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jeudi, 11 juin 2015

les sélénologues simulent

Reiner Gamma est une étrange formation brillante située sur la Lune et déjà repérée par le découvreur de la diffraction, le physicien et astronome Francesco Maria Grimaldi (1618-1663). Pendant longtemps, les astronomes pensaient, tout comme lui, qu'il s'agissait d'un cratère. Ils n'avaient que partiellement raison car le site serait en fait né de l'effet du souffle d'un impact de comète sur le sol lunaire.


Selon les chercheurs de l’université de Brown aux États-Unis, Reiner Gamma est le résultat d’impacts de comètes survenus il y a 100 millions d’années. Les sélénologues ont réalisé des simulations numériques de ces impacts de comètes, prenant en compte les propriétés du sol lunaire. Ces simulations soutiennent parfaitement l’hypothèse avancée en 1980 par Peter Schultz qui lui avait été inspirée en constatant l’effet sur ce sol des gaz des modules lunaires du programme Apollo. Il en avait déduit que l’atmosphère gazeuse d’une comète, c'est-à-dire sa chevelure, encore appelée coma, pouvait avoir le même effet sur les particules du régolithe, à savoir, souffler la couche superficielle assombrie par le vent solaire pour mettre à jour un nouveau sol plus clair.

source : futura-sciences.com

jeudi, 04 juin 2015

Représentation mathématique de l'espace et du temps

En physique, l'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et s'influençant l'une l'autre. Cette conception de l'espace et du temps est l'un des grands bouleversements survenus au début du XXe siècle dans le domaine de la physique, mais aussi pour la philosophie. Elle est apparue avec la relativité restreinte et sa représentation géométrique qu'est l'espace de Minkowski ; son importance a été renforcée par la relativité générale.

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L'espace-temps comporte quatre dimensions : trois pour l'espace, x, y, et z, et une pour le temps, t multiplié par la constante c (célérité de la lumière dans le vide). Un évènement se positionne dans le temps et l'espace par ses 4 coordonnées qui dépendent du référentiel. Le temps n'est pas le même suivant le référentiel dans lequel on le mesure, de même pour l'espace : la longueur d'un objet peut être différente selon le référentiel de mesure. Dans l'état actuel des connaissances, seul l'espace-temps comme concept unifié, est invariant quel que soit le référentiel choisi, tandis que ses composantes d'espace et temps en sont des aspects qui dépendent référentiel. Ce qui unifie espace et temps dans une même équation, c'est que la mesure du temps peut être transformée en mesure de distance (en multipliant t, exprimé en unités de temps, par c), et t peut donc de ce fait, être associé aux trois autres coordonnées de distance dans une équation où toutes les mesures sont en unités de distance. On peut dire que le temps, c'est de l'espace. La culture inca ne distingue pas l'espace et le temps ; l'espace-temps est appelé « pacha », en quechua.

Source : fr.wikipedia.org

mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

samedi, 16 mai 2015

Pourquoi l'oxygène est-il si rare dans l'espace ?

Pourquoi l'oxygène respirable (O2), dit aussi dioxygène, est-il si rare dans l'espace ? Des chercheurs pensent avoir trouvé l'explication à ce phénomène : les atomes d'oxygène s'associeraient préférentiellement avec les poussières d'étoiles, plutôt qu'avec d'autres atomes d'oxygène.

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L’oxygène (O), est l’un des éléments les plus répandus dans l’Univers, avec l’hydrogène et l’hélium. Pourquoi alors l’oxygène respirable (O2), dit "dioxygène" ou encore "oxygène moléculaire" par les chimistes, n'a-t-il été détecté jusqu'à présent que très rarement dans l’espace ? Selon des chercheurs américains, c'est parce qu'il y serait tout simplement très peu fréquent. Une pénurie qui serait due à l’association des grains de poussière avec les atomes d’oxygène, ce qui empêcherait la liaison des atomes d’oxygènes entre eux pour former de l’oxygène respirable. Selon cette étude, l’oxygène (O2) associé à la poussière tend plutôt à se lier à l’hydrogène pour former des molécules d’eau (H2O), dont on sait qu'elles peuvent prendre part à la composition des astéroïdes, des comètes et des planètes.

Source : journaldelascience.fr

jeudi, 02 avril 2015

Les colons martiens auront besoin d’électricité

Les colons martiens auront besoin d’électricité. Ils pourraient utiliser des panneaux solaires mais encore faut-il les amener sur Mars et à une distance de 230 millions de kilomètres du Soleil, l’électricité solaire est moins abondante sur la Planète rouge que sur Terre. L’idéal serait donc de pouvoir exploiter une source d’énergie proprement martienne.

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Les sondes Mars Reconnaissance Orbiter et Mars Global Surveyor ont permis la découverte de ravines causées par des écoulements de liquides périodiques. Ces liquides ne sont très probablement pas de l’eau mais proviendraient de la fonte de glace sèche, la forme solide du gaz carbonique à basse température. Sur Terre on l’obtient en refroidissant du CO2 à une température de -78 °C. Sur Mars, on sait que cette glace carbonique existe et qu’elle est proche de son point de sublimation ce qui veut dire qu’il n’y a pas besoin de la chauffer beaucoup pour qu’elle passe à l’état gazeux. C'est une source potentielle d’énergie relativement abondante et facilement utilisable.

Source : futura-sciences.com

samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

vendredi, 13 février 2015

Superbe réussite du vol de l'IXV

Ce mercredi 11 février, superbe réussite du vol de l'IXV, cet avion spatial expérimental de l'Esa qui a bien contrôlé sa descente en pilotant ses moteurs et ses volets, . Mis à part un petit retard au décollage à cause un souci technique, la mission s'est déroulée comme prévu.

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L'IXV est descendu sous parachute dans l'océan Pacifique, par 3° de latitude nord et 123° de longitude ouest et a été récupéré. Mais tout n'est pas fini car il reste dans les réservoir un peu d'hydrazine, un carburant dangereusement toxique.

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mercredi, 11 février 2015

La face cachée

Photographiée la première fois en 1839 par Louis Daguerre, la Lune ne montrera sa face cachée qu'avec les premiers clichés réalisés par la sonde russe Luna 3, le 4 octobre 1959. Ces clichés révélaient un hémisphère assez différent de celui qu'on peut observer de la Terre : peu de "mer" de lave mais beaucoup d'impacts de cratères. Dans la vidéo ci-dessous générée par ordinateur à partir des photos de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l'agence spatiale américaine (NASA) propose une vue imprenable sur la face cachée de la Lune avec, en arrière plan, la Terre.


Après le premier pas sur la Lune en 1969, l'exploration lunaire connait un renouveau depuis quelques années avec les mises en oeuvre des programmes spatiaux chinois, russe et indien. Lancé par la Nasa en 2009, la mission américaine Lunar Reconnaissance Orbiter, placée en orbite autour de la Lune à seulement 50 km de sa surface, cartographie l'ensemble de la Lune avec une précision inégalée : 50 cm de résolution.


Source : notre-planete.info

lundi, 09 février 2015

Partir dans l'espace

Mercredi, le Véhicule expérimental intermédiaire, alias IXV, de l’Agence spatiale européenne réalisera son vol de démonstration de rentrée atmosphérique contrôlée. La mission est courte – 1 heure et 40 minutes – mais elle représente un grand pas en avant pour l’Europe.


Partir dans l'espace, on sait faire : il suffit de prendre place dans une fusée et décoller. Mais qu'en est-il du retour sur Terre ? La rentrée dans l'atmosphère reste l'un des plus grands défis à relever pour le secteur spatial. Un moment où - pourrait-on dire - ça passe ou ça casse. Pour s'y confronter, l'expérimentation ne suffit pas, rien ne vaut les conditions réelles. C'est justement ce que s'apprête à expérimenter le nouveau véhicule de l'Agence spatiale européenne (ESA) baptisé IXV.

jeudi, 05 février 2015

11 ans sur Mars

La semaine dernière, le rover de la mission MER, Opportunity vient de fêter ses onze ans sur Mars. Il a déjà parcouru plus de 41 km. Un record pour un véhicule qui roule sur une autre planète que la Terre.

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Opportunity (« opportunité, occasion » en anglais) est la deuxième astromobile de la mission Mars Exploration Rover de la NASA. Elle a atterri sur la planète Mars le 25 janvier 2004 dans la région équatoriale de Terra Meridiani. Conçu pour analyser géologiquement le sol martien, le robot était programmé pour ne fonctionner que pendant 90 sols. Or, le 25 janvier 2015, date du onzième anniversaire de son atterrissage, il est toujours opérationnel, ayant parcouru 41,8 km en 3908 sols. La durée du jour solaire martien, souvent nommé « sol », est d'environ 24 h 40 min. (Source : wikipedia)

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Le rover Opportunity se porte bien et nous offre en cadeau d’anniversaire une carte postale panoramique très impressionnante de toute la région qu’il embrasse de ses yeux électroniques sur 245 °, en direction de l’Est, Nord-Est. Après une ascension de quelque 135 m depuis Botany Bay, le rover a atteint voici trois semaines le site nommé Cape Tribulation, au sommet de la crête ouest des remparts du cratère martien Endeavour.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 01 février 2015

Across the universe

Sounds of laughter shades of earth are ringing through my open views
Des bruits de rires et les ombres de la Terre sonnent au travers de ma vue ouverte
Inciting and inviting me.
M'incitant et m'invitant
Limitless undying love which shines around me like a million suns
L'amour sans limite et immortel qui brille autour de moi comme un million de soleils
It calls me on and on across the universe.
M'appelle encore et encore à travers l'univers


Across the Universe est une chanson des Beatles, écrite par John Lennon bien que créditée Lennon/McCartney. Apparue pour la première fois sur l'album caritatif No One's Gonna Change Our World en décembre 1969, elle figure sur l'album Let It Be, produit par Phil Spector en 1970.
Depuis le 4 février 2008, Across the Universe est diffusée dans l'espace par la NASA.

samedi, 20 décembre 2014

Les lacs martiens ont existé durant des millions d'années

Depuis 2012, le robot Curiosity de la Nasa arpente l'intérieur du cratère Gale. L'examen des roches que le rover a rencontrées sur les quelques 9 kilomètres de son parcours a permis d'en savoir plus sur le passé de cette zone et plus généralement sur les conditions climatiques qui régnaient sur la planète Rouge, il y a plusieurs milliards d'années. Les premières observations des échantillons pris à la base du Mont Sharp par Curiosity révèlent une accumulation de sédiments stratifiés. Pour que les lacs puissent exister et que le mont Sharp se forme, il faut que les conditions autorisant la présence d'eau liquide à la surface de la planète soient restées constantes plusieurs millions d'années.

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La nature exacte du climat qui a alimenté sur une période les lacs martiens il y a plusieurs milliards d'années est encore mal définie. Les scientifiques attendent les nouvelles observations des couches sédimentaires du mont Sharp que le robot Curiosity est en train d'effectuer, des forages sont notamment en cours.

Source : sciencesetavenir.fr

mercredi, 10 décembre 2014

Les premiers résultats de la mission Rosetta

Les premiers résultats de la mission Rosetta ne sont pas obtenus par des prélèvements issus de forages dans le noyau de la comète par Philae. Sa mauvaise posture ainsi que l'épuisement de sa pile a contraint les scientifiques de la mission à renoncer à une telle démarche. Les analyses réalisées par l'analyseur de gaz Ptolemy ont été effectuées sur les gaz émis par le noyau. Selon le chercheur britannique Ian Wright, qui dirige les opérations scientifiques menées par Ptolemy, les signaux envoyés par ce dernier indiquent très probablement la présence de nombreux composés organiques de nature complexe : « Nous pouvons affirmer avec une certitude absolue que nous avons enregistré un signal très riche provenant de composés organiques. Ce n’est pas juste un ou 2 pics dans un spectre, c’est un spectre avec beaucoup de pics et, parfois, les composés organiques complexes produisent cela ».

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L'un des premiers objectifs de la mission Rosetta était de découvrir la présence d'éventuelles molécules organiques à la surface et à l'intérieur du noyau de la comète 67/Churyumov-Gerasimenko. En effet, l'une des hypothèses qui prévaut aujourd'hui pour expliquer l'apparition de la vie sur Terre avance que les composés organiques nécessaires à la vie, ainsi que l'eau, ont été amenés par les comètes (on pense aussi aux astéroïdes). Par conséquent, la découverte de molécules organiques dans le noyau, et a fortiori de molécules organiques complexes (c'est-à-dire contenant notamment de nombreux atomes de carbone), renforcerait considérablement cette hypothèse.

Source : journaldelascience.fr

jeudi, 27 novembre 2014

La nouvelle phase de la mission de Rosetta

Après avoir dédié l'essentiel de ses ressources au robot Philae, la sonde Rosetta de l'Agence spatiale européenne entre dans une nouvelle phase de sa mission autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Les onze instruments qu'elle a embarqués entrent maintenant en action.

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Pour débuter son programme scientifique post-atterrissage, dans un premier temps, la sonde va rester positionnée entre 20 et 30 km d’altitude en fonction de l’activité de la comète. Plus cette activité va augmenter, se traduisant par des éjections grandissantes de gaz et de matière, et plus la sonde devra s’éloigner pour éviter d’être endommagée. Elle risque donc de ne plus être gravitationnellement liée à la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, ce qui en soi n’est pas un problème. Cette situation pourrait conduire la sonde à faire des déplacements lents sur le fond du ciel à quelque 45 km d’altitude. Malgré les risques, des mesures en rase-mottes, menées à seulement 8 km de la surface de la comète, sont prévues pour capter des images en haute résolution mais pas tout de suite.
Au réveil de Philae, Rosetta communiquera avec le robot et relayera ses données vers la Terre

Source : futura-sciences.com

mercredi, 26 novembre 2014

Where is Rosetta ?

Une vidéo pour mieux comprendre le trajet suivi par la sonde Rosetta depuis son départ :

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Après un périple de 10 ans, la sonde européenne Rosetta a rejoint la comète Tchourioumov-Guérassimenko, devenant le premier engin spatial à réussir cet extraordinaire rendez-vous.
Pour se placer sur une orbite identique à celle de la comète, la sonde spatiale a recours à quatre reprises à l'assistance gravitationnelle de la Terre et de Mars. Durant son périple, la sonde spatiale survole les astéroïdes Šteins en 2008 et Lutetia le 10 juillet 2010, dont l'étude constitue un objectif scientifique secondaire de la mission. Rosetta est alors mise en sommeil pendant 31 mois afin de réduire la consommation d'énergie durant la phase de sa trajectoire où elle se trouve la plus éloignée du Soleil. La sonde spatiale est réactivée en janvier 2014 puis se place sur une orbite identique à celle de la comète à moins de 100 kilomètres de celle-ci. Le 6 août 2014 la sonde spatiale a débuté les manœuvres qui l'ont à son orbite finale autour de Tchourioumov-Guérassimenko. La fin de sa mission est prévue en décembre 2015.

Source : sci.esa.int

lundi, 24 novembre 2014

Témoin d'un PAN ?

Le GEIPAN, Groupe d’Études et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés (PAN) fait partie intégrante des missions du Centre National d'Études Spatiales (CNES). Le GEIPAN a pour missions : la collecte des témoignages d’observations de PAN sur le territoire français, l’analyse des témoignages pour tenter d’expliquer les phénomènes observés (enquêtes), l’archivage des témoignages, l'un des objectifs importants de cet archivage étant de permettre l'étude ultérieure éventuelle par la communauté scientifique des observations restées inexpliquées, l’information et la communication vers le public.

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Le GEIPAN a engagé dès 2007 la mise en ligne de l'ensemble de ses archives et met les informations qu’il rassemble à la disposition de la communauté scientifique et du grand public.

Un PAN à signaler : Qu'ai-je vu ?

samedi, 22 novembre 2014

Le projet Loon, des ballons pour connecter le monde

Le projet Loon de Google doit permettre de relier ensemble tous les habitants de la planète via Internet en utilisant un réseau de ballons relais. Le CNES, fort de son expertise en matière de ballons, s'intéresse de près à cette ambitieuse technologie.


Bicentenaire, le ballon occupe encore aujourd’hui une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Lui seul peut évoluer durablement dans les différentes couches de l’atmosphère, régions inaccessibles aux satellites. La communauté scientifique française, européenne et internationale s'est mobilisée pour soutenir cette activité. Ce soutien constant est une reconnaissance de la qualité des moyens ballons , des équipes qui les développent et les mettent en œuvre au service des grandes questions scientifiques de notre époque.

Source : cnes.fr

samedi, 15 novembre 2014

A l’origine, il n’y avait rien.

A l’origine, il n’y avait rien. Ni matière ni espace. Ni temps. Et puis, une étincelle a jailli. Extrêmement puissante, c’est elle qui a mis le feu engendrant ce que les scientifiques ont appelé le «Big Bang». C’était la création de l'univers, il y a 14 milliards d’années environ. Selon l’astrophysicien Francis Rocard, dix milliards d'années plus tard, le Soleil s’est formé, Jupiter aussi. La Terre, elle, s’est créée environ 20 à 30 millions d’années après. Ensuite, une perturbation a envoyé les comètes aux quatre coins de l’univers. Selon l'astrphysicien, on pense que ce sont elles qui en tombant sur la Terre ont ensemencé les océans.
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Le projet initial de la mission Rosetta consistait à ramener sur Terre un «échantillon cométaire». «Trop compliqué !» ont finalement tranché les scientifiques. «Les molécules qu'on souhaite analyser n'ont pas bougé depuis des milliards d'années. Nous n'aurions pas pu les faire revenir sur Terre sans les endommager lors du voyage. Du coup, les expériences menées n'auraient pas eu de sens», selon l'astrophysicien Francis Rocard. Le robot Philae a donc été équipé d'un concentré de technologie high-tech afin de réaliser les expériences in situ.


Source : la21e.20minutes.fr

jeudi, 13 novembre 2014

Philae sur la comète

A 9h30 : à 510 millions de kilomètres de la Terre, la sonde spatiale Rosetta a largué, ce mercredi 12 novembre, le robot atterrisseur Philae, qu’elle transporte depuis 2004, sur la comète Churyumov-Gerasimenko ainsi baptisée en 1969, du nom de ses découvreurs ukrainiens, Churyumov-Gerasimenko. C'est une comète binaire, qui possède deux lobes et un noyau central. Elle mesure environ 4 kilomètres sur 3,5. Située dans l’orbite de Jupiter, elle tourne sur elle-même en 12,4 heures.
Sept heures de chute libre pour se poser tranquillement à la vitesse d’un mètre par seconde sur le «site J» qui a été retenu
à 18h04: Les harpons n'auraient pas fonctionné aussi bien que prévu sur le robot Philae. Les scientifiques vérifient l'arrimage du robot sur la comète Choury. En effet, Philae pèse 100 kg sur Terre, son poids est ramené à un gramme sur la comète, en raison de l'absence de gravité.

à 18h15: l'Agence spatiale européenne confirme que les harpons n'ont pas fonctionné comme prévu. Le robot Philae aurait rebondi plusieurs fois. Les experts tentent de comprendre pourquoi et surtout de savoir s'ils peuvent, une nouvelle fois, les déclencher afin que le robot s'ancre à la surface de la comète.



Rosetta: Philae s'est posé sur la comète... par 20Minutes

En sondant le sol de la comète grâce au robot Philae, les scientifiques espèrent retrouver les macromolécules de carbone qui ont «ensemencé» les océans de la Terre juste après la formation du sytème solaire. C’était il y a 4,6 milliards d’années...

Source : la21e.20minutes.fr