Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 01 avril 2015

Micro-méthanisation à la ferme

Une unité de micro-méthanisation à la ferme de nouvelle génération a été inaugurée près d'Angers (49). Financièrement accessible et techniquement adaptée aux exploitations agricoles traditionnelles, cette technologie pourrait bien aider au déploiement de la méthanisation en France.


samedi, 21 mars 2015

Un pneu capable de produire de l’électricité

Goodyear travaille sur un pneu capable de produire de l’électricité afin de charger les batteries d’une voiture électrique ou hybride. Le pneu associerait des composants thermoélectriques et piézoélectriques. Pour les premiers, il s’agirait d’une texture de gomme dite « ultra noire » capable d’absorber la chaleur produite lorsque le véhicule est stationné et que le pneu est chauffé par le Soleil. Dans le cas des composants piézoélectriques, il est question d’un tressage incorporé dans la carcasse qui réagirait au roulage et à la déformation du pneumatique. Goodyear ne fournit aucune donnée précise sur les performances de ce concept baptisé BH03.

électricité,transport,énergies,voiture,énergies renouvelables,inventions,sciences


La marque allemande Audi mène des recherches semblables. Son département de R&D explore la possibilité d’utiliser les amortisseurs de la voiture pour produire de l’électricité. À l’instar d’un système de récupération de l'énergie cinétique (SREC), l’idée est de capter la chaleur produite par l’échauffement de la suspension qui, selon Audi, peut atteindre entre 100 et 125 °C. Audi aurait mis au point un amortisseur incorporant un générateur synchronisé avec le mouvement mécanique de la pièce.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 20 février 2015

Isolation par l'extérieur et patrimoine

Deux dispositions inquiétaient notamment les associations dans le projet de loi sur la transition énergétique : celle empêchant les maires de s’opposer par leurs documents d’urbanisme à une isolation par l’extérieur (art. 3) et celle rendant obligatoire une telle isolation, sauf cas de « disproportion manifeste » (art. 5).

ville,urbanisme,architecture,batiment,énergies,isolation


ville,urbanisme,architecture,batiment,énergies,isolation


La SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et les associations du « G8 Patrimoine » demandaient, s’agissant de l’impossibilité pour les maires de s’opposer à une isolation par l’extérieur, une exception pour les « bâtiments construits avant 1948« . Ce 12 février 2014, elles obtiennent du Sénat, d’une part, que les communes conservent la maîtrise de leurs documents d’urbanisme en la matière avec simple possibilité pour le maire d’y déroger par une « décision motivée » et, d’autre part, que cette dérogation ne soit pas applicable aux bâtiments « construits en matériaux traditionnels », à qui les dispositions protectrices des documents d’urbanisme continueront donc à s’appliquer, si le texte reste en l’état. Le Sénat a, par ailleurs, voté le compromis obtenu par les associations à la Commission de l’économie ne rendant obligatoire qu’une « isolation » et non plus nécessairement une « isolation par l’extérieur » en cas de « travaux de ravalement importants« . Il pourra donc s’agir notamment d’une isolation par les combles.

jeudi, 12 février 2015

Véhicules hybrides, électricité et hydrogène

Le Conseil Général du département de la Manche a inauguré l’installation d’une station de recharge d’hydrogène à Saint-Lô pour son parc de véhicules hybrides électriques. Véhicules dont l’autonomie est prolongée grâce à une pile à combustible.


C'est la première collectivité à s'équiper d'une installation du genre en France. Il faut dire que le territoire s'y prête. On produit ici 10% de la production électrique française avec un mix énergétique décarboné important, grâce notamment aux énergies marines renouvelables. Ce surplus d'électricité n'allant pas être consommée in situ, le département a décidé de trouver une solution de stockage : l'hydrogène. Comment ca marche ? Des électrolyseurs consomment l'excédent d'énergie électrique en produisant de l'hydrogène à partir d'eau.

vendredi, 30 janvier 2015

Les autoroutes solaires

Après les panneaux et les maisons solaires, les États-Unis expérimentent les autoroutes solaires. La première couche de route est composée de verre translucide qui laisse passer la lumière. La deuxième couche, de panneaux solaires qui captent l'énergie solaire. Ils sont aussi conçus pour supporter des camions de plus de 100 tonnes.


Les panneaux dégagent de la chaleur et permettent de faire fondre la neige et le verglas, de quoi rendre la route plus sûre. L'éclairage peut quant à lui être déclenché à distance, ainsi en fonction de la demande, on peut modifier le marquage au sol en temps réel. Le projet fou en ai au stade du prototype, mais l'inventeur Scott Brusaw est chargé officiellement de réaliser une portion test de 50km. Un projet cependant coûteux qui nécessite encore plusieurs années de travail.

mercredi, 28 janvier 2015

Le charbon reste une source d'énergie importante

Le 5 avril 2010, une puissante boule de feu se propage dans les galeries de l’Upper Big Branch, une mine de charbon de la Coal River Valley, en Virginie-Occidentale. Des dizaines d’hommes sont pris au piège. Cette vallée encaissée, jalonnée de villages quasi fantômes, où l’eau du robinet a l’odeur du diesel, devient le cœur du cyclone médiatique américain. Le macabre suspense prend fin au bout de quelques jours : le bilan définitif s’établit à vingt-neuf morts. Une des deux stèles construites à la mémoire des disparus représente vingt-neuf silhouettes se donnant l’accolade.

charbon,énergies,pollution,travail,pétrole,gaz de schiste,usa


Une enquête fédérale accuse M. Donald Leon Blankenship, qui de 1989 à 2010 dirigea Massey Energy, la plus grande compagnie minière des Appalaches, d’être directement responsable de la tragédie, par négligence et appât du gain. Pour économiser de l’argent, les boyaux de la mine n’étaient pas ventilés. En cas de visites-surprises d’inspecteurs, un code avait été mis en place entre les mineurs pour dissimuler les infractions. Selon l’enquête, l’alerte était donnée par le gardien de la porte d’entrée aux contremaîtres en surface. Prévenus par téléphone, les mineurs suspendaient alors la production et bricolaient en toute hâte un pseudo-système de ventilation. « On avait une heure et quart pour se mettre aux normes », a expliqué un ancien de la mine. Malgré le boom du pétrole et du gaz de schiste, le charbon demeure la principale source d’énergie aux Etats-Unis. Pour en accroître la production, les compagnies minières privilégient désormais l’exploitation à ciel ouvert en arasant les sommets à l’explosif. Ce procédé, très utilisé dans les Appalaches, a des conséquences environnementales désastreuses.
Source : article de par Maxime Robin, février 2015, sur le site monde-diplomatique.fr


lundi, 26 janvier 2015

Moteur électrique alimenté par une pile à combustible

Air Liquide a organisé lundi dernier une cérémonie pour célébrer l’installation de deux stations de distribution d’hydrogène dans les villes de Nagoya et Toyota, au Japon. Ces deux stations permettront de recharger les véhicules électriques à hydrogène en moins de 5 minutes pour un plein qui leur donnera une autonomie de plus de 500 kilomètres selon les modèles.

énergies renouvelables,énergies,autonomie,voiture,transport,japon,hydrogène


Toyota a enregistré 1500 commandes au Japon pour son modèle électrique alimenté par une pile à combustible. La commercialisation de la Mirai a officiellement débuté le 15 décembre dernier. Les particuliers représentent tout de même 40% des engagements. Le reste est le fruit d’accords conclus entre des administrations gouvernementales et des entreprises, pour compléter leurs flottes. Géographiquement, les commandes proviennent de sites qui pourront le mieux approvisionner les réservoirs. Le moteur électrique de la Mirai est alimenté par l’électricité produite grâce à une réaction qui se produit dans la pile à combustible entre l’oxygène de l’air et l’hydrogène stocké dans les 2 réservoirs haute pression d’une capacité totale de 122 litres. Sa puissance de 113 kW peut emporter la berline 4 places à une vitesse de pointe de 178 km/h. A un rythme moins soutenu, l’autonomie de l’engin flirte avec les 500 kilomètres.

Source : avem.fr

jeudi, 22 janvier 2015

La chute du prix du pétrole

Les prix du pétrole sont tombés en dessous de 50 dollars. Les producteurs de pétrole de schiste comme les États-Unis et le Canada connaissent une crise inédite. Le 4 janvier, l'entreprise américaine de pétrole de schiste WBH Energy s'est déclarée en faillite. Depuis 2010, les dettes des entreprises américaines dans le secteur de l'énergie ont augmenté de 55%. La révolution des hydrocarbures de schiste en Amérique du Nord fait à la fois face aux prix faibles du pétrole et aux coups spéculatifs des investisseurs. Confrontées à l'assèchement des liquidités et à la baisse des prix pétroliers, les petites entreprises de pétrole de schiste vont faire faillite ou être fusionnées. Le secteur du pétrole et du gaz de schiste continuera à exister, mais à condition de diminuer ses coûts d'exploitation pour concurrencer les producteurs à faible coût de l'OPEP.

gaz de schiste,pétrole,économie,energies,amérique,canada,usa


Les prix du pétrole chutent car l'offre est excédentaire. Mais les producteurs de pétrole ne vont pas diminuer le nombre de barils produits, et les prix vont continuer à baisser. Au moment où les prix du pétrole ont chuté en dessous de 50 dollars US, l'OPEP a tenu une réunion pour trouver un consensus visant à ne pas limiter la production. Les coûts d'extraction des pays de l'OPEP demeurent en moyenne à environ 40 dollars US, tandis que les coûts d'extraction du pétrole de schiste sont au moins de 60 dollars US. Même si les prix du pétrole passent au-dessus de 40 dollars US, c'est encore rentable pour les pays de l'OPEP et les entreprises de pétrole de schiste risqueront d'être mises hors du marché.


Source : notre-planete.info

mardi, 20 janvier 2015

L'avenir du solaire

L'énergie solaire, en dépit d'un développement très rapide depuis 5 ans, reste encore relativement marginale au niveau mondial, loin derrière l'énergie éolienne, la biomasse et surtout l'énergie hydraulique. Grâce à de récentes avancées techniques, l'énergie solaire est probablement celle des énergies propres et renouvelables qui possède la plus forte marge de progression pour les décennies à venir et le plus fort potentiel pour devenir la première source d'énergie avant le milieu de ce siècle.

énergies renouvelables,énergies,photovoltaïque,solaire,chimie,sciences,lumière


En matière de panneaux solaires photovoltaïques, le taux de conversion de la lumière en électricité constitue un facteur-clé en matière de développement et de rentabilité. Le seuil maximum, qui vient de passer à 46 %, a été atteint par une cellule solaire développée conjointement par le CEA-Leti, l'entreprise française Soitec et l'Institut Fraunhofer pour les Systèmes Energétiques Solaires (ISE) en Allemagne. Contrairement aux panneaux photovoltaïques utilisés aujourd'hui, ces nouvelles cellules ne sont pas fabriquées en silicium mais utilisent d'autres semi-conducteurs, issus des matériaux dits « III-V », parce qu'ils sont composés des éléments chimiques classés dans les 3e et 5e colonnes du tableau périodique de Mendeleïev.
Ces nouveaux capteurs solaires à très haut rendement sont constitués d'une superposition de plusieurs couches dont chacune réagit à la lumière dans une certaine longueur d'onde. Autre avantage, ce nouveau type de cellule solaire peut être produit à l'aide d'une technologie parfaitement maîtrisée par l'industrie depuis 20 ans.
En utilisation réelle, le rendement sera toutefois légèrement inférieur mais devrait tout de même dépasser les 40 %. Un taux de conversion énergétique bien supérieur au taux moyen actuel de 25 % des dernières cellules au silicium.

Source : notre-planete.info

jeudi, 18 décembre 2014

Le coût du démantèlement nucléaire

Selon les conclusions de la première version du "programme national de gestion" des déchets nucléaires préparée par le gouvernement allemand, l'ancienne mine de fer de Konrad en Basse-Saxe ne devrait plus abriter 298 000 mètres cubes mais au moins 600 000 mètres cubes de matériaux radioactifs dans les années à venir. Des déchets auparavant considérés comme recyclables ainsi que la prise en compte de conteneurs endommagés par les eaux de ruissellement qui coulent dans la mine où ils ont été entassés expliquent en partie cette nouvelle évaluation.

énergies,nucléaire,allemagne,déchets,charbon,pollution,électricité


Depuis l'abandon du nucléaire, l'Allemagne découvre les coûts cachés de cette décision. Il semble bien qu'ils aient sous-estimé l'impact de l'arrêt des centrales. Pour compenser la mise hors service des réacteurs, Berlin doit brûler jour et nuit des milliers de tonnes de lignite, ce charbon hautement polluant qui génère une tonne de dioxyde de carbone (CO2) pour chaque tonne consumée. Ce minerai riche en sulfure produit aujourd'hui à peine 10 % de l'électricité allemande, mais il émet 60 millions de tonnes de CO2 par an, soit plus que l'ensemble du trafic routier du pays. Aujourd'hui, personne ne peut évaluer avec certitude le coût final de l'abandon du nucléaire en Allemagne. En mai 2011, Berlin avançait un chiffre de 16 milliards d'euros d'ici à 2015. En janvier, Siemens tablait sur un budget de 1 700 milliards d'euros d'ici à 2030, en ajoutant les investissements liés au remplacement des centrales nucléaires par d'autres moyens de production, au développement des réseaux de distribution et au démantèlement des centrales existantes.

Source : lepoint.fr

lundi, 15 décembre 2014

Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended

Le journaliste anglais Danny Cooke a eu l'occasion de visiter les villes de Pripiat et Tchernobyl lors d'un reportage pour l'émission 60 minutes "Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended", presque 30 ans après la catastrophe (Le 26 avril 1986 ).

Survol de Tchernobyl par un drone par buzzmoica
Le journaliste a fait survoler un drone au-dessus des deux villes abandonnées de Pripiat (qui se trouve 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl) et de Tchernobyl. Les deux villes sont inhabitées et sont des villes fantômes. Elles sont incluses dans la zone de sécurité qui entoure la centrale (rayon de 30 km). Une vidéo intitulée « Postcards from Pripyat, Chernobyl » (Cartes postales de Pripiat et Tchernoby). Musique : Promise land de Hannah Miller.

samedi, 13 décembre 2014

Déboiser pour installer des panneaux photovoltaïque

Dans les Landes, à Losse (48 habitants), la centrale photovoltaïque de Gabardan est installée sur une surface de 317 hectares. On a testé de nouveaux panneaux solaires qui suivent le déplacement du soleil et captent ainsi 30 % d’énergie de plus que les dispositifs actuels. Au final, à l’horizon 2020, le potentiel de la centrale pourrait atteindre les 45 à 50 MW pour un investissement dépassant les 350 millions d’euros. Cette énergie répondrait alors aux besoins annuels de 50 000 personnes.

landes,aquitaine,photovoltaïque,énergies renouvelables,énergies,électricité,environnement,bois,foret,déforestation,écosystème


Selon le maire de Losse, chaque hectare déboisé sera replanté avec 60 % de feuillus et 40% de résineux. De nombreuses associations s’inquiètent de l'impact environnemental, nécessitant de déboiser des surfaces pour implanter les capteurs solaires au sol. A la direction régionale de l’agriculture et de la forêt (Draf) Aquitaine, on indique que la totalité des projets en cours nécessite le déboisement ou défrichage de 10 000 ha de forêt. « Théoriquement, la demande de compensation est de 1 pour 1. Cela implique un reboisement hors forêt, qui va concurrencer l’agriculture », indique-t-on à la Draf. La Sepanso Gironde relève « une contradiction entre le développement du photovoltaïque et celui du bois-énergie ». La compensation en surface fait aussi débat. Les écosystèmes détruits ne sont pas reconstitués à caractéristique ou intérêt écologique et environnemental ailleurs, par des plantations. Et si l’on replante ailleurs, cela se fera au détriment de quelle utilisation du sol ? Le risque est grand que les terres agricoles en fassent les frais.

Source : laterre.fr
photos : eklablog.com

vendredi, 12 décembre 2014

Le plus grand parc photovoltaïque d'Europe

L'Aquitaine, déjà en pointe dans le secteur photovoltaïque, comptera bientôt une réalisation de plus avec " le plus grand parc photovoltaïque d'Europe ", selon la société Neoen, un des partenaires du projet, dont les travaux ont débuté en novembre à Cestas, près de Bordeaux pour une mise en service prévue en octobre 2015. Constitué de 25 centrales, pour une puissance cumulée de 300 mégawatts (MW), ce parc représente un investissement global de 360 millions d'euros.

électricité,énergies renouvelables,bordeaux,énergies,photovoltaïque,aquitaine


L'ensemble du parc s'étendra sur une superficie d'un peu moins de 300 hectares, une construction densifiée avec une production d'un peu plus d'un mégawatt par hectare. Le tarif de rachat de l'électricité produite par ce parc, qui génèrera l'équivalent de la consommation électrique annuelle de la population de Bordeaux (350 gigawatts/heure), sera de 105 euros/MWh.

Source : sudouest.fr

mercredi, 19 novembre 2014

Des coupures d'électricité en hiver ?

Les deux rapports, la 16e édition annuelle de l’Observatoire européen des marchés de l’énergie publiée le 27 octobre par la société Capgemini et le Bilan 2014 publié en septembre par le Réseau de transport d’électricité (RTE), mettent en garde certains pays européens, dont la France, contre le risque de black-out électrique durant les prochains hivers. Notamment, dès l’hiver 2016-2017, en cas de pic de consommation, il pourrait manquer à la France environ 2000 méga-watts (MW), soit l’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires. Des coupures sont donc à craindre dont l’étendue et la durée dépendraient du manque net d’électricité mais aussi de son effet déstabilisateur sur l’ensemble de réseaux électriques interconnectés.

électricité,consommation,hiver,energie,énergies,énergies renouvelables


De fait, la distribution de l’électricité est problématique car elle ne peut pas être stockée. Elle doit donc être produite au moment où elle est nécessaire, grâce à des centrales très réactives. Comme un réseau électrique, national ou transnational, est constitué d’une multitude de producteurs et de consommateurs, le paramètre essentiel d’une bonne distribution est l’équilibre : à tout moment il faut injecter dans les réseaux assez d’électricité, sinon c’est le black-out, mais il ne faut pas en injecter trop, au risque de surcharger des réseaux parfois au bord de la vétusté (black-out également. Or selon les rapports de Capgemini et de RTE, le risque de manque s’est accru ces dernières années pour atteindre aujourd’hui un seuil critique. Le résultat d’une addition de multiples facteurs, comme l’augmentation constante de la consommation d’électricité (+1,2% par an) et la grand variabilité de la demande et des usages en pleine mutation à cause de la révolution numérique.

Pour en savoir plus : science-et-vie.com

samedi, 31 mai 2014

Les professionnels de la rénovation thermique

Une enquête de l'UFC-Que choisir sur des prestations de professionnels de la rénovation thermique a été présentée ce mardi 27 mai. Seuls huit rapports d'évaluation thermique exhaustifs ont été remis aux consommateurs sur 29 professionnels contactés, 15 devis ont été distribués. 6 professionnels n'ont rien remis. "Une des explications réside dans la manière dont se déroule la visite, seulement 58% des prestataires ont analysé l'ensemble des lieux, déplore Alain Bazot. Pour faire une évaluation exhaustive, il faut pourtant regarder l'enveloppe du bâtiment, la ventilation, le système de production de chaleur". Au final, seuls 3% des analyses prennent en compte ces trois critères. Concernant les propositions de travaux, seul un professionnel sur les 23 a adressé des recommandations écrites cohérentes sur les 3 critères exigés.

bâtiment,isolation,énergies,chauffage,construction,consommateurs


Selon l'association UFC-Que choisir, il faudrait renforcer la formation, développer une filière "d'architectes énergéticiens" : des experts indépendants capables de coordonner les travaux et d'accompagner le consommateur tout au long de sa démarche de rénovation énergétique. Enfin, les aides et financements doivent être conditionnés à la performance, selon elle. "Il est indispensable de rendre plus forte l'incitation à une meilleure performance : introduire une progressivité pour les dispositifs Eco-PTZ et crédit d'impôts en fonction des économies réalisées, assure Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir, il faudrait également envisager un cumul des deux dispositifs pour les rénovations les plus ambitieuses".

Pour en savoir plus sur cette enquête, on peut consulter le site actu-environnement.com


dimanche, 13 avril 2014

Ecolos et Internet

Récupérer l’énergie émise par les ordinateurs pour chauffer des locaux. L’idée n’est pas nouvelle : les datacenters appliquent déjà ce principe. Compte-tenu du volume de « baies » d’ordinateurs qu’ils gèrent, la gestion des flux d’airs chaud/froid est primordiale pour une meilleure répartition énergétique, et donc une économie (sur ce sujet précis, voir notre article Projet Marilyn, le premier data-center écologique haute densité au monde. La start-up Qarnot Computing mise sur la dispersion des calculateurs dans des « mini-centres de calcul » disséminés chez les particuliers, qui profitent en retour de la chaleur qui s’en dégage. Une idée brevetée depuis 2010 qui semble porter ses fruits : les locaux de la société en sont équipés, ainsi que certains de l’école Telecom Paris Tech. En chantier également 300 radiateurs en logements sociaux du côté de Balard à Paris.


Les Apprentis Z'écolos et Internet par Terraeconomica

Pour en savoir plus : webdeveloppementdurable.com

lundi, 31 mars 2014

Faire mieux avec moins

Jugaad est un terme hindi qui désigne le fait d’improviser des solutions efficaces à partir de ressources très limitées. En d’autres termes : “faire plus avec moins”. L'innovation Jugaad, ou frugale, apporte plus de valeur aux consommateurs tout en utilisant moins de ressources. Ce concept, né en Inde, s'est peu à peu exporté dans d'autres pays en voie de développement, mais aussi en Europe. On peut y voir l'espoir d'une société moins individualiste.

samedi, 22 mars 2014

La relance de l'énergie nucléaire au Japon

L'île d'Iwaishima, située à l’entrée de la mer intérieure du Japon, au sud de Hiroshima, 470 habitants, est devenu un lieu de pèlerinage pour tous les opposants à l’énergie nucléaire au Japon. Depuis plus de trente ans, ce village de pêcheurs et d’agriculteurs s’oppose à la construction de deux réacteurs sur le rivage d’en face, à 4km des champs de néfliers, au cœur de sa zone de pêche privilégiée. Les habitants d'Iwaishima ont réussi à retarder le chantier.

nucléaire,japon,énergies,pêche,ile,écologie


Les travaux débutaient quand la catastrophe de Fukushima a eu lieu, en mars 2011. Ils ont été immédiatement suspendus et l’île a gagné un peu de répit. Le projet, jamais abandonné, est revenu au centre des conversations dès l’arrivée au pouvoir, en décembre 2012, de M. Abe Shinzo, originaire de la région. Le premier ministre reste un partisan affirmé de la relance du nucléaire. Avec l’entrée en vigueur, en juillet, des nouvelles normes de sécurité, le dossier des deux réacteurs de Tanoura devrait donc refaire surface un jour ou l’autre.

Source : monde-diplomatique.fr
Pour mieux connaître cette île, on peut consulter le blog ileslointaines.blogs.courrierinternational.com

mercredi, 05 mars 2014

Où sont les habitants de Fukushima ?

6000 personnes sont toujours enregistrées à Futaba, la ville la plus proche de la centrale nucléaire, alors que celle-ci a été entièrement évacuée dès les premiers jours de l’accident et personne n’a été autorisé à s’y réinstaller. Aujourd’hui encore, 138000 personnes sont toujours considérées comme des réfugiés de l’accident nucléaire. Selon l’Agence pour la reconstruction, près de 50.000 ont fui à des centaines, voire des milliers de kilomètres de là, jusqu’aux îles tropicales d’Okinawa. Mais une majorité (près de 90.000) est restée à l’intérieur de la préfecture, donc relativement près de la centrale nucléaire.

japon,nucléaire,énergies,santé,environnement,population


Minamisoma ne ressemble plus à la ville fantôme du début de la crise. Les écoles, les hôpitaux et les restaurants ont rouvert. Et la partie de la ville située à plus de 20 kilomètres de la centrale s’est couverte de 2800 préfabriqués qui accueillent les résidents qui habitaient à l’intérieur du rayon des 20 kilomètres. Hirono, située à moins de 30 km de la centrale, ne compte que 1331 personnes selon l’étude menée par la mairie, quatre fois moins qu’avant l’accident. Comment assurer le suivi médical de la population si on ne sait pas où elle se trouve ?
Pour en savoir plus, on peut consulter l'enquête menée sur le site sciencesetavenir.fr

samedi, 01 mars 2014

Le vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans

Cette semaine, le cabinet d'étude spécialisé sur le nucléaire Wise-Paris a présenté un rapport commandé par Greenpeace et analysant les enjeux liés au vieillissement des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans d'exploitation. En 2008, EDF l'évaluait à 400 millions d'euros par réacteur et en janvier 2011, l'entreprise le réévaluait à 900 millions d'euros par réacteur. En cause, notamment, le renforcement progressif des impératifs de sûreté et l'absence de règles claires validées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cette dernière devant se prononcer sur ce dossier d'ici à 2018. Selon le président de l'ASN, la possibilité de faire fonctionner les réacteurs au-delà de 40 ans "n'est pas acquise". D'autant que les évaluations complémentaires de sûreté post-Fukushima et l'élaboration du noyau dur ne sont pas encore achevées.

énergies,nucléaire,énergies renouvelables,électricité,greenpeace


L'anniversaire des 40 ans approche pour un grand nombre de réacteur. Selon le directeur de Wise-Paris, 80% des réacteurs français ont été mis en service entre 1977 et 1987. Les travaux de prolongement de la durée de vie des réacteurs concerneront donc une grande partie du parc sur une période très courte. Compte tenu des conclusions du rapport, Greenpeace formules deux recommandations qui devraient constituer, selon l'association, la base pour la future loi de transition énergétique. Tout d'abord, la loi devrait fixer à 40 ans l'âge limite des réacteurs français. Ensuite, pour assurer le renouvellement du parc national de production électrique, il conviendrait de fixer un objectif de 45% d'énergies renouvelables pour 2030.

Source : actu-environnement.com