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dimanche, 20 janvier 2013

La fantastique histoire du pétrole

Des gisements pétroliers des Etats-Unis aux paysages menacés de Chine,Yann Arthus-Bertrand raconte l'histoire du pétrole. l'Homme a détruit ce que la Terre à mis des millions d'années à façonner. Le défi de l'Homme moderne consiste à concilier son mode de vie et la préservation de la planète.

Le pétrole est une fabuleuse matière qui a changé les vies des hommes du vingtième siècle et qui est en train de disparaître. Demain il faudra vivre sans pétrole,Yann Arthus-Bertrand essaie de comprendre quelles seront les conséquences de cet épuisement des ressources et quelles sont les solutions d'énergies renouvelable possibles.

Avec"Vu du ciel",Yann Arthus-Bertrand présente un état des lieux de la planète

samedi, 12 janvier 2013

La RT 2012 applicable à tous

Depuis le 1er janvier 2012, toutes les maisons neuves doivent respecter de nouvelles normes en matière d'isolation et de consommation d'énergie. La réglementation thermique (RT 2012) définit 3 objectifs :

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1°) limiter les besoins en énergie, sont concernés le chauffage, le refroidissement et l'éclairage. La RT 2012 valorise la conception bioclimatique, c'est à dire l'éclairage naturel et les apports solaires. Cette nouvelle réglementation doit diviser par 2 à 2,5 les besoins en énergie des bâtiments neufs par rapport à la réglementation précédente. Toutes ces mesures définissent le « besoin bioclimatique », également appelé « Bbiomax ». La valeur moyenne de ce Bbiomax est modulée selon la localisation géographique, l'altitude et la surface habitable.

2°) limiter les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs). Alors que le Bbio vise à l'optimisation du bâti, le respect de ce deuxième objectif impose le recours à des équipements énergétiques performants. Cette exigence de consommation conventionnelle maximale d'énergie primaire a reçu le nom de « C-max ». Elle ne doit pas dépasser 50 kWh/m2/an d'énergie primaire, seuil modulé lui aussi en fonction de sa localisation et de sa surface.
3°) limiter la climatisation ou assurer un bon niveau de confort en été sans climatisation. la RT 2012 fixe une température à ne pas dépasser sur une séquence de cinq jours. Ce troisième coefficient est appelé « Tic » (température intérieure conventionnelle).

Source : sudouest.fr

samedi, 05 janvier 2013

Energie éolienne en décembre

Avec une production d'électricité instantanée de 5 982 MW, atteignant celle de 6 réacteurs nucléaires, l'énergie éolienne a couvert, jeudi 27 décembre 2012, en moyenne 8,5% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles polluantes. Ce record a lieu au cours d'un mois de décembre durant lequel le parc éolien a joué un rôle particulièrement important : il a couvert 4 % des besoins en électricité. Sur l'ensemble de l'année 2012, ce taux a été d'environ 3 %, ce qui représente la consommation domestique de près de 6 millions de personnes, chauffage électrique compris.

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La production éolienne de ces dernières semaines illustre, une nouvelle fois, la caractéristique du parc éolien français : chaque année, la production éolienne est plus élevée durant les mois les plus froids, au moment où la consommation électrique grimpe.

Source : record_production_electricite_eolienne

samedi, 15 décembre 2012

Quelle consommation énergétique ?

Plusieurs scénarios à l'horizon 2030 et 2050 devraient venir éclairer le débat pour l'élaboration de la loi de programmation de l'énergie. Un comité d'experts va se charger de présenter les principales modélisations. Une hypothèse d'évolution de la consommation devra être arrêtée. Elle servira de base à la trajectoire énergétique.

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Plusieurs pistes sont déjà connues comme privilégier l'efficacité énergétique et la sobriété par la mise aux meilleures normes énergétiques d'un million de logements neufs et anciens par an. L'entrée en vigueur de la RT 2012 dans le résidentiel devrait d'ores et déjà réduire la consommation d'électricité dans le parc neuf et entraîner des reports significatifs en matière d'énergie de chauffage. D'autres réglementations devraient également entraîner une baisse de la demande d'électricité : la disparition progressive des ampoules à incandescence dès 2017 et la hausse du niveau de performance énergétique pour l'électroménager et les appareils électriques. Mais de nombreuses incertitudes pèsent sur la consommation future d'électricité, notamment l'évolution du tissu industriel français. Certains changements sont encore incertains, comme le niveau de développement du parc automobile électrique.

Pour en savoir plus sur ce débat, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

vendredi, 07 décembre 2012

Biocarburant à base de microalgues

Ce 7 décembre 2012, à Libourne, un véhicule de série roule au biocarburant à base de microalgues, sans adaptation spécifique. La société Fermentalg a produit avec succès ses premiers litres de biodiesel. Le biocarburant de 3ème génération produit par Fermentalg est conforme à la norme B72 qui le rend compatible avec l’ensemble du parc automobile en circulation sans aucune restriction.

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Ce biocarburant à base de microalgues offre de hauts rendements en lipides, un impact environnemental contrôlé et l’absence de pression sur les denrées alimentaires. Ces microalgues se nourrissent de sous produits de l’industrie agroalimentaire ou chimique. Produire ces biocarburants permettra donc de réduire la facture pétrolière tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour en savoir plus, on peut se connecter sur le site de la société fermentalg.com

lundi, 26 novembre 2012

Plus grande marée noire des États-Unis

Le 24 septembre 2010, soit plus de cinq mois après l'explosion de la plate-forme pétrolière, le puits sous-marin Macondo 252 a été déclaré comme définitivement scellé : bouché et cimenté à 1 500 mètres de profondeur. La plus grande marée noire de l'histoire des États-Unis laisse un bilan désastreux selon une étude menée par les chercheurs de la Columbia University publiée dans la revue Science.

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Les premières estimations du flux de pétrole qui s'échappait du puits étaient estimé à 1000 barils de pétrole par jour, 5 000 dès le 28 avril, puis de 12 000 à 19 000 barils le 27 mai avec une augmentation continue au fur et à mesure des évaluations. L'étude des chercheurs de la Columbia University vient confirmer l'envolée des dernières estimations qui placent cette catastrophe comme la plus importante marée noire de l'histoire de l'humanité. En analysant les vidéos sous-marines du puits avec une nouvelle méthode, les scientifiques ont évalué la fuite journalière à 56 000 puis 68 000 barils de pétrole, peut-être davantage. Les chercheurs estiment qu'environ 4,4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans l'océan.

Source : notre-planete.info

vendredi, 16 novembre 2012

La voiture électrique est-elle réellement écologique ?

La voiture électrique est-elle réellement écologique ou non. Ce type de véhicule, considéré comme étant la solution pour lutter contre la pollution, peut aussi jouer le rôle de pollueur. En effet, dès sa production, il peut déjà apporter sa part de pollution dans le cadre de la fabrication de la pile à combustible. Celle-ci nécessite de l’hydrogène dont la fabrication se fait à partir d’une réaction chimique de pétrole. Cela engendre une émission de différents gaz très polluants. Le stockage de l’électricité par la batterie participe également à la pollution de l’air, mais le degré et la nature de celle-ci dépendent du type de l’énergie utilisée pour la production de l’électricité.

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La voiture électrique émet aussi une quantité importante de gaz carbonique lors de son fonctionnement. Des études effectuées ont démontré que le véhicule peut dégager 40 grammes de CO2 par kilomètre. La voiture électrique peut être considérée comme étant un élément pollueur dans le cadre de son recyclage y compris sa batterie.

Cependant, la voiture électrique présente des caractères très écologiques. Ne nécessitant pas de carburant, elle n’implique pas beaucoup de réactions chimiques, contrairement aux véhicules dotés de moteurs à explosion. Elle est également écologique dans le sens où la production de l’hydrogène se fait par électrolyse de l’eau. L’émission de gaz polluants est ainsi minimisée. Les caractéristiques de la voiture électrique ne répondent pas à tous les critères écologiques. Néanmoins, ce type de voiture contribue déjà à la lutte contre la pollution dans les villes.

jeudi, 15 novembre 2012

Biomimétisme, nouveau point de vue sur le monde

A la base même de la réflexion scientifique et technique du biomimétisme se situent les préceptes suivants :
la Nature utilise une source d’énergie principale : l’énergie solaire, elle n’utilise que la quantité d’énergie dont elle a besoin, elle adapte la forme à la fonction, elle recycle tout, elle parie sur la biodiversité, elle travaille à partir des expertises locales, elle limite les excès de l’intérieur, elle utilise les contraintes comme source de créativité.

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La nature est un modèle : le biomimétisme est une science qui étudie les modèles de la nature, puis imite ou s’inspire de ces idées et procédés pour résoudre des problèmes humains.

La nature est un étalon : le biomimétisme utilise des critères écologiques pour déterminer si les innovations sont bonnes. Au bout de 3,8 milliards d’années d’évolutions, la nature a appris à reconnaître et à développer ce qui marche, ce qui est approprié et surtout ce qui dure.

La nature est un maître : le biomimétisme permet d'expérimenter une nouvelle façon de considérer et d’apprécier la nature. Il ouvre une ère fondée non sur ce qui peut être extrait du monde naturel, mais sur ce qu'il peut enseigner.

Source : ecoloinfo.com

samedi, 10 novembre 2012

Réduire l'effet de paroi froide

L'amélioration de la performance thermique des fenêtres réduit l'effet paroi froide en hiver c'est-à-dire une sensation de froid résultant d'une grande différence entre la fenêtre et la température intérieure. La température ressentie dépend directement de la température des parois et de la vitesse de circulation de l’air. Une paroi froide absorbe le rayonnement chaud du corps et produit une sensation de froid, même avec une température ambiante agréable. A contrario, une paroi chaude délivre une sensation de chaleur au corps. À partir d’une différence de 4°C, l’écart entre la température de l’air et celle des parois devient perceptible.

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Une paroi froide augmente l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour atteindre la zone de confort. La réduction de cet effet permet de baisser la consigne de température de chauffage de 20°C à 19°C. Selon certains experts, un degré de moins représente environ 7 % d'économie sur la facture, sachant que la bonne température pour une pièce se situe entre 16 °C et 19 °C. Cet effet de paroi froide est également à l'origine de la condensation, et donc d'humidité dans la maison.

Source : infoenergie69.org

jeudi, 01 novembre 2012

Le gaz de schiste est une catastrophe financière

L'exploitation du gaz de schiste est non seulement une catastrophe écologique mais aussi une catastrophe financière pour beaucoup d'entreprises américaines. Chesapeake Energy, un des leaders de l'industrie américaine, pourrait se trouver en faillite l'année prochaine. En août 2012 BHP Billiton Ltd a dû réduire de 2,84 milliards de dollars la valeur d'une partie de ses actifs en gaz de schiste aux États-Unis, lesquels avaient été achetés 4,75 milliards de dollars seulement dix-huit mois plus tôt.

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En juillet, deux autres sociétés, BG Group Plc. et Encana Corp, ont annoncé une réduction de plus de 3 milliards de dollars de leurs actifs en gaz de schiste. Noble Energy Inc, Exco Resources Inc et Quicksilver Resources Inc ont annoncé au total plusieurs centaines de millions de dollars de dévalorisations. En juin 2012, le Texan Rex Tillerson, PDG d'Exxon, le plus grand producteur de gaz de schiste, a résumé ainsi la situation : «Nous perdons tous nos chemises aujourd'hui. Nous ne faisons pas d'argent. Tous les signaux sont au rouge». Il y a un an et demi, Alexandre Medvedev, haut responsable de Gazprom contrôlé par l'État, a prévu la ruine de cette activité. En février 2011, il a comparé le boom du gaz de schiste à la bulle Internet, « qui a énormément enflé avant de s'aplatir dans une dimension rationnelle et logique ». Il a su évaluer le prix auquel les producteurs américains devraient vendre leur gaz de schiste : « La production massive de gaz de schiste est impossible pour un cours inférieur à 6-8 dollars par million de BTU (Le British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère) ». Soit le double du prix d'exploitation du gaz naturel.

Source : La Tribune

samedi, 27 octobre 2012

La ligne THT Baixas-Santa Llogaia 8 fois plus chère

A la fin du mois d'octobre, le tunnelier Canigou commencera à creuser depuis la France le tunnel électrique de la cinquième ligne à très haute tension (THT, 320 kV) interconnectant les réseaux de transport électrique français et espagnol. Empruntant son nom au pic Canigou, la montagne sacrée des Catalans labellisée Grand site de France en juillet dernier, il s'en détournera pour aller à la rencontre de son jumeau Alberas. Parti depuis l'Espagne début mars, ce dernier a déjà creusé le massif des Albères sur 3,6 kilomètres à raison de 25 mètres par jour. Ce tunnel électrique de 8,5 km (7,5km en France) longe le double tunnel transpyrénéen du Perthus de la LGV Perpignan-Figuéras. Au milieu des champs de vignes et des vergers, 4 des 26 km qui séparent l'entrée du tunnel électrique du poste de Baixas sont déjà réalisés en tranchées à raison de 100 à 200 m/jr. Les fourreaux dans lesquels seront tirés les câbles sont posés au fond de deux tranchées parallèles, puis recouverts de béton.

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Le coût total de la ligne THT Baixas-Santa Llogaia est estimé à 700 M€, 8 fois plus cher que prévu. Cet investissement considérable pour la ligne Baixas-Santa Llogaia s'explique par le "Non à la THT" général du département des Pyrénées-Orientales exprimé lors du débat public. Et aussi par l'abandon du premier projet de ligne THT transpyrénéenne décidé début 80, la ligne Cazaril-Aragon du Val-Louron (Hautes-Pyrénées) qui, selon le compte-rendu du débat public, a contraint la France à payer à l'Espagne près de 12 M€/an de 1996 à 2004.

Source : actu-environnement.com

samedi, 13 octobre 2012

Le marché des poêles à bois se porte bien

Selon une étude Xerfi, le marché des poêles à bois se porte bien. La filière du chauffage au bois constitue une des réponses les plus pertinentes pour alléger les consommations d'énergies classiques. Le soutien du gouvernement à travers des aides publiques comme le crédit d'impôt développement durable, a encouragé cette filière. La réglementation thermique RT 2012 pourrait encore venir appuyer un peu plus la filière, selon l'étude Xerfi. En vigueur à partir du 1er janvier 2012, elle impose une consommation d'énergie primaire moyenne de 50 kWh/m²/an, contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT 2005.

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Conscients du marché, les fabricants d'appareils de chauffage au bois se sont efforcés de se calquer aux critères de cette nouvelle réglementation. Par exemple, la RT 2012 exige une limite de perméabilité à l'air de la maison qui correspond à un débit de fuite maximum de 0,6 m3/h sous une pression de 4 Pascal, pour une maison individuelle. "Les fabricants (...) ont notamment mis sur le marché des poêles et inserts étanches qui ne consomment pas l'air ambiant à l'intérieur de l'habitat pour générer la combustion, mais s'approvisionnent directement à l'extérieur via une alimentation directe, précise Flavien Vottero, expert sectoriel chez Xerfi, grâce à cette entrée d'air spécifique, ils fonctionnent sans faire pénétrer de l'air froid dans la pièce".

Source : actu-environnement.com

vendredi, 05 octobre 2012

De nouveaux projets pour le photovoltaïque

A Perpignan, une trentaine d'entreprises devrait participer au projet d'autoconsommation, baptisé Saint-Charles 2.0, qui verra le jour en 2013. Au total, 4 à 5 MW de photovoltaïque devraient être installés. Avant la pose des panneaux, la consommation de chaque bâtiment sera mesurée et les anomalies de consommation corrigées. Ce n'est qu'après ces deux étapes qu'interviendra le dimensionnement de l'installation photovoltaïque, fixé en fonction de la consommation de base de chacun des bâtiments. L'objectif est d'éviter toute surproduction et de satisfaire la demande supplémentaire d'électricité grâce au réseau (30 à 40% des besoins en moyenne). L'électricité produite sera directement injectée dans le bâtiment. Les propriétaires producteurs pourront revendre l'électricité à leurs locataires, puisque seule est interdite la revente d'électricité préalablement achetée à un opérateur comme EDF. Le surplus de production sera envoyé sur le réseau électrique gratuitement, puisque l'installation ne bénéficie pas de tarifs d'achat.

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Pour les particuliers, l'autoconsommation n'est pas avantageuse : il est plus rentable de vendre, au tarif d'achat, la totalité de l'électricité produite à l'opérateur et de racheter l'électricité à un prix moindre. De nombreux acteurs demandent la mise en place d'une prime à l'autoconsommation (quelques centimes d'euros par kilowatt heure autoconsommé), mais le dispositif est jugé trop coûteux par les pouvoirs publics.

Source : actu-environnement.com

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

lundi, 03 septembre 2012

Le radon est un gaz radioactif naturel

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.


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Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire

mercredi, 22 août 2012

Le projet CASTOR

Proposé dans le cadre du 6ème Programme Cadre de Recherche et de Développement (PCRD) de l'Union Européenne, le projet CASTOR (CO2, de la Capture au Stockage) s'intéresse à la capture du CO2 dans des fumées de combustion mais également à son stockage géologique.


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L'objectif principal du projet est de réduire de moitié les coûts de la capture du CO2 dans les fumées, pour passer de 40-60 euros par tonne de CO2 à 20-30 euros par tonne de CO2. Des travaux visant à développer, tester et optimiser de nouveaux procédés vont être menés par les partenaires.

Afin de valider les résultats obtenus en laboratoire, une unité pilote de capture a été construite sur le site de la centrale thermique au charbon de Esbjerg, opérée par Elsam au Danemark. Même si elle ne traite qu'une partie des fumées de la centrale thermique, cette installation, opérationnelle depuis le début 2006, est à ce jour une des plus grosses installations de ce type au monde (capture de 1 tonne de CO2 à l'heure).

jeudi, 16 août 2012

Les papillons mutants de Fukushima

Sur le site de Fukushima, des chercheurs japonais ont découvert trois générations de papillons ayant muté à cause de la radioactivité. Les insectes avaient été attrapés en mai 2011, soit deux mois après la catastrophe. Des ailes plus petites et une malformation des yeux sont les principaux symptômes de cette mutation qui concerne ces petits papillons bleus de la famille des lycénidés. Exposés à l'état de larves, 12% de l'espèce a d'abord muté. Puis le phénomène s'est reproduit avec la génération suivante (18%). Une proportion qui a encore augmenté à la génération suivante avec un taux de mutation avoisinant les 34% alors que les scientifiques avaient pris soin d'accoupler l'espèce mutante avec une espèce saine. Joji Otaki, professeur à l'université d'Okinawa, indique que les captures de papillons réalisées six mois après la catastrophe révèlent un taux d'anomalie de 52%. source : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20120814.OBS9582/les-papillons-mutants-de-fukushima.html

vendredi, 03 août 2012

Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon

Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.

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 Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et  les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.

Sources : rts.ch

lundi, 25 juin 2012

Le petit éolien

Alternative au photovoltaïque pour la production d'électricité renouvelable chez le particulier, le petit éolien peine à prendre son essor en France. En cause, la réglementation dissuasive pour la construction, mais aussi l'absence de tarif d'achat privilégié. En 3 ans, seules 2.500 éoliennes dont la puissance reste inférieure à 36kW et dont le mât ne dépasse pas 30m de haut, ont été installées en France. Passée une hauteur de mât de 12 mètres, les éoliennes font l'objet d'une procédure complexe incluant une demande de permis de construire et une notice d'impact.

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Le tarif d'achat de l'électricité éolienne fixé par l'arrêté du 17 novembre 2008 dans le cadre des Zones de développement éolien  et pour des installations réinjectant l'intégralité de leur production sur le réseau, ne distingue pas les projets selon la taille des machines. Dans le cadre d'une ZDE, l'auto-consommation, même partielle, est donc à exclure. Hors ZDE, le producteur ne peut vendre l'électricité de gré à gré qu'à un responsable d'équilibre agréé par Réseau de transport d'électricité. Quelle que soit l'option choisie, les tarifs ne permettent pas au petit éolien d'être rentable.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

mardi, 12 juin 2012

Au sommet de Rio

Dans une semaine, du 20 au 22 juin, au sommet de Rio, 50 000 participants fixeront de nouveaux objectifs concernant sept thèmes essentiels, dont la sécurité alimentaire, l'eau et l'énergie. Le rapport GEO-5, principal diagnostic élaboré par l'ONU sur l'état de la planète, appelle les gouvernements à s'assigner des objectifs plus ambitieux ou à renforcer ceux qui existent déjà et qui, pour la plupart, n'ont pas été atteints. Selon le dernier rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement qui sera présenté durant ce sommet de Rio, sur les 90 objectifs les plus importants en matière d'environnement, quatre seulement connaissent des progrès sensibles dont la préservation de la couche d'ozone et le développement de l'accès à l'eau potable. Par contre pour la lutte contre les changements climatiques, la reconstitution des ressources halieutiques et la lutte contre la désertification peu de progrès, voire aucun, n'ont été constatés.

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Ce rapport recommande aux États de se concentrer sur les aspects à l'origine des changements climatiques, notamment la croissance démographique et l'urbanisation, les énergies fossiles et la mondialisation des échanges. Les scientifiques établissent une corrélation entre la combustion d'énergies fossiles et l'accélération des changements climatiques, comme les sécheresses et les inondations. La modification du climat a aussi un coût économique. Les dégâts économiques annuels infligés par ces changements sont évalués entre 1 et 2 % du PIB mondial d'ici à 2100, si la hausse des températures se situe autour de 2,5 °C.

Source AFP