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vendredi, 14 septembre 2012

Trop de patrimoine ankylose une société

Trop de patrimoine ankylose une société, pas assez la pousse vers l'éclatement. C'est bien dans la tension entre une attitude qui consisterait à vénérer l'héritage du passé, soit à le conserver tel quel, et la nécessaire analyse critique de cet héritage qu'il faut engager pour le maintenir vivant, que se joue le futur. Un futur antérieur fait de continuités et de ruptures qui pourrait donner au patrimoine une définition ouverte et opérationnelle pour aujourd'hui : Le patrimoine, c'est ce qui est disponible. Pas de patrimoine sans projet.

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D'après l'architecte marc Barani : Je ne vais pas expliquer le patrimoine classé de Bordeaux aux Bordelais ! Là aussi, il faut regarder l’archéogéographie. C’est un port, comme une ville balnéaire sans mer. Le fleuve est une infrastructure naturelle, les tracés se sont greffés dessus. Il faut projeter Bordeaux à partir de son sol. On a sauvegardé, classé ce qu’il fallait garder, c’est bien, mais ne doit-on pas se poser d’autres questions ? L’échelle des bâtiments n’est pas l’unique sujet du patrimoine, la trame urbaine est fondamentale. On peut se tromper sur les bâtiments, mais pas sur les infrastructures. Il ne faut pas les laisser aux seuls ingénieurs. Je travaille un peu contre mon camp d’architecte ! Mais à Agora, il faut ouvrir ce débat.


Pour en savoir plus, on peut lire l'interview de Marc Barani sur le site next.liberation.fr et on peut visiter l'exposition Héritage / Hérésie de l'Agora 2012 de Bordeaux du 13 au 16 septembre 2012

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