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mardi, 16 juillet 2013

Le comportement influence-t-il la durée de vie ?

Pour répondre à cette question, des chercheurs suisses de l’université de Zurich ont utiliser des souris connues pour survivre plus longtemps que les autres. Ces rongeurs sont des souris domestiques et portent une marque génétique particulière appelée haplotype t. Les femelles hétérozygotes, c’est-à-dire celles qui ne possèdent qu’une copie de cet haplotype, ont une durée de vie 30 % plus élevée que les autres. En revanche, la présence de l’haplotype t n’influence pas la longévité des mâles.

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Au cours de cette étude, les scientifiques ont observé le comportement de 41 mâles et autant femelles. Chaque groupe était constitué de 20 souris domestiques normales et de 21 souris hétérozygotes pour l’haplotype t. Ainsi, chez les femelles, 21 souris avaient une espérance de vie allongée. Le reste des souris a été utilisé comme contrôle. Pour évaluer leur nature aventureuse, les souris ont été déposées dans une sorte de labyrinthe formé de plusieurs pièces. La tendance à s’introduire plus ou moins facilement dans chaque endroit du dédale a ainsi été estimée. D’autres expériences ont permis de déterminer l’audace, l’adaptabilité et le niveau de consommation alimentaire des souris. Les résultats montrent que les souris femelles porteuses de l’haplotype t sont moins actives, consomment moins de nourriture et sont moins hardies que les autres. Selon les auteurs, ces traits de caractère pourraient avoir différents effets positifs sur leur espérance de vie. Être plus prudentes leur permettrait de mieux échapper aux prédateurs, par exemple. De plus, en ne gaspillant pas leur énergie inutilement, elles préserveraient mieux leur organisme. Cependant pour les chercheurs, pour qu’une souris puisse trouver sa nourriture et se reproduire, il faut qu’elle possède un minimum de courage.

Source : futura-sciences.com

lundi, 15 juillet 2013

Soja et expropriations

Afin d'avoir toujours plus de surface exploitable pour leurs lucratives cultures de soja, les grands propriétaires terriens ne reculent devant rien et s'approprient le territoire des Indiens d'Amérique...

dimanche, 14 juillet 2013

L’odyssée papoue

L’odyssée papoue de Gwenlaouen Le Gouil, Régis Croizer, Amandine Stelletta et Gaël Mocaer – ARTE GEIE / Cargo Culte – France 2013


Sur les traces des grands naturalistes du 19ème siècle, une centaine de scientifiques venus du monde entier ont exploré pendant trois mois les pentes du mont Wilhelm, en Papouasie-Nouvelle Guinée, à la recherche de nouvelles espèces animales et végétales.


vendredi, 05 juillet 2013

Un panneau solaire sous les yeux sans le voir

Wysips, filiale du groupe Sunpartner, a inventé un composant innovant capable de transformer n’importe quel support en surface productrice d’énergie solaire. En février 2013, l'entreprise a présenté, lors du Mobile World Congress 2013 un smartphone équipé de cellules photovoltaïque, invisibles à l’œil nu, garantissant sa charge permanente. L’écran porte en lui-même la production d’énergie. Dans l’exemple du smartphone, le composant Wysips Crystal® est intégré entre la vitre protectrice et l’écran, sans impact sur sa fonctionnalité. Il est relié à une puce de « power management » qui transforme l’énergie électrique issue du composant Wysips pour recharger la batterie.


La prouesse technique est due à la miniaturisation la cellule photovoltaïque et à les dispositifs optiques pour atteindre un taux de transparence de 90 %. D’ailleurs, le nom Wysips est un acronyme qui signifie « What You See Is Photovoltaïc Surface », un panneau solaire sous les yeux sans le voir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site: industries-creatives.com

mercredi, 03 juillet 2013

Des traces d’une eau propice à la vie sur Mars

Curiosity, qui roule dans le lit d'une rivière asséchée a analysé des échantillons de sol introduits dans l’instrument Sam (Sample Analysis at Mars). Exposés en mars dernier, ces résultats démontrent que ce matériau est un sédiment qui s’est formé dans un milieu aqueux. L’eau coulait à cet endroit et son pH n’était pas acide mais, au contraire, basique. Chimiquement, le milieu était réducteur, et donc non oxydant. Selon John Grotzinger, l'un des responsables de la mission de Curiosity, on aurait pu boire cette eau.

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Dans l’étude sur l’habitabilité de la Planète rouge, on a établi qu'en certains endroits, à certains moments, il y a longtemps, trois milliards d’années peut-être, de l’eau liquide coulait. La surface de Mars abritait des rivières et des étangs, à moins que ce ne soit des fleuves et des mers. Certains de ces milieux aquatiques étaient, ou ont été un certain temps, propices à l’apparition ou au maintien d’une vie de type terrestre.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : futura-sciences.com

jeudi, 27 juin 2013

L'eau piégée sous terre depuis 1,5 milliard d'années

A 2,4km de profondeur, dans la mine de cuivre de Timmins dans l'Ontario au Canada, des chercheurs britanniques et canadiens se sont penchés sur une réserve d'eau restée totalement isolée du monde extérieur depuis le Précambrien et découverte par des mineurs. Cette eau s'écoule très lentement, avec un débit de 2 litres par minute, dans un trou de forage.


Selon les premières analyses, cette eau est riche en gaz dissous, comme l'hydrogène et le méthane ainsi qu'en isotopes stables de gaz rares (Xénon, Krypton, Hélium, Argon, Néon). Ce qui permet aux chercheurs d'estimer l'âge de cette eau piégée sous terre à au moins 1,5 milliard d'années. Mais d'autres indices laissent penser qu'elle pourrait être vieille de près de 2,7 milliards d'années, un âge proche des roches qui la retiennent prisonnière. Ce qui suscite l'intérêt des chercheurs c'est la présence de ces gaz et isotopes qui ont le potentiel pour fournir l'énergie nécessaire à la vie pour des micro-organismes tenus à l'écart du Soleil durant des milliards d'années. C'est en partie le cas dans les sources d'eau chaude situées au fond des océans qui sont riches en vie microscopique.


Ainsi, si des bactéries sont découvertes dans l'eau de la mine de Timmins, leur étude pourrait éclairer les scientifiques sur leur évolution phylogénétique de leurs descendants jusqu'à notre époque. De plus, cette découverte devrait éclairer les scientifiques sur les limites de la vie et les conditions nécessaires à son maintien. Enfin, cette étude relance les espoirs de trouver de la vie sur d'autres planètes comme Mars où elle aurait pu se développer de manière totalement indépendante des conditions de surface. Les analyses microbiologiques devraient prendre encore un an avant de pouvoir délivrer des conclusions définitives.

Source : notre-planete.info

jeudi, 20 juin 2013

La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Constater, c’est prendre acte de l’existence de quelque chose. C’est une représentation que l’on peut avoir de la démarche scientifique, c’est ce qu’on appelle l’empirisme. Mais cette conception est très discutable. En effet, on peut penser que d’un simple constat ne peut sortir une connaissance et que donc on ne découvre que ce que l’on cherche, d’où le rôle prépondérant de la théorie en science.

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Ce sujet invite à interroger la nature de la démarche de la science: est-elle empiriste et inductive ou hypothético-déductive? Le scientifique part de l’expérience, de l’observation même s’il se méfie de l’expérience première et si ce constat lui permet déjà de lever certaines erreurs, cette observation étant faite avec précaution et un effort d’objectivité et d’attention. On peut penser que la connaissance scientifique est inductive : à partir de ces constats le scientifique va passer des énoncés d’observation particuliers à des énoncés généraux sous certaines conditions. Mais la science va au-delà des faits ou reste en deçà des faits eux-mêmes. Le fonctionnement de la science montre que la théorie vient le plus souvent avant l’expérience elle-même. Par exemple, la découverte de Neptune par l’astronome Le Verrier (1846) a été réalisée sans observation, ce sont ses calculs qui ont permis de constater l’existence de cette Planète.

On peut lire une proposition de correction du sujet du Bac L sur le site lewebpedagogique.com

mardi, 18 juin 2013

Explorer les possibilités des calculateurs quantiques

Un calculateur quantique utilisant 512 qubits était en cours d’installation dans un laboratoire hébergé par le Ames Research Center de la Nasa et équiperait le Quantum Artificial Intelligence Lab de Google. En optant pour le D-Wave Two, la Nasa confirme qu’elle espère bien explorer les possibilités des calculateurs quantiques pour résoudre plus efficacement qu’avec des ordinateurs classiques divers problèmes, tels que le trafic aérien, la planification de missions ou d’autres relevant de la robotique et de la recherche d’exoplanètes. Pour sa part, Google compte sur le potentiel des calculateurs quantiques pour optimiser la recherche dans des bases de données, la reconnaissance vocale, mais surtout l'apprentissage automatique.


L’apprentissage automatique est l’un des champs d'étude de l'intelligence artificielle concerné par le développement, l'analyse et la mise en œuvre de méthodes automatisables qui permettent à une machine d'évoluer grâce à un processus d'apprentissage. On ne peut s’empêcher de penser que la fondation du Quantum Artificial Intelligence Lab par Google n’est pas sans relation avec son recrutement récent de Ray Kurzweil, expert du transhumanisme.

vendredi, 14 juin 2013

De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines

Au dernier Maximum Glaciaire, une véritable montagne de glace recouvrait toute l'Europe du Nord, des îles britanniques jusqu'à la Sibérie. De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines. Le niveau des océans était alors plus bas de 120 mètres. En Europe centrale, la mer Noire n'était pas encore connectée à la mer Méditerranée et formait une mer d'eau douce. Par la suite, le réchauffement climatique a démarré et la calotte fennoscandienne a commencé à se retirer par effet de fonte, permettant la formation d'un lac de grande taille au pied du glacier. En conséquence, l'eau du lac pouvait s'infiltrer sous la glace déstabilisant la calotte. Entre 17 000 et 15 500 ans, la disparition de la calotte glaciaire s'est alors brusquement accélérée en déversant d'énormes quantités de glace dans le lac. D'immenses masses d'eau expulsées du lac ont afflué par la suite vers les fleuves alimentant la mer Noire.

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Les chercheurs de l'Ifremer et du CEREGE ont analysé la provenance géographique
ainsi que l'âge des sédiments amenés par les fleuves qui alimentaient la mer Noire ces 25 000 dernières années. Les résultats de cette étude permettent d'une part, d'expliquer l'élévation brutale du niveau de la mer Noire de 100 mètres en l'espace de 1 500 ans. Ces pulses d'eau de fonte ont contribué à l'inondation de 100 000 km2n de terres provoquant un recul du trait de côte d'environ 100 m par an. D'autre part, ils indiquent que la disparition d'une calotte de glace n'est pas un phénomène linéaire et n'est pas uniquement due à la fonte superficielle. Ponctuellement, la calotte glacière peut s'effondrer en déversant d'énormes quantités de glace, ce qui accélère drastiquement sa disparition. C'est une réelle avancée dans la compréhension de la dynamique de retrait des calottes passées et actuelles.

Source : notre-planete.info

mardi, 11 juin 2013

Mon cerveau est-il unique ?

Les animaux sont-ils intelligents ? A quoi ressemble un neurone ? L'exposition Cervorama à CapSciences à Bordeaux invite à découvrir le cerveau aux capacités d’adaptation remarquables.


Découvrez "Cervorama" par Capsciences

Cette exposition propose de découvrir les mondes des cerveaux : l’escargot, l’abeille, le singe, l’homme… et demain, le robot ? C'est l'occasion de tester sa mémoire, découvrir son cerveau en 3D, s'amuser à tromper son cerveau avec des illusions étonnantes...

Pour en savoir plus, on peut consulter le site cap-sciences.net

mardi, 04 juin 2013

TARA repart en expédition

En ce mois de mai, TARA repart en expédition mais cette fois vers l'Arctique. Un voyage de 7 mois sur 25.000 km autour du pôle Nord. Pour compléter les 27.000 échantillons prélevés lors de leur dernière expédition dans les autres océans du monde de 2009 à 2012, l'équipe de TARA s'attaque au plus grand poumon marin de la planète et prévoit de récolter près de 5.000 échantillons dans des conditions de grand froid. L'Arctique est la zone terrestre où le réchauffement climatique a le plus d'impact. La fonte des glaces qui a battu un record l'été dernier, inquiète les scientifiques et les poussent à vite établir un état des lieux sur la faune planctonique, si indispensable à l'équilibre de la chaîne alimentaire.

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L'équipe, composée de 6 scientifiques, 6 marins techniciens, une cuisinière, et deux chargés de communication, aura à passer une dizaine d'escales avec 2 passages clefs : un premier passage mi août au nord-est, au moment de la fonte des glaces et un second passage fin octobre au nord-ouest au moment du gel de la banquise. Le voilier aura la tâche de ne pas se retrouver coincé dans la glace, pour revenir en décembre à son port d'attache à Lorient.

Ce dimanche 2 juin 2013, à 23h07 et 41 secondes précisément selon le GPS du bord, Tara a franchi un cap symbolique pour cette expédition autour du pôle Nord : la traversée du cercle polaire arctique.
Source : actu-environnement.com

Pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition, on peut consulter le site oceans.taraexpeditions.org

lundi, 03 juin 2013

Un lampadaire à LED efficace

Le lampadaire conçu par les laboratoires de la National Central University de Taïwan et de l’université autonome de Zacatecas au Mexique est doté d’un caisson réfléchissant. Pour minimiser les pertes, le système dirige le faisceau lumineux d'une Led avec des lentilles afin qu’il soit parallèle aux autres. Si un rayon n’est pas correctement diffusé, il va rebondir sur le système de diffusion pour être recyclé. Par la suite, il est à nouveau projeté par la surface du caisson. Les chercheurs assurent qu'un lampadaire peut répartir de façon uniforme la lumière sur la chaussée. Selon leurs modèles, ils parviendraient en théorie à réduire à 2 % la perte lumineuse et donc à annuler la pollution lumineuse.

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Les scientifiques affirment dans leur étude que ce procédé permettrait de consommer entre 10 % et 50 % d’énergie en moins que les lampadaires à Led actuels, il pourrait améliorer le confort oculaire, éviterait de voiler un ciel étoilé, ou encore d’inonder d’une lumière non désirée les habitations situées à proximité. Pour confirmer les résultats de leurs travaux, les chercheurs des deux laboratoires sont en train de concevoir un prototype qui devrait être fonctionnel à partir du mois d’octobre 2013.

Source : futura-sciences.com

samedi, 18 mai 2013

Des réacteurs de centrale sur des failles sismiques

À ce jour, au Japon, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima en mars 2011, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

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Dans la centrale de Tsuruga sur la côte ouest japonaise, un des réacteurs actuellement stoppé est situé sur une faille sismique active. En effet les experts mandatés par l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

lundi, 13 mai 2013

Les robots, futurs amis...

L’ère de la robotique a commencé. Déjà, le cinéma s’est emparé du sujet pour alimenter tous les fantasmes, mais aussi toutes les peurs que ces machines peuvent provoquer. Peu à peu, les robots entrent dans la vie quotidienne, que ce soit sous la forme de jouets pour enfants, pour faire le ménage, pour tenir compagnie aux personnes souffrant de solitude ou combattre certaines pathologies comme l’autisme. et ce n'est qu'un début.

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Cette problématique a interpellé des scientifiques de l’université de Duisbourg et Essen, en Allemagne, qui se sont interrogés sur la perception que nous avions des robots. Peut-on s’y attacher et en faire des compagnons ? Ou les considérons-nous comme de vulgaires objets, au même titre qu’une brosse à cheveux ou un four à micro-ondes ? Leur étude, pas encore publiée, sera plus longuement dévoilée lors de la 63e conférence annuelle de l’International Communication Association, qui se tiendra à Londres du 17 au 21 juin. Et elle montre déjà que ces machines ne nous laissent pas insensibles…

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com

jeudi, 09 mai 2013

Un Soyouz russe a lancé une mini-arche de Noé

Un Soyouz russe a lancé une capsule de recherche récupérable Bion-M avec à son bord une centaine d’organismes vivants différents, ainsi que des graines de plantes. La mission, autour de la Terre, doit durer trente jours. Elle a pour objectif de mieux comprendre comment le vivant s’adapte à la microgravité et se réadapte à la gravité terrestre.

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Quelque 80 expériences fournies par divers instituts russes, le Cnes et la Nasa seront réalisées à bord de la capsule Bion-M1. Elles aideront à comprendre les effets négatifs que provoquent les vols habités sur l’organisme humain. L’idée étant de développer des contre-mesures efficaces (mécaniques, nutritionnelles ou pharmacologiques) destinées aux futurs voyageurs spatiaux. Avant de préparer un vol spatial de longue durée, il est donc important d’envisager comment ces phénomènes pourraient être inversés.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

jeudi, 02 mai 2013

Sensibles aux signes précurseurs d'un séisme

Les fourmis rousses des bois, espèce formica rufa, sont très communes dans les forêts de montagne. Leurs impressionnantes fourmilières sont constituées d'épines de pins sous la forme d'un dôme qui peut atteindre jusqu'à deux mètres de haut. La population de ces colonies peut atteindre le million de fourmis.

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Des chercheurs de l'Université de Duisburg-Essen ont montré comment les fourmis rousses des bois modifient leur comportement avec l'imminence d'un séisme. Ils ont observé deux colonies de ces fourmis situées dans le bassin sismiquement actif de Neuwied en Allemagne, grâce à des caméras dotées de capteurs infrarouge et couleur haute résolution. Pendant ce temps, 10 tremblements de terre de magnitude comprise entre 2 et 3,2 eurent lieu, ainsi que de nombreuses secousses plus légères. Ils ont constaté qu'avant un tremblement de terre, les fourmis changent de comportement : elles restent éveillées et ne rentrent plus dans leur fourmilière la nuit pour s'y reposer, s'exposant aux prédateurs, mais évitant ainsi de finir ensevelies par l'effondrement de leur dôme à cause de la secousse. Cette modification dans leur comportement ne se rétablit qu'un jour après le passage du tremblement de terre. Les fourmis seraient capables de prédire l'imminence d'un séisme, dès qu'il atteint une magnitude d'au moins 2, en sentant les modifications de certaines concentrations de gaz ou les changements dans le champ magnétique terrestre.

Source : notre-planete.info

samedi, 27 avril 2013

Des photographies d’insectes en train de butiner

La pollinisation de très nombreuses plantes dépend des insectes et réciproquement des milliers d’espèces d’insectes dépendent des plantes à fleurs pour leur survie. Aujourd’hui, 35% de l'alimentation repose sur des plantes pollinisées par les insectes. Les pollinisateurs sont donc la source d’un véritable service écologique. Ce service est d’autant mieux rendu que la diversité des pollinisateurs est importante. Mais ce service est aujourd’hui menacé : l’intensification de l’agriculture, l’urbanisation ou encore les changements climatiques perturbent les populations de pollinisateurs. Si le symbole de cette menace est le déclin de l’abeille domestique, qu’en est-il des espèces sauvages les plus communes qui assurent une grande part du service ? Les scientifiques manquent de données pour répondre à ces questions à l’échelle de la France.

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Le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, l'objectif est de recueillir des données sur un grand nombre de sites dans des environnements variés, accessibles à un grand nombre d’observateurs. Il s'agit sur une espèce de fleur définie, en au moins 20 minutes d'observation, de photographier un maximum d'insectes appartenant à des espèces différentes. L'objectif est d'obtenir une photo par espèce, de qualité suffisante pour différencier une espèce des autres espèces photographiées. L'ensemble de ces photos constitue une collection. Le participant dépose ensuite ses photos sur un album virtuel en ligne. Dans un second temps, il identifie aussi précisément que possible chaque espèce à l’aide d’une clé d’identification en ligne. L’ensemble des données est utilisé par les spécialistes pour une analyse spatiale des réseaux de pollinisateurs en France.

Pour participer à ce projet, on peut consulter le site : spipoll.org

vendredi, 26 avril 2013

Sauvages de ma rue

Participer au programme Sauvages de ma rue permet de fournir des données qui permettront d'avancer sur la connaissance de la biodiversité végétale en ville. Mais c'est aussi un programme qui permet de se former à la botanique par étape, car l'éventail des plantes communes en ville est plus restreint que dans les zones naturelles.

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La participation est simple: il faut rechercher sur une portion de trottoir la présence de 240 espèces de plantes, dire dans quels milieux elles poussent, et envoyer les données aux scientifiques.

Pour plus d'infos sur ce projet on peut consulter le site tela-botanica.org

jeudi, 25 avril 2013

Le stress serait bénéfique pour la santé

Le stress a mauvaise réputation. Cependant, à petites doses, il serait bénéfique pour la santé et permettrait d’affronter les difficultés quotidiennes. Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley ont détaillé dans une étude, publiée dans la revue eLife, comment un stress modéré peut agir sur le cerveau et améliorer les performances chez le rat.

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Immobiliser les rats dans leur cage pour quelques heures, ce stress modéré aboutit à la sécrétion d’une protéine appelée facteur de croissance des fibroblastes 2 (FGF2) par les astrocytes. Ces derniers constituent une famille de cellules gliales particulières connues jusqu’ici pour maintenir et protéger les neurones. Ces résultats montrent qu’elles auraient également un rôle critique dans la régulation des fonctions cérébrales et dans la gestion du stress. Les chercheurs ont démontré que le FGF2 aboutissait à la libération d’une hormone appelée corticostérone. Cette dernière induit la prolifération de cellules nerveuses dans l’hippocampe, une région cérébrale qui joue un rôle central dans la mémoire. Les auteurs ont observé que la mémoire des rats ne changeait pas après deux jours, mais se perfectionnait deux semaines après le test. « Il faut un peu de temps pour que les nouvelles cellules deviennent matures et fonctionnent correctement », explique Daniela Kaufer, directrice de l’étude. Elle ajoute que « dans l’environnement, des situations de stress modéré se produisent très régulièrement. Elles permettent aux animaux d’être en alerte constante et de faire face à différentes situations. »

Source : futura-sciences.com

mercredi, 24 avril 2013

Participer à Vigie-flore

Voici l'invitation participative de Vigie-Nature : si vous êtes compétent en botanique et si vous avez des disponibilités sur un ou plusieurs jours entre les mois d'avril à août, alors participez avec nous à ce projet national dont le but est de comprendre l'impact des activités humaines et des changements globaux sur la flore commune de France. Nous avons prévu plusieurs outils qui vous aideront dans l'identification de certaines espèces. Plus vous serez nombreux à nous rejoindre et plus nos synthèses seront fiables et utilisables par les pouvoirs publics pour améliorer leur gestion de la biodiversité.

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Pour participer au programme Vigie-flore, il faut choisir une maille non-attribuée à inventorier sur la carte des mailles de 1 km², espacées de 10 km. Chaque maille contient 8 placettes, chacune formant un rectangle de 10m². Il faudra localiser le plus précisément possible un maximum de placettes et y inventorier la flore. Plusieurs sont disponibles en Gironde sur Le Porge, Lacanau, Hourtin ... Une maille nécessite 2 jours de terrain au minimum, cela dépendra de l'accessibilité des placettes, de leur richesse spécifique et des compétences en botanique de l'enquêteur.


Pour plus d'informations, on peut consulter le site vigienature.mnhn.fr