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mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

dimanche, 03 mai 2015

Combien de batteries pour l'autoconsommation photovoltaïque ?

Combien faut-il installer de batterie dans un système en autoconsommation photovoltaïque ?


Autoconsommer.com a pour ambition d'éclairer techniquement les installateurs amenés à proposer des kits et centrales en autoconsommation photovoltaïque. En effet, il est de notre responsabilité, aujourd'hui, de former et d'informer pour ne pas redonner le bâton aux personnes ayant intérêt à la disparation de la filière photovoltaïque.

Source : autoconsommer.com

samedi, 02 mai 2015

Maison autonome

Sachant qu'une maison a besoin de 15KW d'électricité par jour, l'entreprise Tesla au Nevada USA propose un kit batterie plus panneaux photovoltaïques conçu pour rendre les maisons autonomes en électricité.

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La batterie crée par Tesla a une durée de vie de 10 ans minimum et son prix est passé de 4000 euros à 1000 euros.

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Ce kit pourrait révolutionner le monde de l'énergie électrique des particuliers en rendant les propriétaires de maison indépendants des réseaux électriques.

Source : le dossier ENR de La semaine du Roussillon n°983
images : objectifterre.over-blog.org

lundi, 16 mars 2015

Capitale verte de l’Europe

Ljubljana, capitale de la Slovénie, a été désignée « Capitale verte de l’Europe pour 2016 ». Elle était en compétition dans la dernière ligne droite avec Essen en Allemagne, Nimègue aux Pays-Bas, Oslo en Norvège, Umea en Suède. Douze villes avaient au départ postulé pour décrocher ce titre.
Cité de 283 000 habitants, Ljubljana s’est particulièrement illustrée en matière de mobilités durables et de protection de l’environnement. Alors qu’elle tendait de plus en plus à être dominée par la voiture, la capitale slovène s’est donné les moyens de renverser cette tendance en restreignant la circulation automobile et en donnant la priorité aux transports en commun, aux cyclistes et aux piétons. Le centre-ville a été fermé au trafic et de nombreuses pistes cyclables et de voies piétonnes ont été développées. Le réseau de transports en commun a été fortement renforcé. Et depuis 2011, un service de vélos partagés, « BicikelJ », est proposé.

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Ljubljana cherche à promouvoir l’usage des voitures propres, électriques et au gaz. D’ici à 2020, 1 400 bornes de recharge électrique doivent être installées et des stations-service de gaz naturel seront ouvertes. Dans le cadre de sa politique d’amélioration de la qualité de l’air, visant notamment à réduire la pollution aux particules fines PM10, Ljubljana a également mis l’accent sur la réduction des émissions provenant des chauffages individuels. L’utilisation de combustibles solides tel le bois est désormais interdit dans les quartiers équipés d’un chauffage urbain ou bénéficiant d’un accès au réseau de gaz naturel. Une plus grande végétalisation de la ville entend améliorer la qualité de son air. Au cours des trois dernières années, plus de 2 000 arbres supplémentaires ont été plantés le long des principales artères de la ville et dans les jardins publics. 5 parcs, représentant quelque 40 hectares d’espaces verts supplémentaires, ont été créés. Et les rives de la Save qui traverse la ville ont été aménagées.


En savoir plus sur lemonde.fr

vendredi, 20 février 2015

Isolation par l'extérieur et patrimoine

Deux dispositions inquiétaient notamment les associations dans le projet de loi sur la transition énergétique : celle empêchant les maires de s’opposer par leurs documents d’urbanisme à une isolation par l’extérieur (art. 3) et celle rendant obligatoire une telle isolation, sauf cas de « disproportion manifeste » (art. 5).

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La SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et les associations du « G8 Patrimoine » demandaient, s’agissant de l’impossibilité pour les maires de s’opposer à une isolation par l’extérieur, une exception pour les « bâtiments construits avant 1948« . Ce 12 février 2014, elles obtiennent du Sénat, d’une part, que les communes conservent la maîtrise de leurs documents d’urbanisme en la matière avec simple possibilité pour le maire d’y déroger par une « décision motivée » et, d’autre part, que cette dérogation ne soit pas applicable aux bâtiments « construits en matériaux traditionnels », à qui les dispositions protectrices des documents d’urbanisme continueront donc à s’appliquer, si le texte reste en l’état. Le Sénat a, par ailleurs, voté le compromis obtenu par les associations à la Commission de l’économie ne rendant obligatoire qu’une « isolation » et non plus nécessairement une « isolation par l’extérieur » en cas de « travaux de ravalement importants« . Il pourra donc s’agir notamment d’une isolation par les combles.

samedi, 17 janvier 2015

Les villes du futur

Chaque semaine, 1 million de personnes fuient les campagnes déshéritées pour s’installer en zone urbaine. Les mégalopoles se densifient et les candidats à la vie citadine s’y entassent dans des quartiers sans âme. Dans tous les pays, des chercheurs imaginent des solutions pour créer des villes vertes, hyper-connectées et économes en énergie. Certaines ont déjà vu le jour : Tianjin Eco-city en Chine, Songdo en Corée du Sud, King Abdullah Economic City en Arabie saoudite. Trois documentaires, diffusés mardi prochain sur Arte, alternent reportages et interventions d’experts. Ils font un tour d’horizon des innovations urbaines, encore utopiques pour certaines ou déjà effectives.


Le premier volet, réalisé par Frédéric Castaignède, est consacré aux villes nouvelles. Quand, entre les années 1950 et 1960, les cités étaient conçues de toutes pièces sur un principe d’unicité (regroupement de logements, commerces, loisirs… dans un même espace) par Le Corbusier à Chandigarh, en Inde, ou Oscar Niemeyer à Brasília, au Brésil, les projets actuels, eux, intègrent également les installations industrielles et de production aux zones de résidence et d’activités.
Le troisième sujet, réalisé par Benoît Laborde, fait découvrir ce que sera peut-être l’agriculture de demain. Imaginée au début des années 2000 par Dickson Despommier, professeur à l’université Columbia de New York, le concept de fermes verticales a fait des émules. Sur les toits de New York et de Montréal, des « ageekulteurs » exploitent les nouvelles technologies pour produire des primeurs. Leur livraison quotidienne, et à proximité, évite le coût de longs transports et les pertes alimentaires inhérentes. Le projet le plus abouti en ce domaine se situe à Singapour. En 2012, l’ingénieur Jack Ng y a lancé le premier système de production à la verticale. Celui-ci repose sur un mécanisme hydraulique permettant d’étager les cultures sur six mètres de haut. Grâce à un mouvement de rotation, chaque plant bénéficie de la même quantité de lumière.
L’obstacle aux fermes verticales que posait jusque-là la lourdeur de la terre est résolu par l’hydroponie. Une culture sur substrat. Deuxième problème de taille éliminé : l’eau, dont l’utilisation est ici divisée par dix. Reste celui de l’énergie nécessaire pour obtenir lumière et chaleur dans les contrées les plus froides. La récente invention des diodes électroluminescentes, ou LED, serait à terme la solution.

Source : teleobs.nouvelobs.com

mardi, 09 décembre 2014

Engagement politique ou argumentaire marketing ?

Avec une densité de 5249 habitants au kilomètre carré, Vancouver, capitale de la Colombie-Britannique, est la ville la plus densément peuplée du Canada. Vancouver est donc devenue un véritable laboratoire urbain de la question environnementale, inspirée par l'esprit du "Pacifique Nord Ouest". Dans les années 1960, à contre-courant de l'idéologie de la voiture reine, des centaines d'habitants protestent contre le projet d'autoroute qui doit traverser la ville. Ils obtiennent gain de cause.

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Vancouver, berceau du militantisme écologique, a lancé le pari de devenir la cité la plus verte du monde en 2020. Berceau du "green building mouvement" qui milite pour une architecture écologique, Vancouver avait déjà pris un peu d'avance sur ses homologues canadiennes. En mars 2006, sur l'île Grandville, était inauguré le premier bâtiment durable du pays, The Light House Sustainable Building Centre. Aujourd'hui, les trois axes du projet sont l'occupation de l'espace et l'urbanisme, les transports et la protection climatique. Concrètement, les initiatives peuvent parfois ressembler à des gadgets, comme la plantation d'arbres fruitiers dans les parcs et jardins publics. Ou être innovantes et bluffantes, comme le recyclage de la chaleur des égouts pour chauffer une bonne partie du nouveau quartier dit "durable" de Southeast False Creek. Véritable engagement politique ou argumentaire marketing ?

Source : lexpress.fr

vendredi, 05 décembre 2014

Fin de la pub à Grenoble

Place Gustave-Rivet, près du centre-ville de Grenoble, six espaces d’affichages commerciaux occupent les positions stratégiques. On y vante de grandes enseignes de distribution et de fast-food mais aussi la dernière exposition du musée de Grenoble ou le marché de Noël, autant d’événements dont la ville est partenaire ou organisatrice. Ces rendez-vous locaux sont néanmoins souvent affichés à l’arrière des panneaux, sur la face la moins visible.

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Ces six espaces vont disparaître du paysage urbain au début de l’année prochaine pour libérer l’espace public grenoblois. Cette perspective divise les habitants. Certains sont ravis de supprimer cette pollution visuelle. Mais une bonne moitié des Grenoblois se disent agacés, c’est une perte de rentrées financières alors que ces panneaux ne sont pas du tout choquants. Les associations se disent satisfaites de l’autre versant de l’annonce municipale, la multiplication par deux des espaces d’affichages libres et associatifs dans la ville. Le président national de l’association Paysages de France salue «l’amélioration du bien-être et du cadre de vie urbain» portée par cette décision et s’indigne de la réaction virulente de l’opposition et en particulier de ses arguments économiques. Pour son association, la décision «exemplaire» de la municipalité grenobloise va constituer «un levier» de sa bataille antipub auprès des autres grandes villes.

Source : liberation.fr

vendredi, 31 octobre 2014

Street Art nature

On pourrait voir prochainement des tags en mousse naturelle sur les murs des villes qui deviendraient "green". Des street artists taguent les murs avec de la mousse 100% naturelle bien différente des bombes de peintures.

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Les oeuvres d'Anna Garforth, Edina Tokodi et Hugo Rojas, un peu de verdure au milieu du béton urbain.

Des oeuvres visibles sur annagarforth.co.uk

jeudi, 23 octobre 2014

Habiter dans une boutique

Des boutiques à Paris, agencées comme des appartements. Les apartment stores fleurissent un peu partout : Londres, Berlin, Paris, New-York pour dire ce qu'ils sont à travers ce qu'ils aiment. Présenter ses produits dans un univers de Home Sweet Home est la grande tendance.

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Les bouquins d'architecture traînent sur le canapé. Un lieu de vie où tout est à vendre et mis en scène comme à la maison, on peut servir un café dans le coin cuisine.... Le lit, le frigo, la cave à vins, les chaises, les CD... Marketing de l'intime, performance artistique, réflexion transversale, un nouveau sens du commerce.

samedi, 18 octobre 2014

Intérêts de la technologie des LED

Les physiciens japonais Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et le physicien américain d'origine japonaise Shuji Nakamura sont les prix Nobel de physique 2014. Au début des années 1990, ces trois chercheurs ont en effet réussi à obtenir par leur persévérance des diodes électroluminescentes bleues. Beaucoup avaient échoué avant eux durant près de 30 ans malgré des efforts soutenus. Ce n'est pas une simple question de couleur. Ces trois scientifiques ont initié une révolution technologique dont toutes les conséquences ne se sont pas encore fait sentir, mais qui pourrait être pour le XXIe siècle ce que l’ampoule d’Edison fut pour le XXe siècle.

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L’un de ses intérêts majeurs de la technologie des diodes électroluminescentes (Light-Emitting Diode, LED) est sa faible consommation en électricité. Contrairement aux lampes à incandescence, qui produisent beaucoup de chaleur, l’utilisation de semi-conducteurs dans les Led permet une conversion quasiment directe de l’électricité en lumière. On pouvait donc imaginer, par exemple, remplacer l’éclairage des villes par des Led. Mais il fallait pour cela pouvoir produire de la lumière blanche. Or, pendant longtemps, les Led ne permettaient de produire que de la lumière rouge ou verte. Une solution pour obtenir de la lumière blanche était bien sûr évidente : utiliser conjointement des Led rouges, vertes et bleues. Plus facile à dire qu'à faire. La mise au point de ces Led bleues s’est en effet révélée très ardue. Akasaki, Amano et Nakamura y sont finalement parvenus en utilisant du nitrure de gallium-indium.

Source : futura-sciences.com

samedi, 11 octobre 2014

Tram-train du Médoc ou simple ligne de Tram D ?

Ce mercredi 9 octobre, le rapporteur public a conclu à l'annulation de deux arrêtés préfectoraux portant sur la déclaration d'utilité publique de la future ligne D du tramway de Bordeaux et le tram-train du Médoc. Le magistrat représentant le ministère public a pointé des « incertitudes », des « lacunes » et constaté une certaine « opacité » dans le dossier d'enquête publique de la ligne D qui doit relier la place des Quinconces au quartier de Cantinolle à Eysines, en 2017.

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Selon le rapporteur public, « le point le plus délicat » concerne l'évaluation socio-économique « qui ne permet pas à la population d'apprécier l'utilité publique du projet ». Il a examiné les chiffres de projection de la fréquentation et craint que les hypothèses indiquées ne soient « surévaluées ». Il s'interroge aussi sur les recettes et les conditions de financement de la ligne. « Il est très difficile d'apprécier où se trouve le taux de rentabilité interne exacte du projet. Il présente des lacunes qui ne sont pas anecdotiques concernant son évaluation économique ». Selon lui dans un premier temps, le tram-train du Médoc doit en fait se présenter sous la forme d'une simple ligne de tramway.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans Sud-Ouest

mercredi, 22 janvier 2014

Définir l'écologie

André Gorz : De toutes les définitions possibles, j'aimerais privilégier d'abord la moins scientifique, celle qui est à l'origine du mouvement écologiste, à savoir le souci du milieu de vie en tant que déterminant de la qualité de la vie et de la qualité de la civilisation. Les premières grandes manifestations de ce souci se sont développées en Amérique du nord, puis au Japon, puis en Allemagne, d'où elles ont gagné le reste de l'Europe.

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Elles ont pris la forme de mouvement de protestation, souvent violemment réprimés, contre la confiscation de l'espace public par les méga-industries, des aéroports, des autoroutes qui venaient bouleverser, bétonner, techniciser le peu de milieu "naturel" qui restait et répandre des polluants et des nuisances. La résistance des habitants à cet envahissement de leur milieu de vie n'était pas une simple "défense de la nature". C'était une lutte contre la domination, contre la destruction d'un bien commun par des puissances privées, soutenues par l'Etat, qui déniaient aux populations le droit de choisir leur façon de vivre ensemble, de produire et de consommer.

Source : Le Nouvel Obs M 09978

dimanche, 19 janvier 2014

Starck Wooden House

Philippe Starck Wooden House - 3 Suisses :
C’est en 1994 que le designer Philippe Starck crée une maison en bois pour la marque de VPC les 3 Suisses. Cette « Starck House » est alors vendue au prix de 4 900 francs... Un coffret en bois contient les plans généraux au 1/50ème de la maison, avec ou sans auvent, un classeur de chantier, une vidéo montrant les étapes de la construction de la maison commentée par Philippe Starck, le carnet de notes qui explique les étapes de la gestation du projet, le choix de l'endroit et les petites tracasseries administratives, un carnet vierge pour noter ses propres expériences, un marteau, symbole de l'intervention personnelle dans la maison et un drapeau français pour le faîte de la maison.
(...) la maison est constituée d’une grande pièce au rez-de-chaussée et d’un premier étage. Soit 264 mètres carrés de superficie et 160 mètres carrés de terrasse"

lundi, 13 janvier 2014

Le vélo en ville néfaste pour la santé ?

Dans une étude récente, une chercheuse de l’université de Dublin révèle que se déplacer à vélo dans les villes embouteillées est très néfaste pour la santé, en raison de l’effort qui surexpose les cyclistes aux particules fines et aux gaz d’échappement. Selon Philippe Goirand, délégué à l’écomobilité sur Toulouse, cette étude est biaisée car elle ne compare que les piétons et les cyclistes, alors que de nombreuses autres études indiquent que ceux qui absorbent le plus de particules fines, ce sont les automobilistes à cause de l’accumulation de ces polluants dus au diesel dans l’habitacle des voitures.

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L'ORAMIP, observatoire de la qualité de l’air, établit un classement tous polluants confondus, du plus pollué au moins pollué : voiture, bus, vélo, métro, marche à pied. Faire du vélo c’est 20 à 30 fois plus de bienfaits pour sa santé que de risques et plus de deux ans d’espérance de vie gagnée. Par contre, quand il y a un pic de pollution, il vaut mieux éviter de faire des efforts violents qui impliquent une hyperventilation.


Source : ladepeche.fr

samedi, 04 janvier 2014

Habiter les toits de Bordeaux

En 2006, avec l’appel à idées « échoppes », la Ville de Bordeaux a ouvert la réflexion sur l’évolution de son patrimoine architectural et urbain en s’intéressant essentiellement à la petite unité d’habitation typiquement bordelaise qu’est l’échoppe.
En 2008, l’appel à idées « Coeur d’îlot » concernait la reconversion de grandes emprises en cohérence avec le contexte résidentiel de la ville de pierre.
En 2010, avec le questionnement "Quels paysages urbains pour Bordeaux demain ?", ce sont les modalités de transformation et d’évolution du grand paysage pour une métropole millionnaire qui ont été soumises aux réflexions des candidats.
En 2012, « Habiter les chais », ultime appel à idées qui soulève les questions liées à l’habitabilité de bâtiments conçus pour conserver le vin.
En 2014, la Ville de Bordeaux souhaite poursuivre cette réflexion sur les modalités de transformation des habitations en proposant un appel à idées intitulé « Habiter les toits de Bordeaux ».

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La transformation des toits représente une opportunité pour l'amélioration de la qualité de vie dans le centre de Bordeaux. L’objectif de l'appel à idées pour 2014 n’est pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation mais de s’interroger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes potentiellement habitables sous les toits et sur les toits. La réflexion concerne les modalités de conservation et de transformation des toits.
L’appel à idées est ouvert aux architectes, urbanistes, aux paysagistes diplômés, aux ingénieurs spécialisés dans les domaines liés au développement durable (thermique, énergie, gestion de l’eau) et aux étudiants régulièrement inscrits en master dans ces disciplines.
On peut s'inscrire en se connectant sur le site bordeaux2030.fr

samedi, 28 décembre 2013

Urbain, trop urbain

Parce que le phénomène urbain est l’un des meilleurs témoins de la grande accélération de l’empreinte anthropique sur la planète, on ressent en ville plus qu’ailleurs ce tourment éthique. En effet, les chiffres de l’urbanisation sont aussi accablants que ceux du rapport du GIEC. Depuis la révolution industrielle, la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphère suit celle de l’urbanisation et celle du PIB : 80% des émissions de gaz à effet de serre seraient imputables aux villes. L’urbain consomme 75% des ressources énergétiques mondiales.

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D’ici 2030, pour faire face à la demande, il faudra bâtir l’équivalent de la zone urbaine mondiale occupant déjà les sols en l’an 2000 (soit 400 000 km2). En 2050, quelque 65% de la population mondiale habitera en ville. Toutes ces évaluations sont bien connues, partagées, diffusées et indiscutables. Les préconisations sont connues : ralentir, réguler, densifier, économiser, rendre la ville intelligente et durable… Un effort d’infrastructure suffira-t-il pour créer une ville durable ou l'engagement de tous doit-il être plus profond ?

Source : liberation.fr

vendredi, 08 novembre 2013

Les mathématiques et le trafic

Beaucoup de nos auditeurs sont peut-être, en ce moment même, bloqués dans les embouteillages qui sévissent dans de nombreuses villes aux heures de pointe. Cédric Villani, est-ce que les mathématiques peuvent faire quelque chose pour les aider ?



Un premier réflexe de bon sens serait de se dire qu'il suffit d'améliorer les transports en commun. Mais ce n'est pas si simple, comme le prouve la mésaventure qui a frappée la Ville de Nice récemment : afin de réduire les embouteillages, la municipalité a augmenté considérablement la fréquence des tramways. Résultat : la ville s'est retrouvée encore bien plus congestionnée qu'avant. Cela semble complètement illogique, on ne voit pas comment cela peut être mis en équations ! Et pourtant c'est un phénomène bien connu des mathématiciens : parfois les transports jouent de sacrés tours. Il y a ce que l'on appelle le Paradoxe de Braess : il n'est pas rare que l'ouverture d'une nouvelle voie dans un réseau urbain entraîne un ralentissement du trafic. A l'inverse, on peut parfois rendre le trafic plus fluide en fermant certaines voies bien choisies : cela a été observé par exemple dans des situations concrètes a Séoul, Stuttgart ou New York...

Pour modéliser le trafic autoroutier, on utilise parfois de la mécanique des fluides, assimilant les voitures à des éléments de fluides. Enfin des outils statistiques sont appliqués au traitement du signal, par exemple pour intégrer les données de circulation captées un peu partout dans le réseau.

vendredi, 01 novembre 2013

Vélib’ confronté au vol et au vandalisme

Selon un responsable de Vélib’ , peu après son lancement le dispositif a été confronté au vol et au vandalisme et le phénomène a surpris par son ampleur. Entre 2007 et 2009, Vélib’ a été confronté à des actes relevant de l’extrême négligence jusqu’à la dégradation volontaire du matériel. Le point culminant a été l’année 2009 avec 11 800 vélos volés ou vandalisés. Entre 2010 et 2011, la situation a connu une nette amélioration. Mais les années 2012 et 2013 marquent le retour à un très haut niveau du vol et du vandalisme et contrairement aux années antérieures, le phénomène est très concentré sur le nord-est Parisien et les communes avoisinantes.

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Pour 2012, 9 000 vélos volés ou vandalisés ont été comptabilisés. Le nombre d’actes délictueux augmente pendant les vacances scolaires et les mineurs s’avèrent être les principaux auteurs de ces actes. Ce qui complique la réponse judiciaire.

Pour en savoir plus, on peut consulter le blog : blog.velib.paris.fr

mardi, 15 octobre 2013

Les futurs téléphériques urbains

Le futur téléphérique urbain de Toulouse devrait traverser la ville de l'Université à l'Oncopôle en 2017. Un cabinet d'architecte londonien a été choisi pour construire l'"Aérotram". Il partira de l'Oncopôle, puis enjambera la Garonne en direction du CHU de Rangueil et terminera son parcours à l'université Paul Sabatier. Au long des 2,6 kilomètres parcourus en 10 minutes de temps, c'est un grand ensemble du pôle scientifique de Toulouse qui sera relié. La municipalité prévoit 7000 passagers par jour.

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Les villes de Londres, Barcelone, Rio, New-York, Portland, Alger, Constantine sont déjà équipées de cabines suspendues. Des dizaines de métropoles dans le monde rêvent de la voie aérienne pour transporter des usagers. Economique et écologique, attractif pour les touristes, mode de transport sûr, le téléphérique séduit les élus pour franchir les petits reliefs, les fleuves et surtout éviter les embouteillages. En France, celui de Grenoble compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération. D'autres projets sont en cours : le Sophicâble, une future liaison téléphérique reliant la salle omnisport, à la Cité du Savoir Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes, l’installation d’un téléphérique sur l'île de Mayotte pour assurer la liaison entre l’aéroport mahorais de Pamandzi et Mamoudzou, Brest projette de construire un téléphérique entre le bas de Siam et les ateliers, Créteil, Bordeaux, Marseille... y réfléchissent.

Source : midi-pyrenees.france3.fr