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mardi, 19 mai 2015

Les briques élémentaires de la vie

L'étoile MWC 480, dont la masse est environ deux fois celle du Soleil, est située à 455 années-lumière de la Terre, dans la région de formation stellaire du Taureau. Le disque qui l'entoure est dans les toutes premières phases de son développement. Il vient tout récemment de se créer à partir d'une nébuleuse sombre et froide de gaz et de poussière. Les études récentes ont déjà permis de détecter des signes évidents de formation planétaire dans cette région. De nouvelles observations révèlent que le disque protoplanétaire entourant la jeune étoile MWC 480 contient une grande quantité d'acétonitrile (cyanure de méthyle (CH3CN)), une molécule complexe à base de carbone. Pour la première fois des astronomes ont détecté la présence de molécules organiques complexes, les briques élémentaires de la vie, dans le disque protoplanétaire entourant une jeune étoile.

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Cette découverte confirme que les conditions qui ont donné naissance à la Terre et au Soleil ne sont pas uniques dans l'Univers. Les comètes conservent la primauté pour le développement d'une chimie dans le Système Solaire, à l'époque de la formation planétaire. Les comètes et les astéroïdes des bordures du Système Solaire sont supposés avoir ensemencés la jeune Terre avec de l'eau et des molécules organiques, aidant ainsi à créer les conditions pour le développement de la vie primordiale. Cette chimie existe ailleurs dans l'Univers, dans des régions qui peuvent former des systèmes solaires pas forcément différents du notre. Selon les astronomes, ce qui est particulièrement intriguant, c'est que jusqu'à présent les molécules trouvées dans MWC 480 n'avaient été observées dans des concentrations similaires que dans les comètes du Système Solaire.

Source : notre-planete.info

vendredi, 06 mars 2015

L'univers aurait toujours existé

En créant un nouveau modèle combinant tout à la fois les principes de la mécanique quantique et la théorie de la Relativité Générale d'Einstein, deux physiciens sont parvenus à une conclusion déroutante : selon ce modèle, l'univers aurait... toujours existé.

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Selon le modèle qui prévaut actuellement, l'Univers serait né lors du Big Bang : tout aurait commencé il y a 13.8 milliards d'années à partir d'un point infiniment dense et infiniment chaud, lequel aurait explosé, donnant naissance à l'Univers tel que nous le connaissons. Mais en bâtissant un nouveau modèle chargé de décrire l'expansion et l'évolution de l'univers, les deux physiciens Saurya Das (Université de Lethbridge, Canada) et Ahmed Farag Ali (Université de Benha, Égypte) sont parvenus à un tout autre scénario : selon ce nouveau modèle, l'Univers aurait en réalité toujours existé sous la forme d'un "potentiel quantique", lequel aurait basculé à un moment donné dans un état dense et chaud (le Big Bang), donnant alors naissance à l'Univers actuel.

Source : journaldelascience.fr

samedi, 14 février 2015

Le paradoxe de Fermi

Au début des années 1950, le physicien et prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par des civilisations d’extraterrestres ?

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Faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes.
Un point semble toutefois avoir été peu discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable. Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2% par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Une croissance de 2% par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience.
Nous tenons donc ici ce que j’estime être la meilleure réponse au paradoxe de Fermi. On peut lire l'intégralité de l'article de Gabriel CHARDIN Président du Comité des très grandes infrastructures de recherche du CNRS sur le site liberation.fr

vendredi, 16 janvier 2015

Le réveil de Philae

Connaître précisément la position de Philae est indispensable pour déterminer quand l’endroit où il se situe sera suffisamment éclairé par le Soleil pour que les panneaux solaires de l’atterrisseur puissent le réchauffer totalement et charger sa batterie permettant le début d’un nouveau cycle d’utilisation de ses instruments.
Les équipes du Sonc au Cnes de Toulouse estiment que le réveil de Philae pourrait se produire dès le mois de janvier, mais plus probablement au printemps.

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Photographiée par l’une des caméras de Civa, cette paroi se situe juste à côté de l’atterrisseur et lui fait de l’ombre. Elle pourrait le protéger de la surchauffe et lui permettre de survivre jusqu’à la mi-août 2015.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 14 janvier 2015

Le réveil de Kepler

Le télescope spatial Kepler n'était plus utilisé depuis 2013 suite à un problème technique. Une équipe d'étudiants est pourtant parvenue à compenser ce souci mécanique et découvrir une nouvelle planète grâce à la mission Kepler 2.

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Depuis son réveil en mai 2014, Kepler 2 a observé plus de 35000 étoiles et collecté des données sur de nombreux amas d'étoiles. Selon Steve Howell du projet Kepler 2, la mission Kepler a montré que les planètes plus grandes que la Terre mais plus petites que Neptune sont communes dans la galaxie, mais elles sont pourtant absentes de notre système solaire. K2 a une position particulière qui pourrait lui permettre d’améliorer considérablement notre compréhension des mondes étrangers et de définir les frontières entres les planètes rocheuses comme la nôtre et les géantes gelées comme Neptune.

samedi, 10 janvier 2015

Quelle est l'origine des océans ?

L'une des hypothèses principales concernant la formation de la Terre stipule qu'il faisait si chaud quand la Terre s'est formée il y a 4,6 milliards d'années que l'eau qui aurait pu s'y trouver aurait du s'évaporer. Et pourtant, deux tiers de la surface de la terre sont recouverts d'eau, alors d'où vient-elle ? Dans ce scénario, l'eau aurait été apportée sur Terre après que celle-ci ait refroidi, vraisemblablement lors de collisions avec des comètes et des astéroïdes. La contribution relative de ces classes d'objets à la réserve d'eau de notre planète fait par contre toujours l'objet de débats.

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La clé pour déterminer l'origine de l'eau se trouve dans son « goût », dans le cas présent la proportion de deutérium (de l'hydrogène avec un neutron supplémentaire) par rapport à l'hydrogène standard.
Des simulations théoriques montre que ce ratio devrait changer en s'éloignant du Soleil et avec le temps dans les premiers millions d'années, ce qui en fait un important indicateur de la formation et l'évolution du Système Solaire à ses tout débuts.
Un objectif clé est de comparer cette valeur pour différentes sortes d'objets avec celle que l'on a mesurée pour les océans terrestres, et ce afin de déterminer dans quelle proportion chaque type d'objet a pu contribuer à l'eau sur Terre.
Les comètes en particulier sont des outils uniques pour sonder le Système Solaire primitif : elles recèlent de la matière laissée par le disque protoplanétaire à partir duquel les planètes se sont formées, et devraient ainsi refléter la composition primordiale de leur région d'origine.

Source : notre-planete.info

jeudi, 11 décembre 2014

La sonde New Horizons sort de son hibernation

La sonde New Horizons, en route pour Pluton et ses quatre autres lunes, est sortie ce week-end de sa dernière hibernation, la dix-huitième depuis son départ, il y a plus de neuf ans, en janvier 2006. La sonde a transmis un message à la Nasa pour lui confirmer qu’elle était sortie de sa torpeur. À bord, tout semble fonctionner, bien qu’une semaine sera nécessaire pour s’en assurer. Les instruments à bord, au nombre de sept, seront progressivement mis sous tension. On compte notamment des spectromètres infrarouge et ultraviolet, des caméras et un détecteur de poussière qui a déjà travaillé durant le voyage.

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Découverte en 1930, Pluton tourne autour du Soleil en 248 années, son diamètre de 2300km est plus petit que celui de la Lune (3476 km) et environ 500 fois moins massif que la Terre. Pluton a perdu son statut de planète en août 2006 quand l'Union astronomique internationale a classé ce corps lointain dans la catégorie des planètes naines. Aujourd’hui, la sonde New Horizons se situe à environ 4,66 milliards de kilomètres de la Terre et à seulement 257 millions de kilomètres de Pluton qu’elle survolera au plus près le 14 juillet 2015. Après ce survol, la mission de New Horizons ne sera pas terminée, la sonde s’enfoncera encore plus loin dans les confins du Système solaire à destination d’un ou plusieurs objets de la ceinture de Kuiper situés à quelque 1,5 milliard de kilomètres de Pluton. Ces objets sont des débris de planètes naines ou des planétésimaux inachevés, dont les compositions et structures n’ont presque pas changé depuis l’aube du Système solaire, il y a 4,56 milliards d’années.

lundi, 06 janvier 2014

La température lorsqu'on est loin de tout

Dans l'espace, la température avoisine les trois degrés Kelvin, c'est à dire - 270 °C. Mais la notion de température n'est pas la même dans l'espace que sur Terre où on la mesure à l'aide d'un thermomètre qui évalue l'énergie cinétique des molécules du milieu dans lequel on le plonge. Mais dans l'espace intersidéral où le vide est à peu près total, quelques atomes par mètre cube, contre des milliers de milliards de milliards dans l'air qu'on respire, ce genre de mesure n'a pas de sens, puisqu'il n'y a pas de matière pour «porter» la chaleur. La température de l'espace fait référence au rayonnement radio présent partout dans l'Univers, qui est une sorte d'écho du big bang.

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Cette «température» est celle qui règne lorsqu'on est loin de tout (entre deux galaxies, par exemple) et elle peut augmenter énormément si l'on s'approche d'une étoile. Ainsi, aux environs immédiats de Pluton, la dernière «planète» du système solaire, la température de l'espace est d'environ - 235 °C. Proche de la Terre, la température est telle que la Station spatiale n'a pas vraiment besoin de se chauffer, mais au contraire, d'être refroidie. On peut transmettre de la chaleur par conduction, les molécules se relaient de l'énergie de proche en proche mais dans le vide de l'espace ce n'est pas possible. De même, la chaleur ne peut pas être transmise par convection, mode de transmission par laquelle un fluide transporte de la chaleur à cause du «brassage» qui se produit quand on le chauffe. Puisqu'il existe seulement trois modes de transmission de la chaleur, seule la radiation est possible, c'est-à-dire l'émission d'ondes électromagnétiques - notamment l'infrarouge pour les objets dont la température avoisine celle du corps humain, et la lumière visible pour les objets plus chauds, comme le Soleil. Cependant, la radiation est de loin la manière la moins efficace de diffuser de la chaleur, si bien que la SSI se trouve pratiquement «dans un isolant thermique parfait». Ainsi, même lorsqu'elle passe dans l'ombre de la Terre, il n'est nul besoin de la chauffer : la chaleur produite par les ordinateurs, l'équipement électronique et l'équipage suffit.

Source : lapresse.ca

jeudi, 02 janvier 2014

Le premier son dans l'espace interstellaire

Voyager 1 poursuit sa trajectoire en dehors du système solaire à une vitesse de 50000 km/h. Située à 18 milliards de kilomètres du soleil, Voyager 1 est entrée dans le froid et l’obscurité, mais pas dans le silence le plus complet. La distance qui sépare la sonde américaine de la Terre ne l’empêche pas encore d’envoyer des données qu’elle transmet par ondes radio. La Nasa a dévoilé le premier son que la sonde a pu enregistrer dans l’espace interstellaire.


Cet enregistrement est historique. C’est la première fois que l'on capture des sons présents dans l’espace interstellaire. La Nasa explique que les sons ont été produits par les vibrations du plasma. La sonde en a enregistré à deux reprises entre octobre et novembre 2012 puis entre avril et mai 2013. « Les scientifiques ont remarqué que l’on percevait à chaque fois un son dont le volume augmentait. Le pointillé (que l’on voit sur la vidéo, ndlr) indique que ces volumes augmentent de la même manière. Cela traduit un accroissement continu de la densité du plasma ».

Source : citizenpost.fr

jeudi, 12 septembre 2013

Peut-on comprendre l’univers ?

De nombreux physiciens travaillent à donner une explication satisfaisante aux origines du cosmos, comme la théorie du Big Bang. Malgré les résultats récents de la physique théorique, comme la découverte du boson de Higgs au LHC, le modèle cosmologique reste impuissant devant des mystères comme la matière ou l’énergie noire. Bien comprendre l’état de nos connaissances sur l’origine de l’univers est essentiel pour concevoir le foisonnement de théories qui se développent en cosmologie ces dernières années, comme la théorie des cordes, celle de la gravitation quantique ou du multivers.

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Les trous noirs sont des zones où la gravitation est si intense que même la lumière ne peut s’en échapper. Leur surface, que l’on nomme « horizon », n’est pas une cloison matérielle, mais une simple limite mathématique. La quasi-totalité de la masse visible de l’univers se trouve sous forme d’étoiles. Les planètes, aussi nombreuses soient-elles, sont légères et ne sont d’ailleurs pas facilement visibles hors du Système solaire. La matière noire et l’énergie noire sont des problèmes cosmologiques majeurs. Comme d’ailleurs la dissymétrie globale de l’univers qui semble privilégier la matière à sa « consœur ennemie » l’antimatière.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com