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mercredi, 04 juin 2014

Un potager collectif, le Pot’col

A Dijon, 6 hectares promis à l’urbanisation sont occupés depuis quatre ans. Un paysage hybride et apaisant, une zone plus bucolique qu’horticole parsemée de haies, d’arbres et de chemins sinueux. Le «quartier libre des Lentillères» est composé d'un potager collectif, le Pot’col, un hectare de terre pour cultiver ensemble fraises, patates, choux, radis, épinards.

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Selon Yannick Sencébé, sociologue du monde rural à l’Inra de Dijon, qui a fait du potager des Lentillères son terrain d’études, on vient autant pour le lien social que pour la production, à partir, d’une posture de participation observante, chacun choisit sa parcelle et se l’approprie. Vient ensuite «l’espace des maraîchers», grande parcelle horticole, dont la production permet d’alimenter un marché à prix libres, chaque jeudi soir, où se pressent de plus en plus de Dijonnais. Antoine, l’un des maraîchers, vit sur place et partage son temps de travail entre les Lentillères et d’autres terres à 30 kilomètres de là. «Monomaniaque du jardin», il a «découvert ici l’autogestion, le collectif», une expérience qu’il espère valoriser au sein d’une ferme collective.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site liberation.fr

mercredi, 26 septembre 2012

La bouillie bordelaise compatible avec un jardin écolo?

La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Une idée reçue sur le jardinage écologique : la bouillie bordelaise serait bonne pour le jardin. Alors, vrai ou faux, la bouillie bordelaise est-elle compatible avec un jardin écolo ?

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Vrai et faux à la fois

VRAI : si on dose la bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. En usage préventif, on mettra un peu moins de bouillie bordelaise qu’en usage curatif.
MEME si la bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, il faut l'utiliser avec modération car en trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre, pollue les sols et brûle les jeunes pousses.

source : consoglobe.com

lundi, 16 juillet 2012

Les légumes du centre ville sont pollués

Une étude réalisée par l'Institut d'écologie de Berlin vient d'être publiée dans la revue scientifique "Environmental Pollution", et montre que les fruits et légumes cultivés au centre ville peuvent être considérablement enrichis en polluants, tout particulièrement ceux produits dans les zones où le trafic routier est élevé. D'après les analyses scientifiques les taux de concentration varient considérablement pour une même espèce. De fait il est très difficile, voir impossible, d'identifier quelles seraient les espèces sensibles aux polluants et quelles seraient les plus résistantes.

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Les résultats pour la ville de Berlin montrent que les échantillons qui présentent un taux de polluants moins élevé correspondent à des plantations localisées dans des zones urbaines où se trouvent certains obstacles limitant la contamination par les métaux lourds, tels que la présence d'une végétation dense, des plantations régulières d'arbres le long des allées ou une quantité non négligeable de jardins privés.

Source : notre-planete.info

lundi, 09 juillet 2012

Incredible Edible ou Incroyables Comestibles

De Todmorden, au nord de l’Angleterre, est parti le mouvement des Incroyables Comestibles, Incredible Edible en anglais. En 2008, les Incroyables Comestibles placent des bacs de plantations sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital.

Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est changé en jardin potager, géant et gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d'autosuffisance alimentaire.

En France, avec le groupe Colibris Alsace Transition, un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette vague de partage.

mercredi, 13 juin 2012

Le jardinage en lasagnes

Si le terrain est rocailleux ou si on habite en ville avec uniquement une dalle de béton comme jardin, on peut opter pour le jardinage en lasagnes, technique proche de la culture sur buttes issue de la permaculture. On utilise et entasse des déchets organiques pour créer et enrichir un sol sans labour, et obtenir des résultats quasi-immédiats.

L'écocentre du Périgord propose des formations, pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de l'association ecocentre.org

vendredi, 13 janvier 2012

Une fausse bonne idée

A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.

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Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.

Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr

mardi, 10 mai 2011

L’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain

 Selon l'architecte Augustin Rosenstiehl, à partir du projet de 'Tour vivante', conçu à l’occasion du concours Cimbéton en 2005, l’idée de réinsertion de l’agriculture en milieu urbain a été développée. Les recherches les plus récentes interrogent la capacité d’intégration de telles exploitations au sein des villes.
Le sujet de fermes urbaines est souvent cantonné au développement de potagers collectifs ou à la mise en oeuvre de murs végétaux. Son agence SoA propose d’aller au-delà des potagers collectifs et d’imaginer différents espaces d’exploitation agricole en ville. L’enjeu est de réintégrer les hommes au coeur d’un système agricole de plus en plus mécanisé afin qu’ils redeviennent auteurs de ce qu’ils produisent. L'objectif est d'appréhender les citoyens comme des consommateurs forts d’un choix.

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 L’un des scenarii, les 'mini fermes', est composé de petites exploitations de deux, trois étages implantées au sein d’îlots ouverts. Elles fonctionnent en réseaux de coopératives. Elles s’avèrent un outil urbain très dynamique créant des alignements et des rues commerçantes sans remembrer en profondeur le tissu urbain.
Une autre ferme, la ferme 'cactus', est une tour-module de grande hauteur pouvant être exploitée par un groupe important ou une coopérative de petits agriculteurs. Elle vient s’implanter dans des terrains vagues, dans des friches industrielles et se déploie au-dessus des toits parisiens.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'entretien d'Augustin Rosentiehl sur le site lecourrierdelarchitecte.com et consulter le site soa-architectes.fr