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mardi, 16 juin 2015

Le réveil tant attendu

Philae a connu, le 12 novembre 2014, un atterrissage plutôt mouvementé. Après de premiers signaux reçus samedi soir à 22 h 28 par le Centre européen des opérations spatiales de l’Esa à Darmstadt, il a de nouveau donné de ses nouvelles dans la nuit de dimanche à lundi entre 23 h 22 et 23 h 26. Et après de premières analyses des données transmises, il semble bien que son réveil véritable remonte déjà à quelque temps ; même s’il ne disposait pas jusqu’ici d’assez d’énergie pour le faire savoir à Rosetta qui relaye ses messages vers la Terre.

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La réserve dont il dispose n’est que de 24 watts. Un niveau destiné à croître au fil du temps et à mesure que la comète 67P Tchourioumov-Guérassimenko va continuer de se rapprocher du Soleil. Aussi les communications actuelles du robot ont-elles encore une durée très limitée : deux minutes samedi dont 40 secondes consacrées à l'envoi de données. Désormais, toutes les 12 heures 30 environ, une nouvelle connexion sera tentée pour récupérer les informations déjà emmagasinées par Philae depuis son réveil. Toutefois, il faudra attendre que ces communications puissent atteindre une durée d’environ un quart d’heure pour pouvoir être en mesure de lui donner des ordres et de le remettre véritablement au travail.

Source : lepoint.fr

lundi, 15 juin 2015

Dans un gramme d"ADN

Selon une étude du Cabinet IDC, le monde devrait produire en 2015 environ 8 595 exaoctets ou 8595 milliards de milliards d’octets, contre seulement 130. Sur la période 2013-2020, cette masse de données produites chaque année dans le monde devrait être multipliée par douze. La montée en puissance des communications de machine à machine et les 200 milliards d’objets connectés en 2020 représenteront plus du quart des données générées à la fin de la décennie et plus de la moitié à l’horizon 2025. Le stock de données mondial a été généré à 90 % au cours de ces deux dernières années.

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Face à cette augmentation exponentielle de la quantité de données produites
, notre civilisation numérique a de plus en plus de peine à suivre en matière de stockage informatique de masse. En 30 ans, la capacité de stockage des disques durs a été multipliée par un million (passant de 5Mo et 5 To) mais on se heurte à des limites liées aux lois de la physique. Les chercheurs explorent de nombreuses pistes pour concevoir des outils de stockage plus performants et plus sobres en énergie, plus fiables sur la durée et moins coûteux à fabriquer. Leur source d’inspiration est ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, ou ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. 2 longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Une équipe britannique dirigée par le généticien George Church de l'Université d'Harvard, a fait sensation en 2012 en réussissant à encoder sous forme de 55 000 minuscules brins d’ADN, un livre de 300 pages, comportant 53 326 mots et une dizaine d'illustrations. Grâce à ces travaux, Church montra qu’il était possible de stocker un bit par paire de bases. Un extraordinaire saut technologique quand on sait qu’avec seulement un gramme d’ADN, il est théoriquement possible de stocker jusqu’à 700 To de données, soit l’équivalent de 14 336 disques Blu-ray actuels de 50 Go.

Plus récemment, des chercheurs de l'Université Harvard, du laboratoire européen d’Heidelberg et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ont réussi à stocker sur un fragment d’ADN la Charte fédérale suisse de 1921 et la méthode des théorèmes mécaniques d'Archimède. Ces chercheurs ont ensuite placé ce fragment d’ADN dans une microbille de verre mesurant 150 nanomètres de diamètre. Ils ont enfin soumis l’ensemble à des conditions physiques et thermiques extrêmes, afin de simuler un vieillissement accéléré de plusieurs milliers d’années, et ont apporté la preuve que ces données restaient parfaitement lisibles, même après ce test. Selon ces chercheurs le stockage massif de données sur ADN sera suffisamment fiable et bon marché pour être utilisé à grande échelle dans une dizaine d’années.

Pour en savoir plus : rtflash.fr

jeudi, 11 juin 2015

les sélénologues simulent

Reiner Gamma est une étrange formation brillante située sur la Lune et déjà repérée par le découvreur de la diffraction, le physicien et astronome Francesco Maria Grimaldi (1618-1663). Pendant longtemps, les astronomes pensaient, tout comme lui, qu'il s'agissait d'un cratère. Ils n'avaient que partiellement raison car le site serait en fait né de l'effet du souffle d'un impact de comète sur le sol lunaire.


Selon les chercheurs de l’université de Brown aux États-Unis, Reiner Gamma est le résultat d’impacts de comètes survenus il y a 100 millions d’années. Les sélénologues ont réalisé des simulations numériques de ces impacts de comètes, prenant en compte les propriétés du sol lunaire. Ces simulations soutiennent parfaitement l’hypothèse avancée en 1980 par Peter Schultz qui lui avait été inspirée en constatant l’effet sur ce sol des gaz des modules lunaires du programme Apollo. Il en avait déduit que l’atmosphère gazeuse d’une comète, c'est-à-dire sa chevelure, encore appelée coma, pouvait avoir le même effet sur les particules du régolithe, à savoir, souffler la couche superficielle assombrie par le vent solaire pour mettre à jour un nouveau sol plus clair.

source : futura-sciences.com

mercredi, 10 juin 2015

L'odeur des vieux livres

Andy Brunning, professeur de chimie en Grande-Bretagne, explique que l'odeur des vieux livres est produite par les composants du papier, de l'encre et de la colle. Le papier par exemple contient de la cellulose et de la lignine. La lignine des arbres permet de lier les fibres de cellulose ensemble, assurant la solidité du tronc. C'est aussi ce composant qui est responsable du jaunissement du papier lors de la réaction d'oxydation.


L'odeur des vieux livres provient de la dégradation chimique des composants, l'hydrolyse acide, qui produit un grand nombre de composants volatiles organiques. Ceux que l'on perçoit le mieux sont le benzaldéhyde, qui donne un arôme d'amande, la vanilline, l'éthylbenzène et le toluène qui donnent une odeur douce et le 2-ethyl hexanol, qui a une odeur plutôt florale. D'autres aldéhydes et alcools participent également au mélange complexe et reconnaissable entre tous lorsque l'on entre dans une bibliothèque.

jeudi, 04 juin 2015

Représentation mathématique de l'espace et du temps

En physique, l'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et s'influençant l'une l'autre. Cette conception de l'espace et du temps est l'un des grands bouleversements survenus au début du XXe siècle dans le domaine de la physique, mais aussi pour la philosophie. Elle est apparue avec la relativité restreinte et sa représentation géométrique qu'est l'espace de Minkowski ; son importance a été renforcée par la relativité générale.

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L'espace-temps comporte quatre dimensions : trois pour l'espace, x, y, et z, et une pour le temps, t multiplié par la constante c (célérité de la lumière dans le vide). Un évènement se positionne dans le temps et l'espace par ses 4 coordonnées qui dépendent du référentiel. Le temps n'est pas le même suivant le référentiel dans lequel on le mesure, de même pour l'espace : la longueur d'un objet peut être différente selon le référentiel de mesure. Dans l'état actuel des connaissances, seul l'espace-temps comme concept unifié, est invariant quel que soit le référentiel choisi, tandis que ses composantes d'espace et temps en sont des aspects qui dépendent référentiel. Ce qui unifie espace et temps dans une même équation, c'est que la mesure du temps peut être transformée en mesure de distance (en multipliant t, exprimé en unités de temps, par c), et t peut donc de ce fait, être associé aux trois autres coordonnées de distance dans une équation où toutes les mesures sont en unités de distance. On peut dire que le temps, c'est de l'espace. La culture inca ne distingue pas l'espace et le temps ; l'espace-temps est appelé « pacha », en quechua.

Source : fr.wikipedia.org

mercredi, 03 juin 2015

Une forme d'énergie inconnue emplit tout l'univers

En reconstituant une partie de l'histoire de l'expansion, il a pu être établi qu'une forme d'énergie inconnue en laboratoire emplissait tout l'univers. C'est même la forme d'énergie la plus abondante qui existe aujourd'hui. Cette mystérieuse forme d'énergie possède des propriétés très atypiques, totalement inconnues en laboratoire. Faute d'explication satisfaisante, elle est appelée énergie noire.

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Aucune observation ne peut déterminer à elle seule les abondances relatives d'énergie noire et de matière. Par contre, leur combinaison est en mesure de le faire. L'analyse de la luminosité de certaines supernovae (des explosions d'étoiles peu massives) permet ainsi de contraindre la différence entre les densités de matière et d'énergie noire, mais pas leurs valeurs individuelles. L'observation du rayonnement fossile permet, elle, de déterminer la somme de ces densités d'énergie. En combinant ces mesures, on peut déterminer ces deux densités, la densité de matière étant à son tour contrainte de façon relativement indépendante par l'analyse de l'évolution au cours du temps des populations d'amas de galaxies.

Source : public.planck.fr

mardi, 02 juin 2015

Le mystère de la matière noire

La matière noire est une mystérieuse composante matérielle probablement constituée de particules élémentaires mais en aucun cas de matière normale, c'est-à-dire de protons, neutrons et électrons, et que l’on suppose répartie dans tout l’univers observable. Sans charge électrique et n’interagissant que très faiblement avec la matière normale, elle se signale par son attraction gravitationnelle.


Percer les mystères de l'univers sombre par AstrophysiqueTV
On a de nombreuses preuves concordantes de la présence de la matière noire, que ce soit au niveau des galaxies, des amas de galaxies mais également en ce qui concerne la naissance des galaxies via le rayonnement fossile. Ces preuves sont toutefois indirectes. On aimerait pouvoir fabriquer ces particules non baryoniques en accélérateur, les détecter avec des expériences.

Source : futura-sciences.com

samedi, 30 mai 2015

L'emmental manque de trous ?

Selon ses chercheurs de l'institut des sciences en denrées alimentaires, basé à Berne en Suisse, les trous de l'Emmental et l'Appenzell sont provoqués par des petites particules de foin qui tombent dans le lait pendant la traite des vaches. Ces particules dégagent des gaz pendant la fermentation, qui forment alors des trous dans le fromage. Les chercheurs ont observé la formation de ces trous pendant une période de 130 jours, durant l'affinage, en utilisant la tomographie assistée par ordinateur.

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C'est la disparition du seau traditionnel, placé sous le pis de la vache, et remplacé par des techniques plus modernes et plus hygiéniques, qui était à l'origine de la disparition des trous. Un lait trop propre est synonyme de manque de trous.

Source : francetvinfo.fr


samedi, 23 mai 2015

Les maths sont une disposition d'esprit

Les mathématiques sont une attitude mentale qui se construit très tôt, lors de la découverte des formes, des quantités, de l'espace et des situations opératoires. Le programme scolaire de maths s'appuye sur les compétences de base qui ne sont pas assurée et tout l'édifice s'empile de manière fragile et trop peu étayée. Le problème n'est pas tant de résoudre l'opération, les élèves savent le faire, mais de savoir quelle opération il faut poser et c'est cela qui manque aux élèves.

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Les mathématiques sont appréhendées, dès la petite section de maternelle avec des fiches. Colorier des formes identiques, colorier un nombre donné de formes, pourtant les enfants de trois à quatre ans apprennent principalement avec leurs corps et leurs sens, en manipulant, en expérimentant ce que préconisaient Pierre-Gilles de Gennes, Georges Charpak et « La main à la pâte ».


Lire l'article de Pierre Duriot sur atlantico.fr

mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

lundi, 18 mai 2015

Des virus cruciaux pour le cerveau

Selon une étude suédoise, certains virus insérés dans l'ADN, appelés rétrovirus endogènes, joueraient un rôle crucial dans le bon fonctionnement du cerveau. Ces virus, au fur et à mesure de notre évolution, ont peu à peu été intégrés par l'ADN. Environ 5 % de l'ADN serait ainsi constitués de rétrovirus endogène.

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Une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans le fonctionnement cérébral : ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans le cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans les facultés cérébrales. L'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules du cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 16 mai 2015

Pourquoi l'oxygène est-il si rare dans l'espace ?

Pourquoi l'oxygène respirable (O2), dit aussi dioxygène, est-il si rare dans l'espace ? Des chercheurs pensent avoir trouvé l'explication à ce phénomène : les atomes d'oxygène s'associeraient préférentiellement avec les poussières d'étoiles, plutôt qu'avec d'autres atomes d'oxygène.

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L’oxygène (O), est l’un des éléments les plus répandus dans l’Univers, avec l’hydrogène et l’hélium. Pourquoi alors l’oxygène respirable (O2), dit "dioxygène" ou encore "oxygène moléculaire" par les chimistes, n'a-t-il été détecté jusqu'à présent que très rarement dans l’espace ? Selon des chercheurs américains, c'est parce qu'il y serait tout simplement très peu fréquent. Une pénurie qui serait due à l’association des grains de poussière avec les atomes d’oxygène, ce qui empêcherait la liaison des atomes d’oxygènes entre eux pour former de l’oxygène respirable. Selon cette étude, l’oxygène (O2) associé à la poussière tend plutôt à se lier à l’hydrogène pour former des molécules d’eau (H2O), dont on sait qu'elles peuvent prendre part à la composition des astéroïdes, des comètes et des planètes.

Source : journaldelascience.fr

vendredi, 15 mai 2015

Un ordinateur plus petit qu'un grain de riz

Une équipe d’ingénieurs, aux États-Unis, a créé le plus petit ordinateur au monde, plus petit qu'un grain de riz. Le Micro Mote mesure à peine deux millimètres de diamètre et sa batterie est alimentée grâce à une cellule photovoltaïque. Pensé pour l’Internet des objets, il peut être équipé d’un appareil photo ou d’autres capteurs afin de moduler ses fonctionnalités selon les besoins et servir à un grand nombre d’applications.

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Le Michigan Micro Note, surnommé M3 est si petit que l’on peut faire tenir 150 exemplaires dans un dé à coudre, il n’a pas les performances d’un ordinateur classique mais il en a les principales caractéristiques techniques, à savoir la capacité de recevoir des données via ses capteurs, de les stocker, de les traiter pour accomplir la tâche adéquate et enfin de transmettre l’information via une liaison sans fil. L’architecture du Micro Mote repose sur un empilement de couches qui correspondent chacune à une fonction : le processeur et sa mémoire, le stockage, la batterie, la puce radio, la cellule photovoltaïque, un capteur dédié. Le processeur Phoenix consomme en moyenne 500 picowatts. Cette faible consommation est l’une des clés du concept car elle permet d’utiliser une batterie tout aussi miniaturisée.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 14 mai 2015

La taille ne fait pas la force

Les robots miniatures de l’université de Stanford ne pèsent pour que quelques milligrammes, mais ils sont capables de tracter, même sur une surface verticale, des objets qui peuvent peser jusqu’à 100 fois leur poids. Ces MicroTugs ont été mis au point par une équipe du Biomimetics and Dexterous Manipulation Lab, qui a créé trois modèles de mini-robots. Le premier MicroTug pèse 12 grammes et produit une force de traction horizontale de 40 newtons. Dans cette vidéo publiée sur YouTube, on voit le petit engin tirer derrière lui une tasse à café pleine dont le poids total est de 600 grammes.<./br>

Les MicroTug ont en commun un système de pattes adhésives dont la conception est directement inspirée des geckos. L'effet ventouse pour grimper aux murs a été découvert en 2002 et modélisés l’année dernière. La surface des pattes des geckos est formée de lamelles portant des millions de micropoils, chacun portant des poils encore plus petits, d'environ 200 nanomètres de long. La patte ne colle pas à proprement parler, l’adhérence provient des forces dites de van der Waals, qui apparaissent entre molécules et sont de nature électromagnétique. Chez le gecko, cette adhérence se crée lorsque ces poils s’étalent sur la surface selon un angle oblique, avec une force d'autant plus élevée que les poils sont proches de la parallèle à la surface. Le phénomène s'interrompt à l’instant où le lézard lève la patte et que les micropoils reprennent leur position perpendiculaire. C’est ainsi que le gecko peut coller et décoller ses pattes en l’espace d’une seconde et évoluer sur pratiquement tout type de surfaces et dans tous les angles.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 07 mai 2015

Le gulf Stream s'essouffle, s'arrêtera-t-il ?

La circulation méridienne de retournement (CMT), également appelée « circulation thermohaline », est l'un des principaux systèmes de circulation de la chaleur terrestre : il distribue l'eau chaude des océans vers le nord et l'eau froide vers le sud, c'est aussi ce qu'on appelle la dérive nord-atlantique et par extension, le Gulf Stream. Elle est, en partie, à l'origine du climat tempéré que l'on connait dans l'ouest de l'Europe du nord. Or, des scientifiques viennent de confirmer que cette circulation s'essouffle bien. Des observations multiples et concordantes montrent que depuis les dernières décennies, ce système de courants s'affaiblit comme jamais au cours du siècle voire même du millénaire passé. En cause : la fonte graduelle, et qui s'accélère, de la calotte glacière du Groenland, engendrée par le réchauffement climatique. C'est un facteur clé pouvant contribuer au ralentissement de cette circulation méridienne de retournement. S'il s'affaiblissait encore, les écosystèmes marins seraient impactés tout comme le niveau de la mer et les systèmes climatiques d'Amérique et d'Europe.

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Si la circulation s'affaiblit trop, elle peut même complétement s'arrêter, or la dérive nord-atlantique est considéré comme un élément possible du basculement du système terrestre. Cela se traduirait par un changement relativement rapide et difficile à enrayer. Les derniers rapports du Intergovernmental Panel on climate Change (IPCC) estiment qu'il y a une chance sur dix pour que cela se produise déjà au cours de ce siècle.


Source : notre-planete.info

mardi, 05 mai 2015

Vigie-Nature, un réseau qui fait avancer la science

Vigie-Nature est un programme de sciences participatives ouvert à tous les curieux de nature, du débutant au plus expérimenté. Fondé et porté par le Muséum national d'Histoire naturelle, pionnier des sciences participatives en France depuis 20 ans, Vigie-Nature est animé par des associations et mis en œuvre grâce à des réseaux d’observateurs volontaires.

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En s'appuyant sur des protocoles simples et rigoureux, il propose à chacun de contribuer à la recherche en découvrant la biodiversité qui nous entoure. Initié il y a plus de 20 ans avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) créé en 1989, le programme Vigie-Nature s’est renforcé depuis avec le suivi de nouveaux groupes : les papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes…. En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs volontaires participent ainsi à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité ordinaire et sur ses réponses face aux changements globaux (urbanisation, changement climatique…).

Pour devenir un observateur de la biodiversité : vigienature.mnhn.fr

jeudi, 02 avril 2015

Les colons martiens auront besoin d’électricité

Les colons martiens auront besoin d’électricité. Ils pourraient utiliser des panneaux solaires mais encore faut-il les amener sur Mars et à une distance de 230 millions de kilomètres du Soleil, l’électricité solaire est moins abondante sur la Planète rouge que sur Terre. L’idéal serait donc de pouvoir exploiter une source d’énergie proprement martienne.

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Les sondes Mars Reconnaissance Orbiter et Mars Global Surveyor ont permis la découverte de ravines causées par des écoulements de liquides périodiques. Ces liquides ne sont très probablement pas de l’eau mais proviendraient de la fonte de glace sèche, la forme solide du gaz carbonique à basse température. Sur Terre on l’obtient en refroidissant du CO2 à une température de -78 °C. Sur Mars, on sait que cette glace carbonique existe et qu’elle est proche de son point de sublimation ce qui veut dire qu’il n’y a pas besoin de la chauffer beaucoup pour qu’elle passe à l’état gazeux. C'est une source potentielle d’énergie relativement abondante et facilement utilisable.

Source : futura-sciences.com

samedi, 21 mars 2015

Un pneu capable de produire de l’électricité

Goodyear travaille sur un pneu capable de produire de l’électricité afin de charger les batteries d’une voiture électrique ou hybride. Le pneu associerait des composants thermoélectriques et piézoélectriques. Pour les premiers, il s’agirait d’une texture de gomme dite « ultra noire » capable d’absorber la chaleur produite lorsque le véhicule est stationné et que le pneu est chauffé par le Soleil. Dans le cas des composants piézoélectriques, il est question d’un tressage incorporé dans la carcasse qui réagirait au roulage et à la déformation du pneumatique. Goodyear ne fournit aucune donnée précise sur les performances de ce concept baptisé BH03.

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La marque allemande Audi mène des recherches semblables. Son département de R&D explore la possibilité d’utiliser les amortisseurs de la voiture pour produire de l’électricité. À l’instar d’un système de récupération de l'énergie cinétique (SREC), l’idée est de capter la chaleur produite par l’échauffement de la suspension qui, selon Audi, peut atteindre entre 100 et 125 °C. Audi aurait mis au point un amortisseur incorporant un générateur synchronisé avec le mouvement mécanique de la pièce.

Source : futura-sciences.com

samedi, 14 mars 2015

Grâce au stress

C’est grâce au stress que nous sommes aptes à réagir aux menaces. Ce mécanisme déclenche en effet une production d’hormones nous permettant de nous adapter à une situation dangereuse. Mais la machine peut parfois se dérégler…

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Le stress est souvent dénoncé comme un fléau du monde moderne. Mais heureusement qu’il existe. En déclenchant une production d’hormones en cascade, du cerveau aux reins, il permet à notre organisme de réagir aux menaces. Ce mécanisme s’arrête de lui-même quand le danger disparaît. Il peut toutefois se dérégler dans certaines conditions, provoquant alors anxiété, dépression ou addictions. Comment soigner ces pathologies ? Des études en cours aident à mieux comprendre les modifications de notre cerveau associées à de tels troubles. Elles ouvrent ainsi la voie à de nouvelles thérapies.

Pour feuilleter la publication de mars du journal "La recherche"

mercredi, 11 mars 2015

Trois générations d'explorateurs

Aucune famille n’a autant marqué le monde de l’exploration qu’Auguste, Jacques et Bertrand Piccard. Dans cette famille, on invente et on explore depuis trois générations. La conquête de la stratosphère et des abysses, le premier tour du monde en ballon, l’avion qui vole sans carburant : de quoi perpétuer l’univers de Jules Verne. Une éducation axée sur la curiosité, le besoin de comprendre le monde, le respect de la Nature et la foi dans les solutions technologiques pour améliorer la qualité de vie de l’humanité. C’est ainsi que chacun à sa façon, Auguste, Jacques et Bertrand ont imaginé des engins révolutionnaires qui ont accompli ce que personne avant eux n’avait cru possible.

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Depuis plus d’un siècle, cette étonnante famille suisse s’emploie à repousser les limites du connu et du possible, dans un subtil alliage de rigueur scientifique, de goût de l’innovation et de soif d’exploration. Ces trois hommes ont, l’un après l’autre, préfiguré les grands défis de leur temps, portés par un bel humanisme et sensibilisés à la nécessité de préserver la planète.

Pour en savoir plus : bertrandpiccard.com