mercredi, 24 juillet 2013
L'agroécologie en 12 points
Une fertilisation organique fondée sur les engrais verts et le compostage.
Une gestion plus efficace des éléments nutritifs en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.
Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.
Le choix judicieux des variétés les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.
L’augmentation de la couverture avec du fumier et des engrais verts.
L’économie et l’usage optimum de l’eau. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau
Le recours à l’énergie la plus équilibrée, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.
Des travaux anti-érosifs de surface pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.
La constitution de haies vives pour protéger les sols des vents.
Le reboisement des surfaces disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.
La réhabilitation des savoir-faire traditionnels conforme à une gestion écologique économique du milieu.
Source : agrisud.org
05:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agroécologie, agriculture biologique, sols, compostage, eau, pluie, engrais, biomasse, irrigation
mardi, 23 avril 2013
Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année
Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.
Source : nature.com
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, eau potable, planète, consommation, irrigation, arrosage, changements climatiques
samedi, 02 mars 2013
Un coton qui libère l'eau absorbée
A basse température, le coton est comme une éponge à échelle microscopique et peut absorber l’eau présente dans la brume. Mais dès que la température augmente, il devient hydrophobe. Au-dessus de 34°C, sa structure forme une couche complètement fermée. Entre les deux, il libère toute l’eau qu’il a absorbée. Selon les chercheurs, le cycle récupération puis relâchement de l’eau peut être reproduit plusieurs fois. C’est donc une innovation remarquable pour récupérer l’humidité nocturne dans un environnement désertique et par exemple irriguer des cultures en pleine journée.
Source : neo-planete.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, eau, désert, irrigation, écologie
samedi, 07 mars 2009
Australie, la grande sécheresse
Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson
Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud. Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.
L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.
Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr
06:05 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, écologie, changement climatique, terre, planète, australie, déserts, eau, irrigation, blé