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mercredi, 20 mai 2015

La grande épopée des SCOP

Qu'ont en commun la fonderie Gillet, la plus vieille entreprise tarnaise qui fabrique du mobilier urbain, l'orchestre de chambre de Toulouse et la Scopelec spécialisée dans le déploiement d'infrastructures de télécoms ? Rien a priori sinon qu'ils sont tous trois organisés en Scop. La région Midi-Pyrénées compte pas moins de deux cents sociétés coopératives et participatives, ce qui paraît peu si on ne rapportait ce chiffre aux deux mille Scops gérées en France par des salariés associés majoritaires. La proportion sera encore plus forte quand deviendra effectif le rapprochement avec le Languedoc-Roussillon où on recense une centaine de Scops.

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Les SCOP sont des symboles vivants d'entrepreunariat social. Avec, parfois, de vraies réussites à la clé, fussent-elles fragiles. Il y a l'aventure des Pilpa à Carcassonne, il y a aussi les 58 ex-Fralib de Gemenos qui ont repris le thé «L'Eléphant», sans oublier les 2 000 salariés de Scopelec à Labège (31) qui est devenu le premier intervenant d'Orange sur les réseaux téléphoniques. Plus emblématique encore, l'orchestre de chambre de Toulouse qui projette de développer et de breveter une fibre synthétique aussi performante que le crin de cheval de Mongolie pour les archers des instruments à cordes.

Source : ladepeche.fr

vendredi, 15 mai 2015

Un ordinateur plus petit qu'un grain de riz

Une équipe d’ingénieurs, aux États-Unis, a créé le plus petit ordinateur au monde, plus petit qu'un grain de riz. Le Micro Mote mesure à peine deux millimètres de diamètre et sa batterie est alimentée grâce à une cellule photovoltaïque. Pensé pour l’Internet des objets, il peut être équipé d’un appareil photo ou d’autres capteurs afin de moduler ses fonctionnalités selon les besoins et servir à un grand nombre d’applications.

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Le Michigan Micro Note, surnommé M3 est si petit que l’on peut faire tenir 150 exemplaires dans un dé à coudre, il n’a pas les performances d’un ordinateur classique mais il en a les principales caractéristiques techniques, à savoir la capacité de recevoir des données via ses capteurs, de les stocker, de les traiter pour accomplir la tâche adéquate et enfin de transmettre l’information via une liaison sans fil. L’architecture du Micro Mote repose sur un empilement de couches qui correspondent chacune à une fonction : le processeur et sa mémoire, le stockage, la batterie, la puce radio, la cellule photovoltaïque, un capteur dédié. Le processeur Phoenix consomme en moyenne 500 picowatts. Cette faible consommation est l’une des clés du concept car elle permet d’utiliser une batterie tout aussi miniaturisée.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 14 mai 2015

La taille ne fait pas la force

Les robots miniatures de l’université de Stanford ne pèsent pour que quelques milligrammes, mais ils sont capables de tracter, même sur une surface verticale, des objets qui peuvent peser jusqu’à 100 fois leur poids. Ces MicroTugs ont été mis au point par une équipe du Biomimetics and Dexterous Manipulation Lab, qui a créé trois modèles de mini-robots. Le premier MicroTug pèse 12 grammes et produit une force de traction horizontale de 40 newtons. Dans cette vidéo publiée sur YouTube, on voit le petit engin tirer derrière lui une tasse à café pleine dont le poids total est de 600 grammes.<./br>

Les MicroTug ont en commun un système de pattes adhésives dont la conception est directement inspirée des geckos. L'effet ventouse pour grimper aux murs a été découvert en 2002 et modélisés l’année dernière. La surface des pattes des geckos est formée de lamelles portant des millions de micropoils, chacun portant des poils encore plus petits, d'environ 200 nanomètres de long. La patte ne colle pas à proprement parler, l’adhérence provient des forces dites de van der Waals, qui apparaissent entre molécules et sont de nature électromagnétique. Chez le gecko, cette adhérence se crée lorsque ces poils s’étalent sur la surface selon un angle oblique, avec une force d'autant plus élevée que les poils sont proches de la parallèle à la surface. Le phénomène s'interrompt à l’instant où le lézard lève la patte et que les micropoils reprennent leur position perpendiculaire. C’est ainsi que le gecko peut coller et décoller ses pattes en l’espace d’une seconde et évoluer sur pratiquement tout type de surfaces et dans tous les angles.

Source : futura-sciences.com

mercredi, 13 mai 2015

Concours Lépine écolo

Le lauréat du Concours Lépine 2015 a été attribué à trois artisans alsaciens, Charles Herrmann, Philippe Durrhammer et Xavier Remond Meilleurs Ouvriers de France, ont été décorés pour leur invention. Dans un camion, 42 tonnes de machines capables de transformer des déchets agricoles en granulés pour les chaudières à bois. En plein champ, le « granulateur mobile », de la société H-Énergie, transforme des déchets végétaux en granulés directement utilisables pour le chauffage.


Le granulateur mobile avale à peu près tous les déchets agricoles, même humides, comme ceux de la paille, du maïs, du colza, ou encore les sarments de vignes. Cette unité mobile travaille en plein champ, traite environ une tonne à l’heure, d’après ses inventeurs, et produit des granulés (ou pellets) qui seront directement utilisables dans des chaudières. La machine n’est pas un prototype. Construite par la jeune société alsacienne H-Énergie, elle est désormais commercialisée. Sur place, sans transport donc, elle produit un combustible bon marché.

mardi, 12 mai 2015

Green is good, blue is better

Créer des villes flottantes pour résoudre les problèmes de démographie, ­inventer une autre société, expérimenter un autre rapport à l'environnement. Un mouvement architectural cherche à édifier des ­cités écologiques sur des îles nouvelles. Né dans l’urgence de la menace environnementale, ce courant qui a gagné l’architecture et l’urbanisme interpelle, depuis dix ans, économistes, institutions internationales et gouvernements.

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Ce mouvement a un drapeau – bleu, couleur des océans – et un pays pionnier : les Pays-Bas. Elu en 2007 parmi les personnes les plus influentes de l’année par le magazine Time, l’architecte Koen Olthuis, cofondateur de l’agence Waterstudio, à Ryswick, est l’un de ses praticiens et théoriciens. Il signe ses mails Green is good, blue is better (« le vert [le souci écologique], c’est bien, le bleu, c’est mieux ») et avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi construire sur les mers est une idée d’avenir : « D’ici à 2050, 70 % de la population mondiale ­vivra dans des zones urbanisées. Or, les trois quarts des plus grandes villes sont situées en bord de mer, alors que le niveau des océans s’élève.


Source : lemonde.fr

lundi, 04 mai 2015

Le Li-Fi, une alternative au WiFi

Le Li-Fi (Light Fidelity) est une alternative au WiFi qui utilise les lampes à diodes électroluminescentes (LED) pour transmettre Internet. Les ondes de la lumière visible, comme les ondes radio, sont capables de transmettre les informations. Le fonctionnement du Li-Fi ressemble beaucoup à celui du morse, sauf que la vitesse et la précision du message lumineux sont nettement supérieurs. Avec le LiFi, l’ampoule s’allume et s’éteint des millions de fois par seconde, ce qui permet de transmettre beaucoup d’informations.

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Le Li-Fi, avec un débit égal à 150 fois la vitesse du Wi-fi, est l’avenir de l’Internet sans fil. Le recours aux ondes lumineuses va permettre d’éviter à terme la saturation des réseaux Wi-Fi en proposant un nouveau canal de distribution de l’information numérique. L’utilisation du Li-Fi est sans crainte là où le Wi-Fi peut être dangereux ou impossible à utiliser, comme dans les avions, les sous-marins ou les hôpitaux. Il a aussi l’avantage de ne pas pouvoir être piraté, les informations ne pouvant être captées que sur le trajet de l’onde lumineuse. Seuls les ordinateurs connectés sur les mêmes ampoules utilisent la même connexion.

Source : blogdelazare.com

vendredi, 30 janvier 2015

Les autoroutes solaires

Après les panneaux et les maisons solaires, les États-Unis expérimentent les autoroutes solaires. La première couche de route est composée de verre translucide qui laisse passer la lumière. La deuxième couche, de panneaux solaires qui captent l'énergie solaire. Ils sont aussi conçus pour supporter des camions de plus de 100 tonnes.


Les panneaux dégagent de la chaleur et permettent de faire fondre la neige et le verglas, de quoi rendre la route plus sûre. L'éclairage peut quant à lui être déclenché à distance, ainsi en fonction de la demande, on peut modifier le marquage au sol en temps réel. Le projet fou en ai au stade du prototype, mais l'inventeur Scott Brusaw est chargé officiellement de réaliser une portion test de 50km. Un projet cependant coûteux qui nécessite encore plusieurs années de travail.

jeudi, 30 octobre 2014

A l'abri sous un parapluie invisible

Air Umbrella, le parapluie invisible, pourrait modifier notre comportement sous les averses. Air Umbrella protège de la pluie grâce à un bouclier invisible par la diffusion d'un flux d'air circulaire qui repousse les gouttes et nous maintient au sec. Air Umbrella a été mis au point par des ingénieurs chinois.

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Le plus petit modèle mesure une trentaine de centimètres et pèse 500 grammes. La batterie offre une autonomie d'environ 15 minutes pour le petit modèle et une demi heure pour le plus grand. On pourrait voir ce parapluie dans les rues à la fin de l'année 2015.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site kickstarter.com

lundi, 16 juin 2014

Innovation, précaution

Selon le Medef, le principe de précaution peut mener à une inhibition du progrès. Il est favorable à une précision du principe de précaution et à un équilibrage par le principe d'innovation. Cela permettrait une plus grande objectivité dans l'évaluation du risque, notamment en termes de gravité et de réversibilité, raisons inscrites dans la charte de l'environnement actuelle pour invoquer la précaution. Cela permettrait également la mise en place de procédures graduelles, avec une poursuite de la recherche et des expérimentations contrôlées. Inscrire le principe d'innovation dans la Constitution garantirait un droit au progrès et au bénéfice de la science et de la technologie. Seulement, toute innovation est-elle bonne à prendre au point de l'inscrire comme un droit ?

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Selon Nicolas Hulot, l'innovation est un enjeu majeur pour résoudre la situation actuelle mais le principe de précaution n'a à aucun moment sacralisé le risque zéro, même s'il a occasionné quelques blocages. En réponse à ceux qui donnent des exemples de freins à l'innovation causés par le principe de précaution, Nicolas Hulot met en avant des contre-exemples : "Les scandales de l'amiante ou du chlordécone auraient pu être évités grâce au principe de précaution", estime-t-il, rappelant que celui-ci ne peut être appliqué qu'en cas de dommages graves et irréversibles.

Source : actu-environnement.com

lundi, 09 juin 2014

Mini mother is watching you

Mini mother is watching you est le principe de la matriochka connectée créée par l'entreprise française Sen.se. Connectée par wifi à des puces baptisées "Motion cookies" installées sur des objets du quotidien, elle scrute les petits détails de la vie de tous les jours. Les capteurs, posés sur une brosse à dent, vérifient par exemple si les enfants se sont bien lavé les dents, collés à une boîte de médicaments, ils signalent que le traitement a bien été pris, placés sur un lit, ils évaluent la qualité du sommeil.

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Il serait possible d'intégrer des capteurs directement dans des produits comme des bouteilles d'eau ou des machines à café qui enverront directement des informations à l'application sur Android ou IOS. Le but: commander automatiquement les recharges de capsules ou prévenir si on ne boit pas suffisamment d'eau. En tout 24 capteurs dotés d'une capacité de mémoire de 10 jours et d'une pile censée durer un an peuvent être connectés simultanément sur une même poupée "mère". Les données collectées peuvent ensuite être visionnés sur une application. Des alertes par mail, téléphone ou sms sont programmables.

Source : latribune.fr

samedi, 07 juin 2014

Diffuser de la musique avec son ampoule

Avec l'ampoule AwoX StriimLIGHT™ Color Wi-Fi 13 Watts , on peut diffuser sur son ampoule non seulement de la musique, mais aussi choisir la couleur lumineuse dont on a envie pour accompagner ses chansons favorites. Plus de 16 millions de combinaisons (réglage des couleurs, intensité et température de la lumière) sont à portée de doigt, toutes les fonctionnalités se pilotent très facilement depuis la télécommande ou l’application gratuite iOs & Android AwoX SmartCONTROL.

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- Ecouter les musiques contenues dans son smartphone/tablette, ordinateur
- Compatible avec les fichiers MP3, AAC, WAV, PCM, FLAC.
- Accès aux radios internet via la connexion Wi-Fi à son réseau personnel.
- Lecture synchronisée entre plusieurs StriimLIGHT Wi-Fi.
- Télécommande pour le contrôle de l’intensité de la lumière et du volume.
- Ampoule: LED, 100-240v, pour les culots E27.
- Haut-parleur: 10 Watts, 200Hz-20KHz.

Pour en savoir plus : awox.com





samedi, 11 janvier 2014

Tiwal, premier dériveur pneumatique

Pliable et compact, le Tiwal est le premier dériveur pneumatique et performant pour les loisirs nautiques, et le plus insolite des petits bateaux présentés au salon nautic de Paris 2012. Conçu pour le plaisir de naviguer en toute simplicité et procurer des sensations de glisse, ce bateau polyvalent, fiable et marin, utilisable en solo pour une pratique sportive, ou à deux pour la ballade, ne mesure que 3,20m et est doté d’une voile de 5m2. Il est pliable, compact et tient dans deux sacs.


Marion Excoffon diplômée de L’ENSCI-Les Ateliers à Paris, est à l’origine du concept, et a bénéficié de l’expérience du designer Antoine Fritsch dans l’élaboration du dériveur pneumatique Swell, qui a donné naissance au Tiwal. La première série du Tiwal conçu par l’agence Excoffon Design, devrait être commercialisée au prix d’environ 5000 euros TTC.

Merci à Claude pour cet article.

Source : allboatsavenue.com

samedi, 05 mai 2012

Planetsolar a bouclé son tour du monde

Dix-neuf mois après son départ, le bateau solaire Planetsolar a rejoint ce vendredi 4 mai les côtes de Monaco. Il a achevé un tour du monde, réalisé avec pour seule énergie celle du soleil. Une expérience menée par un équipage franco-germano-suisse qui espère avoir ainsi prouvé le potentiel des énergies renouvelables.

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Couvert de 537 mètres carrés de panneaux solaires, le catamaran de 31 mètres de long est capable de produire 500 à 600 kilowatts-heures par temps ensoleillé. Une énergie qui, lorsque sa batterie est complètement rechargée, lui permet de parcourir jusqu'à 300 kilomètres. Selon le fondateur de PlanetSolar, on ne verra pas dans 10 ans des porte-conteneurs solaires mais on sait que ça marche et il y a beaucoup d'applications possibles.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site maxisciences.com

jeudi, 21 octobre 2010

Bénéfice au quotidien des avancées de la science

Chacun de nous bénéficie au quotidien des avancées de la science et appelle de ses vœux d’autres progrès, d’autres innovations, d’autres technologies. Il est bien normal donc, qu’une fois par an, ce soit la Fête de la Science. Elle se déroule cette année du 21 au 24 octobre.

C’est à Saint Seurin sur l’Isle en Gironde que les esturgeons et les anguilles seront visibles dans des bassins circulaires, instruments essentiels dans la lutte pour sauver les poissons migrateurs. Appelés « scolas », ils ont été aménagés pour reproduire une rivière où tous les paramètres sont modifiables (vitesse du courant, température, salinité, nature du sol aquatique, luminosité).

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La station expérimentale de St Seurin sur l’Isle (appelée CREA correspondant au nom local de l’esturgeon européen pour lequel elle a été initialement créée en 1991) est une structure d’appui pour les recherches sur le fonctionnement et la restauration des populations de poissons migrateurs amphihalins.
L’esturgeon européen Acipenser sturio a été la première espèce étudiée, avec l’aide d’un esturgeon d’élevage utilisé comme modèle biologique, l’esturgeon sibérien Acipenser baerii. Les recherches conduites sur cette dernière espèce ont parallèlement permis le développement d’une filière spécifique de production d’esturgeon d’élevage puis de caviar d’élevage, susceptible de faciliter le transfert de la demande sur ces produits des stocks très menacés d’esturgeons des différentes espèces en milieu naturel vers la production aquacole.
En 1995, cette station a permis, grâce à la capture simultanée de 2 géniteurs, la réalisation d’une première production de 23 000 larves d’esturgeon européen par reproduction artificielle, ayant permis un premier élevage expérimental et le renforcement du stock acclimaté.
A partir des années 2000 la station de Saint-Seurin a pris une véritable vocation multimigrateurs, en permettant le développement de recherches sur d’autres espèces de poissons migrateurs, sur des phases plus ou moins longues de leur cycle et en appui aux observations conduites en milieu naturel, anguille européenne Anguilla anguilla, grande alose Alosa alosa, lamproies marine Petromyzon marinus et fluviatile Lampetra fluviatilis.