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samedi, 07 février 2015

Vagues de chaleur tous les 5 ans

Selon une recherche récente de l'agence météorologique anglaise (Met Office), le réchauffement climatique en cours multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix à quinze ans. Les climatologues et géophysiciens s'emploient à dessiner les grands traits de ces changements à l'aide de modèles informatiques complexes qui sont révisés régulièrement. Ils prennent en compte un grand nombre de paramètres : climatiques, géographiques... et l'empreinte des activités humaines.

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Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, des chercheurs britanniques ont revu leur précédente évaluation de 2004 concernant l'augmentation du risque de canicule en Europe occidentale à cause du réchauffement climatique. En effet, les vagues de chaleur sont les premiers évènements météorologiques extrêmes qui peuvent être attribués à l'influence des sociétés humaines sur le climat. La canicule de 2003 deviendra commune à la fin du siècle.
Dans leur première évaluation de 2004, ils avaient montré que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 – avec des anomalies positives de températures de plus de 5 °C - avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). En ce qui concerne les vagues de chaleur, le risque a également été multiplié par 10 : de 1 tous les 50 ans à 1 tous les 5 ans.


Source : notre-planete.info

mercredi, 12 novembre 2014

Comment détecter le verglas sur la route ?

Comment détecter une dégradation météo qui risque de former du verglas ou de la neige sur une route ? Avec un appareillage compliqué fait de capteurs de température et d'humidité, d'ordinateurs et d'intelligence artificielle ? Trois lycéens, habitants d'une région montagneuse se sont attaqués à ce problème. Ces lycéens ont réalisé un dossier complet sur un nouveau principe de capteur adapté à un dispositif d'alarme automatique allumant un affichage sur le bord de la route. Le capteur lui-même est un petit volume d'eau rendue suffisamment conductrice d'électricité par l'ajout d'un sel. Un courant électrique la traverse. Quand elle gèle, le courant chute, ce qui est un signal de formation de glace. Le circuit électronique déclenche alors l'allumage du panneau lumineux.

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Science Factor est une compétition où un groupe de lycéens ou collégiens, menés par une fille, doit concevoir un projet innovant, de nature scientifique ou technique. La quatrième édition a commencé et Futura-Sciences est partenaire et juré de cette promotion des sciences.
Dossier de candidature à remplir en ligne sur Facebook jusqu'au 31 décembre : www.facebook.com/sciencefactor, cibles : collégiens et lycéens (de la sixième à la terminale), agenda : jusqu'au 31 décembre 2014, appel à candidatures ; du 1er octobre au 4 janvier, votes des internautes sur Facebook, suivis de l'audition des finalistes par le jury et la remise du Prix Science Factor par Claudie Haigneré, lors de la Journée nationale Science Factor, le 4 février 2015.

Pour en savoir plus : futura-sciences.com

lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

vendredi, 25 juillet 2014

Au niveau des océans, + 0,64°C

En juin 2014, la température moyenne combinée à la surface des sols et des océans a atteint 16,22 degrés Celsius, soit 0,72 °C au-dessus de la moyenne (15,5 °C) du 20e siècle pour ce mois-là, dépassant ainsi le dernier record de chaleur pour juin, qui remontait à 2010, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Ce record a été particulièrement marqué dans l'hémisphère Nord avec une anomalie positive moyenne de 0,81 °C, contre + 0,63 °C pour l'hémisphère sud.

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C'est au niveau des océans que l'augmentation des températures a été la plus notable : + 0,64°C par rapport à la moyenne du 20e siècle, située à 16,4°C. C'est le mois de juin le plus chaud depuis 1880 pour les océans. Comme en mai, des zones éparpillées à travers tous les principaux bassins océaniques ont également connu des records de chaleur.

Source : notre-planete.info

vendredi, 14 mars 2014

Retour du soleil et ... de la pollution

Avec le retour de soleil et du beau temps, retour aussi cette semaine de la pollution de l'air. L’Ile-de-France traverse une période de chaleur et d’ensoleillement qui favorise un taux élevé de particules fines dans l’air. Cet épisode de pollution dépasse le seuil d’information. En Aquitaine, l'air a été médiocre ce week-end dernier dans plusieurs zones de la région Aquitaine dont Bordeaux. La situation, moins grave qu'en Ile-de-France, ne doit pas faire oublier que les grandes zones urbaines de la région dépassent elles aussi régulièrement les seuils de pollution autorisés par l'Europe.

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France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.

Source : maplanete.blogs.sudouest.fr

lundi, 10 février 2014

2013 année très pluvieuse

En 2013, l’hydroélectricité a été un outil majeur pour répondre à la consommation électrique française et assurer la stabilité du réseau. Grâce à une année très pluvieuse, les édifices hydrauliques ont accru leur production de 18,7 % par rapport à 2012 pour atteindre 75,7 TWh, sur les 550,9 TWh produits en 2013 (dont 403,7 TWh nucléaires). L’hydroélectricité compte pour 13,8 % du mix électrique français (73,3% pour le nucléaire), et représente trois quarts de la production d’électricité d’origine renouvelable de la France.

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L'année 2014 sera-t-elle aussi favorable ? Si on fait le bilan de ce premier mois de janvier, on peut-être optimiste, façon de parler.

Source : usinenouvelle.com

lundi, 30 décembre 2013

2013, l'année des extrêmes

Climat: 2013 a été l'année des extrêmes, selon les chiffres provisoires publiés par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, 2013 est en passe de devenir l'une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850. Par ailleurs, «le niveau moyen de la mer a atteint un nouveau record en mars 2013», indiquent les experts. Les neuf premiers mois de l'année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour. La plupart des régions ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie. La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que celle correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

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Le niveau des mers s'est élevé à un rythme moyen de 3,2 millimètres par an, ce qui est proche du rythme d'environ 3 mm/an observé pendant la décennie 2001-2010 et correspond au double de celui enregistré au XXe siècle, qui est de 1,6 mm/an. D'après le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, «le niveau de la mer va continuer de s'élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers. Plus de 90% de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d'années.»

Source : lapresse.ca

samedi, 21 décembre 2013

Hivers pluvieux et étés secs

Selon le modèle climatique Euro-Cordex d’ici la fin du XXIème siècle, la France devrait connaître une augmentation généralisée des précipitations en hiver, les pluies gagnant en intensité, notamment sur les massifs montagneux. Les périodes de sécheresse devraient également être plus fréquentes sur tout le territoire, mais avec un caractère plus marqué pour tout le sud de la France.

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La résolution de ce modèle climatique Euro-Cordex sur l’ensemble de l’Europe est de 12 kilomètres, alors que les modèles précédents développaient des mailles supérieures à 100 kilomètres. Une telle précision ouvre la voie à des applications nouvelles pour l’adaptation des activités économiques au changement climatique. Le secteur agricole devra s’adapter à une répartition différente de la pluviosité et de l’ensoleillement par le choix des variétés cultivées et la modification des pratiques agronomiques. Le secteur de l’énergie sera concerné par le remplissage des barrages pour l’hydroélectricité, la durée d’ensoleillement pour le photovoltaïque, la fréquence des vents pour l’éolien. Les chercheurs envisagent également de coupler ces simulations aux observations sur la qualité de l’air. En effet, la production d’ozone est étroitement corrélée à l’ensoleillement.

Source : sciencesetavenir.fr

jeudi, 12 décembre 2013

Il fait beau et froid

Les chauffages et les cheminées, qui tournent à plein régime, favorisent la concentration des particules fines polluantes dans l'air. Il n'y a pas de vent, ni de pluie, donc les masses d'air stagnent, et les particules ne se dispersent pas. Si on ne ressent aucune gêne, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais les personnes qui font de l'asthme, ou qui sont déjà allergiques peuvent être embêtées. "Je vois beaucoup de gens gênés, qui ont les yeux qui grattent, le nez qui coule, du mal à respirer" explique par exemple le docteur Jean-Charles Farouz, allergologue à Bordeaux.


Le conseil principal est très simple : éviter de sortir de chez soi autant que possible. Si on a par exemple prévu de faire son jogging sur les quais de la Garonne, c'est mieux de le reporter. Mais pour l'instant, il n'y a pas de restrictions coercitives, comme des limitations de vitesse, que pourrait décider la Préfecture.

mardi, 19 novembre 2013

Abondantes chutes de neige sur le Canigou

La dépression au nord des Baléares s'est creusée cette nuit avant de s'éloigner rapidement aujourd'hui vers la Sardaigne. Sa proximité continue d'engendrer de forts orages en Corse, de violents vents d'est sur la côte varoise et de fortes pluies sur le Roussillon. D'abondantes chutes de neige en zone de montagne, sur la chaîne pyrénéenne et plus particulièrement entre l'Andorre et le massif du Canigou on attendait plus d'1 mètre de neige vers 2000 mètres avec une limite pluie/neige qui s'était abaissée hier soir vers 1200 mètres, vers les zones Cerdagne-Capcir. L'accès aux cols d'altitude risque de devenir aujourd'hui très problématique au vu des quantités de neige prévues, notamment entre Font-Romeu et Porté Puymorens ou en direction du Pas-de-la-Case en Andorre.

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Extrait du journal "L'indépendant" :
L'hiver s'installe dans les P.O.
La neige est tombée dès jeudi soir sur les sommets et a continué à blanchir nos montagnes catalanes tout au long de la journée d'hier et une partie de la nuit dernière. Hier, la limite pluie-neige était à 600 mètres, soit à hauteur de Thuès-entre-Valls. Dans la journée de vendredi, Météo France a relevé 10 cm de neige à Saillagouse, entre 10 et 20 en Capcir et jusqu'à 45 cm du côté du Pas-de-la-Casa. Dans la nuit, de nouvelles précipitations neigeuses ont été enregistrées sur le Canigou, sur le Capcir et au Puymorens, avec cependant quelques éclaircies nocturnes et une limite pluie-neige à 1 200 mètres. Les températures quant à elles étaient tout aussi hivernales avec 0° à Saillagouse ou encore -3° à Formiguères et -5° à Porté-Puymorens, avec une sensation de froid importante en raison du vent soufflant en rafales, notamment sur les crêtes et cimes.


Source : lindependant.fr

jeudi, 31 octobre 2013

SAM, responsable du climat estival de l’Afrique australe

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. Causant le renforcement de la phase positive du Southern Annular Mode (SAM), mode d’oscillation qui caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

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Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. La nouvelle étude, parue dans Nature Geoscience et menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe. L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low.


Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.

Source : futura-sciences.com

lundi, 14 octobre 2013

Mose au secours de Venise

Une démonstration grandeur nature du système de digues censée sauver Venise de la montée des eaux à l’horizon 2017 a eu lieu ce samedi 12 octobre 2013. Ce projet est baptisé “Mose” en italien. Ces immenses portes protégeront Venise sur 20 km et seront réparties sur les trois entrées de la lagune. Il y en aura 78, au total, en 2017, lorsque le système sera mis en service. Il s’agit d’un chantier pharaonique de 5,4 milliards d’euros pour retenir les eaux venant du large. Les Italiens craignent de voir Venise sombrer ou perdre pied. La ville s’est enfoncée de 23 cm en un siècle, une vulnérabilité qui s’est accrue avec la montée générale du niveau de la mer. La ville a régulièrement les pieds dans l’eau en raison des marées hautes, des épisodes appelés “Acqua alta”. Les digues seront donc là pour réduire le phénomène mais pas pour l‘éliminer complètement. Elles ne s’activeront que lorsque le niveau de l’eau dépassera 1,10 mètre.

Source : fr.euronews.com


Venise placée sous la protection de Moïse par euronews-fr

lundi, 07 octobre 2013

7 octobre, début des vendanges

Concernant les vendanges 2013, les viticulteurs scrutent le ciel et le soleil tous les jours, dans l’espoir que la météo soit clémente pour laisser les raisins mûrir encore un peu et limiter la pourriture. La qualité du raisin est la dernière inconnue de cette année 2013, puisque la quantité sera limitée, 40 % en moins.

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Une bonne qualité pourrait faire grimper les prix pour compenser, en partie seulement, la perte de quantité. « Selon les vignerons du Bordelais, plus l’année est complexe, plus on travaille sur les parcelles et plus ça coûte cher de produire du vin. On sera fixé ce 7 octobre, date estimée du début des vendanges.

Source : sudouest.fr

dimanche, 15 septembre 2013

Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes

Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude, vers 80 km, et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément.


Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques de la Terre. Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous.

Source : futura-sciences.com

vendredi, 02 août 2013

Comment lire les cartes des températures

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Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").

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Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.

Source : ecologie.blog.lemonde.fr

jeudi, 01 août 2013

Exploiter les icebergs

Ceci est une publicité de Dassault Systèmes : exploiter les icebergs.
A ce jour, près d’un milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de systèmes d’assainissement d’eau. Les conséquences incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. La crise de l’eau est mondiale et doit être considérée comme critique.

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Grâce à la puissance de la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, l’ingénieur français Georges Mougin affinerait son concept : remorquer des icebergs et les exploiter pour produire de l’eau douce. Il aurait démontré la faisabilité technique du projet. A l’aide d'un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, la glaciologie, la météorologie, et l’océanographie physique, des technologies de simulation scientifique de pointe auraient permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site 3ds.com

vendredi, 12 juillet 2013

Chaude première décennie du XXIe siècle

La première décennie du XXIe siècle a été aussi chaude que meurtrière. C'est le triste bilan que vient d'établir l'Organisation météorologique mondiale, l'agence de l'ONU chargée de l'étude du temps, du climat et de l'eau. Dans un nouveau rapport, l'OMM estime en effet que cette décennie aurait causé la mort d'environ 370000 personnes en raison de conditions climatiques extrêmes (ouragans, cyclones, inondations, sécheresse étendues et prolongées… canicules en Europe en 2003 et en Russie en 2010). Des phénomènes qui sont probablement directement à rapprocher du réchauffement climatique.

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Le rapport indique qu’à l'exception de 2008, chacune des années de la décennie 2001-2010 compte parmi les dix plus chaudes jamais enregistrées depuis le début des contrôles en 1881, le record étant détenu par 2010. La température moyenne à la surface des terres et des océans pour la décennie est estimée à 14,47°C soit 0,47°C de plus comparativement à la température normale de la période 1961-1990. La hausse moyenne a été de 0,21°C par décennie. Selon le secrétaire général de l'OMM, le climat s'est nettement réchauffé entre 1917 et 2010 et le rythme décennal d'augmentation des températures sur les périodes 1991-2000 et 2001-2010 est sans précédent. Quant au printemps froid que nous avons connu en Europe, il n'est pas en contradiction avec le réchauffement, mais sans doute une manifestation supplémentaire de ce réchauffement, car c'est la conséquence de la fonte des glaces de l'Arctique. Les températures plus froides en Europe et Amérique du Nord se sont accompagnées de températures plus élevées ailleurs sur la planète. De fait, "les concentrations croissantes de gaz à effet de serre, dont la spécificité est de piéger la chaleur, sont en train de transformer notre climat, avec les bouleversements que cela suppose pour l'environnement et les océans", a-t-il ajouté. Pour le climatologue, "les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes et intenses sous l'effet des changements climatiques et nous devons nous y préparer". Une montée des eaux de 3 mm par an La fonte des glaces qui accompagne ce réchauffement climatique a elle entraîné une augmentation du niveau de la mer de 3 mm par an en moyenne pendant la première décennie du XXIe siècle, soit deux fois plus que celui constaté sur tout le XXe siècle (plus 1,6 mm par an). Aujourd’hui, le niveau de la mer est ainsi supérieur de 20 cm par rapport à 1880. On attend pour ce siècle une hausse comprise entre 19 et 58 cm mais il y a fort à parier que ce sera beaucoup plus, estime l’OMM.


En savoir plus: maxisciences.com

lundi, 11 février 2013

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée

Avis de coup de vent et forts coefficients de marée, ce lundi 11 février 2013, en façade Atlantique. La journée s’annonce très agitée avec une dépression qui descend de la Bretagne vers les Pyrénées.

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Cette dépression très active donnera lieu à un fort coup de vent, peut-être localement tempête, sur les régions littorales. Une situation qui pourrait ressembler à celle survenue lundi 15 janvier dernier avec des rafales à plus de 50-60 noeuds entre le Finistère et le pays basque.Le facteur aggravant est qu' il s’agit de forts coefficients de marée attendus ,voisins de 103. La conjonction avec ces forts coefficients de marée est un état de la mer fortement dégradé. On attend des creux de 4 à 7 mètres au large,et cela pourrait donner lieu à des submersions de digues sur quelques parties du littoral.

Source : aquitaine.france3.fr

mercredi, 16 janvier 2013

Récolte la plus basse depuis au moins 40 ans

Selon les prévisions établies au 1er octobre 2012, la récolte de vin s’élèverait à 40,6 millions d’hectolitres. Elle serait inférieure à la récolte importante de 2011 (- 20 %) et à la moyenne des cinq dernières années (- 13 %). Il s’agit de la récolte la plus basse depuis au moins quarante ans. Pour autant, compte tenu de la baisse tendancielle des surfaces de vignes en production, l’année 2012 est proche de 2008 en terme de rendement global, dont la récolte avait été amputée par une conjonction d’aléas climatiques défavorables.

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La plupart des vignobles qui était initialement très en retard par rapport à 2011, année exceptionnellement précoce, a comblé une partie de ce retard grâce à une fin d’été chaude. Il s’agit cependant d’un retour à un calendrier plus normal, après trois années plutôt précoces.

Source : agreste.agriculture.gouv.fr

lundi, 14 janvier 2013

Deuxième climat le plus humide

La Grande-Bretagne a connu en 2012 son deuxième climat le plus humide depuis le début des archives en 1910 et les précipitations extrêmes sont devenues plus fréquentes, d’après ce qu’a déclaré le Met Office du Royaume-Uni.

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Les changements des températures à la surface de la mer, la fonte de la mer de glace en Arctique et l’augmentation des températures mondiales pourraient influencer les régimes de précipitations de la Grande-Bretagne, mais davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer le rôle que jouent ces éléments, d’après le Met Office.

Une atmosphère plus chaude peut retenir davantage d’humidité, faisant augmenter en conséquence les précipitations. Il y a eu une augmentation d’environ 0,7°C des températures mondiales depuis l’époque préindustrielle. Cela équivaut à une augmentation d’environ 4% de l’humidité dans l’atmosphère, d’après ce qu’a indiqué le Met Office

Le Met Office prévoyait en Décembre que 2013 serait l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial, les températures mondiales devant augmenter de 0,57°C par rapport à la moyenne sur le long terme de 14°C.

Source : actualites-news-environnement.com