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samedi, 14 juin 2014

L'agroécologie, plus qu'une alternative agronomique

Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant. Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.

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C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.


Source : notre-planete.info

mercredi, 03 octobre 2012

La dilatation thermique des eaux

La dilatation thermique des eaux rend la montée du niveau des mers inéluctable. Dans une étude parue le 1 juillet dans Nature Climate Change, une équipe de scientifiques montre que même si les plus ambitieuses mesures de réductions d'émissions de gaz à effet de serre étaient adoptées, elles pourraient ne pas suffire à arrêter totalement la montée du niveau des eaux.

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En effet, à cause de la hausse moyenne de la température océanique, les eaux des mers ont tendance à se réchauffer et à se dilater sous l'effet de la chaleur. Ainsi, la même quantité d'eau occupe un volume plus important et fait mécaniquement monter le niveau des mers. A mesure que la température des eaux augmente, la chaleur est diffusée des couches superficielles de l'océan aux couches profondes, amplifiant le phénomène de dilatation thermique. Même si la température de surface des océans venait à diminuer et la couche d'eau superficielle à refroidir, la chaleur diffusée dans les couches profondes de l'océan prendrait du temps à se dissiper et continuerait à dilater les masses d'eau. Ce phénomène physique vient s'ajouter à l'apport d'eau résultant de la fonte des glaces et amplifie le problème de la montée du niveau des mers.

Source : bulletins-electroniques.com

vendredi, 10 août 2012

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan

Un iceberg faisant deux fois la taille de Manhattan s’est détaché du Glacier Petermann au Groenland. Le mouvement de cette grande quantité de glace dans l’océan n’aura pas d’impact immédiat sur le niveau des mers, dans la mesure où la glace faisait déjà partie de la calotte glaciaire qui était attachée à la terre, tout comme un glaçon fondant dans un verre d’eau ne fait pas augmenter le niveau d’eau dans le verre.

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Selon Andreas Muenchow, un océanographe Arctique de l’Université du Delaware, cet iceberg pourrait avoir fourni plus de force frictionnelle pour boucher le passage du glacier que celui qui s’était détaché en 2010, qui était bien plus en aval. Andreas Muenchow a indiqué que le changement climatique était un facteur de l’état actuel du Glacier Petermann. Il a ajouté que ce glacier était aussi reculé dans la terre qu’au moment du début de la Révolution Industrielle il y a plus de 150 ans.

samedi, 31 décembre 2011

Le chauffage au bois bien utilisé

Utilisé dans de mauvaises conditions, le bois peut émettre plus de polluants que d'autres combustibles et notamment des polluants ayant un impact sur la santé : des particules fines, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cependant, la combustion du bois n'entraîne pas d'augmentation du taux global de CO2 dans l'atmosphère lorsque les forêts dont il est issu sont correctement gérées. En effet, le dioxyde de carbone libéré dans l'air lors de sa combustion correspond à celui qu'il a absorbé durant la croissance de l'arbre. Son impact est donc quasiment neutre sur l'effet de serre.


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Le chauffage au bois bien utilisé présente le double avantage de concilier durablement la création d'emplois et la protection de l'environnement. D'une part, près de 60 000 personnes vivent déjà en France de cette filière et d'autre part, la substitution des énergies fossiles par le bois contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour plus d'informations sur ce sujet, on peut consulter le site notre-planete.info

vendredi, 11 novembre 2011

Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde

La recherche dans le domaine des énergies renouvelables en Espagne ne cesse de se développer.  Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde s'est ouvert en Navarre le mois dernier. Avec une superficie de 30.000 mètres carrés, ce laboratoire est le plus complet de sa catégorie. 

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L'Espagne défend sa position en faveur des énergies renouvelables au sein des organisations internationales, et notamment lors des réunions sur les thèmes du changement climatique qui mettent en avant les projets en faveur des énergies renouvelables. Lors d'un récent sommet de l'Organisation des Nations Unies sur le climat, la Ministre espagnole de l'Environnement, Elena Espinosa, a défendu la position de l'Espagne vis-à-vis de sa politique dans le domaine des énergies renouvelables. Lors d'un entretien récent avec des journalistes, elle a rappelé que le contexte espagnol joue un rôle important dans le plébiscite mondial pour les énergies renouvelables. Irena, Agence internationale pour les Energies renouvelables, initiative conjointe du Danemark, de l'Allemagne et de l'Espagne, aura pour but de faciliter le développement et les innovations en matière d'énergies renouvelables ainsi que le transfert de technologie.

Les associations écologistes de Navarre soulignent que, outre l'impact visuel sur le paysage, ces éoliennes constitueraient une nuisance sérieuse et peut-être même fatale pour certaines espèces de rapaces comme les vautours.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ladyverd.com

Pour mieux connaître les Bardenas Reales, on peut consulter le site bardenas-reales.net

lundi, 05 septembre 2011

Les requins sont-ils devenus plus agressifs ?

Fin août, deux hommes ont été agressés par des requins dans le territoire du Primorié dans l'Extrême-Orient russe, le fait étonnant est qu'auparavant aucune attaque de ce prédateur n'avait été enregistrée dans cette région.

"Chaque année, dans la seconde moitié de l'été des groupes de requins s'installent dans les eaux de cette région où des milliers de salariés passent leurs vacances ", a indiqué à RIA Novosti Alexandre Sokolovski, docteur en biologie, avant de souligner que dans le passé, ces prédateurs ne s'en prenaient pas aux baigneurs.

Le nombre des attaques de requins est en nette recrudescence  sur l'ensemble des mers de la planète. Les requins sont-ils devenus plus agressifs?

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Konstantin Zgourovski, du WWF Russie, rattache ce phénomène au changement climatique ; "Il est fort probable que les attaques des requins anthropophages dans les endroits où l'on ne les rencontrait pas auparavant est lié au changement climatique, plus précisément à la migration de leurs proies habituelles vers le nord". De plus, l'expert estime que le facteur humain joue également un rôle important. En effet, les touristes nourrissent des poissons et attirent involontairement les requins vers la plage.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site fr.rian.ru/science/

vendredi, 05 août 2011

Courriels et émissions de CO2

En moyenne, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés par jour dans le monde en 2009 en prenant en compte les spams. Un chiffre de 507 milliards est anticipé pour 2013.

Selon une étude de l'ADEME, les différents scénarii ont montré que chaque collaborateur d’une entreprise française de 100 personnes reçoit en moyenne 58 courriels et en envoie en moyenne 33 par jour, dont la taille moyenne est d’environ 1 Mo. Ces envois de courriels entraînent des émissions de gaz à effet de serre. Sur la base de 220 jours ouvrés par an, ces dernières représentent 13,6 tonnes équivalent CO2.

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Diminuer de 10 % la proportion d’envoi de courriels de 10 Mo au sein d’une entreprise de 100 personnes permettrait un gain de 8 tonnes équivalent CO2 sur un an (équivalent à 8 allers-retours New-York/Paris).
Réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année (soit environ 1 aller-retour Paris/New-York).
Diminuer de 10 % le taux d’impression des courriels reçus par les employés d’une entreprise de 100 personnes permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an (soit l’équivalent d’environ 5 allers-retours New-York/Paris).

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'ADEME

lundi, 18 juillet 2011

Le noir de carbone agit fortement sur le climat

Les anglophones distinguent clairement le black carbon ou noir de carbone et le carbon black désignant la suie. Pour des raisons historiques, le noir de carbone a d'abord été considéré comme une forme de suie.

La suie, plus épaisse, plus hétérogène, et souvent grasse est formée par une combustion incomplète dans des conditions non contrôlées. Elle contient des taux de goudrons, de cendres et d'impuretés plus élevés. Elle est produite par la combustion incomplète de fuel dans les moteurs diesel, et dans la fumée de feux de bois et charbon. Le noir de carbone, plus homogène plus fin que la suie, et présentant des nodules dont la surface est plus lisse. Il est aujourd'hui produit en condition contrôlées pour répondre aux besoins industriels.

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La formation des suies est encore mal élucidée, alors qu'elle revêt une importance certaine liée au fait que les suies comportent divers Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) toxiques.

La suie et le noir de carbone sont très dangereux pour la santé et agissent directement et fortement sur le climat. Selon la NASA et certains experts ils seraient les seconds responsables du réchauffement climatique après le CO2, dioxyde de carbone. Les pays développés ont commencé à réduire leurs émissions de noir de carbone depuis les années cinquante par l'adoption de mesures antipollution. Les États-Unis émettent 6,1 % du noir de carbone mondial. Aujourd'hui, la majorité du noir de carbone est issue des pays en développement. Les plus grands contributeurs sont l'Asie, l'Amérique latine et l'Afrique. La Chine et l'Inde sont responsables de 25 à 35 % des émissions mondiales.

mardi, 05 juillet 2011

L'agnotologie, science de l'ignorance

En 1992, Robert Proctor de l'université de Stanford a proposé le terme d'Agnotologie pour désigner la science de l'ignorance. Selon cet historien des sciences, on s'intéressait beaucoup plus à la production des connaissances qu'à la manière dont la société fabrique et propage l'ignorance. Depuis, l'agnotologie recouvre une discipline aux confins de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire des sciences. Une discipline dont l'objet est l'étude de l'ignorance elle-même, mais aussi des moyens mis en oeuvre pour la produire, la préserver et la propager.
Le projet peut sembler abstrait pourtant il traite de questions d'actualité qui surgissent lorsque la science s'invite dans la société. Bien souvent, lorsque des technologies sont contestées, lorsque certains produits se révèlent être nocifs ou dangereux, des mécanismes agnotologiques se mettent en place.

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De nombreux organismes américains, parfois financés par les intérêts des combustibles fossiles comme le pétrole, enrôlent des scientifiques pour poursuivre, sur la question climatique, l'oeuvre agnotologique commencée à la fin des années 1980. Avec les mêmes moyens que les autres scientifiques : publication de livres, de rapports, de communiqués de presse, de tribunes publiées dans la presse... Selon l'historienne des sciences Naomi Oreskes de l'université de Californie à San Diego, leur production ressemble à de la science, avec des notes de pied de page et des références, mais elle n'en emprunte pas les canaux habituels et une fois que ces arguments sont injectés sur le Net, ils ne peuvent plus être arrêtés ou contrés. Dans les forums en ligne, ils sont mis en avant et suscitent des discussions sans fin. Instrument de l'accès au savoir, Internet est aussi devenu, paradoxalement, une pièce maîtresse du dispositif agnotologique. Selon l'historienne, sur de nombreuses questions relatives au climat, un honnête citoyen ne peut plus s'informer en cherchant des informations sur Google.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article de Stéphane Foucart publié dans le Monde

jeudi, 02 juin 2011

En Espagne, un demi-degré gagné en cinquante ans

En Espagne, 2500 volontaires participent à la collecte des données des 4500 stations réparties sur le territoire. Chaque mois ces volontaires envoient les résultats à l'Agence Météorologique de l'Etat espagnol (AEMET), et ce depuis plus de 40 ans pour certains d'entre eux.

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Rodellar en Aragon, sur le versant sud des Pyrénées (la Compañia de Guara)

L'AEMET a comparé les températures par périodes de 30 ans, en actualisant les résultats à chaque nouvelle décennie. Ainsi en Espagne, la température moyenne de la période 1981-2010 est supérieure de 0,46°C à celle constatée durant la période 1971-2000, elle-même 0,22°C plus chaude que la période 1961-1990. C'est donc plus d'un demi-degré qui a été gagné en cinquante ans.

On peut en savoir plus en lisant l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 27 mai 2011

La baisse des nappes souterraines

 On distingue trois degrés de sécheresse :
le premier degré : la sécheresse des sols agricoles, phénomène superficiel et premier effet se manifestant à la suite d'une absence prolongée des pluies.
le second degré : il concerne essentiellement la première nappe rencontrée sous la surface du sol dans les bassins sédimentaires et les plaines alluviales. Une baisse de niveau accentuée et inhabituelle dénoie les puits et les forages insuffisamment profonds. Cette baisse est souvent présentée à tort comme un assèchement de la nappe.
le troisième degré : il s'agirait d'un réel assèchement de nappe, hautement improbable en pays tempéré, sauf cas particuliers de nappes perchées ou de nappes de très petite dimension. Dans de tels cas, il est rare que ne se trouve une autre nappe plus importante en profondeur.

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L'année 1976 se caractérise par une très longue période sèche de décembre 1975 à août 1976. L'absence de précipitations efficaces en hiver a fortement affecté les nappes.
1985 et 1986 sont essentiellement des sécheresses de fin d'été surtout dans la moitié sud, affectant les sols. Elles sont par conséquent peu marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
De 1990 à 1993, les sécheresses essentiellement estivales intéressent des régions variées, peu ou pas marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
1992 a été marqué par une très forte sécheresse hydrologique bien souvent plus importante qu'en 1976. Elle a cependant peu frappé la mémoire collective car lcette sécheresse a été masquée par un été particulièrement humide.
La période de mars à août 2003 se présente comme une longue sécheresse de printemps et d'été pendant laquelle les eaux souterraines profondes ne subissent pas d'impact important. En effet une sécheresse estivale n'accentue pas forcément la baisse des nappes. En règle générale, il n'y a plus de recharge de mai à septembre : la nappe baisse en suivant sa courbe de décroissance. Une nappe qui n'est plus rechargée s'écoule par gravité vers les points plus bas que sont les vallées, en suivant une courbe d'évolution qui s'amortit dans le temps. Cette courbe est invariable d'une année sur l'autre, et caractéristique du bassin considéré.

Pour en savoir plus sur le niveau des nappes souterraines, on peut consulter le site brgm.fr

lundi, 23 mai 2011

La voie des énergies renouvelables

 Selon un rapport des Nations Unies publié ces derniers jours, l'énergie solaire et éolienne, la biomasse et l'hydroélectricité pourraient représenter près de 80% de l'approvisionnement énergétique mondial d'ici 2050. Ce rapport est le résultat du travail de plus de 120 chercheurs ayant collaboré au sein du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Les experts indiquent que si la voie des énergies renouvelables était empruntée totalement, les émissions de gaz à effet de serre pourraient rester suffisamment faibles pour limiter à moins de 2 degrés la hausse des températures mondiales d'ici le milieu du siècle.

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Le rapport examine plus de 160 différents scénarios scientifiques fondés sur différents niveaux d'utilisation de sources d'énergies renouvelables et prenant en compte divers facteurs environnementaux et sociaux. Quatre scénarios reflétant l'éventail complet des possibilités ont été analysés en détail, et le plus optimiste des quatre scénarios prétend que les sources d'énergie renouvelables pourraient représenter jusqu'à 77% de la demande énergétique mondiale d'ici à 2050.

Enfin, les experts estiment que le prix des technologies des énergies renouvelables serait plus attractif si un coût financier était donné aux impacts environnementaux tels que les émissions de gaz à effet de serre et les produits polluants puis inclus dans les prix de l'énergie.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'ONU

vendredi, 01 avril 2011

L'effondrement des colonies d'abeilles

De nombreux facteurs pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe, selon les conclusions d'un nouveau rapport Global Bee Colony Disorders and other Threats to Insect Pollinator »s publié le 10 mars 2011 par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et qui analyse les dernières données scientifiques sur l'effondrement des colonies d'abeilles.

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De nouveaux types de champignons pathogènes virulents, détectés dans le monde entier, peuvent être mortels pour les abeilles et les autres insectes pollinisateurs. Leur prolifération d'une région à l'autre est facilitée par l'augmentation des déplacements internationaux liés à la mondialisation.
De nombreuses espèces de plantes à fleurs disparaissent et privent les abeilles du nectar dont elles dépendent pour se nourrir.
L'utilisation des insecticides systémiques est toxique pour les abeilles. Certains produits sont encore plus dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent.
Le changement climatique en modifiant les périodes de floraison des plantes et les saisons des pluies pourrait affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes.

lundi, 28 mars 2011

De quoi est fait mon pull ?

Lire les étiquettes des vêtements et se demander à partir de quelle matière ils sont fabriqués, calculer l'empreinte écologique d'un voyage, faire le bilan énergétique de sa maison : ces gestes sont-ils capables de faire obstacle à l'épuisement des ressources et au changement climatique ? Pourquoi est-il si difficile de créer une société où l'écologie compte vraiment ?

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Christine Castelain Meunier est sociologue au CNRS et au Centre d'analyse et de développement de l'intervention sociologique. Auteur d'une dizaine d 'ouvrages, elle a cosigné avec Francis Meunier Adieu pétrole... Vive les énergies renouvelables ! (Dunod, 2006).
Francis Meunier est titulaire de la chaire de physique du froid au Cnam et directeur de l'Institut français du froid industriel (IFFI). Il a participé aux travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Ces deux auteurs font le tri entre les différents comportements, les idéologies, les mensonges, les attentes et les illusions, mais ils dégagent aussi les actes susceptibles de changer véritablement le cours des choses.

Ce livre a été édité chez Actes Sud le 5 janvier 2011.

dimanche, 27 février 2011

Histoire humaine et comparée du climat

Interview vidéo d'Emmaneul Le Roy Ladurie à la suite de la publication du troisième tome d'une «Histoire humaine et comparée du climat», qui étudie la période de réchauffement du XXè siècle, de 1860 à nos jours. Emmanuel Le Roy Ladurie a été le premier historien à s'intéresser à l'histoire du climat. Il constate un réchauffement climatique beaucoup plus vif à partir de 1980 et ses recherches confirment un dérèglement du climat.

Pour en savoir plus sur ce livre, on peut se connecter sur le site lefigaro.fr

jeudi, 17 février 2011

Que nous enseignent les dates de vendanges ?

Voici des extraits d'une conférence d'Emmanuel Le Roy Ladurie, auteur d'une thèse sur «L'histoire du climat depuis l'an mil » :
Dans mes recherches, les dates de vendanges ont une grande importance : si vous avez une vendange précoce, cela veut dire que le printemps et l’été ont été chauds ; si les vendanges sont tardives, cela signifie que le printemps et l’été ont été plus frais. En France on a des dates de vendanges depuis à peu près 1370, jusqu’à nos jours, c’est un instrument de mesure assez commode, même si ces dates, bien sûr, n’ont pas l’exactitude d’un thermomètre !

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Que nous enseignent les dates de vendanges sur 100 ans de 1473 à 1573 ?
On signale des vendanges précoces, typiques d’été très chaud notamment en 1473, sans famine pourtant parce qu’une pluie adéquate était tombée au bon moment ; les anneaux des arbres font apparaître néanmoins une période très chaude et sèche à la fin de l’été 1473, anneaux d’arbres particulièrement durs correspondant à l’été terminal, très dépourvus d’eau.
On aperçoit de 1500 à 1560, une belle période avec beaucoup de beaux étés, des hivers doux ; les glaciers alpins reculent quelque peu (ils restent cependant plus gros qu’aujourd’hui) et les quatre saisons (hiver, printemps, été, automne), sont souvent douces, chaudes ou pas trop froides, avec, du coup, logiquement quelques disettes d’échaudage du blé. Par exemple en 1540 on a un très bel été chaud, le vin est tellement sucré qu’on en fait un apéritif. Malgré tout, on enregistre une série fraîche 1526-1531, et à partir de 1528, détérioration supplémentaire, la récolte céréalière est médiocre, les vendanges se font début octobre. En 1529, série de mauvaises récoltes, disette assez grave, année très froide et c’est la fameuse grande Rebeyne, révolte lyonnaise, entre Saône et Rhône, les greniers sont pillés et onze émeutiers paient de leur vie leur participation à l’émeute. Le temps se gâte durant les cinquante années qui vont de 1560 à 1609 : vendanges plus tardives, printemps-étés plus frais, voire pourris eux aussi. De plus, on est en pleine guerre religieuse, très défavorable et même désastreuse pour l’économie. La crise de subsistance climatiquement déterminante, de 1565-1566 marque surtout un pic, elle est précédée par la disette de 1562-1563 consécutive aux mauvaises moissons de 1562. Autre hiver notable, celui de 1572-1573 : le froid, très rigoureux dans toute l’Europe du nord, provoque une solide glaciation des eaux des rivières et des lacs. Donc des gelées hivernales, et printanières qui tuent les semences ; viennent ensuite l’été et l’automne trempés ; d’où des raisins peu mûrs et un vin acide qui tourne à la piquette.

vendredi, 01 octobre 2010

Les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer

Ces dix dernières années, les concentrations d'ozone ont cessé de diminuer, que ce soit à l'échelle du globe ou dans les régions polaires (Arctique et Antarctique), sans pour autant augmenter. Du fait de l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone en application du Protocole de Montréal, la couche d'ozone, en dehors des régions polaires, devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu du siècle. La reconstitution de la couche d'ozone pourrait être accélérée par le refroidissement – lié aux gaz à effet de serre – de la haute stratosphère. En revanche, le trou dans la couche d'ozone qui se forme chaque printemps au-dessus de l'Antarctique est un phénomène qui devrait persister beaucoup plus longtemps.

 

ozone-2010.jpg

Les conséquences, pour le climat, du trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique sont de plus en plus évidentes : on assiste à d'importants changements concernant la configuration des vents et des températures en surface. Il est confirmé qu'aux latitudes moyennes, le rayonnement ultraviolet parvenant à la surface de la Terre est resté à peu près constant durant la décennie écoulée. En Antarctique, on continue d'observer une forte intensité du rayonnement ultraviolet lorsque le trou saisonnier dans la couche d'ozone est important.

 

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

mardi, 10 août 2010

Le changement climatique sur Madagascar

Quatrième saison de la série documentaire "Sale temps pour la planète". L'occasion d'étudier les conséquences des changements climatiques à travers la planète, notamment celles des réfugiés qui fuient l'avancée des déserts.

Connue pour ses îles et ses plages , Madagascar attire, chaque année, 300 000 touristes en moyenne. Des voyageurs qui ne fréquentent que les hauts lieux du tourisme local, Sainte Marie à l'est et Nosi Bé, à l'ouest. Ce documentaire entraîne montre l'envers du décor, très loin des clichés de la grande île...

Chemins de traverse, notamment dans le sud du pays où des millions de Malgaches sont oubliés des autorités et des hommes. L'accès à l'eau potable est de plus en plus difficile, le sable envahit tout.

Une survie au quotidien et les prévisions des experts du GIEC ne risquent pas de les rassurer : les sécheresses vont se multiplier, les sols vont s'appauvrir, l'eau va se faire de plus en plus rare, les ressources halieutiques s'épuisent d'ores et déjà.

Madagascar, l'enfer du décor, un documentaire de SUSANNAH WARD diffusé ce jeudi 19 Août 2010 à 15:44 sur France 5

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Pour voir un extrait du documentaire, on peut consulter le site documentaires.france5.fr

lundi, 02 août 2010

De moins en moins de vipères et de couleuvres...

Les vipères et les couleuvres seraient-elles menacées de disparition ?

 

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Une étude internationale du Centre pour l'écologie et l'hydrologoe de Grande Bretagne a révélé une baisse inquiétante du nombre de serpents en différents points de la Terre. Dix sept populations de serpents ont été suivies en Grande Bretagne, France, Italie, Australie et Nigéria. Parmi celles-ci, 11 populations ont brusquement diminué depuis 1998, aussi bien dans les zones sauvages que dans les zones protégées.
Plusieurs hypothèses, dont le changement climatique sont émises. Ce déclin si rapide inquiète les scientifiques. De plus amples recherches seront nécessaires, des fonds sont à trouver pour mener ces études complémentaires.

Pour reconnaître la différence entre une vipère et une couleuvre, on peut consulter le site ac-grenoble.fr

mercredi, 14 juillet 2010

Un mois de mai exceptionnellement chaud ?

Selon les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la terre a connu cette année un mois de mai exceptionnellement chaud. A l'échelle planétaire et en considérant à la fois les surfaces continentales et océaniques, mai 2010 a été le mois de mai le plus chaud depuis 1880.
Moyennée sur toute la surface de la planète, terres et océans compris, la température mensuelle a dépassé de 0,69 °C la moyenne de référence calculée sur le 20 ème siècle. Le précédent record pour un mois de mai datait de 1998 avec une anomalie de température de +0,63 °C.

mai-2010.png

Le constat est le même si on considère les seules surfaces continentales, en excluant les océans.
Ces conditions remarquables à l’échelle planétaire le sont aussi sur le seul hémisphère nord où les records analogues ont été battus.
Ces températures remarquables ne concernent d’ailleurs pas seulement le mois de mai, mais le début de l’année 2010 dans son ensemble. Ainsi, à l’échelle planétaire, surfaces continentales et océans compris, la température moyenne sur la période de janvier à mai constitue, elle aussi, un record pour ces cinq mois, sur la période 1880-2010.

Ces diagnostics aux échelles planétaires et hémisphériques masquent toutefois des disparités géographiques. Ainsi, les températures en mai ont été sensiblement plus froides que la normale sur l’ouest des Etats-Unis, sur le nord de l’Argentine, sur le centre de la Russie et sur une partie de l’Europe.
La France a d’ailleurs connu un mois de mai remarquablement frais, avec une température moyennée sur l’ensemble du pays se situant 0,7 °C en dessous de la moyenne de référence 1971-2000. Il faut remonter en 1996 pour trouver un mois de mai aussi frais, et en 1991 pour en trouver un sensiblement plus froid.