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mardi, 23 juin 2015

Trop cher

En février, le collectif d'architectes Encore Heureux, avait obtenu la responsabilité de concevoir un cadre propice aux rencontres, à l'écoute, au calme, au travail et aux bons compromis des 40 000 participants, venus de 195 pays pour la COP 21, la conférence internationale sur le climat organisée par la France fin 2015. Sur le site du Bourget, au nord de Paris, il faut dconstruire un village imaginaire de 120 000 mètres carrés. Premières préoccupations : privilégier une acoustique apaisante, la lumière naturelle, le confort de chacun, mais aussi la simplicité des structures et la recyclabilité des matériaux. Il convient ici plus que jamais d'être exemplaire. La cathédrale des séances plénières serait une halle de bois de 25 mètres de haut entièrement démontable en évitant au maximum les découpes des panneaux pour qu'ils puissent resservir sans difficulté.

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Selon le numéro de Télérama de cette semaine, le projet a été estimé trop cher ( 7 millions d'euros). A la place on louera un barnum, genre chapiteau, mal isolé, difficile à chauffer, mal insonorisé s'il pleut...

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

jeudi, 09 avril 2015

La première brique en bois

Conçue par la société Catharhome qui développe ce produit innovant depuis 2011, Brikawood est la première brique en bois qui se monte sans clou, ni vis ni colle. L’atelier de fabrication ariégeois a principalement servi pour la création de prototypes et les mises en essai, il devrait bientôt alimenter d’autres chantiers dans le département. Patricia et Alain se sont rapprochés d’un architecte de Verniolle, Cédric Munoz, pour accompagner ces projets. «C’est une clientèle de passionnés, de gens proches de la nature, ponctue Alain, rompu au développement durable qui grâce à Brikawood va au bout de son rêve. La tendance actuelle est à la baisse des permis de construire, mais à priori nous ne sommes pas concernés, car notre produit est extrêmement facile à mettre en œuvre, à partir du moment où le maçon a réalisé sa chape de béton. De plus c’est un chantier propre sans gravats !» Un concept écologique, car la maison une fois construite et isolée avec les copeaux récupérés sur la fabrication des pièces devient passive et garantit une température constante de 19,2°.

mercredi, 04 mars 2015

Ah! ces Romains

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Cliquer sur l'image pour visualiser une vidéo du CNRS
absolument sidérante pour…
1) Le travail des archéologues.
2) La qualité pédagogique de la reconstruction visuelle et des explications.
3) Le niveau de sophistication atteint par les architectes romains.
4) L’idée même de cette salle à manger tournante au sommet du Palatin matérialisant la position de l’empereur au centre du monde.
Merci Roger de Chinon pour cette info

vendredi, 20 février 2015

Isolation par l'extérieur et patrimoine

Deux dispositions inquiétaient notamment les associations dans le projet de loi sur la transition énergétique : celle empêchant les maires de s’opposer par leurs documents d’urbanisme à une isolation par l’extérieur (art. 3) et celle rendant obligatoire une telle isolation, sauf cas de « disproportion manifeste » (art. 5).

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La SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et les associations du « G8 Patrimoine » demandaient, s’agissant de l’impossibilité pour les maires de s’opposer à une isolation par l’extérieur, une exception pour les « bâtiments construits avant 1948« . Ce 12 février 2014, elles obtiennent du Sénat, d’une part, que les communes conservent la maîtrise de leurs documents d’urbanisme en la matière avec simple possibilité pour le maire d’y déroger par une « décision motivée » et, d’autre part, que cette dérogation ne soit pas applicable aux bâtiments « construits en matériaux traditionnels », à qui les dispositions protectrices des documents d’urbanisme continueront donc à s’appliquer, si le texte reste en l’état. Le Sénat a, par ailleurs, voté le compromis obtenu par les associations à la Commission de l’économie ne rendant obligatoire qu’une « isolation » et non plus nécessairement une « isolation par l’extérieur » en cas de « travaux de ravalement importants« . Il pourra donc s’agir notamment d’une isolation par les combles.

mardi, 27 janvier 2015

Le mont Blanc est une ruine

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Viollet-le-Duc, ce chaînon manquant entre Victor Hugo et Jules Verne, est célébré à la Cité de l’architecture, à Paris. L’architecte autodidacte ne fut pas seulement le restaurateur très créatif de Notre-Dame-de-Paris et de la Sainte-Chapelle : il imagina aussi de restaurer le massif du Mont-Blanc dans son état primitif. A partir de 1868, l’architecte se met à sillonner le massif du Mont-Blanc. C’est un passionné de montagne et de géologie. Il dessine, fait des mesures, imagine. Cela va durer des années. Il tient des propos ébouriffants : «Le mont Blanc est une ruine ; on peut en retrouver la forme primitive en se dirigeant d’après des idées analogues à celles qui sont appliquées à la restauration d’un monument», comme le rapporte le géologue suisse Alphonse Favre.

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Viollet pressent des rapports intimes entre la géologie et l’architecture. Il se met à chercher dans les massifs des structures cachées. Mieux : il voit la montagne comme «une immense usine». Il écrit en 1875 : «Cette usine fournit l’eau de nos rivières, c’est-à-dire la vie. L’usine est en mauvais état, elle a besoin d’être revue et réparée ; elle périclite par notre faute surtout, et par l’action du temps. Et nous gémissons sur les conséquences de cet état des choses, en essayant des palliatifs qui prêteraient à rire, si on pouvait rire en présence de tant de ruines.» En puisant dans les ressources de la géométrie, de la minéralogie et de la plus pure fantaisie, Viollet entreprend par exemple la reconstruction sur le papier des états successifs de la chaîne des aiguilles de Chamonix. Dès ses 18 ans, le jeune Eugène avait noté dans son Journal : «Je crois qu’il est dans ma destinée de tailler mon chemin dans le roc ; car je ne pourrais suivre celui pratiqué par les autres.» A la fin de sa vie, ses années d’excursions montagnardes vont se traduire par la production d’une carte très détaillée du massif du Mont-Blanc dans laquelle les critiques verront une œuvre d’art plus que de science, ainsi qu’un livre, le Massif du Mont-Blanc (1876) où entrent en collision les productions de ses hémisphères gauche et droit, le romantisme et le rationnel, le désir et le constat.
Source: l'article d'Edouard LAUNET sur le site next.liberation.fr



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vendredi, 31 octobre 2014

Street Art nature

On pourrait voir prochainement des tags en mousse naturelle sur les murs des villes qui deviendraient "green". Des street artists taguent les murs avec de la mousse 100% naturelle bien différente des bombes de peintures.

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Les oeuvres d'Anna Garforth, Edina Tokodi et Hugo Rojas, un peu de verdure au milieu du béton urbain.

Des oeuvres visibles sur annagarforth.co.uk

jeudi, 23 octobre 2014

Habiter dans une boutique

Des boutiques à Paris, agencées comme des appartements. Les apartment stores fleurissent un peu partout : Londres, Berlin, Paris, New-York pour dire ce qu'ils sont à travers ce qu'ils aiment. Présenter ses produits dans un univers de Home Sweet Home est la grande tendance.

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Les bouquins d'architecture traînent sur le canapé. Un lieu de vie où tout est à vendre et mis en scène comme à la maison, on peut servir un café dans le coin cuisine.... Le lit, le frigo, la cave à vins, les chaises, les CD... Marketing de l'intime, performance artistique, réflexion transversale, un nouveau sens du commerce.

mercredi, 15 octobre 2014

Choisir son isolant phonique

Pour choisir son isolant phonique, on optera pour un isolant à structure poreuse, tel qu’un matelas fibreux emprisonnant de l’air immobile, pour « piéger » et amortir le bruit. Cette structure devra être suffisamment souple pour jouer le rôle attendu suivant l’isolation recherchée (isolation aux bruits aériens, aux bruits d’impact ou correction acoustique) et suffisamment rigide pour assurer un bon comportement mécanique des parois.

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Les propriétés isolantes des matériaux de construction et d’isolation sont exprimées par des indices de performance exprimés en dB. Ces indices, mesurés en laboratoire, caractérisent la performance des éléments de construction à affaiblir les sons :
bâtiment,construction,architecture,bruit,isolation,pollution* pour les bruits aériens , c’est l’indice d’affaiblissement acoustique Rw exprimé en dB. Plus Rw est important, meilleure est la performance d’affaiblissement du matériau,
* pour les bruits de choc ou bruits d’impact , c’est l’indice d’efficacité aux bruits de choc Δ Lw exprimé en dB,
* en matière de correction acoustique , c’est le pouvoir absorbant du matériau qui est mesuré. Exprimé sous la forme d’un coefficient global α w il est compris entre 0 (réflexion totale : le matériau n’est pas indiqué pour assurer la correction acoustique du local) et 1 (absorption totale : le matériau peut contribuer efficacement à la correction acoustique du local). Plus le coefficient α w est proche de 1, meilleure est l’absorption et d’autant la correction acoustique du local.

Source : toutsurlisolation.com
On peut aussi consulter un cours d'architecture en ligne

mercredi, 25 juin 2014

Futurs immeubles en bois

La France représente la troisième surface forestière d'Europe mais exporte son bois et importe les produits finis à plus forte valeur ajoutée. Résultat : un poste déficitaire de plus de 6 milliards d'euros par an dans la balance commerciale. Le plan "Industries du bois" vise à corriger ce déséquilibre, en réimplantant sur le territoire national les activités de transformation et en accélérant l'industrialisation de l'offre, avec 60.000 emplois nouveaux notamment dans les zones rurales.

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La feuille de route prévoit un projet fédérateur : la construction d'un immeuble en bois de 30 étages en 2030. D'ici 2017, le plan fixe comme objectif intermédiaire la construction de cinq à dix immeubles de moyenne hauteur (7 à 15 étages). Selon le ministère de l'économie, dès le second semestre 2014 sont planifiés la réalisation d'un état des marchés pour les immeubles en bois, un benchmarking des solutions techniques existantes et des dispositions réglementaires applicables aux immeubles de grande hauteur (IGH) dans le monde, ainsi que la définition et le test de solutions techniques. Sur la même période, il est prévu de disposer d'une "offre compétitive française (…) de plus de 15 niveaux avec des démonstrateurs.

Source : actu-environnement.com

vendredi, 16 mai 2014

Sans clous, sans vis, sans colle

BRIKAWOOD est un système de briques bois qui se montent sans clous, sans vis, sans colle. Deux pièces de bois latérales assurent sa structure, les flasques et deux pièces de bois intermédiaires assurent sa cohérence structurelle, les entretoises. Les conceptions des flasques permettent leur emboîtement les uns dans les autres afin de les maintenir les uns entre les autres, pour donner au mur une cohérence structurelle. Ce type de briques permet d’utiliser l’espace libre entre les flasques pour y placer l’isolation, les canalisations, les conducteurs électriques.

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La brique bois BRIKAWOOD est employée seule, sans bardage, ni pare-pluie, ni pare-vapeur. Elle assure une étanchéité à l’eau et à l’air du bâti. Ces briques sont réalisées dans une essence durable comme le pin Douglas. C'est un produit de construction de base, qui peut être mis en œuvre avec un minimum d’outillage par des autoconstructeurs, qui permet de maintenir un chantier propre, sans matériel polluant pour le montage, pas de vis, ni clous, ni colle.

Pour en savoir plus, on peut réécouter l'interview de Philippe Bertrand dans "Carnets de campagne" sur France Inter, diffusé mercredi 7 mai 2014

mercredi, 14 mai 2014

Ernest Pignon-Ernest

Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d'art éphémère. Son Rimbaud vagabond a été reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires, pour devenir une véritable icône des temps modernes. Précurseur, dès 1966, du «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Ce sont des actions qui dépassent la simple exposition en extérieur et entendent susciter, à la manière d'un anthropologue, des relations oubliées, parfois censurées.

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La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.

Source : gallimard.fr

jeudi, 08 mai 2014

La Sagrada Familia, c'est tout un symbole

Aux cinémas Utopia, GAUDI, LE MYSTÈRE DE LA SAGRADA FAMILIA, documentaire de Stephan HAUPT est programmé ces jours-ci.
La Sagrada Familia, c'est tout un symbole, celui d'une formidable aventure collective, humaine. Une sorte de tour de Babel qui rassemblerait des hommes d'horizons et de langues multiples. Ça sort des cadres de l'architecture, de l'art, de la spiritualité…

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Photo prise le 25 avril 2014 à partir de la place à la gloire de la Catalogne

C'est une quête de sens, un monument qui questionne notre monde contemporain. C'est là que réside la force de ce film : la caméra ne se contente pas de survoler l'édifice incroyablement disparate, de le valoriser par des images vertigineuses, magnifiques. Elle va puiser profondément dans ses entrailles pour y dénicher ces hommes qui œuvrent le plus souvent dans l'anonymat, fiers d'apporter leur contribution, si infime soit-elle, à ce grand œuvre dont ils ne verront pas l'achèvement. Irrémédiablement la cathédrale semble les modeler autant qu'ils la modèlent. Qu'ils soient ouvrier, artiste, chercheur, chef de chantier, architecte… l'œuvre titanesque ramène chacun à sa condition d'humble rouage, de passeur, le force à se poser des questions essentielles, existentielles. Des questions dont on ne sort pas indemne, qui bousculent et bouleversent parfois une vie. Celles de la transmission, par exemple, du respect de l'état d'esprit initial auquel chacun essaie d'apporter sa touche personnelle sans trahir ses prédécesseurs et principalement Gaudi.

Pour en savoir plus : cinemas-utopia.org

vendredi, 24 janvier 2014

Consommer son électricité photovoltaïque

Extraits de l'article de la revue Bati Métiers, N°33 de décembre 2013 :
Consommer sa propre production d'électricité photovoltaïque n'est plus exceptionnel. L'autoconsommation de tout ou partie de l'électricité générée par une installation photovoltaïque constitue une alternative de plus en plus intéressante à l'injection totale de l'électricité sur le réseau public de distribution. Un guide à l'autoconsommation expose cette solution qui devient abordable et devrait se démocratiser dans l'avenir.

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Actuellement, deux études économiques sont proposer lors des devis, l'une pour une vente totale, l'autre en autoconsommation partielle. Dans la majorité des cas, la vente totale reste aujourd'hui la plus rentable, mais un client sur 5 gagnerait à adopter l'autoconsommation, par exemple dans les cas de faible consommation ou de constructions neuves. En surdimensionnant de 20% l'installation, il serait possible de financer l'investissement par la revente de l'excédent d'électricité sur le réseau.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site gmpv.ffbatiment.fr

dimanche, 19 janvier 2014

Starck Wooden House

Philippe Starck Wooden House - 3 Suisses :
C’est en 1994 que le designer Philippe Starck crée une maison en bois pour la marque de VPC les 3 Suisses. Cette « Starck House » est alors vendue au prix de 4 900 francs... Un coffret en bois contient les plans généraux au 1/50ème de la maison, avec ou sans auvent, un classeur de chantier, une vidéo montrant les étapes de la construction de la maison commentée par Philippe Starck, le carnet de notes qui explique les étapes de la gestation du projet, le choix de l'endroit et les petites tracasseries administratives, un carnet vierge pour noter ses propres expériences, un marteau, symbole de l'intervention personnelle dans la maison et un drapeau français pour le faîte de la maison.
(...) la maison est constituée d’une grande pièce au rez-de-chaussée et d’un premier étage. Soit 264 mètres carrés de superficie et 160 mètres carrés de terrasse"

samedi, 04 janvier 2014

Habiter les toits de Bordeaux

En 2006, avec l’appel à idées « échoppes », la Ville de Bordeaux a ouvert la réflexion sur l’évolution de son patrimoine architectural et urbain en s’intéressant essentiellement à la petite unité d’habitation typiquement bordelaise qu’est l’échoppe.
En 2008, l’appel à idées « Coeur d’îlot » concernait la reconversion de grandes emprises en cohérence avec le contexte résidentiel de la ville de pierre.
En 2010, avec le questionnement "Quels paysages urbains pour Bordeaux demain ?", ce sont les modalités de transformation et d’évolution du grand paysage pour une métropole millionnaire qui ont été soumises aux réflexions des candidats.
En 2012, « Habiter les chais », ultime appel à idées qui soulève les questions liées à l’habitabilité de bâtiments conçus pour conserver le vin.
En 2014, la Ville de Bordeaux souhaite poursuivre cette réflexion sur les modalités de transformation des habitations en proposant un appel à idées intitulé « Habiter les toits de Bordeaux ».

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La transformation des toits représente une opportunité pour l'amélioration de la qualité de vie dans le centre de Bordeaux. L’objectif de l'appel à idées pour 2014 n’est pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation mais de s’interroger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes potentiellement habitables sous les toits et sur les toits. La réflexion concerne les modalités de conservation et de transformation des toits.
L’appel à idées est ouvert aux architectes, urbanistes, aux paysagistes diplômés, aux ingénieurs spécialisés dans les domaines liés au développement durable (thermique, énergie, gestion de l’eau) et aux étudiants régulièrement inscrits en master dans ces disciplines.
On peut s'inscrire en se connectant sur le site bordeaux2030.fr

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

mardi, 15 octobre 2013

Les futurs téléphériques urbains

Le futur téléphérique urbain de Toulouse devrait traverser la ville de l'Université à l'Oncopôle en 2017. Un cabinet d'architecte londonien a été choisi pour construire l'"Aérotram". Il partira de l'Oncopôle, puis enjambera la Garonne en direction du CHU de Rangueil et terminera son parcours à l'université Paul Sabatier. Au long des 2,6 kilomètres parcourus en 10 minutes de temps, c'est un grand ensemble du pôle scientifique de Toulouse qui sera relié. La municipalité prévoit 7000 passagers par jour.

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Les villes de Londres, Barcelone, Rio, New-York, Portland, Alger, Constantine sont déjà équipées de cabines suspendues. Des dizaines de métropoles dans le monde rêvent de la voie aérienne pour transporter des usagers. Economique et écologique, attractif pour les touristes, mode de transport sûr, le téléphérique séduit les élus pour franchir les petits reliefs, les fleuves et surtout éviter les embouteillages. En France, celui de Grenoble compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération. D'autres projets sont en cours : le Sophicâble, une future liaison téléphérique reliant la salle omnisport, à la Cité du Savoir Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes, l’installation d’un téléphérique sur l'île de Mayotte pour assurer la liaison entre l’aéroport mahorais de Pamandzi et Mamoudzou, Brest projette de construire un téléphérique entre le bas de Siam et les ateliers, Créteil, Bordeaux, Marseille... y réfléchissent.

Source : midi-pyrenees.france3.fr

jeudi, 04 juillet 2013

Architecture verte à Milan

Stefano Boeri, architecte italien, a eu l’idée de redonner un air plus respirable à Milan en proposant un projet spectaculaire pour l’année 2014 : créer deux tours forêts. Ce projet consiste donc à créer deux gratte-ciel presque intégralement recouverts de plantes et d’arbres. Un éco-habitat dont la particularité sera un important manteau végétal composé d’environ 900 arbres, 11 000 plantes/fleurs et 5000 arbustes. Le projet « Bosco Vertical » (Forêt verticale) sera donc composé de deux tours hautes de 80 et 112 mètres aménagées de terrasses sur chacun des appartements.

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L’architecture verte est accompagnée d'éoliennes et de capteurs solaires sur le toit des deux immeubles afin de couvrir une bonne partie des dépenses énergétiques. La végétation, quant à elle, sera entièrement arrosée grâce à l’eau de pluie récoltée puis filtrée. De plus, ces deux tours seront écologiques à longueur de temps car l’été, les balcons garnis de plantes filtreront la pollution de l’air en créant de l’ombre et l’hiver, le soleil réchauffera les logements.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site : infoimmo.fr

vendredi, 14 septembre 2012

Trop de patrimoine ankylose une société

Trop de patrimoine ankylose une société, pas assez la pousse vers l'éclatement. C'est bien dans la tension entre une attitude qui consisterait à vénérer l'héritage du passé, soit à le conserver tel quel, et la nécessaire analyse critique de cet héritage qu'il faut engager pour le maintenir vivant, que se joue le futur. Un futur antérieur fait de continuités et de ruptures qui pourrait donner au patrimoine une définition ouverte et opérationnelle pour aujourd'hui : Le patrimoine, c'est ce qui est disponible. Pas de patrimoine sans projet.

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D'après l'architecte marc Barani : Je ne vais pas expliquer le patrimoine classé de Bordeaux aux Bordelais ! Là aussi, il faut regarder l’archéogéographie. C’est un port, comme une ville balnéaire sans mer. Le fleuve est une infrastructure naturelle, les tracés se sont greffés dessus. Il faut projeter Bordeaux à partir de son sol. On a sauvegardé, classé ce qu’il fallait garder, c’est bien, mais ne doit-on pas se poser d’autres questions ? L’échelle des bâtiments n’est pas l’unique sujet du patrimoine, la trame urbaine est fondamentale. On peut se tromper sur les bâtiments, mais pas sur les infrastructures. Il ne faut pas les laisser aux seuls ingénieurs. Je travaille un peu contre mon camp d’architecte ! Mais à Agora, il faut ouvrir ce débat.


Pour en savoir plus, on peut lire l'interview de Marc Barani sur le site next.liberation.fr et on peut visiter l'exposition Héritage / Hérésie de l'Agora 2012 de Bordeaux du 13 au 16 septembre 2012