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jeudi, 30 octobre 2014

A l'abri sous un parapluie invisible

Air Umbrella, le parapluie invisible, pourrait modifier notre comportement sous les averses. Air Umbrella protège de la pluie grâce à un bouclier invisible par la diffusion d'un flux d'air circulaire qui repousse les gouttes et nous maintient au sec. Air Umbrella a été mis au point par des ingénieurs chinois.

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Le plus petit modèle mesure une trentaine de centimètres et pèse 500 grammes. La batterie offre une autonomie d'environ 15 minutes pour le petit modèle et une demi heure pour le plus grand. On pourrait voir ce parapluie dans les rues à la fin de l'année 2015.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site kickstarter.com

lundi, 27 octobre 2014

Réchauffement de la Méditerranée en cause ?

Face aux inondations du sud-est de ces dernières semaines, on évoque la responsabilité des changements climatiques en cours. En effet, par rapport à la même période l'année dernière, la température de la mer Méditerranée est de 2°C à 3°C supérieure : avec une eau sur les côtes qui côtoie encore 23°C au 15 octobre 2014, selon les données enregistrées par les bouées positionnées dans le Golfe du Lion. Ce réchauffement notable peut-il être attribué au réchauffement des eaux constatés dans de nombreuses régions du monde ? Le dernier rapport du GIEC indiquait que les océans jouent un rôle considérable dans l'atténuation du changement climatique en absorbant 90 % de l'augmentation de la quantité d'énergie reçue dans le système climatique. Or, les couches océaniques superficielles (moins de 700 m de profondeur) se sont réchauffées.

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Pour Météo-France, il semble encore difficile d'être affirmatif : « On ne peut pas à ce stade attribuer au changement climatique des évènements ponctuels. Par ailleurs, on n'observe pas de tendance à l'augmentation du nombre d'épisodes de pluies diluviennes dans le sud-est de la France depuis qu'on peut les recenser de manière précise (à partir de 1958), y compris pour les épisodes les plus intenses. » De plus, « On ne peut pas actuellement dire si les événements de pluies diluviennes dans le Sud-Est seront plus nombreux à la fin du siècle. Ces phénomènes sont d'une taille trop petite pour être reproduits par les modèles qui simulent l'évolution du climat. » Toujours est-il que le réchauffement climatique en cours contribue inévitablement à faciliter la reproduction de ce type de phénomène.


Source : notre-planete.info

lundi, 10 février 2014

2013 année très pluvieuse

En 2013, l’hydroélectricité a été un outil majeur pour répondre à la consommation électrique française et assurer la stabilité du réseau. Grâce à une année très pluvieuse, les édifices hydrauliques ont accru leur production de 18,7 % par rapport à 2012 pour atteindre 75,7 TWh, sur les 550,9 TWh produits en 2013 (dont 403,7 TWh nucléaires). L’hydroélectricité compte pour 13,8 % du mix électrique français (73,3% pour le nucléaire), et représente trois quarts de la production d’électricité d’origine renouvelable de la France.

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L'année 2014 sera-t-elle aussi favorable ? Si on fait le bilan de ce premier mois de janvier, on peut-être optimiste, façon de parler.

Source : usinenouvelle.com

mercredi, 24 juillet 2013

L'agroécologie en 12 points

Un travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure, son ordonnancement vital entre surface et profondeur, entre terre arable, siège de micro-organismes aérobies, et terre profonde et souvent argileuse, siège de micro-organismes anaérobies.
Une fertilisation organique fondée sur les engrais verts et le compostage.
Une gestion plus efficace des éléments nutritifs en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.
Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.
Le choix judicieux des variétés les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.
L’augmentation de la couverture avec du fumier et des engrais verts.

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L’économie et l’usage optimum de l’eau. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau
Le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.
Des travaux anti-érosifs de surface pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.
La constitution de haies vives pour protéger les sols des vents.
Le reboisement des surfaces disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.
La réhabilitation des savoir-faire traditionnels conforme à une gestion écologique économique du milieu.

Source : agrisud.org

lundi, 14 janvier 2013

Deuxième climat le plus humide

La Grande-Bretagne a connu en 2012 son deuxième climat le plus humide depuis le début des archives en 1910 et les précipitations extrêmes sont devenues plus fréquentes, d’après ce qu’a déclaré le Met Office du Royaume-Uni.

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Les changements des températures à la surface de la mer, la fonte de la mer de glace en Arctique et l’augmentation des températures mondiales pourraient influencer les régimes de précipitations de la Grande-Bretagne, mais davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer le rôle que jouent ces éléments, d’après le Met Office.

Une atmosphère plus chaude peut retenir davantage d’humidité, faisant augmenter en conséquence les précipitations. Il y a eu une augmentation d’environ 0,7°C des températures mondiales depuis l’époque préindustrielle. Cela équivaut à une augmentation d’environ 4% de l’humidité dans l’atmosphère, d’après ce qu’a indiqué le Met Office

Le Met Office prévoyait en Décembre que 2013 serait l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial, les températures mondiales devant augmenter de 0,57°C par rapport à la moyenne sur le long terme de 14°C.

Source : actualites-news-environnement.com

samedi, 08 septembre 2012

La déforestation réduit les précipitations de 20%

La déforestation massive avait déjà son lot de fléaux connus, mais pour la première fois une estimation chiffrée de ses effets sur les précipitations a été donnée par l'équipe de Dominick Spracklen et publiée dans Nature. Les pluies devraient être réduites de 21% lors de la saison sèche de 2050 en Amazonie.

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Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé un satellite de la NASA dans le but de surveiller les précipitations et la végétation. Une fois les données insérées dans un modèle de prédiction, il a ainsi été conclu que l'air qui circule assez longtemps au dessus d'une forêt est capable de générer deux fois plus de précipitations que s'il passait au dessus d'une région à la végétation plus rase. Un surplus d'humidité qui provient de l'évapotranspiration des feuilles.

Source : maxisciences.com

vendredi, 15 juin 2012

Les taux de pollens du mois de juin

En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique mesure les taux polliniques grâce à un réseau de capteurs qui enregistrent en continu les taux de pollens dont ceux qui proviennent des graminées. Les graminées présentent de longues feuilles étroites insérées sur la tige ou en touffes, les plus communes sont les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, l'oyat des dunes, les roseaux, le millet, l'herbe des pampas, le maïs. Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé surtout au mois de juin. Plus de 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens de ces graminées. Le grain de pollen, produit par les organes mâles des plantes, pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires et peut provoquer ce qu'on appelle communément le rhume des foins.

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La pollinisation des graminées est favorisée par l'alternance de périodes chaudes et d'épisodes orageux donc la météo joue un rôle déterminant dans ces épisodes allergiques. Une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré est particulièrement propice à la libération et à la dispersion des pollens. L'apparition d'orages crée des turbulences venteuses qui remet en suspension les pollens. Seule une pluie soutenue pourra les précipiter au sol et diminuer la concentration des pollens dans l'air.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site pollens.fr

 

jeudi, 14 juin 2012

Avril et mai, les mois de pleine saison

Avril et mai, sont normalement des mois de pleine saison pour le maraîchage. Or, les pluies répétées et les températures nocturnes basses de ces derniers temps provoquent des pertes de plantes et des retards dans les récoltes. En Gironde, au mois de mai les nuits ont été froides, la température est même descendue jusqu’à 0 °C, dans la première quinzaine ». Les plantes en ont souffert et certaines, parmi lesquelles des radis et des salades, se sont noyés. Les semis de carottes ont aussi dû être refaits. Le basilic a gelé et les fèves ont trois semaines à un mois de retard. Seule la pomme de terre d’Eysines a bien résisté.

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Le système d’Amap engage les gens par contrats pour certaines quantités et protège un maraîcher de ce type d'aléas. Mais certains Amapiens risquent de ne pas comprendre  le manque de diversité des produits proposés dans les paniers hebdomadaires et quittent le circuit à la fin du contrat.

Source l'artcile d'Elsa Provenzano du journal 20 minutes

jeudi, 31 mai 2012

Avril 2012, cinquième mois le plus pluvieux

Le mois d'avril 2012 est entré dans l’histoire de la météorologie comme étant le cinquième mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959 et le mois de mai semble aussi proche de records. L'année dernière, la France souffrait de la sécheresse, cette année elle est traversée par les orages.

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Opapilles : le ciel de saint Pierre Dels Forcats 66

Encore 77% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur à la normale au début de ce mois de mai, la tendance s'est améliorée pour 35% d’entre elles et s'est stabilisée pour 40% d’autres. Seuls 25% des bassins aquifères présentent des niveaux encore en baisse. En effet, une partie des précipitations est captée par la végétation en pleine croissance contrairement donc à ce qui se produit à l’automne et à l’hiver, périodes où les pluies sont plus efficaces pour recharger les nappes phréatiques.

lundi, 19 mars 2012

L'hiver a été très sec

L'hiver a été très sec sur l'Espagne, le Portugal et le Sud de la France, en raison des conditions anticycloniques perdurant plusieurs semaines. L'Espagne, très affectée par le manque d'eau, a connu son hiver le plus sec depuis les années 1940. Les conséquences sont visibles : incendies précoces de forêts et broussailles en Galice et en Catalogne, ou baisse parfois spectaculaire du niveau des retenues d'eau. En décembre, les réserves "étaient au quart du niveau nécessaire" pour une saison normale, selon l'organisme de gestion des eaux d'arrosage de la région de Sarinena.

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Après un mois de décembre abondamment arrosé à l’exception notable des régions méditerranéennes, les précipitations de janvier n’ont concerné que le Nord-Est et le nord des Alpes, précédant un mois de février remarquablement sec. Sur l’ensemble de la saison, le bilan pluviométrique est extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20 % de la normale : cet hiver s’y classe parmi les plus secs depuis 1959.

Sources : climat.meteofrance.com

jeudi, 15 septembre 2011

La tête au carré

C'est la sixième saison de l'émission "La tête au carré" diffusée chaque jour de la semaine, à 14h sur France Inter. Éclectisme, vulgarisation et pédagogie, sciences dures du vivant ou humaines : Mathieu Vidard, le présentateur de l'émission, s’intéresse à toutes les observations et les expérimentations du monde par le biais des sciences. Cette saison, en plus des habituels rendez-vous, une fois par trimestre Mathieu Vidard, en partenariat avec le Collège de France et l’Académie des sciences, explore les grands enjeux scientifiques des années à venir.

Le thème de l'émission de ce jeudi 15 septembre est "Faire la pluie et le beau temps".

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L'homme peut-il faire la pluie et le beau temps comme il l'entend ? Les opérations de modification artificielle du temps sont de plus en plus fréquentes (on pense notamment aux importants moyens déployés par les autorités chinoises pour les Jeux Olympiques de Pékin en 2008), alors même que les preuves scientifiques de leur efficacité viennent à manquer.

L'invité de l'émission ce jeudi est Jean-Pierre Chalon, membre du Comité de direction générale de Météo-France, qui propose un bilan méthodique et scientifique de la question. Pourquoi cherche-t-on à modifier le temps ? Que sait-on faire ? Que peut-on faire ? Que risque-t-on de faire ?

dimanche, 04 septembre 2011

Il pleut sur la mer et ça sert à rien

Chanson d'Allain Leprest, poète et peintre :

Il pleut sur la mer et ça sert à rien
Qu'à noyer debout le gardien du phare
Le phare, y a beau temps qu'il a plus d'gardien
Tout est électrique, il peut bien pleuvoir
Aujourd'hui dimanche
Sur la Manche

Il pleut sur la mer, c'est bien inutile
Ca mouille la pluie, c'est du temps perdu
Les mouettes s'ennuient, blotties sous les tuiles
Il tombe des cordes et l'eau s'est pendue
Aux plus hautes branches
De la Manche

Il pleut sur la mer, c'est con comme la pluie
Peut-être c'est nous qui sommes à l'envers
L'amour a des nœuds plein sa mise en plis
Ca nous fait marrer, il pleut sur la mer
Aujourd'hui dimanche
Sur la Manche.

08:21 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chanson, pluie, vidéo, mer, été, poésie

mercredi, 04 mai 2011

De la chaleur, beaucoup de soleil et très peu de pluie

Avril 2011 restera dans les annales de la climatologie. En Bretagne, des records de températures ont été battus. +4°C en moyenne à Saint-Brieuc et Brest.
A Saint-Brieuc, alors que cette moyenne est habituellement de 8,9° elle a été cette année de 12,9°, soit quatre degrés de plus. A Brest, cette moyenne a atteint 13,3° contre 9,2° pour un mois d'avril normal.  Les derniers records remontaient à 2007 : à Brest et Saint-Brieuc, ils s'établissaient respectivement à 12,1° et 11,4°. Ces records ont été dépassés de plus d'un degré, ce qui est vraiment significatif.
La Bretagne a aussi  bénéficié d'une centaine d'heures de soleil en plus par rapport à un mois d'avril normal. À Lorient, le soleil aura brillé 265 heures contre 167 en moyenne, soit huit à neuf heures de soleil par jour contre cinq à six habituellement.

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Dans le même temps les précipitations auront été très faibles, atteignant seulement 10 % de la valeur normale d'un mois d'avril. Depuis le début de l'année le déficit cumulé est de l'ordre de 50 %. À Quimper, il est tombé 245 mm d'eau depuis janvier, soit seulement 20mm de plus qu'en 1976. Pour les agriculteurs, la situation devient critique.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article du journal Le télégramme

mardi, 14 septembre 2010

Les pluies acides menacent les forêts de conifères

Les pierres sont attaquées par la pluie et le vent, mais la présence d'acide dans les pluies accroît considérablement leur effet corrosif. Les polluants comme le dioxyde de soufre et les oxydes d'azotes se déposent et se combinent à la pierre calcaire pour donner une substance friable facilement emportée par l'eau de pluie. Le marbre et le tuffeau sont plus fragiles que d'autres matériaux car ils sont particulièrement sensibles se transformant peu à peu en gypse.

Ce phénomène se produit principalement dans les régions industrielles car la principale source de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azotes est due à la combustion des énergies fossiles. Mais les substances polluantes qui composent les poussières acides, se déplacent au delà des frontières des pays qui les ont engendrées, avant de se former en pluies, brouillards ou neiges en se combinant avec la vapeur d'eau de l'atmosphère.

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Certains épisodes de pollution peuvent acidifier considérablement les précipitations, en particulier dans les pays industrialisés :
• 4,2 : précipitation moyenne pour la région Nord-Est des États-Unis en 1979.
• 3,7 : moyenne annuelle la plus basse enregistrée aux Pays-Bas.
• 3,5-2,7 : relevés effectués en Islande et en Norvège en 1977.
• 2,4 : mesure effectuée après une tempête en Écosse en 1974.
• 2,3 : record enregistré aux États-Unis en Pennsylvanie en 1978.
• 1,5 : record absolu enregistré en urgence aux États-Unis en 1979.

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Parmi les végétaux, les forêts de conifères sont les plus touchées par les pluies acides. Les arbres sont des des parapluies naturels. Les sapins, notamment, assurent une bonne protection : ils peuvent retenir jusqu'à la moitié de l'eau de pluie. Mais mieux vaut éviter de s'abriter sous eux si les eaux de pluies sont acides car ils contribuent à acheminer jusqu'au sol des eaux particulièrement polluées. En effet les poussières contenant des métaux lourds se déposent sur la cime des arbres et l'eau de pluie qui dégouline du sommet des sapins renforce son acidité.

Ce phénomène a été étudié en détail par deux chercheurs de l'Institut des problèmes de l'écologie industrielle du Nord dépendant du Centre scientifique de Kola de l'Académie des sciences russe. Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

 

mardi, 04 août 2009

Maîtriser les aléas de la météo

Avec le changement climatique prévisible, maîtriser les aléas de la météo est un objectif pour de nombreux pays. Des techniques de modification de la météo pour faire tomber la pluie sur des terres asséchées, empêcher la grêle de détruire une récolte ou détourner un orage sont mises au point en laboratoire avec succès mais leurs applications en situations réelles semblent moins efficaces que prévu.

 

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L'ensemencement par avion des nuages à l'aide d'une solution d'iodure d'argent est une des techniques utilisées. Ceci revient à introduire dans les nuages des noyaux de condensation pour favoriser la formation de cristaux de glace de petites tailles et éviter les grêlons trop volumineux mais aussi pour augmenter le volume des précipitations. Une autre technique, non autorisée en France, consiste à tirer dans les nuages pour répandre cette solution d'iodure d'argent. En Chine, on utilise même des lance-roquettes. Dans le Sud-Ouest, cette solution est diffusée à partir de générateurs antigrêle constitués de cylindres métalliques allumés dès qu'un orage de grêle menace les cultures. L'efficacité de ces méthodes a pu être parfois constatée mais jamais vraiment prouvée par les scientifiques. De nombreuses études de microphysique des nuages sont actuellement menées à travers le monde. Pour contrôler les précipitations, il est nécessaire de mieux comprendre la structure des nuages et d'être capable de prévoir leurs transformations. Les enjeux sont importants.

A qui appartient l'eau des nuages qui défilent dans le ciel au dessus des frontières ? Sera-t-elle source de conflit ?

mercredi, 02 juillet 2008

L’eau est précieuse

Certaines régions sont déjà rationnées en eau d'arrosage malgré une météorologie jusqu'alors peu clémente. En effet, ce sont principalement les pluies automnales qui alimentent les nappes phréatiques.
Quelques soient les circonstances, chacun peut apprendre à arroser son jardin en économisant l’eau au maximum. Il est préférable d’arroser abondamment tous les quatre à cinq jours au lieu d'un arrosage superficiel tous les jours. En effet, on peut laisser souffrir un peu les plantes entre deux arrosages. Ainsi le sol constitue progressivement des réserves en profondeur, ce qui évite un enracinement trop superficiel et fragile des plantes. Par contre, pour les jeunes plantations, il convient d'être plus vigilant et d'arroser plus régulièrement.
On arrose au pied de chaque plante
et de préférence avec un arrosoir en évitant d'asperger les feuillages des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les rosiers, les tomates ou les curcubitacées (courgettes, concombre, potimarron…). On fait deux passages, le premier prépare la terre et la rend perméable et lors du second passage à quelques minutes d’intervalle l’eau pénètre plus profondément sans ruisseler surtout si on a pris soin de confectionner une cuvette au pied de chaque plante.
Il est plus efficace d’arroser le soir pour éviter que l’eau s'évapore sans avoir profité aux cultures. Les pelouses composées de trèfle sont bien plus résistantes à la sécheresse et restent vertes en été. Il faut éviter de tondre trop court en été. Même si la pelouse jaunit, elle reverdit et repousse avec les premières pluies.
arrosage06.jpg On peut épandre au pied des plantes des paillis en une couche épaisse de 7 cm environ. Ces paillis peuvent être composés des tontes de gazon, de compost, des broyats de taille, de sable, écorces de pin. Ils permettent de maintenir la fraîcheur du sol et limitent la pousse des mauvaises herbes qui font concurrences aux plantes cultivées. Le paillage est également très efficace pour les pots et bacs en plein soleil. Si on préfère garder le sol nu, il faut le biner régulièrement. En décroûtant en surface, on limite les déperditions d'eau par évaporation et on facilite la pénétration des eaux de pluie ou d'arrosage.
En période de sécheresse, il faut soulager les plantes en coupant régulièrement les fleurs fanées, ne pas laisser de plantes suspendues, enterrer légèrement les pots de préférence en terre cuite et de dimension adaptée. Une plante cultivée dans un pot trop exigu demande des arrosages plus fréquents.
arrosage08.jpg On peut utiliser l'eau de cuisine, en particulier celle de rinçage des légumes. Une descente de gouttière aménagée permet de récupérer et stocker l'eau de pluie. Le goutte à goutte reste le système d’arrosage le mieux adapté. Une bouteille d’eau minérale, avec son bouchon percé, renversée et enterrée au pied des plantes peut convenir.

Voici quelques conseils qu'on a tous plus ou moins en tête pour économiser l'eau si précieuse. Aujourd'hui la météo prévoit de la pluie, il sera inutile d'arroser. Bonne journée.

Pour en savoir plus on peut consulter le dossier de plantes-et-jardins