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mercredi, 20 mai 2015

La grande épopée des SCOP

Qu'ont en commun la fonderie Gillet, la plus vieille entreprise tarnaise qui fabrique du mobilier urbain, l'orchestre de chambre de Toulouse et la Scopelec spécialisée dans le déploiement d'infrastructures de télécoms ? Rien a priori sinon qu'ils sont tous trois organisés en Scop. La région Midi-Pyrénées compte pas moins de deux cents sociétés coopératives et participatives, ce qui paraît peu si on ne rapportait ce chiffre aux deux mille Scops gérées en France par des salariés associés majoritaires. La proportion sera encore plus forte quand deviendra effectif le rapprochement avec le Languedoc-Roussillon où on recense une centaine de Scops.

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Les SCOP sont des symboles vivants d'entrepreunariat social. Avec, parfois, de vraies réussites à la clé, fussent-elles fragiles. Il y a l'aventure des Pilpa à Carcassonne, il y a aussi les 58 ex-Fralib de Gemenos qui ont repris le thé «L'Eléphant», sans oublier les 2 000 salariés de Scopelec à Labège (31) qui est devenu le premier intervenant d'Orange sur les réseaux téléphoniques. Plus emblématique encore, l'orchestre de chambre de Toulouse qui projette de développer et de breveter une fibre synthétique aussi performante que le crin de cheval de Mongolie pour les archers des instruments à cordes.

Source : ladepeche.fr

vendredi, 10 avril 2015

Chronique Paris Climat 2015

Chronique Paris Climat 2015 : J-262
Chaque semaine, Pierre Radanne, expert en énergie et climat décrypte les enjeux des changements climatiques, l’avancée des négociations internationales et les positionnements des différents pays. Cette chronique est diffusée dans l’émission « C’est pas du vent » sur www.rfi.fr.
Cette semaine : Climat : une formidable opportunité économique ?

Climat : une formidable opportunité économique ? par rfi

mercredi, 08 avril 2015

Le REDD, incitation financière

Le REDD, Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts, a pour objet de rendre la conservation et la protection des forêts plus rentable que la poursuite de leur dégradation. Ce mécanisme d'incitation financière est en cours d'élaboration sous l'égide de l'ONU, il devrait être mis en place seulement en 2020. Un REDD+ pourrait intervenir plus rapidement suite à l'accord de Copenhague.

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/environnement/deforestation.php

Toutefois, ce mécanisme est critiqué par certaines ONG comme Les Amis de la Terre : "Arrêter la déforestation est indispensable pour stabiliser le climat mais le mécanisme REDD ne répond pas à cet objectif. Plutôt que de renforcer les droits des communautés forestières, d'interdire la conversion des forêts en monocultures ou l'exploitation industrielle du bois, ce mécanisme constitue une formidable échappatoire pour les entreprises qui peuvent continuer à polluer en achetant des forêts ou en plantant des arbres" explique Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre. Le film suivant explique les enjeux et les risques de REDD.

Source : notre-planete.info

mercredi, 04 février 2015

On le fait pour nous mais aussi pour les Scop

Les ouvriers de la Fonderie Gillet ne se jugeant pas capables de gérer la société coopérative et participative, dont ils sont les sociétaires, font passer un entretien d'embauche à un patron candidat.Le patron choisi collectivement par les sociétaires de la Scop, après avoir été auditionné lors d'une pause déjeuner du personnel, annonce que la région accorde 80 000 euros de subventions et prête 100 000 euros à la fonderie.


Fonderie Gillet : "L'entretien d'embauche du... par francetvinfo
Selon le dirigeant choisi par les ouvriers, ce qu'on fait, on le fait pour nous, mais aussi pour pérenniser le schéma des Scop dans la région et même au niveau national, pour donner un sens plus large à l'aventure qu'ils sont en train de mener.

jeudi, 22 janvier 2015

La chute du prix du pétrole

Les prix du pétrole sont tombés en dessous de 50 dollars. Les producteurs de pétrole de schiste comme les États-Unis et le Canada connaissent une crise inédite. Le 4 janvier, l'entreprise américaine de pétrole de schiste WBH Energy s'est déclarée en faillite. Depuis 2010, les dettes des entreprises américaines dans le secteur de l'énergie ont augmenté de 55%. La révolution des hydrocarbures de schiste en Amérique du Nord fait à la fois face aux prix faibles du pétrole et aux coups spéculatifs des investisseurs. Confrontées à l'assèchement des liquidités et à la baisse des prix pétroliers, les petites entreprises de pétrole de schiste vont faire faillite ou être fusionnées. Le secteur du pétrole et du gaz de schiste continuera à exister, mais à condition de diminuer ses coûts d'exploitation pour concurrencer les producteurs à faible coût de l'OPEP.

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Les prix du pétrole chutent car l'offre est excédentaire. Mais les producteurs de pétrole ne vont pas diminuer le nombre de barils produits, et les prix vont continuer à baisser. Au moment où les prix du pétrole ont chuté en dessous de 50 dollars US, l'OPEP a tenu une réunion pour trouver un consensus visant à ne pas limiter la production. Les coûts d'extraction des pays de l'OPEP demeurent en moyenne à environ 40 dollars US, tandis que les coûts d'extraction du pétrole de schiste sont au moins de 60 dollars US. Même si les prix du pétrole passent au-dessus de 40 dollars US, c'est encore rentable pour les pays de l'OPEP et les entreprises de pétrole de schiste risqueront d'être mises hors du marché.


Source : notre-planete.info

lundi, 20 octobre 2014

L'économie, une science humaine et sociale

Jean Tirole est devenu lundi dernier 13 octobre le Nobel d'économie 2014. Le magazine scientifique SCIENCES ET AVENIR rediffuse sur son site une interview d'octobre 2011.
L’économie utilise aujourd’hui l’outil mathématique de façon massive. Pourtant, selon vous, il s’agit d’une science humaine et sociale. Pour quelle raison ?
Il est vrai qu’il n’existe pour ainsi dire plus d’économie sans mathématiques ! Mais elle est incontestablement une science sociale, au même titre que la psychologie, la sociologie, le droit, la science politique… pour la bonne raison qu’elle décrit des comportements humains.
ce qui m'a attiré vers l’économie, c'est cette combinaison de rigueur mathématique et de comportements humains. Lycéen, je lisais beaucoup de livres d’histoire et de sociologie. J’appréciais Claude Lévi-Strauss et Marcel Proust qui analysaient parfaitement les petits jeux auxquels nous jouons avec les autres et avec nous-mêmes.

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Qu’est-ce que la théorie des jeux, très en vogue aujourd’hui ?
Il s’agit d’analyser les choix faits par les acteurs, tous interdépendants, dans une situation donnée. Par exemple, nous nous interrogeons sur la façon dont les concurrents vont réagir si une entreprise décide de baisser ses prix. Nous raffinons l’analyse grâce à une théorie connexe, dite théorie de l’information. En effet, un acteur donné ne sait pas toujours exactement de quelle information dispose ses concurrents ! Or, cette donnée est capitale pour prendre des décisions. J’ai beaucoup exploré et approfondi la théorie des jeux, notamment avec Eric Maskin. Nous avons défini la notion « d’équilibre de Markov parfait » qui montre qu’on peut toujours identifier une variable– comme la part de marché d’une entreprise ou sa capacité de production, l’endettement d’un Etat, etc. – qui synthétise à elle seule toute l’histoire d’un jeu, et qui permet de prévoir ce que seront les stratégies des acteurs.

samedi, 11 octobre 2014

Tram-train du Médoc ou simple ligne de Tram D ?

Ce mercredi 9 octobre, le rapporteur public a conclu à l'annulation de deux arrêtés préfectoraux portant sur la déclaration d'utilité publique de la future ligne D du tramway de Bordeaux et le tram-train du Médoc. Le magistrat représentant le ministère public a pointé des « incertitudes », des « lacunes » et constaté une certaine « opacité » dans le dossier d'enquête publique de la ligne D qui doit relier la place des Quinconces au quartier de Cantinolle à Eysines, en 2017.

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Selon le rapporteur public, « le point le plus délicat » concerne l'évaluation socio-économique « qui ne permet pas à la population d'apprécier l'utilité publique du projet ». Il a examiné les chiffres de projection de la fréquentation et craint que les hypothèses indiquées ne soient « surévaluées ». Il s'interroge aussi sur les recettes et les conditions de financement de la ligne. « Il est très difficile d'apprécier où se trouve le taux de rentabilité interne exacte du projet. Il présente des lacunes qui ne sont pas anecdotiques concernant son évaluation économique ». Selon lui dans un premier temps, le tram-train du Médoc doit en fait se présenter sous la forme d'une simple ligne de tramway.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié dans Sud-Ouest

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

mercredi, 25 juin 2014

Futurs immeubles en bois

La France représente la troisième surface forestière d'Europe mais exporte son bois et importe les produits finis à plus forte valeur ajoutée. Résultat : un poste déficitaire de plus de 6 milliards d'euros par an dans la balance commerciale. Le plan "Industries du bois" vise à corriger ce déséquilibre, en réimplantant sur le territoire national les activités de transformation et en accélérant l'industrialisation de l'offre, avec 60.000 emplois nouveaux notamment dans les zones rurales.

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La feuille de route prévoit un projet fédérateur : la construction d'un immeuble en bois de 30 étages en 2030. D'ici 2017, le plan fixe comme objectif intermédiaire la construction de cinq à dix immeubles de moyenne hauteur (7 à 15 étages). Selon le ministère de l'économie, dès le second semestre 2014 sont planifiés la réalisation d'un état des marchés pour les immeubles en bois, un benchmarking des solutions techniques existantes et des dispositions réglementaires applicables aux immeubles de grande hauteur (IGH) dans le monde, ainsi que la définition et le test de solutions techniques. Sur la même période, il est prévu de disposer d'une "offre compétitive française (…) de plus de 15 niveaux avec des démonstrateurs.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 21 mai 2014

Prendre la protection des abeilles au sérieux

Après 2013, année noire pour les apiculteurs avec une récolte au plus bas, les épandages de pesticides seront bientôt totalement interdits en fin de journée pendant les périodes de floraison. 3 raisons de prendre la protection des abeilles au sérieux.

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La population des abeilles est en chute libre. Pourtant selon une étude de Greenpeace publiée en avril 2013, il n'existe aucune donnée précise pour connaître la situation des pollinisateurs dans le monde .
Les abeilles pollinisent les fleurs et elles sont considérées comme "les meilleurs pollinisateurs". Leur disparition pourrait se révéler dramatique pour l'environnement.
Le rôle des abeilles dans la nature ne rapporte pas que des fleurs et du miel, selon Greenpeace, l'apport du travail des abeilles dans le monde se chiffre à 265 milliards d'euros par an. A titre de comparaison, c'est près de 10% du PIB de la France en 2013.


Source : lexpress.fr

mardi, 08 avril 2014

Effacement de consommation électrique

L'« effacement de consommation électrique » ou « lissage de la courbe de charge par le pilotage de la demande » consiste, en cas de déséquilibre offre/demande d'électricité à provisoirement réduire la consommation physique d'un site donné ou d'un groupe d'acteurs, l'effacement étant déclenché par une stimulation extérieure.

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L'effacement peut constituer un substitut économique à l'installation de nouveaux moyens de production et une réponse a la difficulté de stocker de l'énergie pour l'utiliser plus tard, notamment afin de contribuer à l'équilibrage du réseau lors d'une baisse de production, d'une hausse de consommation, ou de compenser l'intermittence de la production à partir d'énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.), sans sacrifier le confort des ménages et la production des entreprises. Par exemple, faire la lessive ou la vaisselle la nuit et l'extinction de 15 à 30 min du chauffage électrique dans un logement ou un bureau bien isolé ne modifie pas le confort des consommateurs. De même, l'arrêt d'un process industriel a un impact limité si l'usine peut continuer à fonctionner sur ses stocks intermédiaires. L'effacement est facilité par le développement des « réseaux intelligents » permis par les TICs, avec l'utilisation d'automates industriels ou de compteurs intelligents, dans une dynamique de type « troisième révolution industrielle ». La structure autrefois pyramidale et centralisée du système électrique tend à devenir plus horizontale et à donner aux consommateurs un rôle plus actif, tout en permettant un système plus efficient et sûr.

Source : wikipedia.org

Pour en savoir plus : actu-environnement.com

samedi, 22 février 2014

Pas d'économie circulaire sans écoconception

Le modèle économique linéaire : extraire, fabriquer, consommer, jeter, ne peut rester la référence. L'économie circulaire avec une utilisation en boucle des ressources, s'imposera dans les années à venir. La maintenance, le réemploi, la réparation, la remise à neuf, la récupération, le recyclage deviendront les règles à suivre.

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Le recyclage des matières plastiques, du verre et du papier est en bonne voie. Par contre, la récupération des métaux dans le matériel électronique s'effectue encore très souvent dans les pays à bas coût de main d'oeuvre. Si l'économie circulaire fait circuler les déchets à grande échelle, on perd l'intérêt écologique de ce mode de fonctionnement. De plus, trop souvent les produits manufacturés ne sont pas conçus pour faciliter le réintroduction de ces produits au sein de l'économie circulaire. L'écoconception consiste à prendre en compte l'impact environnementale d'un produit sur l'ensemble de son cycle de vie.

Pour s'informer on peut lire le livre "L'économie circulaire" de Rémy Le Moigne édité chez Dunod

samedi, 18 janvier 2014

Le moteur Stirling n'a pas la renommée qu'il mérite

Au 19ième siècle, il arrivait fréquemment que des chaudières à vapeur explosent. Aussi Robert Stirling, qui poursuivit de brillantes études à l'université d'Edimbourg de 1805 à 1808, à imaginer un moteur sans chaudière soumise à de trop fortes pressions. Le principe de fonctionnement est relativement simple : la combustion est externe, le fluide principal est de l'air à une modeste pression et est soumis au cycle suivant : chauffage, détente, refroidissement puis compression. Cette invention eut des applications dans le monde agricole et dans l'industrie jusqu'en 1922 pour pomper de l'eau ou entraîner des générateurs de courant électrique. Cependant, elle ne connut pas tout l'essor que Robert Stirling aurait pu souhaiter. La machine à vapeur, puis à la fin du dix-neuvième siècle, le moteur à combustion interne s'imposèrent. Ensuite, on vit les premières applications industrielles de la motorisation électrique.

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Intégration d'un moteur Stirling dans une installation de chauffage


Robert Stirling et son moteur n'ont pas la renommée qu'ils méritent. Il est probable que le vingt-et-unième siècle, avec ses soucis en matière d'énergie et d'écologie, verra la réparation de cette injustice. Robert Stirling a longtemps attendu son heure, celle-ci arrivera, sans aucun doute, plus de deux siècles après sa naissance.

Pour en savoir plus sur le moteur Stirling, on peut consulter le site moteurstirling.com

mardi, 07 janvier 2014

Croissance économique zéro

Avec actuellement 0,7 % de la population détenant 41 % des richesses et 68.7% ne devant se contenter que de 3%, démographie et richesses sont insuffisamment corrélés pour espérer une stabilisation de la croissance économique sur la seule base d'une hypothétique baisse de population.

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La reconnaissance de la croissance économique comme facteur de destruction de l'environnement fut officialisée par la publication des rapports « Meadows » à partir de 1972 dont les prévisions ne purent, jusqu'à nos jours, être démenties. Hélas, les hypothèses d'une croissance économique zéro voire d'une éventuelle décroissance restent exclues de tout débat. La corrélation entre baisse de fertilité et développement économique observée durant le 20ième siècle amena le remplacement du modèle malthusien décrivant le contrôle de la fertilité comme un requis au développement par celui de la « transition démographique » où une baisse de fertilité en est la conséquence. Le problème est que ces modèles ne lient pas la question de la fertilité à l'environnement mais à la croissance, comme si c'était de cette dernière et non des ressources environnementales dont nous dépendrions. Par un même biais, arborer la fertilité comme un danger primordial pour la planète permet de miroiter les vertus d'une croissance économique rempart à un péril démographique. Aussi peut-on s'interroger sur l'origine de cette obsession quasi religieuse pour la croissance capable de nous faire adhérer au paradoxe du « développement durable » alors que seul l'équilibre l'est.

Source : notre-planete.info

vendredi, 27 décembre 2013

Economie circulaire, repenser le modèle de développement

Interview de François-Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire sur le site actu-environnement.com :
L'économie circulaire, c'est repenser notre modèle de développement. La raréfaction des ressources annonce des crises prochaines. L'enjeu est de réduire la consommation alors que la démographie et la croissance du niveau de vie mondial font exploser les besoins. Ainsi, la Chine, qui compte 1,4 milliard d'habitants et dont le niveau de vie est en hausse constante, a inscrit l'économie circulaire depuis plus de cinq ans dans une loi : 262 villes ont été identifiées comme étant en crise par rapport à leurs difficultés d'accès aux ressources. Il est nécessaire de s'inspirer d'une telle réflexion afin d'éviter des crises liées aux ruptures de production, telles que celle révélée par le tsunami de 2004 en Asie avec les disques durs.

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L'économie circulaire ne se limite donc pas au recyclage, croire que le recyclage est une panacée est une erreur, car il présente deux défauts majeurs. D'une part, on perd de la matière au cours des processus de recyclage. D'autre part, on recycle des volumes du passé pour un besoin futur d'une toute autre dimension. Même si le recyclage était généralisé, on ne couvrirait que 10 à 20% des besoins actuels. Donner des consignes de tri, apposer un logo sur les produits recyclables, c'est très bien, mais ce serait encore mieux d'être dans une société où il serait inutile de délivrer ces consignes.

mardi, 17 décembre 2013

Les récoltants coopérateurs de Champagne

Avec des milliers d'adhérents et 12500ha de vignes, la coopérative de la Champagne fournit toutes les grandes maisons mais vignifie aussi un pourcentage significatifs de vins, revendus avec la mention RC "récoltant-coopérateur". Le secteur coopératif revend des millions de bouteilles sous les marques de distributeur, proposées à moins de 10 euros dans les grandes surfaces.

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A partir des années 1980, avec le développement de ses propres marques, Devaux, Nicolas Feuillate, Jacquart, Mailly..., le mouvement coopératif a concurrencé le négoce et rééquilibré les forces en faveur du vignoble.

Source : Nouvel Obs, 5-11 décembre 2013

dimanche, 08 décembre 2013

L'obsolescence programmée des smartphones

Quand l'iPhone ou tout autre smartphone entretient l'obsolescence programmée, il devient l'iDiot.


En produisant trop rapidement des nouvelles générations de smartphones, les fabricants poussent à la surconsommation. C'est une réalité qui coûte cher à la fois au consommateur mais aussi pour l'environnement qui doit délivrer toujours plus de ressources pour des produits de plus en plus futiles mais aussi assimiler les déchets générés par les anciens modèles, pas si vieux que ça.

samedi, 16 novembre 2013

La valeur économique des prairies permanentes

Un rapport du Commissariat général au développement durable constate une chute de 6,3% des surfaces déclarées en prairies permanentes (PP) entre 2006 et 2010. Dans les Pyrénées, au sud des Alpes, en Rhône-Alpes, en PACA et dans le nord du Languedoc-Roussillon, ce recul s'est produit en même temps qu'une forte augmentation des surfaces de landes. En Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire, comme dans le Centre et en Limousin, les prairies permanentes s'effacent au profit des prairies temporaires ou de façon moins marquée des surfaces en céréales et oléoprotéagineux. 3% des pertes de surfaces de prairies permanentes entre 2009 et 2010 seraient toutefois la conséquence d'un phénomène en partie administratif. La Prime Herbagère Agro-environnementale est accordée pour des surfaces extensives jusqu'alors non soutenues. de plus, une anticipation du renforcement des Bonnes Conditions Agro- Environnementales sur la "gestion des surfaces en herbe" pourraient expliquer cette chute.

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Support de biodiversité, régulation de la qualité de l'eau, qualité des paysages, les prairies rendent de grands services écosystémiques. Même si un nombre limité de services écosystémiques ont été évalués, l'ordre de grandeur pour les prairies permanentes atteint 600 €/ha/an. Les prairies jouent également un rôle dans l'épuration des eaux en piégeant ou en transformant les éléments nutritifs en excès, les particules fines ainsi que certains polluants, grâce à des processus physiques, géochimiques et biologiques (90 €/ha/an). Elles permettent également de protéger contre les crues (entre 60 et 300 €), jouent un rôle bénéfique pour la pollinisation (60 à 80 €/ha/an), et autorisent des activités de pâturages, fauche (280 et 630 €/ha) et chasse. Elles présentent des valeurs éducatives (entre 10 et 15 €/ha/an) et récréatives (entre 290 et 1.200 €).
Source : actu-environnement.com

lundi, 04 novembre 2013

Le Capital au XXIe siècle

Le Capital au XXIe siècle, de Thomas Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, bouleverse la réflexion sur les inégalités. Il décrit les lois mécaniques et les causes conjoncturelles de la répartition inégale des richesses entre personnes, sur trois siècles et à l'échelle mondiale.

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En France, la part des 10 % les plus riches en patrimoine représente 62 % du patrimoine total, tandis que celle des 50 % les plus pauvres n'est que de 4 %, selon les dernières données disponibles (2010-2011). Aux États-Unis, ces mêmes chiffres sont respectivement de 72 % et 2 % ! Même dans les sociétés les plus égalitaires observées dans l'histoire, celles de la Scandinavie des années 1970-1980, les 10 % les plus riches captaient à eux seuls 50 à 60 % du patrimoine, alors que, dans une répartition parfaitement égalitaire, les 10 % des mieux lotis en patrimoine devraient détenir 10 % du patrimoine total et les 50 % les moins bien dotés devraient en détenir 50 %. Des inégalités de patrimoine qui dépassent de loin les inégalités en matière de revenus du travail, même dans les sociétés où les inégalités salariales sont les plus élevées.

Source : lepoint.fr

vendredi, 27 septembre 2013

L’intérêt à long terme du monde

L’économie positive se préoccupe de l’intérêt à long terme du monde. Elle considère que toutes nos activités doivent être aussi utiles aux prochaines générations.

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Au Forum du Havre, cette semaine, on a entendu et vu des initiatives enthousiasmantes : l’Indien Bindeshwar Pathak, avec son ONG Sulabh International, a changé la vie de dizaines de millions d’intouchables, en démontrant aux classes moyennes indiennes que leur intérêt économique est de s’équiper de latrines plutôt que de laisser à ces parias la charge de nettoyer leurs excréments, comme ils le font depuis plus de deux mille ans. Et qui réinvestit tous les profits que son ONG dégage de la vente de ces latrines et des revenus des toilettes publiques dans la formation professionnelle de ces intouchables.


L’Anglais Phil Conway avec Cool2Care a réussi en Grande-Bretagne à créer une firme financièrement viable pour aider les parents d’enfants handicapés.


Le Letton Rainer Nolvak a réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes dans son pays et plus encore en Lituanie, en Slovénie et ailleurs pour nettoyer en quelques heures toutes les décharges sauvages du pays.


Le Français Saïd Hamouche repère des talents dans les quartiers en difficulté et les place dans les entreprises.

Source : attali.com