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vendredi, 26 décembre 2014

Le sapin dégarni a 9550 ans

Le plus vieil arbre du monde connu est plutôt modeste : haut de seulement 4 mètres, il ressemble à un sapin de Noël dégarni. L'âge du système racinaire de l'arbre a permis à ce sapin de détenir le record du plus vieil arbre du monde : 9 550 ans. Découvert en 2004, ce sapin appartient à une espèce utilisée traditionnellement pour décorer les foyers européens pour les fêtes de Noël.

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"Cet arbre pousse au pied d'une montagne (1 185 m au-dessus du niveau de la mer), à une altitude de 910 m", a annoncé à RIA Novosti Lars Hedlund, du Département de contrôle écologique du Dalarna, province du nord du pays, et dont les experts procèdent, conjointement avec leurs collègues du Jamtland voisin, à l'inventaire des forêts régionales de Suède. Les échantillons prélevés sur les racines de cet arbre et de deux autres sapins ont été envoyés à un laboratoire de Miami, aux Etats-Unis. C'est en mesurant leur teneur en carbone 14 par rapport aux isotopes de carbone stables que les chercheurs américains ont pu dater les différents sapins étudiés. En effet, Lars Hedlund a expliqué qu'il était impossible de définir l'âge de ces sapins en comptant les anneaux des troncs : en général, les "sapins mesurent à peine deux mètres, leurs troncs ont 10 à 20 cm d'épaisseur, et leur croissance n'a commencé qu'avec le réchauffement du climat, avant c'étaient des buissons", a indiqué le scientifique.


Source : notre-planete.info

lundi, 22 décembre 2014

Une des plus anciennes lignées humaines

Des généticiens de l'université de Pennsylvanie aux États-Unis ont mis au jour l'existence de l'une des plus anciennes lignées humaines : les Khoïsans, chasseurs-cueilleurs évoluant principalement en Namibie et en Afrique du Sud. Cette lignée est restée génétiquement isolée au cours de ces 150 000 dernières années, sans la moindre contribution génétique de groupes extérieurs. Il faut remonter à -150 000 ans pour retrouver un ancêtre Khoïsan portant aussi des caractéristiques génétiques héritées de groupes extérieurs.

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Au cours de ces travaux, les chercheurs ont également découvert qu'à un moment donné au cours de l'histoire humaine, les Khoïsans étaient le groupe de population le plus important sur la planète. Pour parvenir à ce dernier résultat, les scientifiques ont estimé la taille de population des ancêtres des Khoisan actuels sur la période -120 000 à -30 000 ans. Un résultat qu'ils ont ensuite comparé à des estimations démographiques portant sur les ancêtres des populations européennes, asiatiques et africaines actuelles. Si ces quatre groupes de population ont connu un déclin démographique important au cours de la période considérée, le groupe des Khoïsan est celui qui a connu de très loin le déclin le moins marqué. Ce qui explique pourquoi cette population a été, à un moment donné de notre histoire, le groupe le plus important de la planète.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 20 décembre 2014

Les lacs martiens ont existé durant des millions d'années

Depuis 2012, le robot Curiosity de la Nasa arpente l'intérieur du cratère Gale. L'examen des roches que le rover a rencontrées sur les quelques 9 kilomètres de son parcours a permis d'en savoir plus sur le passé de cette zone et plus généralement sur les conditions climatiques qui régnaient sur la planète Rouge, il y a plusieurs milliards d'années. Les premières observations des échantillons pris à la base du Mont Sharp par Curiosity révèlent une accumulation de sédiments stratifiés. Pour que les lacs puissent exister et que le mont Sharp se forme, il faut que les conditions autorisant la présence d'eau liquide à la surface de la planète soient restées constantes plusieurs millions d'années.

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La nature exacte du climat qui a alimenté sur une période les lacs martiens il y a plusieurs milliards d'années est encore mal définie. Les scientifiques attendent les nouvelles observations des couches sédimentaires du mont Sharp que le robot Curiosity est en train d'effectuer, des forages sont notamment en cours.

Source : sciencesetavenir.fr

mercredi, 10 décembre 2014

Les premiers résultats de la mission Rosetta

Les premiers résultats de la mission Rosetta ne sont pas obtenus par des prélèvements issus de forages dans le noyau de la comète par Philae. Sa mauvaise posture ainsi que l'épuisement de sa pile a contraint les scientifiques de la mission à renoncer à une telle démarche. Les analyses réalisées par l'analyseur de gaz Ptolemy ont été effectuées sur les gaz émis par le noyau. Selon le chercheur britannique Ian Wright, qui dirige les opérations scientifiques menées par Ptolemy, les signaux envoyés par ce dernier indiquent très probablement la présence de nombreux composés organiques de nature complexe : « Nous pouvons affirmer avec une certitude absolue que nous avons enregistré un signal très riche provenant de composés organiques. Ce n’est pas juste un ou 2 pics dans un spectre, c’est un spectre avec beaucoup de pics et, parfois, les composés organiques complexes produisent cela ».

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L'un des premiers objectifs de la mission Rosetta était de découvrir la présence d'éventuelles molécules organiques à la surface et à l'intérieur du noyau de la comète 67/Churyumov-Gerasimenko. En effet, l'une des hypothèses qui prévaut aujourd'hui pour expliquer l'apparition de la vie sur Terre avance que les composés organiques nécessaires à la vie, ainsi que l'eau, ont été amenés par les comètes (on pense aussi aux astéroïdes). Par conséquent, la découverte de molécules organiques dans le noyau, et a fortiori de molécules organiques complexes (c'est-à-dire contenant notamment de nombreux atomes de carbone), renforcerait considérablement cette hypothèse.

Source : journaldelascience.fr

mercredi, 03 décembre 2014

Adopter la démarche d'une personne gaie

Adopter la démarche d'une personne gaie aurait un impact positif sur notre humeur, selon une nouvelle étude. On le sait, notre humeur peut affecter la façon dont nous marchons : une démarche lourde et pesante lorsque nous sommes tristes, une démarche plus « sautillante » lorsque nous sommes gais. Or, des chercheurs viennent de montrer que le processus fonctionne en quelque sorte également… à l'envers. Aussi insolite que cela puisse paraître, le fait d'imiter la démarche d'une personne heureuse influerait en effet positivement sur notre humeur. De la même manière, adopter la démarche d'une personne triste impacterait négativement notre humeur.

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Au cours de cette étude, les chercheurs ont notamment demandé à des volontaires de marcher en imitant la démarche d'une personne triste : épaules rentrées, bras se déplaçant très peu… Résultat : au terme du questionnaire qui leur a ensuite été soumis, les auteurs de l'étude ont constaté que ces volontaires présentaient plus d'émotions négatives que le groupe « contrôle ».

Source : le journal de la science

jeudi, 27 novembre 2014

La nouvelle phase de la mission de Rosetta

Après avoir dédié l'essentiel de ses ressources au robot Philae, la sonde Rosetta de l'Agence spatiale européenne entre dans une nouvelle phase de sa mission autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Les onze instruments qu'elle a embarqués entrent maintenant en action.

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Pour débuter son programme scientifique post-atterrissage, dans un premier temps, la sonde va rester positionnée entre 20 et 30 km d’altitude en fonction de l’activité de la comète. Plus cette activité va augmenter, se traduisant par des éjections grandissantes de gaz et de matière, et plus la sonde devra s’éloigner pour éviter d’être endommagée. Elle risque donc de ne plus être gravitationnellement liée à la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, ce qui en soi n’est pas un problème. Cette situation pourrait conduire la sonde à faire des déplacements lents sur le fond du ciel à quelque 45 km d’altitude. Malgré les risques, des mesures en rase-mottes, menées à seulement 8 km de la surface de la comète, sont prévues pour capter des images en haute résolution mais pas tout de suite.
Au réveil de Philae, Rosetta communiquera avec le robot et relayera ses données vers la Terre

Source : futura-sciences.com

mercredi, 26 novembre 2014

Where is Rosetta ?

Une vidéo pour mieux comprendre le trajet suivi par la sonde Rosetta depuis son départ :

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Après un périple de 10 ans, la sonde européenne Rosetta a rejoint la comète Tchourioumov-Guérassimenko, devenant le premier engin spatial à réussir cet extraordinaire rendez-vous.
Pour se placer sur une orbite identique à celle de la comète, la sonde spatiale a recours à quatre reprises à l'assistance gravitationnelle de la Terre et de Mars. Durant son périple, la sonde spatiale survole les astéroïdes Šteins en 2008 et Lutetia le 10 juillet 2010, dont l'étude constitue un objectif scientifique secondaire de la mission. Rosetta est alors mise en sommeil pendant 31 mois afin de réduire la consommation d'énergie durant la phase de sa trajectoire où elle se trouve la plus éloignée du Soleil. La sonde spatiale est réactivée en janvier 2014 puis se place sur une orbite identique à celle de la comète à moins de 100 kilomètres de celle-ci. Le 6 août 2014 la sonde spatiale a débuté les manœuvres qui l'ont à son orbite finale autour de Tchourioumov-Guérassimenko. La fin de sa mission est prévue en décembre 2015.

Source : sci.esa.int

lundi, 24 novembre 2014

Témoin d'un PAN ?

Le GEIPAN, Groupe d’Études et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés (PAN) fait partie intégrante des missions du Centre National d'Études Spatiales (CNES). Le GEIPAN a pour missions : la collecte des témoignages d’observations de PAN sur le territoire français, l’analyse des témoignages pour tenter d’expliquer les phénomènes observés (enquêtes), l’archivage des témoignages, l'un des objectifs importants de cet archivage étant de permettre l'étude ultérieure éventuelle par la communauté scientifique des observations restées inexpliquées, l’information et la communication vers le public.

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Le GEIPAN a engagé dès 2007 la mise en ligne de l'ensemble de ses archives et met les informations qu’il rassemble à la disposition de la communauté scientifique et du grand public.

Un PAN à signaler : Qu'ai-je vu ?

samedi, 22 novembre 2014

Le projet Loon, des ballons pour connecter le monde

Le projet Loon de Google doit permettre de relier ensemble tous les habitants de la planète via Internet en utilisant un réseau de ballons relais. Le CNES, fort de son expertise en matière de ballons, s'intéresse de près à cette ambitieuse technologie.


Bicentenaire, le ballon occupe encore aujourd’hui une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Lui seul peut évoluer durablement dans les différentes couches de l’atmosphère, régions inaccessibles aux satellites. La communauté scientifique française, européenne et internationale s'est mobilisée pour soutenir cette activité. Ce soutien constant est une reconnaissance de la qualité des moyens ballons , des équipes qui les développent et les mettent en œuvre au service des grandes questions scientifiques de notre époque.

Source : cnes.fr

mardi, 18 novembre 2014

Bon pour le moral, bon pour la mémoire

Bon pour le moral, peut-être, bon pour la mémoire, certainement. Consommer du chocolat freine le déclin cognitif lié à l’âge, indique une étude parue dans Nature Neuroscience. Plus précisément, ce sont les flavanols de cacao, des substances naturellement présentes dans les fèves (un sous-groupe des flavonoïdes), qui peuvent ralentir la détérioration due à la vieillesse d’une région spécifique du cerveau appelée gyrus denté. Cette zone étant considérée jouer un rôle possible dans la mémoire, la préserver protégerait la fonction intellectuelle.

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Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont procédé à l’expérience suivante : après avoir été soumis à des tests de la mémoire et à de l’imagerie cérébrale, 37 volontaires sains, âgés de 50 à 69 ans et sélectionnés au hasard, ont consommé quotidiennement, pendant trois mois, une boisson riche en flavanols (900 mg par jour) ou à faible teneur (10 mg par jour). Passé le trimestre, une nouvelle série de tests a mesuré chez ces personnes le volume sanguin du gyrus denté, le métabolisme, la reconnaissance de motifs visuels pour caractériser le type de mémoire contrôlée par le gyrus denté.
Résultats : les buveurs de la boisson riche en flavanols présentent une amélioration notable de la fonction du gyrus denté. Ils se révèlent aussi meilleurs au test de mémoire. « Si un participant avait le niveau d’un soixantenaire au début de l’étude, explique Scott Small, chercheur à l’université Columbia, à New York, aux États-Unis, et co-auteur de l’étude, passé trois mois, il obtenait la mémoire d’une personne de trente ou quarante ans. »

samedi, 15 novembre 2014

A l’origine, il n’y avait rien.

A l’origine, il n’y avait rien. Ni matière ni espace. Ni temps. Et puis, une étincelle a jailli. Extrêmement puissante, c’est elle qui a mis le feu engendrant ce que les scientifiques ont appelé le «Big Bang». C’était la création de l'univers, il y a 14 milliards d’années environ. Selon l’astrophysicien Francis Rocard, dix milliards d'années plus tard, le Soleil s’est formé, Jupiter aussi. La Terre, elle, s’est créée environ 20 à 30 millions d’années après. Ensuite, une perturbation a envoyé les comètes aux quatre coins de l’univers. Selon l'astrphysicien, on pense que ce sont elles qui en tombant sur la Terre ont ensemencé les océans.
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Le projet initial de la mission Rosetta consistait à ramener sur Terre un «échantillon cométaire». «Trop compliqué !» ont finalement tranché les scientifiques. «Les molécules qu'on souhaite analyser n'ont pas bougé depuis des milliards d'années. Nous n'aurions pas pu les faire revenir sur Terre sans les endommager lors du voyage. Du coup, les expériences menées n'auraient pas eu de sens», selon l'astrophysicien Francis Rocard. Le robot Philae a donc été équipé d'un concentré de technologie high-tech afin de réaliser les expériences in situ.


Source : la21e.20minutes.fr

jeudi, 13 novembre 2014

Philae sur la comète

A 9h30 : à 510 millions de kilomètres de la Terre, la sonde spatiale Rosetta a largué, ce mercredi 12 novembre, le robot atterrisseur Philae, qu’elle transporte depuis 2004, sur la comète Churyumov-Gerasimenko ainsi baptisée en 1969, du nom de ses découvreurs ukrainiens, Churyumov-Gerasimenko. C'est une comète binaire, qui possède deux lobes et un noyau central. Elle mesure environ 4 kilomètres sur 3,5. Située dans l’orbite de Jupiter, elle tourne sur elle-même en 12,4 heures.
Sept heures de chute libre pour se poser tranquillement à la vitesse d’un mètre par seconde sur le «site J» qui a été retenu
à 18h04: Les harpons n'auraient pas fonctionné aussi bien que prévu sur le robot Philae. Les scientifiques vérifient l'arrimage du robot sur la comète Choury. En effet, Philae pèse 100 kg sur Terre, son poids est ramené à un gramme sur la comète, en raison de l'absence de gravité.

à 18h15: l'Agence spatiale européenne confirme que les harpons n'ont pas fonctionné comme prévu. Le robot Philae aurait rebondi plusieurs fois. Les experts tentent de comprendre pourquoi et surtout de savoir s'ils peuvent, une nouvelle fois, les déclencher afin que le robot s'ancre à la surface de la comète.



Rosetta: Philae s'est posé sur la comète... par 20Minutes

En sondant le sol de la comète grâce au robot Philae, les scientifiques espèrent retrouver les macromolécules de carbone qui ont «ensemencé» les océans de la Terre juste après la formation du sytème solaire. C’était il y a 4,6 milliards d’années...

Source : la21e.20minutes.fr

mercredi, 12 novembre 2014

Comment détecter le verglas sur la route ?

Comment détecter une dégradation météo qui risque de former du verglas ou de la neige sur une route ? Avec un appareillage compliqué fait de capteurs de température et d'humidité, d'ordinateurs et d'intelligence artificielle ? Trois lycéens, habitants d'une région montagneuse se sont attaqués à ce problème. Ces lycéens ont réalisé un dossier complet sur un nouveau principe de capteur adapté à un dispositif d'alarme automatique allumant un affichage sur le bord de la route. Le capteur lui-même est un petit volume d'eau rendue suffisamment conductrice d'électricité par l'ajout d'un sel. Un courant électrique la traverse. Quand elle gèle, le courant chute, ce qui est un signal de formation de glace. Le circuit électronique déclenche alors l'allumage du panneau lumineux.

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Science Factor est une compétition où un groupe de lycéens ou collégiens, menés par une fille, doit concevoir un projet innovant, de nature scientifique ou technique. La quatrième édition a commencé et Futura-Sciences est partenaire et juré de cette promotion des sciences.
Dossier de candidature à remplir en ligne sur Facebook jusqu'au 31 décembre : www.facebook.com/sciencefactor, cibles : collégiens et lycéens (de la sixième à la terminale), agenda : jusqu'au 31 décembre 2014, appel à candidatures ; du 1er octobre au 4 janvier, votes des internautes sur Facebook, suivis de l'audition des finalistes par le jury et la remise du Prix Science Factor par Claudie Haigneré, lors de la Journée nationale Science Factor, le 4 février 2015.

Pour en savoir plus : futura-sciences.com

samedi, 18 octobre 2014

Intérêts de la technologie des LED

Les physiciens japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et le physicien américain d'origine japonaise Shuji Nakamura sont les prix Nobel de physique 2014. Au début des années 1990, ces trois chercheurs ont en effet réussi à obtenir par leur persévérance des diodes électroluminescentes bleues. Beaucoup avaient échoué avant eux durant près de 30 ans malgré des efforts soutenus. Ce n'est pas une simple question de couleur. Ces trois scientifiques ont initié une révolution technologique dont toutes les conséquences ne se sont pas encore fait sentir, mais qui pourrait être pour le XXIe siècle ce que l’ampoule d’Edison fut pour le XXe siècle.

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L’un de ses intérêts majeurs de la technologie des diodes électroluminescentes (Light-Emitting Diode, LED) est sa faible consommation en électricité. Contrairement aux lampes à incandescence, qui produisent beaucoup de chaleur, l’utilisation de semi-conducteurs dans les Led permet une conversion quasiment directe de l’électricité en lumière. On pouvait donc imaginer, par exemple, remplacer l’éclairage des villes par des Led. Mais il fallait pour cela pouvoir produire de la lumière blanche. Or, pendant longtemps, les Led ne permettaient de produire que de la lumière rouge ou verte. Une solution pour obtenir de la lumière blanche était bien sûr évidente : utiliser conjointement des Led rouges, vertes et bleues. Plus facile à dire qu'à faire. La mise au point de ces Led bleues s’est en effet révélée très ardue. Akasaki, Amano et Nakamura y sont finalement parvenus en utilisant du nitrure de gallium-indium.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 27 juillet 2014

L'équateur, ligne imaginaire

Un touriste russe s'est rendu en Equateur a assisté à une expérience amusante. Un homme vide de l'eau dans un lavabo sur l'équateur (ligne imaginaire), l'eau s'écoule directement sans tourner. Ensuite il se déplace au sud et refait la même expérience, l'eau s'écoule en créant un tourbillon qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Il se déplace ensuite vers le nord de la ligne et l'eau s'écoule cette fois-ci dans le sens contraire des aiguilles.


Dans quel sens tourne l'eau en Equateur ? - Zapping
Contrairement à une croyance populaire, la force de Coriolis due à la rotation du globe terrestre est trop faible pour avoir le temps d'influer sur le sens de rotation de l'écoulement de l'eau dans un lavabo qui se vide. Comme l'ont montré Arsher Shapiro et Lloyd Trefethen, pour percevoir une telle influence, il est nécessaire d'observer une masse d'eau stabilisée dans un très grand bassin circulaire, d'un diamètre de l'ordre d'au moins plusieurs dizaines de kilomètres pour un effet en centimètres. Dans le siphon d'un lavabo, le sens de rotation de l'eau est dû à la géométrie du lavabo et aux microcourants d'eau créés lors de son remplissage, ou lors d'une agitation de l'eau. Il est donc possible de fausser le résultat en donnant une impulsion à l'eau, comme on peut le voir sur cette vidéo, où l'expérience est proposée aux touristes sur l'équateur terrestre.

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

jeudi, 17 juillet 2014

Les capacités de regénération de la salamandre

La salamandre tachetée, très répandue en France, est un amphibien très discret. Pourtant, sa coloration vive sur fond noir en fait un animal identifiable au premier coup d'œil. Selon Jean-Christophe De Massary, herpétologue au Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle, la salamandre a deux particularités. Sa peau est pourvue de glandes qui sécrètent un alcaloïde toxique, Rares sont donc les prédateurs qui osent la gober.


La salamandre tachetée par sciencesetavenir
Mais ce qui fascine les scientifiques, ce sont ses incroyables capacités de régénération. Qu'elle vienne à perdre une patte, sa queue ou même un œil n'est pas dramatique pour la salamandre. En quelques jours, elle est capable de refaire pousser à l'identique et sans séquelle apparente, le membre ou l'organe manquant.

Source : sciencesetavenir.fr

mardi, 15 juillet 2014

L'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant

Dans l'essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin. Pour étayer sa théorie, Darwin s'était appuyé sur plusieurs exemples d'évolution dans lesquels des caractéristiques anatomiques s'étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces.

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Cette approche « gradualiste », postulait que les nouvelles espèces émergeaient par transformation graduelle des espèces antérieures. Darwin n'a jamais exclu la possibilité que d'autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme que cette évolution progressive dans le temps. Cette perspective scientifique fut explorée au cours du XXe siècle par le paléontologue américain Stephen Jay Gould (disparu en 2002). L'évolution des espèces ne se déroulerait pas de manière progressive mais de manière ponctuelle, avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces. Cette théorie des « équilibres ponctués » présente l'avantage d'être en accord avec un certain nombre de faits d'observation paléontologiques qui montrent notamment que certaines espèces fossiles ont connu très peu de variations morphologiques au cours de leur existence et se sont brusquement trouvées supplantées par une nouvelle espèce. Gould, sans remettre en cause le principe de sélection naturelle et l'évolution des espèces, a eu l'immense mérite d'enrichir et de complexifier de manière considérable ce scénario darwinien en formulant son hypothèse de l'évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l'espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d'autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.

La grande idée novatrice de Gould est que la sélection naturelle ne suffit pas, à elle seule, à déterminer l'ensemble des formes prises par les espèces dans le processus de l'évolution. Gould pense en effet, qu'à côté de la sélection naturelle, deux autres facteurs fondamentaux sont à l'œuvre et expliquent l'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Un nouveau concept théorique très puissant a vu le jour : le concept de macroévolution qui considère que les espèces forment, à côté des individus, un niveau d'organisation spécifique qui obéit à ses propres règles de sélection et d'évolution naturelles.


Source : notre-planete.info

mardi, 01 juillet 2014

De l'eau à 500 km sous la surface de la Terre

De colossales quantités d’eau sont-elles présentes à 500 km sous la surface de la Terre ? L’analyse d'un, diamant, découvert au Brésil en 2009, a révélé qu’il contenait un minéral formé dans cette zone de transition, constitué de 1% d’eau.

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Selon le géochimiste canadien Graham Pearson de l'Université de l’Alberta à Edmonton au Canada et son équipe, qui ont étudié ce diamant au cours de ces dernières années, la quantité d’eau présente dans la zone de transition pourrait être plus importante que l’eau de tous les océans actuels réunis. Si ces quantités d’eau existent dans la zone de transition, elles sont intégrées à l’intérieur des minéraux. En analysant par diffraction aux rayons X la nature d’un fragment de minéral inclus dans ce diamant, Graham Pearson et ses collègues découvrent qu’il s’agit d’un fragment de ringwoodite, un minéral dont l’existence était prédite depuis longtemps par les scientifiques, mais qui n’avait pas réellement été mise en évidence concrètement jusqu’ici. La ringwoodite est une forme d’olivine, un minéral qui abonde dans le manteau supérieur terrestre, mais qui s’est constituée dans des conditions de pression très supérieures à celles qui président habituellement à sa formation. Les scientifiques ont découvert qu’il contenait 1% d’eau. Ils pensent que la ringwoodite est très répandue dans la zone de transition et cela suggère que cette région du manteau terrestre regorge d’eau.

Source : science-et-vie.com

mercredi, 18 juin 2014

La photo empêcherait la mémorisation

Une recherche de l’université de Fairfield du Connecticut aux USA montre que lorsque des personnes prennent des photos, elles ont plus de difficultés à se souvenir des objets fixés sur la pellicule. Si on prend des photos, c’est pour se souvenir des moments importants de la vie. Une étude parue dans Psychological Science semble montrer que le fait de prendre des photos empêche d’enregistrer correctement des détails dans sa mémoire. Pour Linda Henkel, auteure de l'article, « les gens sortent si souvent leur appareil photo presque sans réfléchir. Quand ils comptent sur la technologie pour se souvenir à leur place, cela peut avoir un impact négatif sur la façon dont ils se rappellent leurs expériences ».

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Les chercheurs ont réalisé deux expériences. Dans la première, 27 étudiants ont fait une visite dans un musée d'art afin de voir 30 objets, dont 15 devaient être photographiés et 15 simplement observés. Les participants avaient 30 secondes pour observer l’objet ou 20 secondes pour l’observer et 10 secondes pour le photographier. Le lendemain, ils devaient noter les noms des objets dont ils se souvenaient et répondre à des questions sur des détails. Le taux de réponses correctes sur les détails des objets photographiés était de 55 % contre 64 % pour les objets seulement observés : les participants se souvenaient moins bien des objets photographiés que de ceux qu’ils avaient uniquement regardés.
Dans la deuxième expérience, la possibilité de zoomer protégeait la mémoire des détails, indépendamment du détail grossi : même les détails non zoomés étaient mieux retenus si le participant avait photographié une autre partie de l’objet. La manière dont la photographie était prise avait donc un effet sur le processus de mémorisation.

Source : futura-sciences.com