Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 23 avril 2013

Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année

Le niveau des océans s’élève de 1,8 millimètre chaque année. 1,1 mm est dû au réchauffement climatique provoquant la dilatation de l’eau des océans et la fonte des glaciers. Une équipe de scientifiques vient de publier dans Nature Geoscience, un résultat de recherche montrant que les 0,7 mm manquant provenaient de la consommation humaine d’eau douce, l'extraction des eaux souterraines pour l'irrigation et les utilisations domestiques et industrielles. Cette eau une fois utilisée pour la plupart s’évapore et retourne dans les nappes phréatique. Une part importante s’écoule cependant via les rivières et les fleuves et se jette dans les océans.

océans,eau potable,planète,consommation,irrigation,arrosage,changements climatiques


Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.

Source : nature.com

jeudi, 31 mai 2012

Avril 2012, cinquième mois le plus pluvieux

Le mois d'avril 2012 est entré dans l’histoire de la météorologie comme étant le cinquième mois d'avril le plus pluvieux depuis 1959 et le mois de mai semble aussi proche de records. L'année dernière, la France souffrait de la sécheresse, cette année elle est traversée par les orages.

pluie,météo,avril,printemps,eau,arrosage
Opapilles : le ciel de saint Pierre Dels Forcats 66

Encore 77% des nappes phréatiques avaient un niveau inférieur à la normale au début de ce mois de mai, la tendance s'est améliorée pour 35% d’entre elles et s'est stabilisée pour 40% d’autres. Seuls 25% des bassins aquifères présentent des niveaux encore en baisse. En effet, une partie des précipitations est captée par la végétation en pleine croissance contrairement donc à ce qui se produit à l’automne et à l’hiver, périodes où les pluies sont plus efficaces pour recharger les nappes phréatiques.

samedi, 21 avril 2012

Le xéropaysagisme

Le xéropaysagisme est un aménagement des jardins qui consiste à utiliser l’eau de façon extrêmement efficace et à favoriser des espèces locales, peu consommatrices d’eau pour cultiver de manière plus naturelle.

jardinage,jardiner bio,sécheresse,arrosage,eau,espèces,paysages

Un jardin respectant les principes du xéropaysagisme  n’est pas un jardin désertique, le choix de plantes supportant un faible arrosage est vaste et on peut obtenir avec très peu d'eau un jardin coloré et très agréable. En général, il convient de prendre des espèces locales, sinon, les espèces alpines, les espèces d’escarpements rocheux ou de falaises et les espèces maritimes sont des espèces peu assoiffées. Les sauges, monardes, valérianes, thyms, origans, mélisses ou les cactus (les sédums, agaves, hoyas…) sont résistantes à la sécheresse. Pour les abustes et les arbres, on peut compter sur buddleias, armoises, cytises,palmiers, conifère, mimosas, érable, saule.

Pour découvrir le xéropaysagisme, on peut se connecter sur le site consoglobe.com

 

 

mercredi, 06 juillet 2011

Une pelouse résistante à la sécheresse

On peut maintenant trouver, dans les jardineries, des gazons élaborés à partir d'un mélange de graminées combinées avec une variété de trèfle "Microlover" dans une proportion de 5% pour obtenir une pelouse verte tout au long de l’année.
Le trèfle
fixe l’azote de l’air, le restitue au sol et produit ainsi son propre engrais naturel qui nourrit les graminées et garde la pelouse résistante et verte. Les racines plus profondes du trèfle réduisent le besoin en eau. Il est plus résistant à la sécheresse que les graminées et reste vert l’été.Le trèfle produit aussi des stolons permettant de se répandre uniformément sur la surface entière de la pelouse et contribue ainsi à une meilleure tolérance au piétinement.La couverture végétale dense obtenue empêche l’installation de plantes indésirables et élimine le désherbage.

jardins,développement durable, herbicide, arrosage,

Les tontes sont espacées et plus elles sont courtes, plus les feuilles de trèfles sont petites et serrées, donnant ainsi une pelouse esthétique. Le trèfle Microclover® a des feuilles tellement petites, environ un tiers de la taille d’un trèfle ordinaire, et tiges courtes, qu’à une distance de deux mètres l’aspect est comme un gazon sans trèfle.

Pour en savoir plus, on peut consulter le document PDF du site topgreen.com

vendredi, 27 mai 2011

La baisse des nappes souterraines

 On distingue trois degrés de sécheresse :
le premier degré : la sécheresse des sols agricoles, phénomène superficiel et premier effet se manifestant à la suite d'une absence prolongée des pluies.
le second degré : il concerne essentiellement la première nappe rencontrée sous la surface du sol dans les bassins sédimentaires et les plaines alluviales. Une baisse de niveau accentuée et inhabituelle dénoie les puits et les forages insuffisamment profonds. Cette baisse est souvent présentée à tort comme un assèchement de la nappe.
le troisième degré : il s'agirait d'un réel assèchement de nappe, hautement improbable en pays tempéré, sauf cas particuliers de nappes perchées ou de nappes de très petite dimension. Dans de tels cas, il est rare que ne se trouve une autre nappe plus importante en profondeur.

eau, agriculture, météo, arrosage, changement climatique

L'année 1976 se caractérise par une très longue période sèche de décembre 1975 à août 1976. L'absence de précipitations efficaces en hiver a fortement affecté les nappes.
1985 et 1986 sont essentiellement des sécheresses de fin d'été surtout dans la moitié sud, affectant les sols. Elles sont par conséquent peu marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
De 1990 à 1993, les sécheresses essentiellement estivales intéressent des régions variées, peu ou pas marquées dans l'historique des niveaux de nappes.
1992 a été marqué par une très forte sécheresse hydrologique bien souvent plus importante qu'en 1976. Elle a cependant peu frappé la mémoire collective car lcette sécheresse a été masquée par un été particulièrement humide.
La période de mars à août 2003 se présente comme une longue sécheresse de printemps et d'été pendant laquelle les eaux souterraines profondes ne subissent pas d'impact important. En effet une sécheresse estivale n'accentue pas forcément la baisse des nappes. En règle générale, il n'y a plus de recharge de mai à septembre : la nappe baisse en suivant sa courbe de décroissance. Une nappe qui n'est plus rechargée s'écoule par gravité vers les points plus bas que sont les vallées, en suivant une courbe d'évolution qui s'amortit dans le temps. Cette courbe est invariable d'une année sur l'autre, et caractéristique du bassin considéré.

Pour en savoir plus sur le niveau des nappes souterraines, on peut consulter le site brgm.fr

jeudi, 05 mai 2011

Les tours de jardinage en étages

Les tours de jardinage en étages peuvent être une réponse aux problèmes de gestion et de préservation des terres arables et de l’eau. Elles apportent une solution au manque de terres agricoles et utilisent l’énergie solaire. Selon leur créateur, Jean Claude Rey, les tours de jardinage en étages ont pour principal objectif de rendre les populations locales des pays émergents, autonomes dans la production et la préservation de leur nourriture en optimisant les ressources en eau.

jardin,jardinage,culture,eau,arrosage,afrique,alimentation,économie locale

Les toits récupèrent l’eau de pluie, protègent les cultures des intempéries ou des brûlures du soleil, les bacs surélevés préservent les cultures des prédateurs, des pollutions du lessivage des sols et placent les cultures à hauteur d’homme pour un travail debout. De plus, les tours permettraient de générer des emplois et valoriser les économies locales, par la mise en place de circuits courts de production et de vente.

Pour en savoir plus sur cette nouvette technologie, on peut consulter le site de Jean Claude Rey

jeudi, 16 septembre 2010

La Clef Verte, un label environnemental

La Clef Verte, un label environnemental pour l'hébergement touristique peut permettre de choisir un hébergement respectueux de l'environnement.

clef-verte.png

Voici quelques-uns des 112 critères de ce label :

Système d'arrosage (3 critères impératifs)
L'arrosage est-il limité aux stricts besoins de l'établissement ?
L'hébergeur n'arrose les espaces verts qu'entre 18h et 7h ?
Utilise-t-il le système du goutte-à-goutte pour l'arrosage ?
Réduction des déchets (2 critères essentiels et 2 critères optionnels)
L'hébergeur utilise-t-il systématiquement des emballages collectifs plutôt qu’individuels ?
Utilise-t-il systématiquement de la vaisselle durable plutôt que jetable (plastique, carton…) ?
Utilise-t-il le papier Recto-Verso et favorise-t-il les impressions sur brouillon lorsque cela est possible ?
Favorise-t-il la correspondance électronique plutôt que l'envoi de brochures ?
Promotion des énergies renouvelables (3 critères optionnels)
L'hébergeur utilise-t-il de l’énergie renouvelable pour la production de chaleur ou d'eau chaude ?
Utilise-t-il de l’énergie renouvelable pour la production d'électricité ?
A-t-il un contrat avec un fournisseur d'énergie renouvelable ?
Achats alimentaires (2 critères essentiels et 1 optionnel)
Au moins 5% des produits de la carte du restaurant sont-ils locaux ou issus de l’agriculture biologique ?
Au moins 5% des produits du magasin sont-ils locaux ou issus de l’agriculture biologique ?
Fait-on la promotion des produits de l'agriculture biologique et/ou des produits locaux dans un espace dédié de l'établissement ?
Activités nature (2 critères impératifs et 2 optionnels)
L'hébergeur diffuse-t-il des informations sur les sites naturels alentours ?
Les clients sont-ils informés sur les points de location de bicyclettes situés à proximité de l'établissement ?
L'hébergeur contribue-t-il au développement des activités environnement-nature dans sa région ?
L'établissement propose-t-il des activités à destination des clients sur le thème du développement durable, de la nature, de l'environnement ?

Pour en savoir plus, on peut consulter le site http://www.laclefverte.org/

vendredi, 16 juillet 2010

Limiter les coups de soleil au potager

L’été s’annonce très chaud. Les températures de ces dernières semaines peuvent déjà être préjudiciables aux cultures potagères. Il convient de prévenir les dégâts en prenant quelques précautions simples. Afin de ménager vos cultures des coups de soleil, on prevoit un ombrage des plantations. En effet, les plants potagers peuvent être abîmés par les rayons du soleil durant les heures les plus chaudes de la journée. Cultiver sous abri aéré, des roseaux posés à l'horizontale sur des piquets en bois, est souvent une bonne solution.
De plus le stress hydrique peut fortement nuire aux récoltes à venir, notamment pour la tomate. On pratique donc des arrosages adaptés en fonction des horaires de la journée, un paillage abondant et on bute davantage les plants pour assurer une fraîcheur maximale. On n'oublie pas qu’un bon binage vaut deux arrosages.

 

plantes-ete.png

Si il est encore possible de réaliser un certain nombre de semis direct, le mois de juillet est surtout le bon moment pour dynamiser ses cultures avec certains engrais bio et macérations de plantes.

On peut commander ces produits sur le site de la ferme Sainte Marthe.

jeudi, 27 août 2009

Un arrosage efficace en fin d'été

Un arrosage matinal est à privilégier sauf pendant les fortes chaleurs, dans ce cas on arrose en soirée, le plus tard possible, de manière à ce que la température du sol soit bien retombée, que l’eau profite davantage aux plantes et que le sol ne s’assèche pas instantanément. En cette fin dété, la sécheresse est particulièrement observable dans les jardins.

arrosage09.jpgOn arrose au pied des végétaux, surtout pas sur les feuilles car le soleil faisant loupe avec les gouttes d'eau grille les feuilles et on multiplie les risques de maladies sur les végétaux tels que les tomates, les citrouilles, les concombres, les courgettes... On laisse souffrir un peu les plantes entre deux arrosages pour que les racines se développent en profondeur. Un arrosage superficiel privilégie un développement des racines en surface et les rend donc plus sensibles à la sécheresse. On bine le plus souvent possible au pied des plantes pour que l'eau pénètre plus en profondeur dans le sol et éliminer les mauvaises herbes qui font de la concurrence aux végétaux. On paille le sol avec des déchets de tonte ou du carton, pour former une protection contre les rayons du sol qui chauffent le sol et conserver l'humidité plus longtemps. Pour les plantations récentes, il faut être plus vigilant et arroser très régulièrement. Les plantes en pot et en bac nécessitent un arrosage quotidien, très doux pour que la terre s’imprègne bien sans que l'eau ne ressorte à la base des pots.

Pour en savoir plus, on peut relire l'article publié l'an dernier, le 2 juillet : l'eau est précieuse

mercredi, 02 juillet 2008

L’eau est précieuse

Certaines régions sont déjà rationnées en eau d'arrosage malgré une météorologie jusqu'alors peu clémente. En effet, ce sont principalement les pluies automnales qui alimentent les nappes phréatiques.
Quelques soient les circonstances, chacun peut apprendre à arroser son jardin en économisant l’eau au maximum. Il est préférable d’arroser abondamment tous les quatre à cinq jours au lieu d'un arrosage superficiel tous les jours. En effet, on peut laisser souffrir un peu les plantes entre deux arrosages. Ainsi le sol constitue progressivement des réserves en profondeur, ce qui évite un enracinement trop superficiel et fragile des plantes. Par contre, pour les jeunes plantations, il convient d'être plus vigilant et d'arroser plus régulièrement.
On arrose au pied de chaque plante
et de préférence avec un arrosoir en évitant d'asperger les feuillages des plantes sensibles aux maladies cryptogamiques comme les rosiers, les tomates ou les curcubitacées (courgettes, concombre, potimarron…). On fait deux passages, le premier prépare la terre et la rend perméable et lors du second passage à quelques minutes d’intervalle l’eau pénètre plus profondément sans ruisseler surtout si on a pris soin de confectionner une cuvette au pied de chaque plante.
Il est plus efficace d’arroser le soir pour éviter que l’eau s'évapore sans avoir profité aux cultures. Les pelouses composées de trèfle sont bien plus résistantes à la sécheresse et restent vertes en été. Il faut éviter de tondre trop court en été. Même si la pelouse jaunit, elle reverdit et repousse avec les premières pluies.
arrosage06.jpg On peut épandre au pied des plantes des paillis en une couche épaisse de 7 cm environ. Ces paillis peuvent être composés des tontes de gazon, de compost, des broyats de taille, de sable, écorces de pin. Ils permettent de maintenir la fraîcheur du sol et limitent la pousse des mauvaises herbes qui font concurrences aux plantes cultivées. Le paillage est également très efficace pour les pots et bacs en plein soleil. Si on préfère garder le sol nu, il faut le biner régulièrement. En décroûtant en surface, on limite les déperditions d'eau par évaporation et on facilite la pénétration des eaux de pluie ou d'arrosage.
En période de sécheresse, il faut soulager les plantes en coupant régulièrement les fleurs fanées, ne pas laisser de plantes suspendues, enterrer légèrement les pots de préférence en terre cuite et de dimension adaptée. Une plante cultivée dans un pot trop exigu demande des arrosages plus fréquents.
arrosage08.jpg On peut utiliser l'eau de cuisine, en particulier celle de rinçage des légumes. Une descente de gouttière aménagée permet de récupérer et stocker l'eau de pluie. Le goutte à goutte reste le système d’arrosage le mieux adapté. Une bouteille d’eau minérale, avec son bouchon percé, renversée et enterrée au pied des plantes peut convenir.

Voici quelques conseils qu'on a tous plus ou moins en tête pour économiser l'eau si précieuse. Aujourd'hui la météo prévoit de la pluie, il sera inutile d'arroser. Bonne journée.

Pour en savoir plus on peut consulter le dossier de plantes-et-jardins