Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 23 octobre 2014

Habiter dans une boutique

Des boutiques à Paris, agencées comme des appartements. Les apartment stores fleurissent un peu partout : Londres, Berlin, Paris, New-York pour dire ce qu'ils sont à travers ce qu'ils aiment. Présenter ses produits dans un univers de Home Sweet Home est la grande tendance.

habitat,urbanisme,mode,commerce,design,art,architecture


Les bouquins d'architecture traînent sur le canapé. Un lieu de vie où tout est à vendre et mis en scène comme à la maison, on peut servir un café dans le coin cuisine.... Le lit, le frigo, la cave à vins, les chaises, les CD... Marketing de l'intime, performance artistique, réflexion transversale, un nouveau sens du commerce.

vendredi, 03 janvier 2014

Commerce équitable et colonialisme

Le commerce équitable n 'est pas une nouvelle forme de colonialisme. Certains producteurs des pays du Sud voient cette prime comme une nouvelle forme de paternalisme et comme une velléité des pays occidentaux de contrôler leur devenir en calquant leurs projets suivant nos schémas sans prendre en compte leurs besoins réels. Ils estiment être mesure de définir eux mêmes l'utilisation de ladite prime.

commerce équitable,commerce,ressources,producteurs,développement durable,population


Ceci est partiellement faux dans le sens où le commerce équitable n'est pas voué à durer dans le temps. Il s'agit d'un tremplin pour que les producteurs en difficulté dans les pays du Sud puissent éviter les fluctuations (parfois violentes) du marché international. Le but du commerce équitable est en aucun cas la conquête d'un territoire sans foi ni loi, mais bien de soutenir un développement économique et durable sur place, à amener à une autonomie des populations, et non piller leurs ressources.

Source : notre-planete.info

mercredi, 11 décembre 2013

La surexploitation ne leur en laisse pas le temps

La pêche en eau profonde vise les poissons qui vivent dans les grandes profondeurs, entre 400 et 1 200 m sous la surface de la mer. Elle se pratique surtout dans l'Atlantique Nord-Est et dans le Pacifique, au large de l'Argentine, à l'aide de chaluts, principalement. Ces filets de 150 m de large équipés de plaques métalliques raclent les fonds marins et sont capables de capturer soixante tonnes de poissons en vingt minutes. Les chalutiers industriels utilisés mesurent parfois plus de 50 m de long. Les plus gros, les chalutiers-congélateurs, peuvent atteindre 150 m de long. Ils sont capables de transporter des milliers de tonnes de poissons dans leurs cales. Trois entreprises françaises la pratiquent. La flotte la plus importante est celle des magasins Intermarché. Basée à Lorient (Morbihan), la Scapêche (Société centrale des armements Mousquetaires à la pêche) compte six navires de grands fonds.

océan,biodiversité,pêche,poissons,bretagne,environnement,espèces menacées,requin,commerce


Selon le rapport du Grenelle de la mer, contrairement à une nasse, qui laisse passer les plus petits poissons, le chalut n’est pas sélectif. Pour une poignée de poissons ciblés et commercialisés, les pêcheurs en eau profonde remontent à la surface jusqu’à une centaine d’espèces. Des poissons rejetés à l'eau car inutilisables, mais souvent déjà morts. Aussi de nombreuses espèces vivant en eaux profondes sont menacées d'extinction, à l'instar de plusieurs requins des profondeurs qui figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Le Grenelle plaide "l'application du principe de précaution de toute urgence" contre cette "logique d’extraction jusqu’à épuisement". Car l'espérance de vie dans les fonds marins est plus longue, la croissance moins rapide et la maturité sexuelle très tardive. "Il faut parfois des dizaines, des centaines voire des milliers d’années pour renouveler ces populations", explique Philippe Cury, de l'Institut de recherche pour le développement. Et la surexploitation ne leur en laisse pas le temps.

Pour en savoir plus : francetvinfo.fr

mercredi, 30 octobre 2013

Supercolonie de l'Italie jusqu'en Espagne

La Fourmi d'Argentine (Linepithema humile) est un insecte de la famille des Formicinae. Cette fourmi longue de quelques millimètres (2 à 2,5 mm) est de couleur brune. Cette espèce est originaire d’Amérique du Sud. Elle s’est par la suite répandue à travers le monde sur toutes les zones à climat de type méditerranéen. Elle a été accidentellement exportée grâce au commerce dans d’autres parties du monde durant les 19ème et 20ème siècles. Décrite pour la première fois dans les environs de Buenos Aires en 1868, elle a ensuite profité de l’explosion des relations commerciales internationales pour coloniser le sud des États-Unis dès 1891, l’Europe de l'ouest en 1904, l’Afrique du Sud en 1908 et l’Australie en 1939 et enfin le Japon en 1993.

fourmis,méditerranée,espèces invasives,italie,espagne,france,insectes,commerce


En Europe, elle est signalée en France en 1906, dans les Alpes Maritimes en 1917, au Portugal en 1921 et en Espagne en 1923. Son expansion dans le Var et dans les Alpes-Maritimes est signalée en 1917 puis dans et tout autour de Cannes en 1921. Depuis elle n’a cessé de s’étendre sur le littoral méditerranéen. La fourmi d’Argentine est citée pour la première fois en Corse en 1960, à Calvi. Elle forme une supercolonie qui va des côtes italiennes aux côtes espagnoles en passant par la France (soit plusieurs centaines de kilomètres), et extermine les espèces déjà en place. Cette fourmi est très agressive envers les autres espèces, allant jusqu'à détruire les colonies indigènes. Elle a un comportement également destructeur vis-à-vis de la flore et notamment des bourgeons. Elle affecte les Orangers, Mandariniers et Citronniers, puis les Figuiers, les Cerisiers, les Pêchers, les Poiriers, voir la Vigne qui sont touchés.

Source : conservation-nature.fr

mercredi, 14 août 2013

400 ours polaires chassés légalement chaque année

Le commerce international de l'ours est la deuxième menace pesant sur l'espèce, après le réchauffement climatique. Au Canada, quatre cents ours sont ainsi tués chaque année légalement pour alimenter le commerce de produits dérivés (peau, crâne, griffes, dents, etc). Et la demande augmente pour ces produits qui se raréfient. Le nombre de fourrures d'ours vendues aux enchères a ainsi considérablement augmenté et leur prix a doublé au cours de ces cinq dernières années, notamment sous l'effet d'une demande asiatique croissante.

chasse,ours,commerce,espèces menacées,arctique,changements climatiques


Au printemps, les états réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d'interdire le commerce international des ours blancs, sous la pression du Canada. Pourtant, une interdiction de ce commerce aurait envoyé un message clair et facilité le contrôle aux frontières, notamment afin de limiter le braconnage, responsable de la mort de deux cents ours l'an dernier. A l'inverse, le refus d'inscrire l'ours polaire à l'annexe I de la Cites va conforter les consommateurs et les chasseurs dans l'idée que l'espèce n'est pas si menacée que cela.

Source : lemonde.fr

mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

consommer autrement,consommation,consommateurs,sciences,cerveau,commerce


Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr

lundi, 27 août 2012

Jamais dans l'histoire de l'humanité

Jamais dans l'histoire de l'humanité les marchandises et produits alimentaires n'auront autant voyagé : de la récolte, de l'extraction des matières premières à la transformation puis la distribution, les biens parcourent des miliers de kilomètres induisant pollution, exploitation mais aussi appauvrissement de la biodiversité. Manfred Lenzen et son équipe du groupe d'Analyse écologique intégrée du département des sciences physiques de l'université de Sydney, ont analysé plus de cinq milliards de circuits logistiques pour plus de 15 000 produits dans 187 pays, consommés dans le monde entier. Ils ont ensuite recoupé ces données avec le registre mondial des 25 000 espèces vulnérables et menacées.


biodiversité,écologie,commerce,histoire,planète,madagascar

Selon Manfred Lenzen, nous commençons à appréhender le lien de cause à effet entre ces flux logistiques et la biodiversité grâce à l'analyse d'une énorme masse d'informations qui a nécessité plusieurs années de collecte et des milliers d'heures de traitement par un super processeur. Par exemple, les consommateurs français contribuent à la disparition de 19 espèces à Madagascar incluant des mammifères, amphibiens, reptiles... On a pu observer que la consommation de produits importés par les pays développés nuit parfois plus à la biodiversité dans les pays d'origine qu'à celle des pays consommateurs.


Source : notre-planete.info

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

poissons,pêche,pêcher,consommation,consommer autrement,commerce,surconsommation

Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

vendredi, 17 février 2012

Les effacements de consommation

L'effacement de consommation est une initiative pour mieux maîtriser sa consommation d’électricité.   Un effacement de consommation consiste à ne pas consommer d’électricité pendant une certaine durée pour contribuer à l’équilibre offre – demande sur le réseau électrique. Cette solution évite de multiplier les moyens de production, particulièrement aux heures de pointe, lorsque la consommation électrique est à son plus haut niveau.

énergies renouvelables,énergies,électricité,commerce,co2

Les effacements de consommation peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.
A l’heure de pointe, lisser davantage la consommation d’électricité permet d’éviter le recours massif à la production thermique qui a la capacité de démarrer très rapidement pour couvrir une demande ponctuelle plus forte, mais d'un coût assez élevé et forte émettrice de CO2. L’atout de l’effacement est principalement économique, dans la mesure où la consommation d’électricité de chacun peut être optimisée, et donc son coût minimisé.

Il existe différents types d’effacement :

  • l’effacement volontaire, qui s’adresse aux industriels, déjà opérationnel
    Au signal de RTE, l’industriel accepte d’effacer sa consommation d’électricité pendant une certaine durée, moyennant une rémunération. Il s’agit pour lui, d’arrêter momentanément certains équipements électriques de son usine, selon les termes précis de son contrat.
  • l’effacement diffus, qui s’adresse aux particuliers, en cours d’expérimentation
    Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d’électricité à certaines heures. C’est un effort qui se répercute sur leur facture d’électricité.

Source audeladeslignes.com

vendredi, 10 février 2012

Les panneaux publicitaires, pollution visuelle

Les panneaux publicitaires ont encore de beaux jours devant eux. La réforme de l'affichage publicitaire, qui entre en vigueur le 1er juillet prochain, entraînera que très peu de changements.

pollution,paysage,environnement,publicité,commerce,pnr

Des enseignes murales géantes pourront continuer à être installées ainsi que des centaines de milliers de panneaux publicitaires "4x3" scellés au sol, jusque dans les parcs naturels régionaux, les secteurs sauvegardés, le champ de visibilité des monuments historiques, les zones de protection du patrimoine urbain et paysager, sans compter les écrans numériques de grand format de 8 m2, et même de 50 m2 autour des aéroports, les bâches de chantier qui pourront supporter 50% de publicité.... De même que le mobilier urbain, qui n'est pas concerné par l'extinction pour les économies d'énergie et pourra supporter de la publicité numérique.

Source actu-environnement.com

lundi, 28 novembre 2011

Et c’est ça qui est beau

Selon Freddy dans le reportage de Lucile Gimberg, à Quilpué, au Chili, entendu sur France Inter : «Avec la banque du temps, nous nous rendons service entre voisins. Mais comme le nom l’indique, ici il n’y a pas d’échange d’argent. On paye en temps. Je donne une heure de mon temps à une voisine qui a besoin d’un service et en échange plus tard, je recevrai une heure du temps d’un autre voisin, lorsque j’aurai besoin d’un service que lui peut me rendre ».

solidarité,solidaire,échanges,commerce,commerce équitable,chili,espagne

Selon Maria Eugenia : « Il y a des professeurs qui offrent leurs services, mais aussi des gens simples qui proposent d’enlever les mauvaises herbes. Et c’est ça qui est beau. Ici, il n’y a pas de condition sociale, pas de différence. Nous sommes tous égaux. Tout le monde a besoin des autres et tout le monde est là pour les autres ».

La banque du temps est une philosophie de vie : aider et recevoir, échanger pour mieux se connaître, se faire des amis pour élargir le cercle de ses relations, augmenter ses compétences pour pouvoir être plus efficace, s'entraider pour être plus unis et mieux se comprendre...

Nées dans les années 1980 aux Etats-Unis, les banques du temps se distinguent du troc car elles permettent l’échange triangulaire. Efficace pour subsister en temps de crise, ce système existe aujourd’hui dans de nombreux pays : Chili, Japon, Angleterre, Italie… En Espagne, plus de 10 000 personnes y participeraient.

On peut relire ce reportage de l'émission "Ailleurs" sur le site franceinter.fr

samedi, 14 mai 2011

La notoriété croissante du commerce équitable

Depuis 2001, la Quinzaine du Commerce Equitable est un moment important de la consommation responsable et de la solidarité internationale. Les organisations de commerce équitable souhaitent développer et renforcer leurs alliances avec les autres acteurs de la consommation responsable : commerce solidaire, circuit courts, produits bio, finance éthique... Les crises économiques, financières et environnementales que traverse le monde actuellement viennent confirmer les impasses du modèle de développement des pays industrialisés vers lesquelles nous allons et un nombre croissant de citoyens recherchent des alternatives.

commerce équitable,commerce,consommer autrement,consommation,bio

La notoriété du commerce équitable est passée de 9% en 2000 à 95% en 2009, et plus des deux tiers des Français se disent proches des valeurs portées par le commerce équitable
Pour en savoir plus sur la quinzaine du commerce équitable, on peut consulter le site quinzaine-commerce-equitable.fr

lundi, 28 février 2011

A la découverte d’une autre Afrique

Il y a cinquante trois pays africains et chacun est unique. Avec sa population de plus d'un milliard d'habitants, le continent qui a vu naître l'Homo sapiens et qui détient aujourd'hui la plus forte croissance démographique au monde est aussi le plus diversifié, ethniquement et culturellement. Le journaliste anglais Jonathan Dimbleby a traversé du nord au sud ce continent et nous convie à un voyage de 10000km.

Arte diffuse en trois épisodes d'une heure de 16h40 à 17h40, ce mardi 1, mercredi 2 et jeudi 3 mars 2011 le documentaire «A la découverte d’une autre Afrique»

afrique, environnement, documentaire, planète, commerce

Épisode 1
Le périple de Jonathan Dimbleby débute au Sahara. Dans la capitale du Mali, Bamako, la ville d’Afrique à la plus forte croissance, il va à la rencontre d’une population qui refuse de dépendre des maiges subsides de l'aide internationale et qui préfère créer des réseaux éducatifs et commerciaux, forte d'une ingéniosité surprenante. Ce périple se termine au Nigéria où il profite des talents créatifs de quelques unes des stars de la musique les plus en vue du continent. Il aura rencontré des femmes qui gagnent leur autonomie, des jeunes qui formés à l'étranger reviennent au pays pour participer à son développement, des Africains fiers de leurs racines

Épisode 2
Jonathan Dimbleby parcourt plus de 3000 kilomètres à travers la vallée du Rift. Depuis l’Éthiopie, il découvre les grands progrès réalisés pour endiguer de futures famines. Au Kenya, il observe l’impact des téléphones mobiles qui sont en train de révolutionner les petites entreprises tout comme la vie des tribus Massaï. Il découvre comment la technologie peut contribuer à préserver des cultures multiséculaires.
En Tanzanie, il se joint à un match de football avec les membres de la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme et à Dar-es-Salaam, il va au devant des enfants de la rue.

Épisode 3
Toujours à la recherche des histoires révélatrices de l’Afrique contemporaine, dans la dernière étape de son odyssée longue de 10000km. Jonathan Dimbleby se déplace du Congo à Durban. Il découvre comment des milliards de dollars provenant de Chine ont permis le redémarrage de l’économie africaine qui dépendait autrefois de l’aide et des investissements occidentaux. Au détour de la Zambie, Jonathan survit à une séance d’entraînement avec le champion du monde de boxe Esther Phiri et rencontre Hugh Masekela avec qui il partage sa vision de la renaissance de l’Afrique émergente.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site bbcfrance.fr

dimanche, 09 mai 2010

L'équité compte

L'EQUITE COMPTE est un dessin animé musical d'Artisans du monde de 5 minutes sur le commerce équitable.

Un dessin animé et une chanson pour expliquer le principe du commerce mondial de quelques matières premières (coton, bananes, cacao et café) et le rôle des divers intermédiaires. Le dessin animé montre qu'il est possible de repenser les échanges autrement, de manière plus équitable, une première approche originale des enjeux du commerce équitable.

On peut télécharger la bande son sur le site artisansdumonde.org

samedi, 08 mai 2010

La quinzaine du commerce équitable

Durant quinze jours, les acteurs engagés dans le commerce équitable (entreprises, associations, collectivités) et des milliers de sympathisants proposent de multiples animations pour mieux connaître le commerce équitable. Petits-déjeuners, concerts, débats, projections de films ou encore promotion sur les produits issus du commerce équitable rythmeront cette quinzaine. Ce sera également l'occasion pour les acteurs d'exprimer un message politique fort sur le sens profond du projet porté par le commerce équitable et sur les impacts concrets qu'il engendre au Sud pour améliorer les conditions de vie des producteurs.

commerce01.png
La notoriété du commerce équitable est passée de 9% en 2000 à 87% en 2008, jusqu'à atteindre 95% en 2009, et plus de 2/3 des Français se disent proches des valeurs portées par le commerce équitable. En 2008, le commerce équitable a généré un chiffre d'affaire de plus de 300 millions, et la croissance du secteur pour 2009 est estimée à 12%. Plus d'1,5 million de producteurs et travailleurs bénéficient du commerce équitable. En comptant leurs familles, cela représente environ 8 millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. En France, les produits les plus vendus sont le café (33% du total), le coton (16%), la banane (11%), le cacao (10%), le thé (9%). Les 2/3 des ventes se font en grandes surfaces. Le reste a lieu dans des circuits spécialisés, cafés, hôtels, restaurants, vente à emporter, consommation d'entreprises. Ce secteur « hors-domicile », le plus dynamique, a bondi de +57% en 2008.

commerce02.pngPour en savoir plus et connaître toutes les animations de sa région, on peut consulter le site quinzaine-commerce-equitable.fr

 

mercredi, 28 octobre 2009

La démocratisation du Cachemire

La démocratisation du Cachemire

On peut désormais acheter des pulls en Cachemire pour moins de 100 euros. Quelles sont les conséquences écologiques de ce nouveau commerce ?

France 2 diffuse un de ses Carnets de voyage d'Envoyé Spécial : « Cachemire, la ruée vers l'or des steppes », ce jeudi 29 octobre à 20h35.

cachemire-desert-gobi.jpg

En Mongolie, les chèvres Capra Hircus fournissent 95% de la production mondiale de cachemire. Cet élevage s'est intensifié ces dernières années et a amélioré la vie de nombreuses familles. Mais le cheptel est devenu si important que l'herbe des steppes se fait de plus en plus rare. Les chèvres broutent les végétaux jusqu'aux racines. Le désert avance et recouvre désormais les trois quarts de la Mongolie. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes et violentes, elles menacent les villes. Un désastre écologique s'annonce, les éleveurs doivent se reconvertir très rapidement.

jeudi, 10 avril 2008

Comment acheter son salon de jardin en teck ?

Le principal fournisseur de teck au monde est la Birmanie. C'est une source de revenus très importante pour la dictature militaire au pouvoir.  Le teck est importé par la Chine qui le transforme en salon de jardin dans ses usines avant d'arriver en France. Avant son achat, il faut bien lire la certification sur la provenance du teck utilisé.

dernière vidéo des apprentis Z'Ecolos publiée le 9 avril