marées.

On pourra lire avec intérêt le TPE réalisé dans le cadre de la classe de Première par Norman Dolivet, Antoine Duvernay et Thomas Olivry.