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mardi, 14 octobre 2014

Voiture écolo, lithium polluant

Selon les géologues chinois, les lacs asséchés de la région autonome du Tibet ont une concentration en sels de lithium, qui serait égale pour certains d'entre eux à celle que l'on peut trouver en Amérique latine, dans la Cordillère des Andes, ce qui en font des gisements prisés par les industries. Le principal problème de l'extraction du lithium de ces lacs salés est la pollution engendrée par les solvants utilisés pour la production. En plus de cette contamination, le lithium se retrouve dans les sources d'eau potable. En plus de l'eau, c'est également l'air et le sol qui sont pollués par des usines déployées dans une région encore vierge de toute industrialisation il y a quelques années. La Chine, avec 13 % de la réserve mondiale de lithium, est loin des 73 % de l'Amérique latine.


La batterie du véhicule contient du lithium qui nécessite un important volume d'eau dans son extraction. Les projets d'exploration de lithium à Salinas Grandes en Bolivie, ont été lancés sans respecter les droits des communautés locales à être consultées. Depuis plus de deux ans, 33 communautés originaires de Salinas Grandes réclament devant la Cour Suprême de la Nation que leurs droits soient respectés.

mercredi, 28 mai 2014

Les piscines naturelles, véritable écosystème

Les piscines naturelles s'appuient sur le développement d'un véritable écosystème qui va maintenir à l'équilibre la qualité de l'eau, grâce à la technique du lagunage. Ces bassins sont composés de trois zones différentes : Une zone de baignade représentant un tiers de la surface totale, une zone périphérique, de régénération, moins profonde, où des plantes aquatiques sont chargées de la filtration, une zone d'oxygénation et désinfection avec des plantes oxygénantes ou une chute d'eau, permettant l'exposition de l'eau aux UV naturels. L'eau circule lentement entre les trois zones grâce à une petite pompe puis par gravité.

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Les plantes d'une piscine naturelle sont indispensables pour conserver une qualité d'eau. Les plantes sont utilisées pour réaliser une filtration naturelle. Les plantes épuratives : ce sont les plantes qui jouent le rôle de filtration naturelle, leur action permet d'absorber les métaux présents dans l'eau, responsables de la prolifération des algues : phragmites, élodées, carex… Les plantes oxygénantes apportent de l'oxygène à l'eau et favorisent ainsi le développement de bactéries : potamot, myriophylle aquatique, renoncule aquatique,… Les plantes flottantes et décoratives permettent de lutter contre la prolifération des algues car elles cachent le soleil aux algues, ainsi freinées dans leur développement : nymphaea, ...

Source : notre-planete.info

lundi, 28 avril 2014

L'eau du robinet des Romains

En mesurant les compositions isotopiques du plomb dans les sédiments du bassin portuaire de la Rome impériale et du Tibre, une étude du CNRS montre que « l'eau du robinet » de la Rome antique contenait jusqu'à 100 fois plus de plomb que les eaux des sources locales. Par ailleurs, les discontinuités du signal isotopique du plomb dans les dépôts sédimentaires étudiés indiquent qu'elles sont intimement liées aux principaux événements historiques ayant affecté la fin de l'Antiquité à Rome et son système de canalisations des eaux. Il est désormais reconnu de manière universelle que l'absorption de plomb du fait de sa présence dans l'environnement domestique ou par sa consommation à travers le réseau de distribution de l'eau constitue un risque majeur de santé publique. Le monde romain n'avait pas conscience de cette menace malgré l'usage quasi exclusif du plomb dans son système de canalisations des eaux.

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L'une des découvertes les plus significatives de l'étude de l'équipe pluridisciplinaire de Lyon issue des instituts INEE, INSU et INSHS, montre des discontinuités du signal isotopique du plomb au cours du temps qui se sont manifestées lors des principaux événements historiques ayant affecté la période romaine. En d'autres termes, il a été possible de détecter par les isotopes du plomb le signal de l'apogée de l'Empire romain au Haut-Empire, puis des premiers troubles du Bas-Empire, suivis des guerres gothiques du Haut Moyen Âge et enfin des raids sarrasins du 9e s. ap. J.-C. L'origine géologique des minerais de plomb contenus dans les canalisations a pu être tracée par les scientifiques.


Source : notre-planete.info

vendredi, 17 janvier 2014

Alimenter en eau la ferme des Mille vaches

Comment alimenter en eau la ferme des Mille vaches en Picardie ? Selon les prévisions officielles de la préfecture, "l‘élevage nécessite la réalisation de forages pour l’alimentation en eau de l’exploitation (40.000 m3/an)". "En effet, le réseau d’alimentation en eau potable n‘est pas en mesure de fournir le volume nécessaire et présente une eau trop chlorée ».

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Il faudra puiser dans la nappe phréatique qui sera, dans le même temps, inévitablement polluée par l’épandage du digestat issu du méthaniseur, résidus médicamenteux, dont des antibiotiques, nitrates, pesticides. En effet, le mélange d’urine et d’excrément sera mélangé à d’autres déchets et passé dans un méthaniseur géant, prévu pour produire électricité et chaleur. Mais il restera la délicate question du digestat, ce résidu solide composé de tout ce qui ne s’est pas changé en gaz. Où épandre ces 40 000 tonnes par an ? La méthanisation ne règle pas la gestion de l'ensemble des déchets.

Par ailleurs, il est prévu de se brancher sur le réseau d’adduction d’eau potable pour nettoyer le gigantesque hangar-étable et faire boire la poignée de salariés. L’eau viendra du village voisin de Nouvion, car le captage de Drucat, menacé par les pesticides, est fermé.

Source : reporterre.net

lundi, 26 août 2013

La consommation puise dans les réserves

Les Etats Unis se situent au quatrième rang mondial en termes de ressources en eau renouvelable mais les modes de consommation et de production entrainent la surexploitation de celles-ci. Plus de 70% des prélèvements en eau douce provient des secteurs thermoélectriques et de l'irrigation. La consommation puise aussi dangereusement dans les réserves : un Américain utilise 700 Litres d'eau par jour en moyenne. Les réserves se vident plus vite qu'elles ne se remplissent. C'est le cas de l'aquifère d'Ogallala qui, en approvisionnant la ville de Phoenix en Arizona, est prélevé 14 fois plus vite que son renouvellement naturel.

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Mono Lake


Le lac Owens est disparu à la fin des années trente, ce qui risque d'arriver au Lac Mono qui alimente Los Angeles. Cette pénurie grandissante se fait ressentir dans le même temps que le territoire Américain subit de fortes sécheresses. La quantité de l'eau est menacée mais aussi sa qualité. Les polluants chimiques sont très présents du fait de l'utilisation d'engrais artificiels. Plus de trente millions d'Américians sont approvisionnés d'eau polluée selon l'Agence de Protection de l'Environnement. Trop d'équipements sont obsolètes et rejettent du plomb et d'autres métaux lourds dans les eaux. Les villes de San Francisco, Boston et Phoenix sont les plus mal notées sur la qualité de l'eau. Ces deux dernières ont même violé les lois concernant les traitements des eaux usées et le respect des règles de contrôle.

Source : agirpourlaplanete.com

jeudi, 01 août 2013

Exploiter les icebergs

Ceci est une publicité de Dassault Systèmes : exploiter les icebergs.
A ce jour, près d’un milliard d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans le monde, tandis que plus de 2,5 milliards ne disposent pas de systèmes d’assainissement d’eau. Les conséquences incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. La crise de l’eau est mondiale et doit être considérée comme critique.

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Grâce à la puissance de la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, l’ingénieur français Georges Mougin affinerait son concept : remorquer des icebergs et les exploiter pour produire de l’eau douce. Il aurait démontré la faisabilité technique du projet. A l’aide d'un réseau international d’experts issus des mondes de l’ingénierie, la glaciologie, la météorologie, et l’océanographie physique, des technologies de simulation scientifique de pointe auraient permis d’intégrer des données océanographiques et météorologiques complexes du monde réel.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site 3ds.com

mardi, 23 avril 2013

Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année

Le niveau des océans s’élève de 1,8 millimètre chaque année. 1,1 mm est dû au réchauffement climatique provoquant la dilatation de l’eau des océans et la fonte des glaciers. Une équipe de scientifiques vient de publier dans Nature Geoscience, un résultat de recherche montrant que les 0,7 mm manquant provenaient de la consommation humaine d’eau douce, l'extraction des eaux souterraines pour l'irrigation et les utilisations domestiques et industrielles. Cette eau une fois utilisée pour la plupart s’évapore et retourne dans les nappes phréatique. Une part importante s’écoule cependant via les rivières et les fleuves et se jette dans les océans.

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Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.

Source : nature.com

mercredi, 17 avril 2013

Très contreversé projet de barrage en Ethiopie

Le rapport sur les impacts hydrologiques du barrage et des projets d'irrigation en Ehtiopie, nommé Gibe III, publié par le Centre d'études africaines de l'université d'Oxford prévoit que le projet Kuraz Sugar du gouvernement éthiopien provoquera une baisse de 22 mètres du niveau des eaux du lac Turkana, le plus grand lac du monde en milieu désertique. La majeure partie de la faune aquatique, vitale pour les Turkana et autres tribus riveraines, sera détruite. Les Bodi, les Kwegu et les Mursi sont expulsés de force pour faire place au projet Kuraz et conduits dans des camps de réinstallation où ils sont sommés de vendre leurs troupeaux et de ne conserver que quelques têtes de bétail. On a annoncé aux Bodi qu'ils ne bénéficieraient de l'aide alimentaire que lorsqu'ils auront accepté d'être déplacés.

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Le rapport sur la catastrophe humanitaire et le conflit armé régional imminents dans la région transfrontalière d'Ethiopie, du Kenya et du Soudan publié par le Groupe de travail sur les ressources africaines, conclut que 200 000 autochtones d'Ethiopie et 300 000 du Kenya souffriront des impacts irréversibles du barrage et des plantations. Il indique que le barrage interrompra la crue naturelle de la rivière Omo, que son écoulement sera réduit de 60 à 70% et que les moyens de subsistance des tribus riveraines et des plaines seront anéantis. Il prédit un "conflit interethnique majeur".

Le rapport sur les impacts en aval du barrage Gibe III en Ethiopie publié par International Rivers annonce que les changements de régime hydrologique dus au barrage et l'irrigation associée pour les plantations qui utiliseront des fertilisants, conduiront à tuer toute vie dans certaines zones de l'Omo. Le rapport établit que "la destruction des moyens de subsistance dans l'Omo inférieur et la coercition nécessaire pour s'approprier les terres et les remplacer par des plantations agricoles affectera gravement la vie de 200 à 300 000 riverains autochtones". Il appelle à la cessation des financements du barrage.

Source : notre-planete.info

mardi, 26 mars 2013

40 % des rivières imbibées de pesticides

Selon la déclaration de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, lors de la présentation du rapport 2011, environ 40 % des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs. L’utilisation de pesticides aurait augmenté de 2,5 % sur l’année 2011. On trouve dans les cours d’eau de nombreuses traces de pesticides interdits, alors que 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes ont pourtant été éliminées de la liste des produits autorisés. Les pollutions industrielles, agricoles ou domestiques imposent un traitement lourd pour rendre l’eau potable. Le coût de ses traitements s’évalue entre 300 et 450 millions d’euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l’addition pourrait grimper jusqu’à 700 millions d’euros.

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Les rivières trop cloisonnées, par les digues et les barrages, voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. Selon le directeur général de l'Agence de l'eau, on peut noter, chez les riverains, un intérêt grandissant pour retrouver des eaux de rivière de qualité. L'application pour smartphones "Qualité des rivières", disponible à partir de juin 2013, permettra de connaître la qualité de chaque cours d'eau : la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique".

Source : Libération, article du 20/03/2013

mardi, 12 février 2013

Autorisées à distribuer de l’eau non potable

419 communes françaises distribuent de l’eau du robinet dépassant les seuils de polluants réglementaires. Pour ne pas couper l’eau à des centaines de milliers de Français, la réglementation s’assouplit discrètement en permettant à des centaines de communes françaises de distribuer de l’eau du robinet polluée par de l'arsenic ou des nitrates. Les départements de la Seine-et-Marne, de l’Orne, du Val-de-Marne, de l’Essonne, de la Seine-Maritime et du Calvados sont ceux qui concentrent le plus grand nombre de dépassements autorisés. 60 Millions de consommateurs souligne que « le dépassement des références de qualité, pour certains paramètres, ne remet pas en cause la définition juridique de potabilité de l’eau et donc la conformité de l’eau ».

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Sans remettre en cause la potabilité de l’eau distribuée dans les communes concernées par ces dérogations, elles posent surtout le problème de la transparence. L’association 60 Millions de Consommateurs se demande pourquoi certains départements sont-ils beaucoup plus touchés que d’autres, comme celui de Seine-et-Marne ? Comment, à l’inverse, d’autres régions, comme la Bretagne parviennent-elles à n’avoir besoin d’aucune dérogation ?

Source : enviro2b.com

samedi, 02 février 2013

Alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet

L'eau fait partie des ressources épuisables de la planète. Dans le monde industrialisé, l'eau est conditionnée dans des bouteilles en plastique. Elles sont pratiques, transportables, et s'adaptent à tous les usages. L'eau en bouteille fait partie de notre quotidien. Polluent-t-elles la planète ? Doit-on penser à la fin des bouteilles plastiques. Les Etats Unis consomment 26 milliards Litres d'eau et sont reconnus comme les plus gros consommateurs d'eau embouteillée. De même, les Italiens consomment 184 litres par an et par personne. Les Français, eux, atteignent les 145 litres. Mais la consommation est en baisse, cette tendance s'expliquerait par une baisse du pouvoir d'achat et la prise de conscience écologique des consommateurs. Aujourd'hui les Français déclarent alterner l'eau en bouteille et l'eau du robinet dans leur consommation.

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L'eau en bouteille est jusqu'à 200 fois plus chère que l'eau du robinet. L'eau en bouteille, en plus de son prix élevé engendre un coût énergétique important à cause du plastique utilisé dans sa fabrication : le polyéthylène téréphtalate (PET), qui est un dérivé du pétrole brut et qui nécessite donc de millions de litres de pétrole par an. Il faut 2kg de pétrole pour fabriquer 1kg de PET. On compte 240 000 tonnes de déchets plastiques pour 6,2 milliards de litres d'eau en bouteille consommés. Leur recyclage est douteux : certains pays manquent de structures et subissent des coûts trop élevés ; les bouteilles sont donc exportées pour être traitées dans d'autres pays comme la Chine. Un transport qui représente un coût énergétique supplémentaire. L'eau du robinet qui ne requiert ni pétrole, ni emballage, permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne.

Source : agirpourlaplanete.com

jeudi, 08 novembre 2012

Ce n’est pas votre problème ?

unpuitspourdikouenteni.blogspot.fr est le blog des lycées Antoine Lavoisier et Viollet-le-Duc dans les Yvelines dont l'objectif est de sensibiliser les personnes aux difficultés rencontrées par la population de Dikouenteni au Bénin.

Un concours d'une trentaine de plaidoiries a été organisé. On peut les lire sur le site, voici un extrait de la première :

Notre planète est principalement constituée d’eau, mais seulement une infime partie de cette eau est potable. Nous, nous en avons en abondance, et en gâchons aussi énormément sans penser aux 884 millions de personnes n’ayant pas accès à cette denrée rare et précieuse. Dikouenteni n’a pas un accès direct à l’eau potable, comme 2,6 milliards de personnes n’ont pas de sanitaires digne de ce nom ! Les femmes, et les enfants de Dikouenteni doivent faire des centaines de mètres pour aller chercher de l’eau à travers des chemins escarpés et boueux avec une bassine pouvant peser jusqu’à 13 kg sur la tête, et le tout plusieurs fois par jour ! Mais, cette eau est insalubre, cause des maladies et même parfois la mort. Ce n’est pas normal qu’aujourd’hui encore, certaines personnes aient une hygiène de vie digne de celle du Moyen-âge.

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Ce n’est pas votre problème ? Mais, depuis quand la vie humaine a un prix, et puis, que diriez-vous si étiez à leur place ? Je sais que certains d’entre vous ont un cœur bon, et n’hésiteront pas à donner. Pour ceux-ci, la course fonctionnera de la manière suivante : ce sont les lycéens qui trouveront des sponsors, c’est-à-dire des personnes qui leur donneront une somme d’argent fixe pour chaque tour de piste que l’élève en question parcourra. Grâce à ces personnes, je suis sûr que l’on pourra atteindre, même dépasser le palier des 8000 euros, et ainsi sauver une population de la misère. Encore une fois ceci ne sera possible que grâce à vous, alors merci d’avance !

mardi, 25 septembre 2012

Les petits animaux des réseaux d'eau potable

Selon Hein van Lieverloo, de l'Institut de recherche sur le cycle de l'eau basé à Nieuwegein aux Pays-Bas, il y a des petits animaux dans les réseaux d'eau potable mais on ne les voit pas dans les verres parce qu'ils sont microscopiques et transparents. De toute façon, ils ne sont pas dangereux pour la santé. Le chlore injecté dans les circuits n'élimine pas tous les organismes vivants. Des crustacés, des vers, des puces d'eau dont la taille peut dépasser le centimètre, se développent dans les tuyaux. Il s'agit des mêmes espèces que l'on retrouve dans les rivières et, dans une moindre mesure, dans les grottes ou les nappes phréatiques. Les plus organismes les plus grands sont filtrés au niveau des compteurs, les plus petits passent parfois à travers les robinets. Il est très difficile de les repérer à l'œil nu car ils sont minuscules, transparents et peu nombreux : quelques organismes par mètre cube.

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Ces invertébrés sont aussi présents dans les eaux minérales. Hein van Lieverloo en a trouvé dans une bouteille commercialisée aux Pays-Bas. Les concentrations sont plus faibles, car les invertébrés sont moins nombreux dans les eaux souterraines que de surface. Pas d'inquiétude, ils sont déclarés inoffensifs pour la santé humaine.

Source : Le Figaro

mercredi, 29 août 2012

Une évaluation économique des écosystèmes

A l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Eau, qui se déroule à Stockholm du 26 au 31 Août prochain, 2500 experts et de 200 organisations venues de 100 pays se réunissent. Cette 22e édition de la Semaine est organisée par l'Institut international de l'eau de Stockholm. Son directeur, Per Bertilsson, a souligné que dans l'avenir l'humanité serait confrontée au défaut des ressources hydriques c'est pourquoi « il serait nécessaire de l'utiliser d'une façon plus efficace et de revoir les approches quant à la production, au commerce et à la consommation des denrées alimentaires ».


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Le forum vise à réunir les efforts des scientifiques, des hommes politiques, des organisations sociales et d'Etat en vue de gérer d'une manière plus efficace les ressources hydriques. selon WWF, s’il est possible de s’interroger sur la pertinence d’une évaluation économique des écosystèmes, qui risque de réduire ces derniers à un bien marchand, il reste évident que sans valeur monétaire, les écosystèmes d’eau douce, en particulier les zones humides, peuvent paraître insignifiants et sans valeur aux yeux de nombreux décideurs.


Source : actualites-news-environnement.com

mercredi, 28 mars 2012

L'eau au coeur de l'agriculture durable

EAU et QUALITÉ :"Quand l'agriculteur se met à protéger l'eau", thème de la conférence du salon agriculture durable à Agen ce jeudi 29 mars à 9h30.
Comment concilier attentes de la société, contraintes agronomiques, économiques et environnementales? L'agriculture peut elle rester productive et protéger la qualité de l'eau ? En quoi l'agriculture biologique, la diversité culturale, l'agroforesterie et autres pratiques durables sont elles des réponses adaptées ?

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Cette conférence sera l'occasion de faire un état des lieux de l’eau en Aquitaine, de l'application de la loi sur l'eau et de ses répercussions dans l'agriculture suivie d'une présentation très concrète d’une initiative sur la région, de zone de captage d'eau potable avec ses bénéfices qualitatifs et financiers, d'un bilan du dispositif Ecophyto 2018 et des solutions concrètes à disposition des agriculteurs : rotations des cultures, travail du sol spécifique, choix des variétés adaptées. Les solutions sont multiples et elles seront toutes envisagées afin de mettre en oeuvre une stratégie à l’échelle des exploitations. Des témoignages de différentes gestions d’effluents, élevage, vinicole et serres seront entendus.
Cette conférence permettra de donner, aux professionnels agricoles, un aperçu très pratique  sur des expériences qui préservent à la fois la qualité des eaux et la capacité productive des sols.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site salon-agriculture-durable.org

mardi, 27 mars 2012

Le Chant de la Rivière

LE CHANT DE LA RIVIERE d'Hedi el Boughanmi, la gestion de l'eau au  Pérou, communauté de Willoc.

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A l'occasion d'expositions photos, Hedi el Boughanmi et Mathilde Bénites espèrent financer le montage d'un film qu'ils veulent réaliser sur la résistance du village de Willoc de la communauté quechoa, situé à 4000 mètres d’altitude. Les villageois utilisent depuis fort longtemps l'eau saine et potable de leur rivière, mais des marchands d'eau veulent s'approprier et détourner cette rivière pour la diriger vers un site touristique près du Machu Picchu. En échange, les villageois bénéficieraient d'aménagements modernes, mais les risques de perdre cette ressource, si indispensable à la vie, sont élevés.
Soutenue par le mouvement Alter mondialiste pour qui l'eau doit être un bien commun qui ne doit pas être privatisé, l'initiative a été relayée à Chinon durant le mois de mars.

On peut lire l'article publié sur lanouvellerepublique.fr

 

jeudi, 15 décembre 2011

Electriciens sans frontières

La Délégation de la région AQUITAINE, de l’Association ONG  « Électriciens Sans Frontières », qui couvre le territoire grâce à quinze délégations régionales, a été créée en septembre 2003, par des agents EDF-GDF (actifs et retraités) du centre Béarn-Bigorre et s’est étoffée d’adhérents d’EDF-GDF Gironde.

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Le but essentiel de l’association est conformément à la charte nationale d’Électriciens Sans Frontières, de faciliter l’accès à l’énergie et à l’eau qui sont les conditions nécessaires pour lutter contre la pauvreté et permettre le développement économique. Aujourd’hui, près de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’électricité et plus d’un milliard ne dispose pas d’eau potable. C’est une question cruciale pour les pays en voie de développement et un enjeu majeur de solidarité internationale. A ce titre, l'ONG est intervenue depuis 2004 en Afrique au Burkina-Faso, au Mali, au Sénégal etau Congo.

Il est possible de rejoindre la cinquantaine de membres de l'ONG ESF en se connectant sur leur site electriciens-sans-frontieres.org

mardi, 13 septembre 2011

La désespérance écologique est-elle justifiée ?

Selon une étude du Credoc, 66% des Français sont désormais plus attentifs à l'usage intempestif du robinet et de l'eau en général. Les volumes d'eau prélevés ont diminué de 3% alors que la population a augmenté de 7%.

87% des Français possèdent un titre de transport collectif et le parcours annuel moyen des voitures est passé de 14000km à 12800km alors que l'étalement urbain a augmenté. La part de déchets ménagers recyclés a augmenté et la quantité de produits bio vendus a progressé confirmant l'inversion des pratiques quotidiennes non écologiques. Seul point vraiment négatif relevé, la consommation d'électricité qui ne fait qu'augmenter (+7% en 2010).

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site du Credoc

mercredi, 12 janvier 2011

Ces premières voix de la conscience

Paul Laverty est le scénariste de Ken Loach depuis l'écriture du scénario du film Carla's song en 1996. Noam Chomsky a mis en contact Paul Laverty et Howard Zinn, qui a écrit le livre, Une histoire populaire des États-Unis, traitant l'histoire de la naissance des États-Unis du point de vue des Indiens d'Amérique, des esclaves noirs, des travailleurs... Le premier chapitre débute par l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde et a inspiré le scénario de « Même la pluie ».

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Selon Paul Laverty : « ces premières voix de la conscience que représentent les prêtres Bartolomé de Las Casas et Antonio de Montesinos, ainsi que la rébellion des Indiens, sont devenues le premier matériau du script. Mais le plus grand problème, c'est que, particulièrement au cinéma, ces images d'un temps lointain peuvent sembler très fausses, le langage est différent... Pendant mes recherches pour le script, j'ai pris connaissance de ce qui se passait à Cochabamba, avec cette Guerre de l'eau : une nouvelle fois, la population se battait contre un autre pouvoir, un autre empire qui essayait de privatiser l'eau. Ce qui rappelait ce qui s'était passé avec Christophe Colomb, sauf qu'il ne s'agissait pas d'or mais de l'eau, indispensable à la vie... Et cette eau était convoitée par des contrats commerciaux, des traités internationaux, par le FMI... Ce parallèle entre ces deux événements m'a semblé remarquable, ce qui m'a donné envie de raconter cette histoire d'un point de vue plus contemporain. »

Pour lire l'interview de Paul Laverty, on peut consulter le site toutlecine.com

mercredi, 05 janvier 2011

Même la pluie pourrait devenir une marchandise

Sortie ce mercredi 5 janvier du film "Même la pluie" Réalisé par Iciar Bollain,  avec Gael Garcia Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri...

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.

On peut aussi visualiser l'interview de Icíar Bollaín, la réalisatrice du film :

Pour en savoir plus, on peut consulter le site allocine.fr