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vendredi, 08 juin 2012

Un décrochage aura eu lieu

La production de pétrole est entrée depuis 2005-2006 dans une phase de plateau instable. Les cent plus grands champs pétroliers, qui fournissent 45% du brut de la planète, donnent des signes de faiblesse, la taille moyenne des puits est en diminution. Sur le front offshore, les compagnies pétrolières développent des forages de plus en plus profonds, dont l'emblème est la plate-forme de Deep Water Horizon associée à la tragique marée noire de 2010.

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En 2030, la production mondiale sera d'autant de barils qu'aujourd'hui, mais sur la base de ressources qui restent à découvrir. Entre temps, un décrochage aura eu lieu, car la courbe du pétrole brut aura commencé à décroître. Selon le physicien américain Robert Hirsch, ancien directeur de la prospection pétrolière chez Exxon, l'événement est imminent : il aura lieu autour de 2013-2015. A ce moment-là, le plateau instable des énergies fossiles arrivera à son terme, et entamera une décrue de 5 à 7% par an, dont les effets sur l'économie mondiale seront immédiatement sensibles. La courbe de la production de pétrole descendra d'autant plus rapidement que les grands pays dits émergents voudront augmenter leur consommation d'énergie. Le monde, dont l'énergie est fournie à 85% par les fossiles, sera confronté à des turbulences et des tensions comparables à celles qui ont accompagné les chocs pétroliers de 1973 et de 1980. Il s'agit d'une évolution géologique irréversible et non pas d'une décision provisoire des pays de l'OPEP de limiter la production.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 07 avril 2012

L’énergie nucléaire produisait 30% de l’électricité du Japon

Selon une déclaration du ministère du commerce Yuki Edano, au débue de cette semaine, le Japon a besoin de plus de temps pour décider s’il redémarre deux réacteurs nucléaires désactivés, alors que les inquiétudes concernant une pénurie potentielle d’électricité en été viennent s’ajouter aux craintes concernant la sécurité suite à la crise de Fukushima de l’an dernier. « La sécurité devrait être garantie afin d’éviter les fuites massives de matières radioactives comme celles qui ont eu lieu pendant la crise de Fukushima même si un séisme et un tsunami qui dépassent les attentes ont lieu » a indiqué Yuki Edano.« Nous devrions aussi obtenir la compréhension des communautés locales ».

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L'ensemble des 54 réacteurs nucléaires du Japon, à l’exception d’un seul, ont été désactivés, principalement pour des contrôles de maintenance, au cours des mois qui ont suivi la catastrophe de la centrale de Fukushima de Tokyo Electric Power Co (TEPCO), provoquée par un tsunami gigantesque en Mars 2011. Le réacteur nucléaire restant devrait être fermé pour maintenance le 5 Mai prochain.

L’énergie nucléaire produisait environ 30% de l’électricité du Japon avant la crise. Pour compenser l’énergie nucléaire perdue, les compagnies du Japon ont brûlé 25% plus de gaz naturel liquéfié importé –équivalent à un total de 51,8 millions de tonnes – et 150% plus de pétrole brut en 2011, d’après les dernières données de l’industrie de l’énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

 

 

samedi, 31 mars 2012

La consommation mondiale de charbon progresse

Les villes européennes du 19 ème et du début du 20 ème siècle respiraient moins bien qu’aujourd’hui à cause du charbon qui servait au chauffage domestique, aux transports et aux industries. La combustion du charbon émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel.

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Mais le charbon est loin d’avoir disparu. Dans certains pays, il représentait en 2010, 20% des dépenses énergétiques. Les pays très peuplés que sont l’Inde et la Chine brûlent énormément de charbon. La Chine ouvre une nouvelle centrale au charbon toutes les 10 jours. Et les autorités chinoises ont beau vouloir diversifier leurs sources d’énergie, le recours au charbon reste pour leur économie, obligatoire. Dans ces conditions, la consommation de charbon, à l’échelle mondiale, continue de progresser. Le charbon est présent sur tous les continents et en quantités énormes, faciles à exploiter. L’extinction prévisible du charbon n’interviendra que bien des années après celle du pétrole. Dès 2025, le pétrole sera dépassé par le charbon dans la consommation énergétique mondiale.

Sources : consoglobe.com

lundi, 20 février 2012

Des pontons solaires flottants

« Le marché de l’énergie produite à partir de panneaux photovoltaïques se développe de plus en plus sur l’eau avec des installations flottantes. Ceci répond à une contrainte forte de compétitivité et d’indisponibilité de terrains aménageables sur des grandes surfaces », explique la société PORALU MARINE.

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Habituellement, les panneaux solaires sont installés sur les toits des habitations, des usines, des granges, dans les déserts... Cette société de l'Ain utilise un nouveau support inattendu : l'eau et plus précisément, l'eau de mer. Elle a installé des pontons solaires flottants à Canoe Brook dans l’état du New Jersey à 25 km de New York.

L’électricité produite permettra à cette usine de traitement de l'eau d’alimenter 78 000 foyers en électricité et en eau, l'énergie étant également utilisée pour faire tourner l'usine de traitement qui fournit chaque jour 152 millions de litres d’eau.

samedi, 18 février 2012

De l'hydrogène fabriqué grâce à l'énergie solaire

L'Université de Corse, HELION et le CEA ont inauguré à Ajaccio la plateforme MYRTE (Mission hYdrogène Renouvelable pour l'inTégration au réseau Electrique) qui met en œuvre le couplage de l'énergie solaire avec une chaîne hydrogène comme vecteur énergétique pour le stockage des énergies renouvelables.

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La configuration actuelle du réseau public d'électricité présente des limites à l'intégration de sources d'énergie renouvelables intermittentes. La technologie hydrogène développée sur la plateforme MYRTE permettrait de s'affranchir de cette limite technique et autoriserait le soutien au réseau public d'électricité lors des pointes de consommation en intégrant massivement de l'énergie décentralisée dans le réseau électrique corse sans le déstabiliser.

Pour l'Université de Corse, cet instrument de recherche contribue à son excellence scientifique en matière d'énergie solaire. Pour le CEA, ce démonstrateur présente des fonctionnalités uniques pour valider en condition réelle ses développements sur le stockage de l'hydrogène.
Pour l'industriel HELION, la plateforme doit lui permettre de qualifier ses équipements et de réaliser des avancées technologiques dans le domaine.

Source : tecsol

vendredi, 17 février 2012

Les effacements de consommation

L'effacement de consommation est une initiative pour mieux maîtriser sa consommation d’électricité.   Un effacement de consommation consiste à ne pas consommer d’électricité pendant une certaine durée pour contribuer à l’équilibre offre – demande sur le réseau électrique. Cette solution évite de multiplier les moyens de production, particulièrement aux heures de pointe, lorsque la consommation électrique est à son plus haut niveau.

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Les effacements de consommation peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.
A l’heure de pointe, lisser davantage la consommation d’électricité permet d’éviter le recours massif à la production thermique qui a la capacité de démarrer très rapidement pour couvrir une demande ponctuelle plus forte, mais d'un coût assez élevé et forte émettrice de CO2. L’atout de l’effacement est principalement économique, dans la mesure où la consommation d’électricité de chacun peut être optimisée, et donc son coût minimisé.

Il existe différents types d’effacement :

  • l’effacement volontaire, qui s’adresse aux industriels, déjà opérationnel
    Au signal de RTE, l’industriel accepte d’effacer sa consommation d’électricité pendant une certaine durée, moyennant une rémunération. Il s’agit pour lui, d’arrêter momentanément certains équipements électriques de son usine, selon les termes précis de son contrat.
  • l’effacement diffus, qui s’adresse aux particuliers, en cours d’expérimentation
    Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d’électricité à certaines heures. C’est un effort qui se répercute sur leur facture d’électricité.

Source audeladeslignes.com

mercredi, 08 février 2012

L'énergie durable pour tous

Reconnaissant l'importance de l'énergie pour le développement durable, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé dans sa résolution 65/151, l'année 2012, Année internationale de l'énergie durable pour tous.

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Cette Année internationale de l'énergie durable pour tous est l'occasion de sensibiliser à l'importance d'améliorer l'accès durable à l'énergie, l'efficience énergétique, et l'énergie renouvelable au niveau local, régional et international. Les services énergétiques ont un effet profond sur la productivité, la santé, l’enseignement, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité de l’approvisionnement en eau ainsi que les services de communications.

C'est pourquoi l’absence d’accès à une énergie propre, abordable et fiable entrave le développement humain, social et économique et constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Pourtant, 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à une énergie moderne, tandis que trois milliards de personnes dépendent de la « biomasse traditionnelle » et du charbon comme source principale de combustible.

lundi, 06 février 2012

Biocarburants et environnement

Les biocarburants ont initialement fait l'objet d'un a priori positif au plan de l’environnement, puisque, contrairement aux énergies fossiles, ils ne rejettent dans l'atmosphère que ce qu'ils y ont capturé pendant leur phase de croissance. Toutefois, à partir de 2008 et l'envolée du prix des matières premières agricoles, des critiques sont apparues concernant la compétition entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux. Par ailleurs, le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif. De surcroît, les analyses des coûts/avantages ont commencé à tenir compte plus correctement de l’énergie nécessaire à leur production par rapport à celle restituée lors de leur combustion, ainsi que des changements d'affectation des sols (CAS) résultant de l’affectation de surfaces croissantes à la culture des plantes destinées à les produire.

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En France, l’ADEME a été chargée de coordonner plusieurs études sur ces points, la première en 2002 présentant un bilan plutôt positif, la dernière en 2009/2010, fondée notamment sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), et dont les conclusions, d’ailleurs controversées, sont plus en retrait. L’agence estime ainsi aujourd'hui que, par rapport au carburant fossile de référence, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre du biodiesel sont comprises entre 59 et 90 %, celles de l'éthanol entre 49 et 72 %. Toujours par rapport au carburant fossile de référence, la consommation d'énergie fossile pour produire le biodiesel est réduite de 68 à 84 %, et celle de l'éthanol est réduite de 18 à 85 %. Ces données restent cependant très contestées, notamment par les associations de défense de l'environnement, à la fois dans la méthode d'affectation énergétique des coproduits et dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des changements d'affectation des sols, en particulier indirects.

On peut lire le rapport de la cour des comptes sur le site ccomptes.fr

samedi, 04 février 2012

Le bilan écologique et énergétique des biocarburants

La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »

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De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».

Source : environnement-online.com

jeudi, 02 février 2012

L'hiver de 1956

L'hiver de 1956 s'est soldé par 1000 victimes recensées en Europe. 95% des fleuves et rivières étaient pris par les glaces. Le gel prenait le sol sur 1.50m par endroit. A partir de la mi-février, on ne pouvait plus creuser le sol pour enterrer les défunts. Tous les pylônes EDF PTT étaient au sol. A quelques 100km de Munich, le Danube était en crue fin janvier. Le gel est survenu avant la décrue lorsqu'il y avait encore 1.5 m d'eau dans les rues. L'eau en se retirant a hérissé les parois verticales de blocs et de plaques de glace. L'eau des centaines d'immeubles inondés s'est transformée en glace dure dans les appartements avant son retrait sur des epaisseurs de 1 mètre faisant s'effondrer planchers et hourdis.

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La Loire en février 1956

Au fur et à mesure de la lecture de ces archives on ne peut s'empêcher de penser aux conséquences pour les années à venir. Les transports paralysés pendant un mois ne permettraient plus l'approvisionnement alimentaire, le parc routier serait en forte majorité hors d'usage avec des circuits de refroidissements de moteurs éclatés et le fuel inutilisable, les centrales nucléaires ne produiraient plus d'électricité, les systèmes de réfrigérations étant pris par les glaces. Le réseau aérien des télécoms et les réseaux hertzien seraient en grande partie anéantis. Des milliers d'entreprises seraient au chômage technique faute d'électricité, de pénurie de transports, de matériel et de matière première endommagés. Environ 95% de la population se retrouverait privée de chauffage domestique et sans électricité avec des canalisations éclatées. Un tel évènement paraît actuellement inconcevable pour ce qu'est devenu notre mode de vie.

On peut consulter le site alertes-meteo.com pour en savoir plus sur la vague de froid de 1956

samedi, 19 novembre 2011

ITER : lettre ouverte d'un collectif de physiciens

Ce qui suit a été extrait de la lettre rédigée par un collectif de physiciens des plasmas, les 30 pages sont télechargeables en cliquant ici
Le principe de base du fonctionnement d’un générateur à fusion, dont l’expérience ITER ne représenterait que la première étape, est basé sur deux réactions nucléaires dont la résultante est : Deuterium + Lithium donne 2 Helium + énergie. Il y a 35 grammes de deutérium et 0,17 grammes de lithium dans chaque mètre cube d’eau de mer. Eu égard à la production d’énergie attendue, le coût de production de ces deux « combustibles » est quasi négligeable. Il est donc exact de parler « d’énergie illimitée ».

La température au centre du soleil, qui tire son énergie de la fusion, est de 20 millions de degrés. Cette fusion ayant été réalisée (pendant une seconde) dans le tokamak anglais JET, utiliser l’expression : l’image d’un « soleil en éprouvette » n’est pas fausse.

Les pressions supplémentaires :
- La crainte de voir les réserves en hydrocarbures s’épuiser.
- Le souhait pour de nombreux pays de jouir d’une autonomie énergétique
- L’idée que les gaz à effet de serre, issus de la combustion des hydrocarbures pourraient provoquer un réchauffement climatique.

Une expérience à 15 milliards d’euros : comportant de nombreux points très problématiques et critiquables. On peut commencer par dire que cette entreprise n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein de la communauté scientifique internationale.

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1) Si la construction d’ITER est entreprise, c’est sans disposer de données fiables sur la tenue de sa « première paroi ».
2) Pierre-Gilles De Gennes affirmait : Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou.
3) les documents, liés à l’enquête publique, traitant des éléments environnementaux abondent, mais les autres documents restent opaques vis à vis d’éléments essentiels comme la couverture tritigène, sans laquelle un réacteur à fusion ne saurait fonctionner.
4) La production d’énergie par fusion, au fil d’un bourrage de crâne sans précédent, est présentée comme l’unique chance de l’humanité de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie. C’est totalement faux. Il existe d’autres solutions, nombreuses, variées, à condition que certains pays du monde abandonnent leur obsession d’autarcie énergétique. Cette politique devrait être gérée à l’échelle internationale, impliquerait des Grands Travaux, générateurs d’emplois directement productifs, susceptibles d’attirer massivement des capitaux.


mercredi, 19 octobre 2011

Le parc éolien de l'Aude a 20 ans

Jean-Michel Germa, docteur en sciences physiques et spécialiste en aérodynamique, revient d'un séjour en Californie où il a vu tourner des moulins à vent. Ce Catalan dont les ancêtres étaient meuniers dans le Lauragais, passe encore une fois sur l'autoroute devant l'usine Lafarge de Port La Nouvelle. On est en 1989. Passionné d'énergies propres, après avoir créer la Compagnie du vent, il obtient l'autorisation d'installer une éolienne juste au-dessus de l'usine. Jean-Miuchel Germa se souvient : « je cherchais un endroit venté et pas trop proche d'habitations. Je savais qu'il y avait sur le littoral audois un très bon gisement éolien. Le premier aérogénérateur, je l'ai monté moi-même boulon par boulon » Ce sera la première machine montée en France.

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Le succès est immédiat, même si l'aérogénérateur ne produit « que » 200 kW et se perche en haut d'une antique structure en treillis métallique. Très vite la Compagnie du vent fait des adeptes et les éoliennes se multiplient. Jean-Michel Germa et la Compagnie du vent multiplient les implantations dans l'Aude avec des machines de plus en plus puissantes. « C'est vrai qu'il y a une course à la taille, mais comparés à la première machine, les aérogénérateurs produisent aujourd'hui plus de 3 000 kW et jusqu'à 5 000 même pour des mâts de plus de 100 mètres. Une éolienne de 3 000 kW, fournit l'électricité consommée par 3 000 habitants environ. Ceci dit le potentiel de production dans l'Aude n'est pas encore totalement exploité mais les implantations vont être de plus en plus difficiles à réaliser. Il y a une pression bien compréhensible pour le respect des paysages. On ne peut pas mettre des aérogénérateurs partout. Il faut sans doute aller plus loin, mais déjà l'éolien dans l'Aude fournit 10 à 15 % de l'électricité consommée dans le département et fait vivre certainement un peu plus de 600 emplois directs dans la région».

Pour plus d'informations, on peut lire l'article publié sur le site ladepeche.fr

mardi, 20 septembre 2011

Le plastique végétal a de l'avenir

Depuis 10 ans, les laboratoires de recherches tentent de substituer aux sources petro-fossiles des matières végétales comme le bois, les algues, le chanvre, la canne à sucre...

En 2020, les produits à base de plastique végétal pourraient atteindre 20% de la production à cotè des 7% actuels et générés 360000 emplois. Mais il faut mesurer l'impact de cette chimie verte sur la production agricole, les pétro-plastiques resteront encore fortement majoritaires.

Elise by Starck est une corbeille en bioplastique pour collecter les papiers usagés dans les bureaux, mais aussi les ampoules, les cannettes et les piles.

Elise by Starck from ELISE Recyclage on Vimeo.

Conçue gracieusement pour une entreprise solidaire de tri sélectif, il s'agit d'une sorte de carton légèrement cabossé, façon gobelet froissé Revol. « Il sera fabriqué en plastique végétal, 100 % recyclable, mis au point par la société Roquette à partir d'amidon de pommes de terre et de maïs cultivés sur des terres en jachère, insiste Philippe Starck. Je ne veux pas être le mec qui a conçu des objets avec des matières que l'on mange. » Ce serait un non-sens, selon lui, compte tenu « des grandes famines qui s'annoncent à l'horizon 2020 ».

On peut lire l'interview de Philippe Starck sur le site challenges.fr

vendredi, 02 septembre 2011

Centrale photovoltaïque sur parking

Lancé en 2009, le projet de centrale photovoltaïque sur le parking de la Foire internationale de Bordeaux-Lac a été revu mais maintenu après la modification à la baisse du prix de rachat par ERDF de l'électricité produite, qui est passé de 0,60 euro à 0,42 euro. Le chantier a débuté cet été. 60 000 panneaux solaires représentant une surface photovoltaïque de 78 500 m² recouvriront le parking du Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Cette centrale solaire urbaine permettra de produire de 12 Gigawatts par an, et ainsi de fournir de l’électricité pour environ 5000 foyers et d'économiser 1700 tonnes d'émission de CO2 par an.

Le projet

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Les 60 000 panneaux solaires Suntech seront disposés sur des ombrières photovoltaïques en acier galvanisé. La structure en forme ondulée servira également de collecteur d’eau de pluie pour arroser ensuite les jardins paysagers entourant le parking solaire et le parc des expositions.

Ce projet de centrale photovoltaïque sur parking mené par EDF Energies Nouvelles représente un investissement de 55 millions d’euros. L’installation devrait par la suite rapporter 300 000 euros par an à la Société bordelaise des équipements publics d’exposition et de congrès.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site leparkingphotovoltaique.com

jeudi, 01 septembre 2011

Les algues, meilleure source pour les biocarburants

Avec un rendement surfacique bien supérieur aux cultures traditionnelles et un carburant liquide à haute densité énergétique facilement substituable aux carburants pétroliers, les biocarburants algaux offrent de sérieux atouts.

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Le nombre d’entreprises impliquées dans le développement de cette nouvelle source d'énergie a été multiplié par plus de trois depuis 2005 et les dépôts de brevets foisonnent.

Au début de l'année 2011, la première usine au monde de biocarburant à base d'algues a vu le jour à Alicante en Espagne.

On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel  rendement, ne soient jamais produits à une échelle industrielle, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute a été levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication.

Trois éléments sont nécessaires pour cette production : du phytoplancton, du CO2 et un bon ensoleillement, d'où le choix d'Alicante à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde « A Alicante, la révolution du « pétrole bleu », , 29/01/2011

mercredi, 24 août 2011

Energie renouvelable et Carbonopoly

Greenpod, la revue de presse vidéo web du développement durable.

Un nouveau jeu de société éducatif, le Carbonopoly, a été créé par Patrik Larsson, pour sensibiliser les jeunes aux problèmes liés à l'énergie, à l'environnement et au développement durable. Le Carbonopoly fonctionne de la même manière que le traditionnel Monopoly, mais au lieu d'acheter des rues et des maisons, des centrales électriques et des quartiers sont à acheter.

mardi, 23 août 2011

L'avenir des centrales biomasse

De plus en plus de villes s'équipent de centrales biomasse fonctionnant au bois. Bordeaux construit une importante centrale qui devra assurer le chauffage de l'écoquartier Ginko bâti sur 32 hectares. On attend un gain de 3500t de CO2 émises en moins par an et la garantie d'un prix stable de l'énergie pour les habitants.

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En France, le bois sera la première énergie renouvelable avec une prévision de 60 000 emplois. Mais l'ONF, Office National des Forêts met en garde contre la surexploitation des zones les plus faciles d'accès. Au contraire, même si cela créé un surcoût, il faudrait exploiter toutes les forêts et en priorité celles situées le plus près des centrales.

vendredi, 19 août 2011

La trogne, une ressource invisible

La trogne est le résultat d'une technique d'exploitation de l'arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé, pour provoquer le développement de rejets. Ceux-ci sont récoltés périodiquement.

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Partout dans le paysage on retrouve des trognes très anciennes. On se chauffe au gaz et on cuit à l'électricité, mais ça n'a pas toujours été le cas. Derrière la cuisson du pain ou d'une brique il y avait un arbre. Le couper au pied n'était pas la meilleure méthode pour pérenniser cette énergie. Les trognes furent sans doute créées à l'heure médiévale où les seigneurs propriétaires gardaient pour eux le tronc, partie noble de l'arbre; laissant aux paysans l'usage des branches.

La trogne est une ressource invisible dont il est temps de s'inspirer. Outre le bois d'œuvre et le bois énergie, la trogne permet de puiser dans cette ressource sans l'anéantir. Mais c'est aussi une usine à produire de la fertilité ou une station naturelle d'épuration des sols. Auberge pour la faune et la flore ordinaires, les trognes sont des écosystèmes propices à la biodiversité et au stockage du carbone.

Pour en savoir plus, on peut lire ladepeche.fr

mercredi, 27 juillet 2011

Une installation de génération de méthane renouvelable

L'équipe Sterner du Fraunhofer Institut vient de réaliser la conversion en énergie de stock, réutilisable à volonté d'une énergie renouvelable avec une première installation de génération de méthane. Cette installation pilote est de la taille d'une caravane et fonctionne à Stuttgart pour alimenter plusieurs véhicules à partir de gaz carbonique, d'eau et d'électricité d'origine renouvelable.

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Le gaz carbonique tiré de l'atmosphère en quelques jours par cette usine miniature l'est avec autant d'efficacité qu'un champ de maïs d'un hectare pendant une saison. Ce dernier est retenu puis réduit au sens chimique du terme par de l'hydrogène obtenu par craquage de l'eau (électrolyse) et ce à partir d'énergie électrique d'origine renouvelable. Le produit final est le méthane (GNL). Ce dernier est directement consommable dans un moteur thermique de voiture ou stockable facilement à volonté pour des utilisations hivernales, par exemple. L'hydrogène intermédiaire généré pouvait être utilisé dans les piles à combustible et les véhicules électriques, mais présentait un problème de stockage et de carburation difficilement surmontables d'un point de vue économique.

Ce procédé permet donc une mobilité neutre d'un point de vue environnemental pour ce qui concerne les gaz à effet de serre et ce avec un changement minime des véhicules actuels correspondant à un passage au gpl.

Pour en savoir plus on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 21 juillet 2011

Un matelas laineux pour isoler

Les isolants à base végétale contiennent jusqu’à 25% de polyester pour lier les fibres végétales. En l’absence de ce liant, il ne serait pas possible d’obtenir un matelas laineux.

Du point de vue de l’impact environnemental, il convient pour tous les produits isolants d’origine végétale, animale, minérale ou organique, d’analyser l’ensemble du cycle de vie depuis les semences, collecte ou extraction des matières premières, jusqu’à la fin de vie du produit dans le bâtiment. Sinon on pourrait avoir un écart de 1 à 3 sur les différents indicateurs environnementaux majeurs. Comme tous les produits de la construction, les isolants, quelles que soient leur famille et leur nature, doivent faire l’objet de Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDE&S) conformes à la norme NF P 01-010. Ces fiches sont consultables sur la base de données publique www.inies.fr

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La laine de chanvre (chènevotte, partie fibreuse de la plante) est un matériau issu de fibres naturelles. Après défibrage mécanique, les fibres sont conditionnées sous forme de nappes, auxquelles est ajouté un liant à base de fibres de polyester (entre 10 et 25 %) afin de constituer un matelas de fibreux souple et d’assurer la cohésion de ce matelas. Composée suivant sa fabrication de 40 à 80% de fibres de chanvre, elle peut recevoir des additifs comme le coton ou le jute pour compléter sa composition. Les panneaux semi rigides assurent également une isolation phonique efficace. La structure cellulaire de ce matériau naturel, ouverte à la diffusion de vapeur d’eau, lui confère une propriété de régulation hygrométrique des pièces. La laine de chanvre absorbe l’excès d’humidité et la restitue ultérieurement, quand l’atmosphère intérieure est plus sèche. Le climat intérieur des pièces et leur taux d’humidité relative sont optimisés.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites toutsurlisolation.com et isolation-ecologique.com