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mercredi, 20 mai 2015

La grande épopée des SCOP

Qu'ont en commun la fonderie Gillet, la plus vieille entreprise tarnaise qui fabrique du mobilier urbain, l'orchestre de chambre de Toulouse et la Scopelec spécialisée dans le déploiement d'infrastructures de télécoms ? Rien a priori sinon qu'ils sont tous trois organisés en Scop. La région Midi-Pyrénées compte pas moins de deux cents sociétés coopératives et participatives, ce qui paraît peu si on ne rapportait ce chiffre aux deux mille Scops gérées en France par des salariés associés majoritaires. La proportion sera encore plus forte quand deviendra effectif le rapprochement avec le Languedoc-Roussillon où on recense une centaine de Scops.

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Les SCOP sont des symboles vivants d'entrepreunariat social. Avec, parfois, de vraies réussites à la clé, fussent-elles fragiles. Il y a l'aventure des Pilpa à Carcassonne, il y a aussi les 58 ex-Fralib de Gemenos qui ont repris le thé «L'Eléphant», sans oublier les 2 000 salariés de Scopelec à Labège (31) qui est devenu le premier intervenant d'Orange sur les réseaux téléphoniques. Plus emblématique encore, l'orchestre de chambre de Toulouse qui projette de développer et de breveter une fibre synthétique aussi performante que le crin de cheval de Mongolie pour les archers des instruments à cordes.

Source : ladepeche.fr

mercredi, 04 février 2015

On le fait pour nous mais aussi pour les Scop

Les ouvriers de la Fonderie Gillet ne se jugeant pas capables de gérer la société coopérative et participative, dont ils sont les sociétaires, font passer un entretien d'embauche à un patron candidat.Le patron choisi collectivement par les sociétaires de la Scop, après avoir été auditionné lors d'une pause déjeuner du personnel, annonce que la région accorde 80 000 euros de subventions et prête 100 000 euros à la fonderie.


Fonderie Gillet : "L'entretien d'embauche du... par francetvinfo
Selon le dirigeant choisi par les ouvriers, ce qu'on fait, on le fait pour nous, mais aussi pour pérenniser le schéma des Scop dans la région et même au niveau national, pour donner un sens plus large à l'aventure qu'ils sont en train de mener.

lundi, 23 décembre 2013

Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP

Le 5 Novembre 2013, Utopia Bordeaux est passé aux mains de ses salariés : exit fondateurs et actionnaires… la SARL Utopia Saint-Siméon est devenue une SCOP avec l’accompagnement juridique et bienveillant de Jean-Paul Chevillotte (de la Scic Ecsess), de nos experts comptables, du Crédit Coopératif (banque de l’économie sociale et solidaire depuis 120 ans), tous émus d’avoir contribué à la mise en place de la chose. Ce matin-là à 11 heures, salle de la cheminée, une chouette idée s’est concrétisée : la transmission d’une entreprise à ceux qui y travaillent, le pouvoir à ceux qui assurent son quotidien, le début d’un processus qui ressemble à une course de relais à long terme… Les salariés d’aujourd’hui transmettront à ceux qui arrivent : nous voilà partis pour au moins deux siècles.

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Vous n’y avez rien vu ? Normal, c’est que depuis toujours, ceux qui travaillent à Utopia ne sont pas là par hasard et l’histoire de ce petit ciné est celle de valeurs et de passions partagées, d’un rapport au cinéma qui dépasse une conception étriquée de la cinéphilie : un truc qui bouge, vit, interroge, implique, oblige à évoluer… le changement de structure juridique prend acte de cette « participation » effective et constante de tous, la fixe dans la durée par l’adhésion officielle autant que collective à quelques règles et attribue une responsabilité nouvelle aux « travailleurs » d’Utopia. Le 5 novembre, c’était un peu comme des vœux perpétuels qu’on prononce après un noviciat : chacun s’est couvert la tête de cendre, a fait vœu de chasteté… mais non, je rigole… Ce qui est sûr, c’est qu’au-delà de la simple forme juridique, il y avait une dimension supplémentaire quasi palpable : l’engagement de chacun de faire siennes les valeurs qui caractérisent le mouvement coopératif et aussi celles qui donnent sa cohérence à Utopia, en font un ciné pas comme les autres.


On peut lire la suite de l'article sur cinemas-utopia.org/U-blog/bordeaux