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samedi, 09 mai 2015

Le secours de la planète

Paul Ariès a publié aux éditions Utopia "Les milieux populaires au secours de la planète". Selon Paul Ariès, l’idée qu’il n’y aurait rien de bon à attendre des milieux populaires au regard de la situation écologique est non fondée. Leur rêve de grand écran de télévision, leurs vieilles voitures polluantes, leurs logements mal isolés, leurs achats dans les hypermarchés, leur goût pour la viande rouge et les boissons sucrées, leurs rêves de zones pavillonnaires et de vacances bon marché est contraire à l'écologie. Les riches achèteraient des produits bio, auraient des voitures électriques, des maisons bien isolées et lorsqu’ils prennent l’avion pour leurs vacances, ils achèteraient des compensations carbone auprès d’organismes certifiés.

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Chiffres officiels à l’appui, tous les indicateurs prouvent que les milieux populaires ont un bien meilleur « budget carbone », une bien meilleure « empreinte écologique », un bien plus faible écart par rapport à la « bio-capacité disponible », un bien meilleur indice « planète vivante » (concernant l’impact des activités sur la biodiversité), un « jour de dépassement de la capacité régénératrice de la planète » plus tardif, une moindre emprise sur la « déplation des stocks non renouvelables » en raison d’une moindre utilisation de la voiture/avion mais aussi parce qu’ils font durer plus longtemps leurs biens d’équipements. Par rapport à l’objectif d’émettre quatre fois moins de GES (Gaz à effet de serre) par rapport à 1990, si les riches ont « tout faux », les milieux populaires font déjà bien mieux.

Source : amisdelaterre.org

jeudi, 16 avril 2015

Futurs objectifs de développement durable

17 propositions d'ODD (objectifs de développement durable)
1 : Eliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
2 : Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable

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15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l'appauvrissement de la biodiversité
16 : Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l'accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
17 : Revitaliser le partenariat mondial du service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat
Pour connaître les 17 ODD : un.org

vendredi, 10 avril 2015

Chronique Paris Climat 2015

Chronique Paris Climat 2015 : J-262
Chaque semaine, Pierre Radanne, expert en énergie et climat décrypte les enjeux des changements climatiques, l’avancée des négociations internationales et les positionnements des différents pays. Cette chronique est diffusée dans l’émission « C’est pas du vent » sur www.rfi.fr.
Cette semaine : Climat : une formidable opportunité économique ?

Climat : une formidable opportunité économique ? par rfi

jeudi, 09 avril 2015

La première brique en bois

Conçue par la société Catharhome qui développe ce produit innovant depuis 2011, Brikawood est la première brique en bois qui se monte sans clou, ni vis ni colle. L’atelier de fabrication ariégeois a principalement servi pour la création de prototypes et les mises en essai, il devrait bientôt alimenter d’autres chantiers dans le département. Patricia et Alain se sont rapprochés d’un architecte de Verniolle, Cédric Munoz, pour accompagner ces projets. «C’est une clientèle de passionnés, de gens proches de la nature, ponctue Alain, rompu au développement durable qui grâce à Brikawood va au bout de son rêve. La tendance actuelle est à la baisse des permis de construire, mais à priori nous ne sommes pas concernés, car notre produit est extrêmement facile à mettre en œuvre, à partir du moment où le maçon a réalisé sa chape de béton. De plus c’est un chantier propre sans gravats !» Un concept écologique, car la maison une fois construite et isolée avec les copeaux récupérés sur la fabrication des pièces devient passive et garantit une température constante de 19,2°.

lundi, 09 mars 2015

La Slovénie, destination verte

La Slovénie ne disposant que de peu de façade maritime sans longue plage de sable a été épargné par le tourisme des bords de mer. La côte Adriatique ne mesure que 46 km. Avec 66 % de son territoire recouvert de forêts dont plus d’un tiers est protégé, la Slovénie est une destination verte par excellence, qui offre de nombreuses possibilités de vacances actives et culturelles.

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GoodPlace a été créé récemment pour réunir les différents acteurs engagés dans l’éco tourisme en Slovénie, les informer et de faire la promotion du tourisme durable. En coopération avec «Sustainable Travel International», cet organisme assurera un soutien optimal et les ressources nécessaires aux porteurs de projets dans le développement durable de leurs activités. Une agence de voyage spécialisée fera partie de cet organisme pour s’occuper de la promotion de toutes ces offres touristiques sur le marché. C’est un premier pas très important pour encourager le développement du tourisme durable en toute transparence.

Pour en savoir plus sur la Slovénie : slovenie-verte.fr

vendredi, 06 février 2015

Pas de pêche au poulpe l'été

Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.


Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée par francetvinfo
Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare. Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.

vendredi, 16 mai 2014

Sans clous, sans vis, sans colle

BRIKAWOOD est un système de briques bois qui se montent sans clous, sans vis, sans colle. Deux pièces de bois latérales assurent sa structure, les flasques et deux pièces de bois intermédiaires assurent sa cohérence structurelle, les entretoises. Les conceptions des flasques permettent leur emboîtement les uns dans les autres afin de les maintenir les uns entre les autres, pour donner au mur une cohérence structurelle. Ce type de briques permet d’utiliser l’espace libre entre les flasques pour y placer l’isolation, les canalisations, les conducteurs électriques.

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La brique bois BRIKAWOOD est employée seule, sans bardage, ni pare-pluie, ni pare-vapeur. Elle assure une étanchéité à l’eau et à l’air du bâti. Ces briques sont réalisées dans une essence durable comme le pin Douglas. C'est un produit de construction de base, qui peut être mis en œuvre avec un minimum d’outillage par des autoconstructeurs, qui permet de maintenir un chantier propre, sans matériel polluant pour le montage, pas de vis, ni clous, ni colle.

Pour en savoir plus, on peut réécouter l'interview de Philippe Bertrand dans "Carnets de campagne" sur France Inter, diffusé mercredi 7 mai 2014

samedi, 12 avril 2014

Ecolabel Européen et tourisme

Créé en 2003, l'Ecolabel Européen Services d'hébergement touristique a été adopté par un nombre croissant d'établissements en France et en Europe. Les services de camping sont également de plus en plus nombreux être labellisés Ecolabel Européen depuis 2005. En apposant le label écologique européen, ces établissements touristiques affichent les engagements suivants : faible consommation d'énergie, faible consommation d'eau, faible production de déchets, utilisation de sources d'énergie renouvelables et de substances moins nocives pour l'environnement, communication et éducation des clients en matière d'environnement.

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87 % des voyageurs sont prêts à faire confiance à un label garantissant que leur voyage respecte les principes du tourisme durable, 56 % des Français sont prêts à payer plus cher leurs vacances vers une destination plus écologique, 50 % des voyageurs prennent en compte la certification dans leur choix d’un hébergement touristique, 30 % des écolabellisés notent un impact important voire très important du label sur le taux d’occupation.

dimanche, 30 mars 2014

Gestion durable des forêts

Ce film met en évidence la façon dont la Finlande constitue un exemple dans la gestion durable des forêts et comment les innovations nombreuses et variées qui émergent du secteur forestier de ce pays peuvent aider, non seulement la Finlande, mais le reste de l'Europe, à atteindre l'objectif de reverdir leurs économies. Le bois, contrairement aux combustibles fossiles, est une ressource renouvelable, car les arbres repoussent suite à l'ensemencement, à la replantation et à la régénération naturelle.


Le travail de la Finlande dans le développement de produits en bois novateurs, démontre comment le bois peut être utilisé comme une option plus verte non seulement dans les industries traditionnelles telles que la construction et la production de pâte et de papier, mais dans des domaines aussi vastes que l'énergie, les produits pharmaceutiques et la médecine.

lundi, 24 février 2014

Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie

La mascotte d'Expo Milano 2015, le visage en style Arcimboldo et les onze personnages de la famille de fruits et de légumes pour raconter le thème de l'Exposition Universelle : Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie.


Expo Milano 2015 a lancé un concours international pour identifier les « Best Practices », les Meilleures Pratiques pour le développement durable et la sécurité alimentaire. Les initiatives sélectionnées seront le contenu vif et durable de l’Exposition Universelle, un legs sur la sécurité alimentaire pour le monde entier. Les cadres prioritaires auxquels devront se référer les activités postulant au titre de « Best Practices » de l'Exposition Universelle de Milan sont au nombre de cinq : gestion des ressources naturelles, amélioration de la qualité des produits alimentaires, dynamiques socio-économiques et marchés mondiaux, développement des communautés rurales et des modèles de consommation durable. Les propositions pourront être présentées jusqu'au 30 avril 2014 par des organismes et des autorités locales ou par des agences publiques, organisations intergouvernementales et agences internationales, réseaux, ONG, associations, fondations publiques et privées, entreprises, organismes de recherche, structures académiques et partenariat public-privé.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'exposition : fr.expo2015.org

mardi, 04 février 2014

Tournant énergétique de l'hydrogène

Le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), publié le 22 janvier, trace la « feuille de route » qui pourrait permettre de ne pas rater le tournant énergétique, technologique et industriel majeur de l'hydrogène. Les auteurs proposent de défiscaliser intégralement la production d'hydrogène issue de sources d'énergie non émettrices de gaz à effet de serre, d'étendre le "bonus écologique" aux véhicules utilitaires à pile à combustible et de simplifier le cadre réglementaire actuel régissant les véhicules à hydrogène. Ce rapport rappelle qu'1 kg d'hydrogène libère environ trois fois plus d'énergie qu'1 kg d'essence. Mais en raison de sa grande légèreté, l'hydrogène occupe, à poids égal, beaucoup plus de volume que tout autre gaz. C'est pourquoi pour produire autant d'énergie qu'un litre d'essence, il faut 4,6 litres d'hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique).

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Utilisé comme source d'énergie, l'hydrogène possède l'immense avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre et notamment de CO2. L'hydrogène en brûlant dans l'air n'émet aucun polluant et ne produit que de l'eau. Cette étude rappelle également qu'il suffit d'un kilo de dihydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d'environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d'une pile à combustible. Mais en attendant que l'on parvienne, d'une part, à exploiter de manière fiable et rentable les sources naturelles d'hydrogène issues des profondeurs du globe qui ont été récemment découvertes et d'autre part, à produire massivement de l'hydrogène à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent et biomasse), cet élément reste aujourd'hui presque entièrement produit à partir d'hydrocarbures fossiles (gaz, pétrole, charbon) fortement polluants et émetteurs de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article très détaillé, publié sur le site : notre-planete.info

mardi, 07 janvier 2014

Croissance économique zéro

Avec actuellement 0,7 % de la population détenant 41 % des richesses et 68.7% ne devant se contenter que de 3%, démographie et richesses sont insuffisamment corrélés pour espérer une stabilisation de la croissance économique sur la seule base d'une hypothétique baisse de population.

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La reconnaissance de la croissance économique comme facteur de destruction de l'environnement fut officialisée par la publication des rapports « Meadows » à partir de 1972 dont les prévisions ne purent, jusqu'à nos jours, être démenties. Hélas, les hypothèses d'une croissance économique zéro voire d'une éventuelle décroissance restent exclues de tout débat. La corrélation entre baisse de fertilité et développement économique observée durant le 20ième siècle amena le remplacement du modèle malthusien décrivant le contrôle de la fertilité comme un requis au développement par celui de la « transition démographique » où une baisse de fertilité en est la conséquence. Le problème est que ces modèles ne lient pas la question de la fertilité à l'environnement mais à la croissance, comme si c'était de cette dernière et non des ressources environnementales dont nous dépendrions. Par un même biais, arborer la fertilité comme un danger primordial pour la planète permet de miroiter les vertus d'une croissance économique rempart à un péril démographique. Aussi peut-on s'interroger sur l'origine de cette obsession quasi religieuse pour la croissance capable de nous faire adhérer au paradoxe du « développement durable » alors que seul l'équilibre l'est.

Source : notre-planete.info

vendredi, 03 janvier 2014

Commerce équitable et colonialisme

Le commerce équitable n 'est pas une nouvelle forme de colonialisme. Certains producteurs des pays du Sud voient cette prime comme une nouvelle forme de paternalisme et comme une velléité des pays occidentaux de contrôler leur devenir en calquant leurs projets suivant nos schémas sans prendre en compte leurs besoins réels. Ils estiment être mesure de définir eux mêmes l'utilisation de ladite prime.

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Ceci est partiellement faux dans le sens où le commerce équitable n'est pas voué à durer dans le temps. Il s'agit d'un tremplin pour que les producteurs en difficulté dans les pays du Sud puissent éviter les fluctuations (parfois violentes) du marché international. Le but du commerce équitable est en aucun cas la conquête d'un territoire sans foi ni loi, mais bien de soutenir un développement économique et durable sur place, à amener à une autonomie des populations, et non piller leurs ressources.

Source : notre-planete.info

vendredi, 27 décembre 2013

Economie circulaire, repenser le modèle de développement

Interview de François-Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire sur le site actu-environnement.com :
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.

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L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.

samedi, 14 décembre 2013

Connaissance du potentiel hydroélectrique français

La synthèse du rapport "connaissance du potentiel hydroélectrique français" a été publiée ce 14 novembre. Si de nombreuses études, analysant le potentiel hydroélectrique français, existent, elles restent difficiles à concilier car elles ont été réalisées à des dates différentes, sur la base de méthodes variées et à diverses échelles géographiques. Les services de l'Etat et les industriels du secteur ont confronté leurs études avec les avis des experts. Objectif : obtenir la liste des projets réalisables techniquement et la liste des tronçons exploitables afin de disposer in fine d'une vision partagée du potentiel hydroélectrique français. Trois catégories sont prises en compte : l'optimisation des ouvrages existants, l'équipement de retenues existantes créées pour d'autres usages et la création de nouveaux sites.

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Le potentiel retenu correspond au potentiel technique expertisé, calculé à partir du potentiel brut du cours d'eau. Contrairement au "potentiel technique acceptable", le potentiel présenté ne tient pas compte de la maîtrise des impacts environnementaux. Les chiffres présentés se basent sur une liste d'ouvrages parmi lesquels figurent "des projets qui ne sont pas acceptables du point de vue de l'environnement, c'est-à-dire qui ne pourraient pas obtenir une autorisation au titre du code de l'énergie pour les aménagements concédés ou au titre du code de l'environnement pour les aménagements autorisés.

Pour lire l'intégralité de l'article de Philippe Collet publié sur le site actu-environnement.com

vendredi, 29 novembre 2013

Changer les règles du jeu

Changer les règles du jeu : une vidéo qui propose des solutions afin de modifier les comportements pour aller vers un monde plus durable. « Mieux » plutôt que « toujours plus » , voilà ce qu’explique l’équipe qui avait déja réalisé Story of Stuff qui propose ses solutions pour un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Le changement de société pour aller vers plus de durabilité passera d’abord par une évolution des mentalités en misant sur l’intelligence individuelle et collective ainsi que la coopération. Louer, échanger, partager permettent par exemple de limiter le gaspillage.

Source : goodplanet.info

samedi, 16 novembre 2013

La valeur économique des prairies permanentes

Un rapport du Commissariat général au développement durable constate une chute de 6,3% des surfaces déclarées en prairies permanentes (PP) entre 2006 et 2010. Dans les Pyrénées, au sud des Alpes, en Rhône-Alpes, en PACA et dans le nord du Languedoc-Roussillon, ce recul s'est produit en même temps qu'une forte augmentation des surfaces de landes. En Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire, comme dans le Centre et en Limousin, les prairies permanentes s'effacent au profit des prairies temporaires ou de façon moins marquée des surfaces en céréales et oléoprotéagineux. 3% des pertes de surfaces de prairies permanentes entre 2009 et 2010 seraient toutefois la conséquence d'un phénomène en partie administratif. La Prime Herbagère Agro-environnementale est accordée pour des surfaces extensives jusqu'alors non soutenues. de plus, une anticipation du renforcement des Bonnes Conditions Agro- Environnementales sur la "gestion des surfaces en herbe" pourraient expliquer cette chute.

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Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

mercredi, 09 octobre 2013

La consommation mondiale de viande doublera

D'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Or, jusqu'à quel point peut-on développer un élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effet de serre. Le 17 avril 2013, une équipe du chercheur hollandais Mark Post créait le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande au goût plutôt satisfaisant : 300 000 euros. Ce coût baisserait si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle.


La population mondiale s’accroît, ainsi que la pollution qui résulte de la production de viande, il est donc possible que la viande in vitro devienne indispensable. Dans 20 ans, seront-nous devant les rayons à hésiter entre la viande de boucherie et la viande de laboratoire ? Mark Post en est convaincu. Parmi ceux qui appuient ce projet, il y a le co-créateur de Google, Sergey Brin ou Bill Gates. Qu'en pensez ?

Source : future.arte.tv

samedi, 08 juin 2013

Le trésor de L’Adour

Sur la côte atlantique, l'embouchure de l'Adour est l’une des portes d'entrée du pays basque. Ce lieu, on l'appelle aussi la barre. Les vagues peuvent y être redoutables. Quand la houle venue de l'océan vient buter contre les eaux de l’Adour, la barre n'est plus qu'une marmite bouillonnante où se chasse le plus sauvage des poissons : le saumon de l'Adour. C'est après s'être nourris pendant tout l'hiver dans les eaux du Groenland que les saumons de l'Atlantique entament leur migration vers leur lieu de naissance. Ceux de l'Adour s'en vont vers les gaves et les nives des montagnes pyrénéennes, ces petites rivières où ils se reproduisent depuis des millénaires.

Un reportage de Jérôme Laurent et Christian Auxemery
Une production France 3 - Thalassa

Il y a un siècle, on pêchait dans le bassin de l'Adour plus de 10 000 saumons par an. Aujourd'hui, à peine un millier. Les barrages mais aussi les pollutions liées à l'urbanisation et à l'agriculture ont contribué à fragiliser l'espèce qui se maintient, tant bien que mal, grâce à des plans de gestion qui limitent notamment les jours de pêche. Son goût sauvage, sa texture grasse sont sans comparaison avec le saumon d'élevage.