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mardi, 09 juin 2015

Tour de France alternatif

Dix cyclistes se sont lancés depuis Bayonne dans un tour de France alternatif à destination de Paris, en passant par Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg, Lille, Lorient et Bordeaux, prévu pour durer plus de trois mois.

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Ce défi s’inscrit dans le «Tour Alternatiba», un mouvement visant à sensibiliser sur l’urgence à trouver des solutions au dérèglement climatique, en promouvant notamment les modes de déplacement doux et l’économie sociale et solidaire. l'objectif : peser sur la COP21, la conférence sur le climat organisée à Paris mi-décembre. 5000 kilomètres, 40 cyclistes au total pour se relayer en selle durant de 187 étapes, de 30 à 40 kilomètres chacune. Arrivée prévue dans la capitale le 26 septembre, le vélo symbolisant à la fois la transition écologique, l’effort collectif et la solidarité.

jeudi, 21 mai 2015

En l'an 2100

En l'an 2100, avec une 8,5 watts supplémentaires par mètres carrés, la température augmentera de 2,8° en hiver et 4,1° en été. La fonte des glaces s'accompagnera d'une hausse des océans de 60 à 80 cm sachant que le niveau a déjà augmenté de 20cm en un siècle. La côte sableuse d'Aquitaine sera grignotée par les tempêtes successives. Les étés trop chauds et les périodes de sécheresse feront disparaître le Bordeaux, remplacé par d'autres cépages permettant de vendanger 30 ou 40 jours plus tôt. Le chêne vert qui ne poussait qu'en Méditerranée avance déjà chaque année de 100m vers le nord, le pin parasol, l'olivier et le cyprès remonteront au nord de la Loire.

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Les oiseaux migrateurs se sédentariseront. Des milliers de cigognes blanches contre une dizaine en 1980, resteront en Alsace. Les périodes de reproduction seront plus longues ce qui entraînera une forte augmentation de leur démographie. Le moustique-tigre s'installera en métropole. Certains animaux ne pourront pas s'adapter à une évolution aussi rapide. Les chevreuils continuent à faire naître leurs petits 15 jours trop tôt par rapport à la pousse des bourgeons, le mérou grandira trop vite, le saumon de l'Atlantique trouvera des rivières à sec...

Source : le Nouvel Obs 2636

mercredi, 13 mai 2015

Concours Lépine écolo

Le lauréat du Concours Lépine 2015 a été attribué à trois artisans alsaciens, Charles Herrmann, Philippe Durrhammer et Xavier Remond Meilleurs Ouvriers de France, ont été décorés pour leur invention. Dans un camion, 42 tonnes de machines capables de transformer des déchets agricoles en granulés pour les chaudières à bois. En plein champ, le « granulateur mobile », de la société H-Énergie, transforme des déchets végétaux en granulés directement utilisables pour le chauffage.


Le granulateur mobile avale à peu près tous les déchets agricoles, même humides, comme ceux de la paille, du maïs, du colza, ou encore les sarments de vignes. Cette unité mobile travaille en plein champ, traite environ une tonne à l’heure, d’après ses inventeurs, et produit des granulés (ou pellets) qui seront directement utilisables dans des chaudières. La machine n’est pas un prototype. Construite par la jeune société alsacienne H-Énergie, elle est désormais commercialisée. Sur place, sans transport donc, elle produit un combustible bon marché.

dimanche, 10 mai 2015

Restera-t-il un chant d'oiseau ?

Album :"Ferrat 2000" (Date de 1ère sortie du titre: 1961-62)

Que restera-t-il sur la terre
Dans cinquante ans
On empoisonne les rivières
Les océans
On mange des hydrocarbures
Que sais-je encore
Le Rhône charrie du mercure
Des poissons morts

Pour les enfants des temps nouveaux
Restera-t-il un chant d'oiseau

Le monde a perdu la boussole
Qu'a-t-il gagné
Des plages noires de pétrole
Pour se baignier
L'atome va régner sur terre
Comme un Seigneur
Qu'en ferons-nous c'est une affaire
Qui me fait peur

samedi, 09 mai 2015

Le secours de la planète

Paul Ariès a publié aux éditions Utopia "Les milieux populaires au secours de la planète". Selon Paul Ariès, l’idée qu’il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique est non fondée. Leur rêve de grand écran de télévision, leurs vieilles voitures polluantes, leurs logements mal isolés, leurs achats dans les hypermarchés, leur goût pour la viande rouge et les boissons sucrées, leurs rêves de zones pavillonnaires et de vacances bon marché est contraire à l'écologie. Les riches achèteraient des produits bio, auraient des voitures électriques, des maisons bien isolées et lorsqu’ils prennent l’avion pour leurs vacances, ils achèteraient des compensations carbone auprès d’organismes certifiés.

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Chiffres officiels à l’appui, tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur « budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplation des stocks non renouvelables » en raison d’une moindre utilisation de la voiture/avion mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements. Par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux populaires font déjà bien mieux.

Source : amisdelaterre.org

samedi, 11 avril 2015

Qu'est-ce qu'une COP ?

Au sommet de la Terre de Rio, en 1992, l’ONU s’est doté d’un cadre d’action de lutte contre le réchauffement climatique au sigle imprononçable : la CCNUCC, pour convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Cette convention réunit la quasi-totalité des pays du monde, désignés comme des «parties». Les représentants des parties, ainsi que des ONG et des scientifiques, se réunissent une fois par an depuis 1995 lors des Conferences of the Parties, les COP donc. La prochaine a lieu à Paris, en décembre.

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C'est lors de la troisième COP, en 1997, qu'a été signé le protocole de Kyoto. Le sommet de Copenhague en 2009, la COP 15, n'a accouché d'aucun accord global. La dernière COP, à Lima en décembre 2014, a rédigé une feuille de route pour la conférence de Paris, qui laisse encore énormément de points essentiels à régler.

Source : liberation.fr

vendredi, 10 avril 2015

Chronique Paris Climat 2015

Chronique Paris Climat 2015 : J-262
Chaque semaine, Pierre Radanne, expert en énergie et climat décrypte les enjeux des changements climatiques, l’avancée des négociations internationales et les positionnements des différents pays. Cette chronique est diffusée dans l’émission « C’est pas du vent » sur www.rfi.fr.
Cette semaine : Climat : une formidable opportunité économique ?

Climat : une formidable opportunité économique ? par rfi

jeudi, 09 avril 2015

La première brique en bois

Conçue par la société Catharhome qui développe ce produit innovant depuis 2011, Brikawood est la première brique en bois qui se monte sans clou, ni vis ni colle. L’atelier de fabrication ariégeois a principalement servi pour la création de prototypes et les mises en essai, il devrait bientôt alimenter d’autres chantiers dans le département. Patricia et Alain se sont rapprochés d’un architecte de Verniolle, Cédric Munoz, pour accompagner ces projets. «C’est une clientèle de passionnés, de gens proches de la nature, ponctue Alain, rompu au développement durable qui grâce à Brikawood va au bout de son rêve. La tendance actuelle est à la baisse des permis de construire, mais à priori nous ne sommes pas concernés, car notre produit est extrêmement facile à mettre en œuvre, à partir du moment où le maçon a réalisé sa chape de béton. De plus c’est un chantier propre sans gravats !» Un concept écologique, car la maison une fois construite et isolée avec les copeaux récupérés sur la fabrication des pièces devient passive et garantit une température constante de 19,2°.

samedi, 28 mars 2015

Immobilier et Croatie

La côte croate, connue pour sa beauté et sa biodiversité, est à la fois une fierté nationale et une attraction touristique. Elle est aussi la proie des investisseurs, qui souhaitent y construire des appartements de luxe, des hôtels, et des golfs.

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En 2011, un projet de loi aurait pu rendre tout cela possible : changer le statut des terres côtières pour en faire des terrains de golf serait devenu possible. La voie aurait alors été ouverte vers une transformation de champs, de forêts, en complexes immobiliers. La région de Dubrovnik, très touristique, était particulièrement concernée. Un collectif rassemblant organisations nationales et locales s’est ainsi monté dans la ville de Srđ, nommé “Srđ est à nous”. Leur mobilisation a obligé le pays à organiser le premier référendum local de l’histoire du pays. Il s’est traduit par un refus très fort du projet (84%) - mais dont le résultat n’était pas contraignant pour les décideurs politiques.

Source : reporterre.net

mercredi, 18 mars 2015

La France a une responsabilité particulière

En matière de biodiversité, la France a une responsabilité particulière grâce à ses territoires d’outre-mer et à l’importance de son espace maritime, elle abrite une très grande diversité d’espèces animales et végétales. Mais ces écosystèmes font partie des « points chauds » de la planète, c’est-à-dire les endroits où ce patrimoine est le plus menacé par la destruction des habitats naturels, la surexploitation et le braconnage, l’introduction d’espèces envahissantes, les pollutions de toutes sortes et le changement climatique. La France se classe ainsi au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces en danger au niveau mondial.

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Pour autant, s’il s’agit de « conserver, restaurer et valoriser la biodiversité terrestre et maritime », l’objectif « n’est pas de la figer en la mettant sous cloche ». Le projet de loi sur la biodiversité, examiné par l’Assemblée nationale, en première lecture, du lundi 16 au jeudi 19 mars, met en avant une approche « dynamique » des écosystèmes. C’est l’esprit du « principe de solidarité écologique » qui sera introduit dans le code de l’environnement : il « appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence sur l’environnement, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ». Car les « services » rendus par la biodiversité sont cruciaux, qu’il s’agisse de la pollinisation, de la productivité des terres, de la qualité de l’air et de l’eau, ou encore du rôle des forêts pour stocker le CO2 ou endiguer l’érosion côtière.


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mardi, 17 mars 2015

Les slovènes ont une longue tradition de montagne

La première association slovène d’alpinisme remonte à 1893. Tout Slovène se doit de monter au moins une fois dans sa vie sur le mont Triglav … d’altitude modeste si l’on compare aux autres sommets alpins européens, mais néanmoins assez abrupt et comportant des difficultés selon les faces arpentées. Le Parc National de Triglav, seul Parc National slovéne, (mais la Slovénie comporte aussi une quarantaine d’autres parcs naturels) offre de nombreuses possibilités de randonnées. C’est un véritable paradis pour les amoureux de la randonnée. On peut y découvrir nombre de curiosités naturelles : lacs, cascades, rivières, sommets alpins, grottes, dolines…

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La Slovénie est un des territoires les moins pollués d’Europe. La nature y est omniprésente, et les habitants qui ont à cœur de préserver cette nature sauvage et resplendissante, ont su adapter leurs habitats et leurs activités agricoles, industrielles… pour garder un environnement très nature. Environs 500 ours y vivent en milieu naturel ! On trouve aussi des lynx, des rapaces, et toutes sortes de gibiers (chevreuil, sanglier…), et quelques espèces animales et végétales endémiques, comme le proteus (petit lézard habitant dans les grottes karstiques), la campanule de zoïs, la rose de Triglav…).
Les lacs et les rivières situés dans la partie Nord Ouest sont d’une pureté incroyable, couleur émeraude et transparents. Parmi les joyaux slovènes qu’il ne faut pas rater: le lac de Bled, les gorges de Vintgar, le lac de Bohinj, les lacs de la vallée des sept lacs dans le Parc National de Triglav, la Sotcha, la vallée de Logar…

source : tourisme-slovenie.com

lundi, 16 mars 2015

Capitale verte de l’Europe

Ljubljana, capitale de la Slovénie, a été désignée « Capitale verte de l’Europe pour 2016 ». Elle était en compétition dans la dernière ligne droite avec Essen en Allemagne, Nimègue aux Pays-Bas, Oslo en Norvège, Umea en Suède. Douze villes avaient au départ postulé pour décrocher ce titre.
Cité de 283 000 habitants, Ljubljana s’est particulièrement illustrée en matière de mobilités durables et de protection de l’environnement. Alors qu’elle tendait de plus en plus à être dominée par la voiture, la capitale slovène s’est donné les moyens de renverser cette tendance en restreignant la circulation automobile et en donnant la priorité aux transports en commun, aux cyclistes et aux piétons. Le centre-ville a été fermé au trafic et de nombreuses pistes cyclables et de voies piétonnes ont été développées. Le réseau de transports en commun a été fortement renforcé. Et depuis 2011, un service de vélos partagés, « BicikelJ », est proposé.

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Ljubljana cherche à promouvoir l’usage des voitures propres, électriques et au gaz. D’ici à 2020, 1 400 bornes de recharge électrique doivent être installées et des stations-service de gaz naturel seront ouvertes. Dans le cadre de sa politique d’amélioration de la qualité de l’air, visant notamment à réduire la pollution aux particules fines PM10, Ljubljana a également mis l’accent sur la réduction des émissions provenant des chauffages individuels. L’utilisation de combustibles solides tel le bois est désormais interdit dans les quartiers équipés d’un chauffage urbain ou bénéficiant d’un accès au réseau de gaz naturel. Une plus grande végétalisation de la ville entend améliorer la qualité de son air. Au cours des trois dernières années, plus de 2 000 arbres supplémentaires ont été plantés le long des principales artères de la ville et dans les jardins publics. 5 parcs, représentant quelque 40 hectares d’espaces verts supplémentaires, ont été créés. Et les rives de la Save qui traverse la ville ont été aménagées.


En savoir plus sur lemonde.fr

lundi, 09 mars 2015

La Slovénie, destination verte

La Slovénie ne disposant que de peu de façade maritime sans longue plage de sable a été épargné par le tourisme des bords de mer. La côte Adriatique ne mesure que 46 km. Avec 66 % de son territoire recouvert de forêts dont plus d’un tiers est protégé, la Slovénie est une destination verte par excellence, qui offre de nombreuses possibilités de vacances actives et culturelles.

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GoodPlace a été créé récemment pour réunir les différents acteurs engagés dans l’éco tourisme en Slovénie, les informer et de faire la promotion du tourisme durable. En coopération avec «Sustainable Travel International», cet organisme assurera un soutien optimal et les ressources nécessaires aux porteurs de projets dans le développement durable de leurs activités. Une agence de voyage spécialisée fera partie de cet organisme pour s’occuper de la promotion de toutes ces offres touristiques sur le marché. C’est un premier pas très important pour encourager le développement du tourisme durable en toute transparence.

Pour en savoir plus sur la Slovénie : slovenie-verte.fr

dimanche, 21 décembre 2014

Etat des lieux

Je vois des grands Tchernobyl en puissance
Je vois des animaux clônés Des millions d'tonnes de pétrole en souffrance
Sur des super-tankers rouillés
Tout en regressant, on s'dit qu'on avance
On accélère, on tourne en rond
Les super-productions font la tendance
Mais c'est toujours la même chanson



Que la nature assure, les animaux s'en sortent
Que le point de rupture ne soit pas lettre morte
Après nous le déluge, bombardé de neutrons
L'univers qui nous juge nous donne le frisson

vendredi, 19 décembre 2014

Mise en valeur des sols de façon durable

Claude et Lydia Bourguignon du Laboratoire Analyses Microbiologiques Sols (LAMS) nous expliquent comment l'agriculture moderne a détruit nos sols en quelques décennies.

Comment l'agriculture conventionnelle a tué nos... par notre-planete
Le LAMS est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Des directives européennes existent pour le contrôle de l’air et des eaux, le sol en revanche est ignoré. Or des techniques agricoles mal adaptées ont pour conséquence un appauvrissement du sol. Ainsi le nombre des vers de terre qui, par leurs excréments, sont les grands fabricants du sol est en forte diminution. Un sol forestier est le siège d’une faune extrêmement nombreuse et diversifiée avec par gramme de sol des millions à des milliards de bactéries, de germes de
champignons, etc. Cette faune est indispensable pour l’aération du sol. C’est ce constat qui conduit et explique la démarche de Claude et Lydia Bourguignon : à partir de la connaissance des divers éléments nutritifs présents, ils conseillent sur la gestion des sols afin de les mettre en valeur de façon durable tout en
préservant l’environnement et proposent des itinéraires techniques respectueux de la vie du sol qui permettent également de faire à terme des économies en engrais, en fuel et en temps.

mardi, 09 décembre 2014

Engagement politique ou argumentaire marketing ?

Avec une densité de 5249 habitants au kilomètre carré, Vancouver, capitale de la Colombie-Britannique, est la ville la plus densément peuplée du Canada. Vancouver est donc devenue un véritable laboratoire urbain de la question environnementale, inspirée par l'esprit du "Pacifique Nord Ouest". Dans les années 1960, à contre-courant de l'idéologie de la voiture reine, des centaines d'habitants protestent contre le projet d'autoroute qui doit traverser la ville. Ils obtiennent gain de cause.

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Vancouver, berceau du militantisme écologique, a lancé le pari de devenir la cité la plus verte du monde en 2020. Berceau du "green building mouvement" qui milite pour une architecture écologique, Vancouver avait déjà pris un peu d'avance sur ses homologues canadiennes. En mars 2006, sur l'île Grandville, était inauguré le premier bâtiment durable du pays, The Light House Sustainable Building Centre. Aujourd'hui, les trois axes du projet sont l'occupation de l'espace et l'urbanisme, les transports et la protection climatique. Concrètement, les initiatives peuvent parfois ressembler à des gadgets, comme la plantation d'arbres fruitiers dans les parcs et jardins publics. Ou être innovantes et bluffantes, comme le recyclage de la chaleur des égouts pour chauffer une bonne partie du nouveau quartier dit "durable" de Southeast False Creek. Véritable engagement politique ou argumentaire marketing ?

Source : lexpress.fr

vendredi, 10 octobre 2014

Le jardin planétaire

Selon Gilles Clément, le brassage planétaire est le résultat d’une agitation incessante des flux autour de la planète : vents, courants marins, transhumances animales et humaines, par quoi les espèces véhiculées se trouvent constamment mélangées et redistribuées. Les plantes et les animaux se redistribuent selon leurs capacités de vie au sein des grandes zones climatiques sur la planète.

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Le brassage planétaire menace la diversité spécifique par la mise en concurrence d’espèces d’inégales vitalités mais induit de nouveaux comportements, de nouveaux paysages, parfois aussi de nouvelles espèces. Le jardin, pris dans le sens traditionnel, est un lieu privilégié du brassage planétaire. Chaque jardin, fatalement agrémenté d’espèces venues de tous les coins du monde, peut être regardé comme un index planétaire. Chaque jardinier comme un entremetteur de rencontres entre espèces qui n’étaient pas destinées, à priori, à se rencontrer. Le brassage planétaire, originellement réglé par le jeu naturel des éléments, s’accroît du fait de l’activité humaine, elle-même toujours en expansion.

Pour en savoir plus sur le concept de jardin planétaire, on peut consulter le site de Gilles Clément, ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier : gillesclement.com

mercredi, 08 octobre 2014

Les sentinelles de la mer

Devenir bénévole pour Noé Conservation et l'Observatoire Participatif des syngnathes et zostères du bassin d'Arcachon.

Les herbiers de zostères sont des écosystèmes remarquables dans le Bassin d'Arcachon puisqu'ils abritent une multitude d'espèces et servent de nurserie et de zone de reproduction. Les syngnathes (hippocampes en particulier) peuplent ces herbiers, ces poissons sont classés data deficient par la convention OSPAR. Récolter des données sur ces espèces est donc important pour leur conservation.

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Objectif : récolter des données régulières, sur le long terme afin de mieux connaître ces habitats ainsi que leurs habitants pour mieux les préserver. A terme, l’analyse des données permettra aux scientifiques d’établir l’état de santé du milieu marin et mieux comprendre son évolution. Cela permettra d’informer objectivement et sensibiliser le plus grand nombre, en offrant l’éclairage nécessaire aux citoyens et aux politiques publiques, pour permettre une gestion durable et une meilleure protection de cet environnement riche, dont on dépend.


Pour en savoir plus sur cette action de Noé Conservation : jagispourlanature.org

mercredi, 01 octobre 2014

Apis Sapiens

Présentation du projet Apis Sapiens sur le site de financement participatif européen : fr.ulule.com
Apis Sapiens est un projet associatif et entrepreneurial, social et solidaire, d’insertion et de développement de l’abeille. L'association Projet Apis Sapiens c'est l'outil social, culturel et militant du projet : chaque membre faisant partie du réseau (apiculteurs, scientifiques, ingénieurs, artistes ou bien simple citoyen) contribuera aux actions et débats, et chaque année, l’association produira une synthèse globale des idées et propositions pour améliorer le sort de l’abeille.

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Avec la somme récoltée, nous souhaitons financer notre premier élevage, depuis lequel nous pourrons donner naissance à des essaims que nous utiliserons pour les différents projets d'Apis Sapis. Chaque euro investi représentera plusieurs centaines d'abeilles qui pourront elles-mêmes polliniser une certaine surface du territoire : chaque don financera littéralement la vie sur terre. Mais notre projet étant profondément orienté vers le partenariat et l'engagement humain, ce crowdfuding est aussi une très belle opportunité de présenter notre projet au grand public comme à nos futurs partenaires.

Aujourd'hui, mercredi 1er octobre 2014, déjà 8481 € collectés sur un premier objectif de 15000 €.

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.