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samedi, 31 mai 2014

Les professionnels de la rénovation thermique

Une enquête de l'UFC-Que choisir sur des prestations de professionnels de la rénovation thermique a été présentée ce mardi 27 mai. Seuls huit rapports d'évaluation thermique exhaustifs ont été remis aux consommateurs sur 29 professionnels contactés, 15 devis ont été distribués. 6 professionnels n'ont rien remis. "Une des explications réside dans la manière dont se déroule la visite, seulement 58% des prestataires ont analysé l'ensemble des lieux, déplore Alain Bazot. Pour faire une évaluation exhaustive, il faut pourtant regarder l'enveloppe du bâtiment, la ventilation, le système de production de chaleur". Au final, seuls 3% des analyses prennent en compte ces trois critères. Concernant les propositions de travaux, seul un professionnel sur les 23 a adressé des recommandations écrites cohérentes sur les 3 critères exigés.

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Selon l'association UFC-Que choisir, il faudrait renforcer la formation, développer une filière "d'architectes énergéticiens" : des experts indépendants capables de coordonner les travaux et d'accompagner le consommateur tout au long de sa démarche de rénovation énergétique. Enfin, les aides et financements doivent être conditionnés à la performance, selon elle. "Il est indispensable de rendre plus forte l'incitation à une meilleure performance : introduire une progressivité pour les dispositifs Eco-PTZ et crédit d'impôts en fonction des économies réalisées, assure Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir, il faudrait également envisager un cumul des deux dispositifs pour les rénovations les plus ambitieuses".

Pour en savoir plus sur cette enquête, on peut consulter le site actu-environnement.com


mercredi, 17 juillet 2013

Le neuromarketing pour faire consommer davantage

Dans un article publié il y a quelques semaines par PLoS ONE, deux psychologues allemands se sont demandé si l'effet "grande marque" pouvait intervenir dans l'univers de l'alimentation et influencer une dégustation. Pour le déterminer, ils ont mis au point l'expérience suivante : des volontaires, allongés dans un appareil à IRM, allaient goûter 4 sodas gazeux et les noter pendant qu'on observerait les zones de leur cerveau excitées par cette dégustation. Les testeurs visualisaient sur un écran, pendant une demi-seconde, la marque commercialisant ladite boisson : Coca-Cola, Pepsi-Cola, River Cola et T-Cola. River Cola est la marque générique d'une chaîne de supermarchés allemands, tandis que le T-Cola avait été présenté aux participants comme une boisson tout juste mise au point et pas encore sur le marché.

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Les quatre échantillons servis étaient rigoureusement identiques, un tiers de chaque : Coca, Pepsi et River Cola. Les expérimentateurs montraient avant le test quatre récipients dont le contenu était soigneusement étiqueté. Les 15 participants ont tous eu l'impression qu'il s'agissait de quatre sodas différents. Les échantillons estampillés Coca et Pepsi, les deux grandes marques, ont obtenu des notes significativement meilleures à celles des deux autres. A l'IRM, il est apparu que la dégustation de ce qui était présenté comme des marques peu ou pas connues a donné lieu à plus d'activité dans le cortex orbitofrontal, montrant que le sujet cherchait davantage à assigner une valeur au produit qu'il était en train de goûter, à décider s'il le trouvait bon ou pas, ce qui était moins le cas avec les pseudo-Coca et Pepsi. Comme si, dans le cas du River Cola et du T-Cola, la marque n'était pas un indicateur suffisant pour déterminer si la boisson plaisait ou ne plaisait pas. Pour les boissons connues, cette zone se révélait moins active, sans doute parce que, pour les avoir déjà goûtées auparavant ou en avoir vu la publicité, les sujets savaient déjà plus ou moins à quoi s'en tenir.


En revanche, un autre endroit du cerveau "s'allumait" davantage au moment de la dégustation des marques célèbres : le striatum ventral,
une région liée à la récompense et au plaisir. Si le Coca et le Pepsi ont été perçus comme meilleurs que les autres, c'est probablement parce que le cerveau s'attendait à ce qu'ils le soient. L'anticipation du résultat grâce à l'effet "grande marque" a donc influencé le traitement de l'information gustative. Dans leur expérience sensorielle, qui est aussi une expérience cérébrale, les participants ont réellement pris plus de plaisir avec ces boissons. La grande marque semble donc arriver à ce point de domination psychologique que sa seule évocation manipule, dans le cerveau, notre perception du produit lorsqu'on le consomme. Une étude sur 15 personnes, même si elle confirme d'autres travaux, ne fait pas forcément une vérité et cela exige vérification. Mais les grandes marques prennent ces résultats au sérieux et testent les réactions de consommateurs à de nouveaux produits pour comprendre comment ils prennent une décision d'achat. Cela s'appelle le neuromarketing.

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr

samedi, 02 février 2013

Alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet

L'eau fait partie des ressources épuisables de la planète. Dans le monde industrialisé, l'eau est conditionnée dans des bouteilles en plastique. Elles sont pratiques, transportables, et s'adaptent à tous les usages. L'eau en bouteille fait partie de notre quotidien. Polluent-t-elles la planète ? Doit-on penser à la fin des bouteilles plastiques. Les Etats Unis consomment 26 milliards Litres d'eau et sont reconnus comme les plus gros consommateurs d'eau embouteillée. De même, les Italiens consomment 184 litres par an et par personne. Les Français, eux, atteignent les 145 litres. Mais la consommation est en baisse, cette tendance s'expliquerait par une baisse du pouvoir d'achat et la prise de conscience écologique des consommateurs. Aujourd'hui les Français déclarent alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet dans leur consommation.

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L'eau en bouteille est jusqu'à 200 fois plus chère que l'eau du robinet. L'eau en bouteille, en plus de son prix élevé engendre un coût énergétique important à cause du plastique utilisé dans sa fabrication : le polyéthylène téréphtalate (PET), qui est un dérivé du pétrole brut et qui nécessite donc de millions de litres de pétrole par an. Il faut 2kg de pétrole pour fabriquer 1kg de PET. On compte 240 000 tonnes de déchets plastiques pour 6,2 milliards de litres d'eau en bouteille consommés. Leur recyclage est douteux : certains pays manquent de structures et subissent des coûts trop élevés ; les bouteilles sont donc exportées pour être traitées dans d'autres pays comme la Chine. Un transport qui représente un coût énergétique supplémentaire. L'eau du robinet qui ne requiert ni pétrole, ni emballage, permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne.

Source : agirpourlaplanete.com

jeudi, 05 avril 2012

Être consom’acteur en 2012

Affichage environnemental des produits de consommation, écolabels, étiquette sur les polluants volatils, des repères pour être acteurs de sa consommation.


Composé organique volatil COV : Semaine du... par developpement-durable

Depuis le 1er juillet 2011, plus de 150 entreprises testent l’affichage environnemental auprès de leurs clients. Ainsi, des centaines de produits commercialisés en rayon ou sur internet sont désormais accompagnés d’un affichage détaillant leurs impacts écologiques sur le climat, l’eau, l’air ou bien encore la biodiversité.

Pour en savoir plus sur cet affichage, on peut consulter le site agissons.developpement-durable.gouv.fr

mardi, 17 janvier 2012

Les déchets chimiques ménagers collectés et traités

Enduits, mastics, colles, peintures, solvants, déboucheurs de canalisations... La gestion de ces déchets devra désormais être assurée par les producteurs des produits chimiques, avec la mise en place d'une filière de responsabilité élargie des producteurs.

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A partir du 6 janvier 2012, les déchets ménagers issus de produits chimiques entrent dans le cadre d'une filière. Estimés à 50000 tonnes par an dont seul 1/3 environ est collecté séparément, ces déchets représentent une double menace : sanitaire, pour les professionnels en charge de leur collecte, et environnementale en matière de pollution des eaux.

Le décret publié, vendredi 6 janvier 2012, au journal officiel a été élaboré en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés : représentants des producteurs, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, des prestataires de collecte et de traitement et des collectivités territoriales.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 07 janvier 2012

Une nouvelle étiquette environnementale

Une nouvelle étiquette environnementale est obligatoire à compter du 1er janvier 2012. Elle est destinée à alerter les acheteurs sur les émissions polluantes des matériaux de décoration et d'ameublement. Les produits concernés par cette nouvelle réglementation sont les produits de construction ou de revêtement de parois, amenés à être utilisés à l’intérieur des locaux, ainsi que les produits utilisés pour leur incorporation ou leur application. Sont ainsi concernés cloisons, revêtementsde sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, etc, dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.

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L'étiquette classe les niveaux d'émanation : de A+ (faibles émissions) à C (fortes émissions), pour informer le consommateur sur ce qu'il risque de respirer à plus ou moins forte dose : xylène, toluène, formaldéhyde, triméthylbenzène.

On peut réécouter l'émission de France-info sur ce sujet

mercredi, 18 mai 2011

Le tiers des aliments produits sont gaspillés

Le rapport Global food losses and food waste a été présenté ces derniers jours lors de la tenue de Save Food à Düsseldorf en Allemagne.
Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine est perdu. Le gaspillage de nourriture est souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an. Les fruits et légumes ont le taux de gaspillage le plus élevé. Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie et le travail. Ils entraînent aussi, inutilement, des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.

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De grandes quantités d'aliments sont perdues du fait des normes relatives à l'aspect extérieur. Pourtant les consommateurs sont disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons. La vente directe des produits de la ferme au consommateur, sans devoir se conformer aux normes de qualité des supermarchés, est possible au travers des marchés paysans et des points de vente aménagés à même les fermes. Dans les pays riches, le consommateur est généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin, il faut éviter les promotions du genre "Trois pour le prix de deux".
Pour plus d'informations, on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 10 mai 2011

L’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain

 Selon l'architecte Augustin Rosenstiehl, à partir du projet de 'Tour vivante', conçu à l’occasion du concours Cimbéton en 2005, l’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain a été développée. Les recherches les plus récentes interrogent la capacité d’intégration de telles exploitations au sein des villes.
Le sujet de fermes urbaines est souvent cantonné au développement de potagers collectifs ou à la mise en oeuvre de murs végétaux. Son agence SoA propose d’aller au-delà des potagers collectifs et d’imaginer différents espaces d’exploitation agricole en ville. L’enjeu est de réintégrer les hommes au coeur d’un système agricole de plus en plus mécanisé afin qu’ils redeviennent auteurs de ce qu’ils produisent. L'objectif est d'appréhender les citoyens comme des consommateurs forts d’un choix.

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 L’un des scenarii, les 'mini fermes', est composé de petites exploitations de deux, trois étages implantées au sein d’îlots ouverts. Elles fonctionnent en réseaux de coopératives. Elles s’avèrent un outil urbain très dynamique créant des alignements et des rues commerçantes sans remembrer en profondeur le tissu urbain.
Une autre ferme, la ferme 'cactus', est une tour-module de grande hauteur pouvant être exploitée par un groupe important ou une coopérative de petits agriculteurs. Elle vient s’implanter dans des terrains vagues, dans des friches industrielles et se déploie au-dessus des toits parisiens.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'entretien d'Augustin Rosentiehl sur le site lecourrierdelarchitecte.com et consulter le site soa-architectes.fr

vendredi, 29 avril 2011

De la fourche à la fourchette

 Pour la première fois, un projet de grande envergure est mis en place par les jeunes agriculteurs du Loir-et-Cher dans la salle mythique de Blois qu’est la Halle aux grains.

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L’action vise à répondre à trois enjeux déterminants :

Un enjeu environnemental : la valorisation des produits locaux, en vente directe ou via des circuits de commercialisation courts pour réduire l’importation de produits étrangers et le respect environnemental en diminuant des transports longs et polluants.

Un enjeu économique : la valorisation des produits locaux et de saison est primordiale pour l’économie du territoire, elle permet d'y garder un certain nombre d’acteurs.

Un enjeu pédagogique pour les consommateurs : la dégustation de produits locaux cuisinés de manière simple et rapide doit pouvoir donner le goût aux consommateurs de revenir vers des fondamentaux comme le plaisir de cuisiner.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site de la Chambre d'agriculture

mercredi, 23 mars 2011

L’eau, bien commun de l’Humanité

Trouver des informations sur le prix du service de l’eau et comprendre sa facture d’eau devient très difficile. Pour autant la loi prévoit que chaque citoyen puisse accéder aux informations sur l’eau qui coule de son robinet : prix, qualité, performance du service...
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) a lancé en 2008 l’observatoire de l’eau pour réaliser une base de données des services de l’eau en France accessible à tous. Aujourd’hui, seules 5% des collectivités l’ont renseignée malgré leur obligation légale. Il est donc impossible de connaître le prix du service mais aussi la qualité et la disponibilité de la ressource qui coule directement de notre robinet.

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Ce 22 mars 2011, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, France Libertés et 60 millions de consommateurs ont lancé une Grande Enquête collaborative pour établir une cartographie complète du prix du service de l’eau en France, accompagnée d’une plateforme de partage sur le site www.prixdeleau.fr

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On peut participer à cette enquête en se connectant sur le site. Grâce à ce site Internet, il sera possible d’engager à la fois les citoyens et les élus à compléter cette base d’informations qui regroupera, d’une part, les données publiques que possède l’ONEMA, et, d’autre part, les chiffres dont disposent les usagers de l’eau par l’intermédiaire de leur facture mais aussi à s’informer et à s’approprier les grands enjeux de l’eau>

jeudi, 11 février 2010

le bon produit ne se résume plus au produit moins cher

L’intérêt croissant des consommateurs pour la qualité environnementale et sociale des produits est régulièrement démontré par les enquêtes d’opinion. De plus en plus de consommateurs intègrent des critères liés au développement durable dans leurs décisions d’achat : le bon produit ne se résume plus au produit moins cher mais devient celui qui est plus respectueux de l’environnement ou de l’homme. Pratiquement, cette démarche suppose de pouvoir identifier les produits plus responsables ; c’est à dire de disposer d’une information fiable et compréhensible permettant d’établir la qualité environnementale ou sociale supérieure du produit. Aujourd’hui, une telle information est loin d’être généralisée.

L’étiquetage environnemental et social des produits est de fait un des chantiers du Grenelle de l’environnement. La loi « Grenelle 1 » (n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement) pose le principe que « les consommateurs doivent pouvoir disposer d’une information environnementale sincère, objective et complète portant sur les caractéristiques globales du couple produit/emballage » (article 54). Ce dispositif aboutira à terme (objectif affiché : 1er janvier 2011) à la mise en place d’un étiquetage environnemental obligatoire par catégories de produits.

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L’Indice Carbone devra indiquer la quantité de gaz à effet de serre émise par un produit lors des 5 étapes clés de son cycle de vie, la production de ses composants, sa fabrication, son transport, son emballage, sa distribution jusqu’au domicile du consommateur. Il sera exprimé en gramme équivalent CO2 pour 100g de produit fini.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site abcvert.fr

lundi, 14 décembre 2009

Un cadeau utile et savoureux pour Noël

Noël est tout proche et on réfléchit à une idée cadeau originale, utile et qui fera plaisir à coup sûr. Auparavant, le jour de Noël, on offrait des oranges, des chocolats, on préparait un bon repas...

Cette année des études montrent que le cadeau de Noël le plus attendu des Français, c’est l’argent ou le chèque-cadeau. Il faut avouer que c'est un cadeau utile mais un peu dépersonnalisé. Les vêtements et accessoires arrivent en seconde position et les livres obtiennent 30% des suffrages. Ce sont donc les cadeaux utiles qui sont à l'honneur. Les consommateurs désirent acheter moins, mais mieux et juste pour offrir un cadeau utile et durable.
La tendance des cadeaux d’occasion se poursuit. Une part de plus en plus importante des Français offre des objets déjà utilisés dans un souci d’économies et de recyclage. Les Français sont aussi les plus nombreux à revendre leurs cadeaux sur Internet le lendemain des fêtes. Chargeurs solaires, jouets en bois, vêtements et accessoires bio, guides de voyage spécialement conçus pour le tourisme durable... sont aussi de plus en plus présents cette année dans les intentions d'achats. Peut-être l'effet Copenhague...

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Mais les Français sont aussi de plus en plus nombreux à privilégier des cadeaux "bons pour la santé " ou conformes à leurs nouvelles habitudes de consommation comme une machine à pain, une yaourtière ou un coffret gourmand. Les repas restent un moment important de ces fêtes de fin d'année pour déguster quelques douceurs qu'on réserve pour ces instants conviviaux.

samedi, 17 octobre 2009

O'Papilles présent dans le journal Soir3 du vendredi 16 octobre

O'Papilles présent dans le journal Soir3 National du vendredi 16 octobre 2009

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Le reportage est consultable en ligne durant toute la semaine à l'adresse jt.france3.fr/soir3/ à partir de la 6ième minute du début du JT.

 

Présentateur: Francis Letellier

L'agriculture bio reste marginale mais de plus en plus de consommateurs sont demandeurs de produits naturels. Localement, des circuits de distribution se mettent en place comme nous le montre cet exemple dans le Val d'Oise, le reportage de Laetitia Fernandez et Julien Gaspararutto.

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Commentaire de Laetitia Fernandez

Le défi est original, deux fois par semaine, Damien arpente les routes du val d'Oise au volant de sa fourgonnette frigorifique, des rêves de nourriture saine plein la tête. Ce matin, il récupère une quinzaine de paniers chez un maraîcher bio. Au menu, blettes, laitues, betteraves et brocolis tout juste sortis de terre. Le rythme est soutenu, Damien est seul et ses clients l'attendent.

 

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Avec sa petite entreprise, joliment nommée O'Papilles, il s'est fixé une règle d'or :

Damien : Avoir des produits locaux, c'est à dire des produits du Val d'Oise, pour les Valdoisiens. Ils ont été cueillis la veille pour certains ou le jour même. En terme de fraîcheur et de qualité, on est vraiment au maximum. Les gens ont le sentiment de manger un peu les produits de leur potager.

 

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La formule est séduisante, pas d'engagement à long terme, le contenu varie chaque semaine et les paniers gourmands sont livrés sur le lieu de travail ou à domicile. Toutes les commandes se font par internet et les clients s'acquittent d'une somme allant de 14 à 25 euros.

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Madame Gourand, une cliente : Pour nous il faut des produits locaux et bio pour éviter justement les transports, ces camions interminables qui polluent les autoroutes... Plus ils sont frais, plus c'est incomparable, ça change tout.

 

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Les distances dans le Val d'Oise sont importantes et l'entreprise n'est pas encore rentable mais l'appétit croissant des consommateurs pour le bio produit localement pourrait bien faire des émules.

 

mercredi, 02 septembre 2009

Le retour du « fait maison »

Selon Eric Foulquier, PDG du cabinet Théma, on voit surgir des comportements nouveaux qui prennent un vrai essor depuis 2002, comme le rejet des packagings inutiles, des interrogations sur le bien-fondé de la nouveauté pour la nouveauté, sur les valeurs éthiques des entreprises. On sent émerger de nouvelles formes de consommation que l'on peut qualifier d'"alterconsommation". Ces "alterconsommateurs" arbitrent leurs achats en fonction d'une certaine éthique et du respect de l'environnement. Ils se caractérisent également par une prise de distance par rapport aux marques et à la publicité. En 2004, Olivier Geradon de Vera, économiste de la consommation, vice-président d'IRI-France affirmait : "La pensée unique de la mondialisation est angoissante pour les consommateurs, qui cherchent de plus en plus à se rassurer en se tournant vers leurs racines". Cela se traduit par la recherche de produits misant par exemple sur la saveur, le plaisir, le terroir, des critères aux antipodes de la globalisation des goûts. Le consommateur a besoin d'attacher au produit une valeur immatérielle supérieure à sa valeur intrinsèque.

 

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Selon Frédéric Jaubert, président du Syndicat des surgelés (SDS), en 2008, c’est la première fois en douze ans qu'on n'annonce pas d’augmentation de volume sur le secteur des surgelés. Le syndicat note un report de la consommation des produits élaborés vers des produits plus bruts. Le phénomène du retour au « fait maison » commence à se ressentir dans les chiffres. Durant cette année 2008, le panel TNS Worldpanel a ainsi enregistré au rayon surgelé des baisses de volume de 6 % sur les ventes de pizzas, de 4 % sur les desserts et de 2 % sur les plats cuisinés.

On assiste à un retour du « fait maison » : brioche et pain, repas du midi, goûter des enfants...
Selon la société d'études de marché IRI France, en 2008, les ventes de légumes frais ont augmenté de 3%, pour la farine l'augmentation est de 11% alors que les ventes de plats cuisinés et de pâtisseries industrielles ont reculé de 2%, une tendance qui semble se confirmer pour ce premier semestre 2009.

mercredi, 30 avril 2008

Commerce équitable : un engagement de chaque consommateur

1117836202.pngL'association BIO ÉQUITABLE réunit des entreprises soucieuses de produire selon des critères de développement durable. Ces entreprises associent l’engagement social et économique à l’agriculture biologique : une véritable démarche de développement durable et de progrès social.

388219751.jpgLes produits portant le label Max Havelaar sont produits et commercialisés selon les standards internationaux du commerce équitable. Les consommateurs de 21 pays font confiance au label Max Havelaar pour leurs achats équitables. Ces achats ont un impact direct pour 505 organisations de producteurs et travailleurs réparties dans 52 pays du Sud, soit environ 1 million de producteurs. Environ 1 700 industriels (exportateurs, importateurs et transformateurs) participent aux filières agréées par Max Havelaar. Le cahier des charges exclue toute utilisation de semences génétiquement modifiées (OGM). Aujourd’hui, 30% du café, 100% des fruits, 75% du sucre, 70% du thé et 12% du riz labellisés Max Havelaar sont certifiés biologiques. Les produits bio portent, en plus du label Max Havelaar, les labels AB ou Demeter. Cependant certains produits sont certifiés bio sans pour autant porter un label pour des raisons de commercialisation.

Pour tout savoir sur le label :http://www.maxhavelaarfrance.org