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vendredi, 29 mai 2015

L’expérience a fait un flop

Quasiment gratuits, résistants, abondants, les pneumatiques usagés sont un temps apparus comme un moyen idéal de fournir des abris aux poissons. En France, dans les années 1980, on en a donc immergé des centaines de milliers, arrimés en petits tas ou en longue barrière. L’idée qui venait des Etats-Unis – les Américains en ont eux-mêmes envoyé deux millions par le fond au large de Fort Lauderdale en Floride en 1972 – était de permettre à la ressource halieutique de se fixer et de se régénérer autour de ces « récifs artificiels ». Les pêcheurs avaient été consultés pour déterminer où installer ces refuges à poissons pour repeupler le secteur. Au total, on compte aujourd’hui 90 000 m3 de ces simili-récifs en métropole, dont 32 000 m3 au large du Languedoc-Roussillon et 54 000 m3 de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie en ont fait à peu près autant, tandis que le Japon se classait champion mondial avec 20 millions de m3 en mer.

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L’expérience a fait un flop : cet habitat recyclé n’a pas ou peu été colonisé. En outre, sous l’effet de la houle et des courants, les pneumatiques se sont largement dispersés. Aujourd’hui, non seulement ils font tache dans les paysages sous-marins, mais ils ont aussi un impact d’écrasement sur les herbiers et les coraux. Selon Jacky Bonnemain, porte-parole de l’association écologiste Robin des Bois, le peu de succès des pneus auprès de la faune marine est dû à leur libération progressive d’hydrocarbures dans l’environnement. L’université de Nice doit effectuer un suivi du site et étudier dans les prochains mois un éventuel impact chimique. Quoi qu’il en soit, l’idée qu’il est temps de les sortir de l’eau fait son chemin.


Source : lemonde.fr

vendredi, 22 mai 2015

Le poisson-lion a envahi les mers

Aux Antilles, le poisson-lion a envahi les mers. Cette rascasse piquante a été introduite dans les années 80-90 dans le sud-est des Etats-Unis. Ce poisson-lion se serait échappé suite à la destruction d’un aquarium de Floride en 1992 pendant l’Ouragan Andrews. Mais c’est surtout depuis 2008 qu’il prolifère aux Antilles au point de menacer d’autres espèces de disparition. Au large de la Martinique et de la Guadeloupe, les mérous, les poissons-perroquets, les poissons-soldats se font plus rares. C’est d’autant plus grave que ces poissons sont indispensables à la bonne santé des coraux.

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Dans les océans Indien et Pacifique, le poisson-lion ne pose pas de problème. Il a des prédateurs. En revanche, d’autres espèces marines comme l’acanthaster, cette étoile de mer tueuse de corail empoisonne régulièrement la vie des récifs au large de la Polynésie. Alors que faire face à ces envahisseurs ? Une solution, pêcher le poisson-lion et apprendre à le cuisiner.

Source : la1ere.fr

vendredi, 20 mars 2015

L'éclipse serai suivi d'une marée record

L'éclipse du 20 mars, jour de l’équinoxe de printemps. Une configuration astronomique favorable aux amateurs de pêche à pied. Le lendemain, la marée affichera un coefficient record de 119, à une unité du maximum possible. La différence de hauteur d’eau entre la basse mer et la haute mer dépassera par exemple les 14 m dans la baie du Mont-Saint-Michel, contre 10 m lors d’une marée importante.

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Ce sera la première des « marées du siècle ». Il n’y en aura que sept autres, dont une, le 25 mars 2073, dont le coefficient atteindra 120. Les conditions astronomiques qui président à une éclipse à proximité de l’équinoxe sont aussi celles qui font les grandes marées. Comme pour une éclipse, une grande marée se produit lorsque Lune et Soleil sont alignés : ils conjuguent alors leurs efforts gravitationnels pour déplacer les masses d’eaux océaniques. Et cette marée devient exceptionnelle si la Lune est au plus proche de la Terre, et que Soleil et Lune traversent de concert le plan équatorial (ce qui arrive lors des équinoxes pour le premier cas de figure, et environ deux fois tous les vingt-huit jours pour le second).

vendredi, 06 février 2015

Pas de pêche au poulpe l'été

Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.


Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée par francetvinfo
Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare. Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.

dimanche, 23 novembre 2014

Le lamparo survit sur la Côte Vermeille

Pêche saisonnière en Méditerranée, le lamparo survit sur la Côte Vermeille.



Des 50 unités de pêche en activité jadis il n'en subsiste aujourd'hui que 4 au Barcarès et 2 à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
Le Oued Souss fait partie de ces survivants et Joël Chiajese en est le patron, avec son frère.

mardi, 11 novembre 2014

Marins, loups et gens de mer

Marin ou loup de mer : homme habile dans l'art de la navigation sur mer. Les Phéniciens étaient un peuple de marins.
Navigateur : personne chargée des tâches permettant de déterminer la position du bateau et la route à suivre ou tout marin voyageant en haute mer.
Marin ou homme de mer : personne employée professionnellement à la conduite et à l'entretien des navires de mer.
Marins du commerce, marins marchands : gens de mer
Matelot : homme d'équipage, terme est issu de la marine à voile, étymologiquement le matelot est l’homme du mât.

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Le marin rendu sauvage et peu sociable par son métier, vivant volontiers à l'écart des autres, a été désigné par le syntagme de vieux loup de mer au milieu du XVIIIe siècle (le dictionnaire de l'Académie française de 1832 donne d'ailleurs comme définition : « Marin à qui un séjour constant sur mer a fait perdre tout usage du monde »). Et puis, le marin qui, ayant réussi à devenir vieux, était obligatoirement devenu expérimenté, son côté sauvage et bourru a été en partie mis aux oubliettes, et la locution a fini par simplement désigner un marin aguerri.
Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Victor Hugo.


Source : expressio.fr


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lundi, 03 novembre 2014

Balanes ou "rougnes" selon les Rétais

Les balanes sont des crustacés qui vivent collés à vie sur des éléments durs, au bon endroit pour trouver les meilleures conditions de température, nourriture, lumière, salinité. Chez les balanes, un mâle et une femelle donnent des cellules reproductrices.Celles-ci fusionnent pour donner des œufs qui se développent dans le corps des femelles, puis éclosent. Les larves se dispersent dans l’eau er à un moment donné elles se fixeront pour avoir une chance de survivre.

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Les larves vont venir se fixer au même endroit que les adultes qui ont réussi leur vie, car ces derniers libèrent dans l’eau une substance attractive que les jeunes vont percevoir et qui va les attirer vers le lieu d’émission c’est à dire là où les conditions de vie sont les meilleures. Les jeunes auront ainsi toutes leurs chances de bien se développer.


source : ile2re.info

mercredi, 16 juillet 2014

6% des requins sont dangereux

Officiellement, une trentaine d'espèces de squales sur les 500 répertoriées sur la planète, soit 6 %, s'avèrent dangereuses pour l'Homme. Dans le monde, environ 5 accidents mortels par an, suite à une attaque de requin, sont recensés. À titre de comparaison, les éléphants, les tigres et les méduses causent la mort d'une centaine de personnes et les hippopotames font 3000 victimes.

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Les Hommes tuent de 40 à 100 millions des squales des océans par an pour les consommer ou pour d'autres usages, maroquinerie, cosmétique notamment. Ils sont parfois aussi maintenus en captivité, pris accidentellement dans les filets de pêche ou bien victimes d'opérations d'extermination de leur espèce. Le shark finning, pêche aux ailerons en anglais, s'intéresse à récupérer cet appendice. Il ne représente que 5 % de son corps, les 95 % restants, jugés inintéressants, étant rejetés en mer. Parfois, l'animal amputé mais encore vivant coule à pic et subit une longue agonie.

source : futura-sciences.com

samedi, 22 mars 2014

La relance de l'énergie nucléaire au Japon

L'île d'Iwaishima, située à l’entrée de la mer intérieure du Japon, au sud de Hiroshima, 470 habitants, est devenu un lieu de pèlerinage pour tous les opposants à l’énergie nucléaire au Japon. Depuis plus de trente ans, ce village de pêcheurs et d’agriculteurs s’oppose à la construction de deux réacteurs sur le rivage d’en face, à 4km des champs de néfliers, au cœur de sa zone de pêche privilégiée. Les habitants d'Iwaishima ont réussi à retarder le chantier.

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Les travaux débutaient quand la catastrophe de Fukushima a eu lieu, en mars 2011. Ils ont été immédiatement suspendus et l’île a gagné un peu de répit. Le projet, jamais abandonné, est revenu au centre des conversations dès l’arrivée au pouvoir, en décembre 2012, de M. Abe Shinzo, originaire de la région. Le premier ministre reste un partisan affirmé de la relance du nucléaire. Avec l’entrée en vigueur, en juillet, des nouvelles normes de sécurité, le dossier des deux réacteurs de Tanoura devrait donc refaire surface un jour ou l’autre.

Source : monde-diplomatique.fr
Pour mieux connaître cette île, on peut consulter le blog ileslointaines.blogs.courrierinternational.com

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

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Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

vendredi, 15 novembre 2013

3 ans pour élever un saumon dans une ferme

Afin de respecter le caractère anadrome du saumon, les saumons naissent sur la côte, dans une écloserie, en eau douce. Un courant est même généré afin de simuler la descente du cours d'eau jusqu'à la mer par les jeunes saumons. Un an plus tard, ils sont déplacés dans une ferme d'élevage en pleine mer. En Norvège, de taille modeste et jouissant d'une bonne intégration dans le paysage, les fermes d'élevage contiennent des centaines de milliers de saumons. En fonction de l'âge des poissons et de leur taille, ils bénéficient de plus d'espace vital. Ainsi, lorsque les saumons atteignent 2 kg, la profondeur du bassin est augmentée, passant de 18 à 40 mètres, puis avec la prise de poids, ils seront répartis dans différents bassins. Lorsqu'ils atteignent 4 à 5 kg, ils sont pêchés et commercialisés, notamment vers la France qui réalise son fumage. Cette transformation change notablement le goût du saumon et selon les pays, le salage est plus ou moins fort.

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Les saumons sont souvent sujets à la prolifération des poux de mer. Pour les contrer, les pisciculteurs font appel à des poissons comme la vieille commune qui sont intégrés directement dans les bassins avec les saumons d'élevage. Si la vieille commune ne suffit plus et du diflubenzuron, un pesticide, est utilisé, jamais détecté dans le saumon d’élevage norvégien au-delà des limites autorisées par les autorités norvégiennes et européennes. Des contrôles réguliers sont effectués par les départements habilités du gouvernement norvégien. Le saumon d'élevage pourrait être de meilleure qualité que le saumon sauvage, vu la pollution marine planétaire et l'absence d'autant de contrôles. Selon Vidar Ulriksen, secrétaire d'état au Ministère norvégien de la Pêche et des Affaires Côtières, la préservation du milieu naturel est essentiel : les saumons ont besoin d'un milieu de vie sain et le gouvernement tient fermement à préserver l'environnement. L'élevage de saumons n'est pas neutre sur l'environnement, comme toute activité humaine. L'alimentation non ingérée et les fèces des poissons augmentent les niveaux de nutriments dans l'eau. Cela peut favoriser la croissance d'algues qui participent à l'eutrophisation du milieu, appauvrissant notamment la flore et la faune présents sur les fonds marins.


Les poissons gras, comme le saumon, sont riches en vitamines D, en acides gras oméga-3 à longue chaine mais aussi en vitamine B12, en iode et sélénium. Pour autant, la contamination planétaire de nos milieux rend toute consommation alimentaire problématique. Ainsi, le saumon d'élevage norvégien, comme tout poisson, n'est pas exempt de Polluants Organiques Persistants (POP), de métaux lourds, de pesticides. Or, le saumon étant un poisson gras, il accumule davantage certains polluants. L'Anses recommande "de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre." Le saumon pourrait être consommé une fois par semaine.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

mercredi, 06 novembre 2013

Des solutions pour diminuer la pression sur les océans

Pour diminuer la pression sur les océans, L'IPSO (International Programme on the State of the Ocean) et l'UCIN propose : une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour limiter les hausses de température ainsi que des puits de carbone, pour stocker le carbone et ainsi restreindre l'absorption du CO2 par les mers et océans, une gestion de la pêche améliorée dans le monde entier pour permettre la sécurité alimentaire aux populations les plus impactées par la diminution des stocks de poissons, l'amélioration des techniques de pêche pour prévenir les impacts néfastes sur les écosystèmes et les rejets de prises accidentelles.


L'IPSO estime que les réserves maritimes sont notre meilleur espoir pour résoudre cette crise mondiale et éviter la catastrophe. Les réserves maritimes sont l'équivalent des parcs nationaux, ce sont des espaces protégés, des poches de résistance qui permettront aux océans de se remettre des chocs externes pour se rééquilibrer. Toutefois, les réserves maritimes ne sont pas à l'abri de l'acidification des océans qui cause déjà la destruction de beaucoup d'écosystèmes, il est donc impératif de concentrer ses efforts, avant tout, sur la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre.

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De plus, les espèces migratoires comme les cétacés ne pourront être protégées par les réserves, par définition limitées. Sans l'élimination de la pêche des grands prédateurs marins (comme les dauphins, orques, cachalots, requins...) illicite ou autorisée, la prolifération des espèces invasives ne peut qu'empirer. Et à ce moment-là, ne faudrait-il pas, diminuer drastiquement le trafic maritime qui ne fait que perturber les cétacés et apporter des espèces invasives ? Ou du moins innover dans des embarcations silencieuses qui n'ont pas besoin de ballasts ? Ou bien faire un peu de logistique intégrée pour ne pas déranger les cétacés et échanger son chargement par un autre de même poids ?


Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 07 septembre 2013

Attaque de requins

La vidéo est réalisée du point de vue de la proie, une attaque de requins makos.
La caméra est attachée sous un bateau de pêche, au niveau des appâts. Les pêcheurs pensaient filmer de simples thons, mais ce sont des squales qui sont apparus. Le bateau file à environ 12 km/h, ce qui n’empêche pas le requin mako de le rattraper à l’aise. C'est le plus rapide des requins, capable de pointes de vitesse à plus de 50 km/h

06:09 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : requin, poissons, pêche, thon, vidéos

samedi, 20 juillet 2013

Le requin pèlerin observé sur les côtes

Chaque année, des centaines de requins pèlerins sont observés sur les côtes françaises, mais depuis quelques semaines, les observations se multiplient. Pouvant atteindre 12 mètres pour un poids d'environ 5 tonnes, de couleur gris-brun avec de longues fentes branchiales de chaque côté de la tête, ce requin impressionnant est pourtant inoffensif puisqu'il se nourrit de petits poissons, d'œufs de poisson et de zooplancton. Il a été longtemps pêché pour sa chair, son foie, sa peau et, en Asie, pour ses ailerons. Le requin pèlerin est facile à capturer car il nage à la surface avec une grande lenteur.

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En Europe, la pêche est devenue marginale et demeure essentiellement norvégienne. Mais ces grands poissons sont régulièrement victimes de pêche accidentelle et même de collisions avec des grands navires. C'est pourquoi, le requin pèlerin figure dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN dans la catégorie « espèce vulnérable ». De plus, le requin pèlerin est inscrit sur la liste de la Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (OSPAR) des espèces menacées ou en déclin. Le requin pèlerin est un requin pélagique qui peut parcourir de grandes distances. Il se reproduit dans les eaux tempérées et boréales, il est donc normal qu'il soit observé près des côtes françaises.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 21 juin 2013

Du requin dans l'assiette de Steven Spielberg

Le cuisinier du Martinez à Cannes, Christian Sinicropi, a cuisiné du requin à Steven Spielberg, président du jury du festival 2013 de Cannes. Steven Spielberg a délaissé son yacht au large de la baie de Cannes. Au dîner, Dents de la mer oblige, les membres du jury ont dégusté du requin. Daniel Auteuil s'est esbaudi devant ces ailerons de requins qui surnageaient dans son assiette. On espère qu'ils étaient bons et qu'ils ont été à la hauteur de la promesse mythique qui pousse tant les hommes à les pêcher.

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On aurait pu conseiller deux films aux jurés: Océans de Jacques Perrin et Les seigneurs de la mer où ils auraient appris quelle place fondamentale cet animal vieux de 300 millions d'années occupe dans la chaîne alimentaire, à quel point il est menacé par les hommes. Environ 70 millions de spécimens sont capturés et tués chaque année, notamment pour leurs ailerons qui attribueraient des qualités d'endurance exceptionnelles.

Source : environnement.blogs.liberation.fr

jeudi, 13 juin 2013

Le maquereau, poisson de juin

Avec son corps effilé et ses couleurs multiples et irisées, le maquereau est un beau poisson. Il apprécie les eaux plutôt froides du littoral de la Manche ou de l'Atlantique. On le trouve aussi en mer du Nord. Il voyage regoupé en bans spectaculaires, jusqu'à 200 m de profondeur.

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Le maquereau se pêche en Méditerranée et en Atlantique Est, de l’Islande au sud des côtes africaines. Les maquereaux de chalut sont disponibles toute l’année, mais meilleurs de mai à septembre. Ceux de ligne sont très rares et plus coûteux… Ils sont aussi pêchés au filet et à la palangre.

Pour en savoir plus on peut consulter le site pavillonfrance.fr

samedi, 08 juin 2013

Le trésor de L’Adour

Sur la côte atlantique, l'embouchure de l'Adour est l’une des portes d'entrée du pays basque. Ce lieu, on l'appelle aussi la barre. Les vagues peuvent y être redoutables. Quand la houle venue de l'océan vient buter contre les eaux de l’Adour, la barre n'est plus qu'une marmite bouillonnante où se chasse le plus sauvage des poissons : le saumon de l'Adour. C'est après s'être nourris pendant tout l'hiver dans les eaux du Groenland que les saumons de l'Atlantique entament leur migration vers leur lieu de naissance. Ceux de l'Adour s'en vont vers les gaves et les nives des montagnes pyrénéennes, ces petites rivières où ils se reproduisent depuis des millénaires.

Un reportage de Jérôme Laurent et Christian Auxemery
Une production France 3 - Thalassa

Il y a un siècle, on pêchait dans le bassin de l'Adour plus de 10 000 saumons par an. Aujourd'hui, à peine un millier. Les barrages mais aussi les pollutions liées à l'urbanisation et à l'agriculture ont contribué à fragiliser l'espèce qui se maintient, tant bien que mal, grâce à des plans de gestion qui limitent notamment les jours de pêche. Son goût sauvage, sa texture grasse sont sans comparaison avec le saumon d'élevage.


mercredi, 20 février 2013

Tout en créant une activité durable pour les pêcheurs

Lorsque des méthodes de pêches agressives, la drague à pétoncles ou le chalutage de fond, sont exclus de certaines zones, les fonds marins ont l'occasion de se reconstituer.



La campagne européenne Fish Fight milite pour la protection des fonds marins et la reconstitution des stocks, tout en créant une activité durable pour les pêcheurs.

Voici un extrait de la déclaration de la campagne européenne Fish Fight sur le site officiel : " Les océans souffrent actuellement de surpêche. Certains scientifiques pensent même que si rien ne change nous connaitrons la disparition des espèces commerciales comestibles dès le milieu de ce siècle ! Que des millions de tonne de nourriture comestible soient rejetées chaque année à l’eau alors que nos océans sont en pleine crise est révoltant. Il faut se battre pour que ce gâchis prenne fin, pour interdire les rejets en utilisant des méthodes de pêche plus sélectives, et voir la fin de la surpêche. C’est ainsi que nous pêcherons mieux le poisson et que nous optimiserons l’utilisation des ressources marines sans les menacer. Nous voulons donc que moins de poissons soient pêchés, et de façon plus sélective, pour assurer la durabilité des espèces, mais aussi celle du métier de pêcheur: si il n’y a plus de poisson à pêcher, il n’y aura plus de travail pour nos amis pêcheurs. "

vendredi, 01 février 2013

La surpêche du maquereau

Le maquereau a été retiré de la liste des poissons à consommer sans modération par l'influente organisation britannique de défense de l'environnement Marine Conservation Society, qui s'inquiète de voir les stocks diminuer en raison de la surpêche. Les maquereaux ont migré vers les eaux de l'Islande et des îles Féroé, probablement pour suivre leurs proies, petits poissons, crustacés et calamars. Par conséquent, les deux pays ont commencé à pêcher plus de maquereaux que ce qui avait été convenu.

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Les prises totales sont désormais bien supérieures à ce qui avait été recommandé par les scientifiques et convenu par tous les pays impliqués, selon Bernadette Clarke, responsable de la pêche à la Marine Conservation Society. Si les gens veulent continuer à manger du maquereau ils doivent s'assurer que sa provenance est la plus durable possible, indique encore Bernadette Clarke. La Marine Conservation Society a également retiré le grondin de sa liste des poissons à privilégier, en raison d'inquiétudes quant aux stocks.

Source : 2013 AFP

mercredi, 09 janvier 2013

Développement et aménagement durables

Projet de loi de finances pour 2013

Écologie, développement et aménagement durables : pêche et aquaculture

2. Le défi environnemental : le souci d'une pêche durable.

a) Préserver la ressource halieutique.

Les années 1970 et 1980 ont été marquées par une progression spectaculaire de la pêche dans toutes les régions du monde. Dans le livre vert de 2009, la Commission européenne constatait que 82 % des stocks en Méditerranée et 63 % des stocks dans l'Atlantique faisaient l'objet de surexploitation. La préservation de la ressource constitue un enjeu environnemental mais aussi économique car, à terme, la rareté de la ressource menace la pérennité même de l'activité de pêche.

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b) Un défi au carrefour de l'environnemental et du social : lutter contre le gâchis.

Les rejets en mer constituent un gâchis. La Commission européenne estime que 23 % des prises sont aujourd'hui rejetées en mer, toutes pêcheries confondues. Ces chiffres sont invérifiables et certainement très variables selon les zones de pêches, les types de pêche, et les espèces concernées. Les poissons rejetés en mer sont la plupart du temps morts. La lutte contre les rejets est une nécessité.

Pour en savoir plus, on peut consulter le Projet de loi de finances pour 2013 sur le site senat.fr