Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 15 juillet 2014

L'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant

Dans l'essai « De l'origine des espèces », publié en 1859, Charles Darwin émit l'hypothèse que le processus de sélection naturelle, moteur de l'évolution des espèces, conduisait graduellement à créer de nouvelles espèces. La théorie de l'évolution de Darwin n'a cessé de s'enrichir et de se complexifier au fil du temps, grâce notamment aux apports scientifiques décisifs des lois de l'hérédité, formulées par Gregor Mendel entre 1854 et 1870, puis de l'américain Thomas Morgan (prix Nobel de médecine 1933) dont les remarquables travaux confortèrent la théorie chromosomique de l'hérédité. La découverte de la structure de l'ADN, support moléculaire de l'information génétique, en 1953 fut également intégrée de manière très féconde dans la théorie de Darwin. Pour étayer sa théorie, Darwin s'était appuyé sur plusieurs exemples d'évolution dans lesquels des caractéristiques anatomiques s'étaient progressivement transformées pour donner naissance à de nouvelles espèces.

darwin,sciences,évolution,biologie,espèces,génétique,gênes
Cette approche « gradualiste », postulait que les nouvelles espèces émergeaient par transformation graduelle des espèces antérieures. Darwin n'a jamais exclu la possibilité que d'autres transformations aient pu se faire selon un autre mécanisme que cette évolution progressive dans le temps. Cette perspective scientifique fut explorée au cours du XXe siècle par le paléontologue américain Stephen Jay Gould (disparu en 2002). L'évolution des espèces ne se déroulerait pas de manière progressive mais de manière ponctuelle, avec de longues périodes de stagnation entrecoupées par de brusques et courtes périodes de transformation rapide menant à la formation de nouvelles espèces. Cette théorie des « équilibres ponctués » présente l'avantage d'être en accord avec un certain nombre de faits d'observation paléontologiques qui montrent notamment que certaines espèces fossiles ont connu très peu de variations morphologiques au cours de leur existence et se sont brusquement trouvées supplantées par une nouvelle espèce. Gould, sans remettre en cause le principe de sélection naturelle et l'évolution des espèces, a eu l'immense mérite d'enrichir et de complexifier de manière considérable ce scénario darwinien en formulant son hypothèse de l'évolution par équilibre ponctué. Selon cette théorie, l'espèce se comporte comme un individu darwinien qui sera soumis à tous les éléments de la sélection naturelle, pourra supplanter d'autres espèces, en donner de nouvelles et disparaître à son tour.

La grande idée novatrice de Gould est que la sélection naturelle ne suffit pas, à elle seule, à déterminer l'ensemble des formes prises par les espèces dans le processus de l'évolution. Gould pense en effet, qu'à côté de la sélection naturelle, deux autres facteurs fondamentaux sont à l'œuvre et expliquent l'extraordinaire foisonnement de l'évolution du vivant : les gènes architectes (dits "gènes homéotiques"), qui canalisent le développement des organismes selon les mêmes grandes lignes dans la plupart des embranchements et la capacité de changement au cours du temps de la fonction adaptative. Un nouveau concept théorique très puissant a vu le jour : le concept de macroévolution qui considère que les espèces forment, à côté des individus, un niveau d'organisation spécifique qui obéit à ses propres règles de sélection et d'évolution naturelles.


Source : notre-planete.info

mercredi, 11 juin 2014

Dans les secrets du ciel

Hubert Reeves, pourquoi la science a-t-elle besoin de passeurs comme Matthieu Vidard ?
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.

hubert reeves,livres,espace,sciences,histoire,darwin,humanisme


Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »

Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi

mercredi, 12 février 2014

Sur les épaules de Darwin

Selon Jean Claude Ameisen, Darwin est le Newton des sciences du vivant, son influence a été colossale, d'où l'altitude de ses épaules qui permet de voir plus loin. Darwin a pulvérisé le vieux mythe d'une nature vivante immuable depuis la création, alors que cette nature n'avait jamais cessé de se métamorphoser sur des périodes très longues.

sciences,darwin,newton,ameisen,france inter,biologie,écologie,géologie,éducation,philosophie


L'idée du changement perpétuel, devenue grâce à Darwin un mode de pensée universel, s'est imposé peu à peu à de nombreuses autres sciences, depuis la linguistique jusqu'à l'économie, en passant par la géologie et la cosmologie. Grâce à Darwin,on sait que nous sommes des cousins très éloignés des arbres et des cousins très proches des bonobos. Désormais qu'on sait qu'on est aussi des cousins vraiment très lointains des étoiles dans lesquelles, il y a des milliards d'années, ont été synthétisés les éléments chimiques qui nous constituent.

Source : NouvelObs 02228

mardi, 14 janvier 2014

L'intestin de la terre

Il est mou, il est froid, il est chauve, il est le symbole même de l’humilité. Pourtant, il bosse non-stop à notre salut et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne lui avons pas facilité la tâche ces dernières décennies. C’est un compagnon familier, certains d’entre nous n’hésitent pas à l’emmener à la pêche, c’est dire ! D’autres considèrent d’un œil peu amène ses tortillons grassouillets qui collent aux semelles. Tous le méprisent un peu, il est vrai qu’il n’est pas très sexy et on ne peut pas dire qu’il soit un animal de compagnie très démonstratif sauf quand on le glisse dans le cou de sa copine en cours de maths.

agriculture,sols,terre,planète,écologie,darwin,histoire,insecte,permaculture,agroécologie


Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise. Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?
Pour lire la suite de l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier

jeudi, 21 novembre 2013

Faire peur pour ne pas être mangé

Des chenilles de couleurs discrètes, marrons ou vertes, mais quand une menace approche, elles exhibent de faux yeux aux formes étonnantes. C’est généralement à l’arrière de la tête ou au bout de leur corps que les chenilles développent leurs yeux postiches. Elles font preuve d’un incroyable don d’imitation, sans pour autant reproduire exactement telle ou telle espèce. Beaucoup de chenilles se donnent des allures de serpent, y compris en tordant leur corps à l’approche d’un prédateur.

insectes,chenille,oiseaux,darwin,sciences


La multiplication des couleurs et des formes de faux yeux compliquent la tâche des prédateurs, qui pourraient rapidement mémoriser le camouflage des chenilles s’il était limité à quelques variations. Les oiseaux de petite taille qui se nourrissent de ces chenilles, doivent réagir en quelques millisecondes à la vue d’une paire d’yeux suspecte. En général, ces oiseaux ont le réflexe inné de fuir quand ils aperçoivent des traits pouvant appartenir à l’un de leurs prédateurs.

Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com

dimanche, 08 septembre 2013

Sur le fil de Darwin

Première traversée intégrale de la cordillère de Darwin. Ce challenge a été une expédition sportive d'aventure et d'exploration de 30 jours, une traversée de la Cordillère de Darwin d'ouest en est avec 75kg de matériel chacun, en autonomie totale et peu de carte topographique. La région est méconnue et battue par les vents du cap Horn.

vendredi, 19 avril 2013

Va prendre tes leçons dans la nature

« Va prendre tes leçons dans la nature, c'est là qu'est notre futur » conseillait Léonard de Vinci. Au XVième siècle, son observation de la nature lui permet d'esquisser ce qui deviendra la voiture, le sous-marin ou l'hélicoptère. Son conseil sert de socle à une science en pleine expansion, le biomimétisme. Grâce aux milliards d'années d'évolution de notre environnement, les organismes vivants résolvent des problèmes complexes, dont on peut tirer de précieux enseignements. Le biomimétisme consiste à observer les modèles existants dans la nature, à tenter d'en comprendre l'intelligence et à étudier la possibilité d'en reproduire les formes, les matériaux ou les processus.

biomimétisme,biologie,nature,évolution,darwin,sciences,plantes


En 1948, Georges de Mestral, ingénieur suisse, remarqua au retour de ses promenades qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et aux poils de son chien. Il les examina et découvrit la possibilité de faire adhérer deux matériaux de façon simple et réversible. Il développa rapidement la bande auto-agrippante et breveta son idée en 1951. De Mestral nomma son invention "velcro" pour « velours » et « crochets » . Un système dont les applications sont devenues très nombreuses.

Source : ddmagazine.com

samedi, 23 février 2013

Petite Poucette symbolise la jeunesse

Selon Michel Serres, Petite Poucette symbolise la jeunesse qui manie ses doigts aussi vite qu’un pianiste virtuose mais sur des claviers de petites machines électroniques. Reliée au monde par Internet, cette génération se distingue des précédentes par le fait qu’elle est le résultat d’une véritable mutation et non pas d’une évolution traditionnelle à la Darwin. Cette mutation est due à l’espace gagné dans le cerveau grâce au stockage externe de la mémoire ainsi qu'au pouvoir de donner son avis sur tout par le biais des réseaux sociaux.

internet,savoir faire,sciences,philosophie,livres,darwin


Le savoir est maintenant disponible à toute heure du jour ou de la nuit. L'écoute se perd donc et le respect de celui qui détenait le savoir par la même occasion. Les notions de temps et d’espace ont aussi muté, qui ? attend encore une lettre postée par un correspondant, qui ? possède une seule adresse, physique, électronique, professionnelle, blog, twitte. Selon Michel Serres, la voix de chacun peut se faire entendre, une nouvelle société en découlera et le pouvoir ne sera plus pyramidal.

Michel Serres, philosophe et académicien, Petite Poucette, éditions Le Pommier 2012.

Source : universquantique.blogspot.fr

dimanche, 02 décembre 2012

Que dit Darwin ?

Les organismes vivants sont en perpétuelle évolution, grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Et que toutes les espèces (l’homme n’est pas exclu de ce schéma) descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs. Un bouleversement dans la vision traditionnelle chrétienne qui prévaut alors, et pour laquelle les créatures en tout genre qui peuplent la planète sont des créations divines, immuables et indépendantes les unes des autres.

Source : science.gouv.fr


Evolutionisme par hoptv

mercredi, 07 novembre 2012

Les semblables soignent les semblables

"Les semblables soignent les semblables" est le principe de la Théorie des signatures, méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales et sa libre association par analogie avec une partie du corps humain à soigner. Cette théorie d'origine médiévale est en contradiction avec la pensée actuelle selon laquelle les ressemblances dans des organismes différents et biologiquement éloignés, est le fruit du hasard. Toutefois, un courant spiritualiste d'observation des phénomènes persiste et continue d'enseigner que la vision de ce monde permet d'entrevoir sa nature essentielle.

noix,sciences,botanique,santé,plantes,darwin,évolution,espèces,médecine


Par exemple selon la théorie des signatures, l'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance est associé au cerveau humain. Par ailleurs, les dernières recherches médicales ont montré que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. Les Indiens d’Amérique du sud considérant que le saule étant très souple, en ont déduit que il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Effectivement, on extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine.
La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

Source : wikipedia.org

lundi, 07 mars 2011

Le hasard des mauvaises rencontres

Pour les crapauds, les trajets immuables de la reproduction rencontrent des routes où les voitures réalisent un véritable carnage, rendant glissante la chaussée d’autant plus qu'au début du mois de mars le temps se doit d’être pluvieux. De nombreux accidents sont signalés et même, dans certaines localités, des tronçons de routes sont interdits à la circulation durant une courte période. La mortalité des crapauds a été estimée de 10 à 30% pour une circulation de 4 à 12 voitures par heure, et bien davantage si la circulation est plus dense.

Considérant l’évolution darwinienne de l’espèce, dans son ouvrage La vie des crapauds Jean Rostand estime qu’aux deux piliers de cette théorie, hasard des mutations et nécessité de la sélection naturelle des plus adaptés, il convient d’ajouter le hasard des mauvaises rencontres, sélection artificielle qui joue chez les crapauds un rôle majeur avec l’homme pour auteur.

écologie,biologie,environnement,biodiversité,darwin
Réserve naturelle du Pinail

Ces dernières années l'hécatombe a augmenté. Selon Maxime Paquin de France Nature Environnement, jusque dans les années 50, le territoire français était maillé de multiples petites mares et de prairies humides inondées lors des crues des ruisseaux. Depuis on a comblé et asséché ces zones humides. Pourtant une multitude d'espèces animales et végétales ont besoin de ces relais pour circuler, s'alimenter, se reproduire. Restaurer les mares et en créer à proximité des voies de circulation pour que les crapauds par exemple n'aient pas besoin de les franchir serait un exemple de contribution à la trame verte et bleue prônée par le Grenelle de l'Environnement.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site asalf-normandie.org

mercredi, 26 janvier 2011

Des êtres vivants ne peuvent vivre isolément

Des êtres vivants ne peuvent vivre isolément. Les plantes et les animaux ont besoin d'énergie et des matériaux constituant leur environnement pour subsister. L'existence de chaque espèce conditionne les autres. C'est en 1886 que pour la première fois le biologiste allemand Ernst Haeckel utilise le terme "oecologie" (suivant sa propre graphie) pour définir l'étude des êtres vivants, leur environnement et leurs relations. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, Ernst Haeckel désignait l'écologie en ces termes : (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence.

Ernst_Haeckel-ecologie.jpg

Après avoir rendu visite à Charles darwin, Ernst Haeckel contribua par ses écrits à la diffusion de la théorie de l'évolution. C’est lui qui imagina la création d’arbres des organismes afin de montrer de façon pédagogique des exemples de l’évolution. Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des Annales de Géographie. Le terme "écologie" semble avoir été utilisé pour la première fois en français vers 1874. Mais ce concept se développa beaucoup plus dans les pays anglo-saxons.

dimanche, 07 février 2010

Le chemin le plus court vers le pot de confiture

Comment une colonie de fourmis trouve-t-elle toujours le chemin le plus court vers le pot de confiture ?
Pas besoin de boussole, juste de quelques gouttes de phéromones et d'une certaine forme d'intelligence collective.

Une vidéo du site universcience.tv propose une démonstration de ce phénomène, conduite par Joël de Rosnay, devant un tableau blanc, feutres en main.


Fourmis et confiture
envoyé par universcienceTV. - Regardez plus de vidéos de science.

dimanche, 10 janvier 2010

Darwin sur les traces de l'évolution

Darwin sur les traces de l'évolution

Film d'animation de 9mn 38s, réalisé par Yannick Mahé, illustrée par Gilles Macagno, animé par Sandra Lenquette.

Sous le parrainage de Jean Gayon de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques

« La théorie de l'évolution eût-elle existé sans Darwin ? Assurément oui. L'idée même d'évolution (ou "transmutation des espèces" comme on disait alors) était discutée depuis un demi-siècle. Les ingrédients de la solution darwinienne existaient si l'on peut dire "en morceaux épars". Enfin le principe de sélection naturelle - au nom près - a été co-découvert par Alfred Russel Wallace. Tous deux se sont associés pour le rendre public dès 1858, donc avant L'Origine des espèces (1859). Ce que l'on doit à Darwin, c'est l'extraordinaire mise en ordre théorique qu'il a  fournie. Il a fourni des éléments convaincants de l'existence de la sélection naturelle, et montré comment cette hypothèse permettait d'unifier et éclairer l'ensemble des phénomènes constituant l'histoire de la vie. Il a aussi clairement vu l'incidence de sa découverte sur la philosophie, les sciences de l'homme, la morale et la religion. Sans lui, tôt ou tard, ce raz-de marée scientifique et culturel se serait produit. Mais cela aurait sans doute pris beaucoup plus de temps, et beaucoup plus de disputes, ce qui n'est pas peu dire.»

 

mardi, 29 septembre 2009

Darwin, Histoire d'une (r)évolution

Darwin, Histoire d'une (r)évolution, le hors-série numéro 4 de l'Express d'octobre-novembre 2009.

Charles Darwin a été un observateur hors du commun et « L'Origine des espèces », publié en 1859, il ya 150 ans, a profondément bouleversé la biologie, causant une véritable révolution scientifique.

darwin-histoire-revolution-lexpress.jpg

Ce hors-série expose les découvertes récentes sur l'évolution :
L'étude de la sélection naturelle révèle comment les organismes s'adaptent à leur milieu de vie. Certains ajustements restent mystérieux, d'autres sont d'une ingéniosité étonnante.
On peut lire deux articles de Dirk Draulans : Le virus, moteur de l'évolution ? La lutte incessante contre l'action des virus modifie activement la génétique des espèces.
L'être humain, un animal comme les autres. Bon nombre de capacités encore récemment considérées comme propres à l'être humain ont été découvertes chez les animaux.
Ce hors-série aborde aussi l'environnement en mutation de la France :
On peut lire deux articles de Régis de Closets : La biodiversité s'organise. La faune et la flore françaises subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique annoncé. Les scientifiques tentent d'évaluer les dégâts et de mieux comprendre comment les espèces peuvent s'adapter.
Quels paysages pour demain ? Quelle place réserver à la nature dans un environnement de plus en plus façonné par la main de l'homme ? Les experts cherchent de nouveaux équilibres pour faire cohabiter biodiversité et urbanisation.

dimanche, 02 août 2009

L'histoire du cheminement de la pensée de CharlesDarwin

De retour en Angleterre, Charles Darwin mettra vingt-trois années à consolider toutes ses observations, ses visions ébauchées à bord du Beagle. Affirmer que les espèces ne sont pas immuables demande une grande réflexion et un travail important d'analyses et confrontations. Pour raconter l'une des plus belles aventures scientifiques de l'histoire de la pensée, les biographes de Darwin, des biologistes et des géologues présentent la quête de Charles Darwin pour établir sa théorie de l'évolution.

 

dimanche, 26 juillet 2009

Darwin soutient qu'il y a une unité de l'espèce humaine

En Australie, Darwin se désole du sort réservé aux Arborigènes. Ils ne semblent plus avoir le droit d'exister. Comme dans le monde animal, le plus fort élimine le plus faible.
Pourtant, au fil du voyage et de ses observations, Darwin est persuadé qu'il y a une unité de l'espèce humaine...

 

vendredi, 24 juillet 2009

Comment la vie est-elle devenue intelligente ?

XIXième festival d'astronomie de Fleurance dans le Gers, le samedi 8 août 2009, de midi à minuit.

astronomie-fleurance01.jpg
En 2009, dans le monde entier, on commémore à la fois le 400ème anniversaire de la première utilisation de la lunette astronomique par Galilée, le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin et les 150 ans de la publication de son ouvrage sur "L’origine des espèces".

L'évoluthon est un cycle de douze conférences qui transporteront le public, de midi a minuit, un rythme qui est une une allusion à l'aspect effréné de la complexification de l'univers, du Big Bang jusqu'à l'émergence d'un cerveau numérique planétaire.

astronomie-fleurance02.jpg

Voici quelques-unes des 12 conférences de cette journée execptionnelle :

D’où vient la Terre ? par Pierre THOMAS
Comment est apparue la vie ? par André BRACK
Comment sont apparus les organismes ? par Barbara CAVALAZZI
Comment sont apparues les espèces ? par Jérôme CHAVE
Comment la vie est-elle devenue intelligente ? par Simon THORPE
A partir de quel moment peut-on parler d'homme ? par Pascal PICQ

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site festival-astronomie.com

dimanche, 19 juillet 2009

La suite du voyage de Darwin à bord du Beagle

Voici la suite du voyage en Amérique du Sud :
après la Terre de Feu, le Beagle remonte le long des côtes du Chili. Darwin assiste à un tremblement de terre. Il se rend compte que la terre n'est pas stable, qu'elle est constamment en mouvement. Il prend conscience que le niveau des Andes a évolué au cours des âges et qu'il n'est pas inexplicable d'avoir découvert des coquillages si haut par rapport au niveau de la mer.
Le Beagle poursuit son voyage jusqu'aux Iles Galapagos. Darwin y fera des observations capitales. Entre autres, il naturalise de modestes pinsons, d'espèces différentes selon l'île sur laquelle ils ont été capturés...

dimanche, 12 juillet 2009

Charles Darwin en Amérique du Sud

En 1832, Charles Darwin  participe, en tant que scientifique, à l'expédition du Beagle, qui part cartographier l'Amérique du Sud sous les ordres du jeune capitaine Fitzroy. Il explore le Brésil, l'Argentine, la Terre de Feu... Une année après avoir quitté Londres, Charles Darwin et le Beagle arrivent en vue des côtes de la Terre de Feu. La première chose qui frappe Darwin est le climat qu’il qualifiera de détestable. La navigation est infernale. L’équipage est soumit à de telles épreuves que le capitaine Fitz Roy renonce à passer le cap Horn. Le Beagle emprunte donc le Canal du Beagle et Charles Darwin fait sa première rencontre avec les Yamanas, peuple indien de la Terre de Feu. Ce premier contact avec un peuple primitif l'a profondément marqué. Il entrevoit que les conditions climatiques si rudes de la Terre de feu ont fortement marqué l'évolution de ce peuple.

Pour revoir le premier épisode de ce documentaire diffusé sur le blog : Charles Darwin et la théorie de l'évolution