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dimanche, 15 février 2015

Le train des nuages


Des trains pas comme les autres - Le Pérou par flt29

mercredi, 13 mars 2013

La patate douce d'Océanie, originaire d'Amérique

La patate douce consommée en Océanie est d’origine américaine. Elle aurait été ramenée d’Amérique du sud par des bateaux polynésiens, plusieurs siècles avant les explorateurs européens. Plusieurs éléments plaident en faveur d’une diffusion de la patate douce des Amériques vers l’Océanie. C’est en Amérique du sud qu’on trouve les plus anciens restes archéologiques, dont certains pourraient avoir 10 000 ans. La linguistique aussi apporte des indices troublants : dans toute la Polynésie, la patate douce est appelée kumara… Or c’est le nom quechua qui lui est donné au Pérou et en Equateur.

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Pour confirmer cette hypothèse, Caroline Roullier, en thèse à Montpellier au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS et au Cirad, a réalisé plusieurs milliers d’analyses génétiques. Deux groupes distincts ont été trouvés, correspondant aux plantes de la région Pérou-Equateur et à celles d’Amérique centrale et des Caraïbes. Ils ont été comparés avec la signature génétique des formes présentes en Océanie : soit 1200 plantes vivantes et 60 échantillons issus des herbiers du capitaine Cook. La kumara du Pérou est bien l’ancêtre de la patate douce polynésienne. Ce sont les analyses des herbiers du 18ième qui le confirment, puisque des introductions plus tardives de plants de patates douces, importés dans le Pacifique dès le 16ième siècle par les Portugais depuis les Caraïbes et les Espagnols depuis le Mexique, ont recombiné avec les premières kumaras, brouillant progressivement les traces des premiers voyages.

Source : cirad.fr

lundi, 04 mars 2013

Les maladies exogènes menacent les tribus isolées

Les maladies exogènes, apportées par un élément extérieur, représentent la première cause de décès pour les tribus isolées. Celles-ci n’ont en effet pas développé de défenses immunitaires contre les virus de la grippe, de la rougeole ou de la varicelle, comme l’ont fait la plupart des autres sociétés qui sont en contact avec le monde extérieur depuis des centaines d’années.

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Au Pérou, plus de la moitié de la tribu récemment contactée des Nahuas a été anéantie à la suite de l’exploration pétrolière de leurs terres au début des années 1980, une tragédie qui a aussi frappé les Murunahuas au milieu des années 1990 après un contact imposé par des bûcherons qui abattaient illégalement les acajous.

Source : futura-sciences.com

dimanche, 14 octobre 2012

Un endroit pour se retrouver

Le Pérou n'est pas seulement l'endroit parfait pour se perdre ; c'est également l'endroit idéal pour se retrouver. Au Pérou vous n'apprendrez pas uniquement à connaître ses forêts amazoniennes,ses plages et ses montagnes, ses habitants et sa culture. On apprend aussi à se connaître soi-même. Un apprentissage qu'on ne souhaite jamais oublié.

mardi, 11 septembre 2012

La pêche miraculeuse au calmar géant

Depuis 2000, le calmar géant, aussi appelé calmar de Humboldt, connaît une véritable expansion au large du Pérou. Ce céphalopode, qui peut atteindre 4 mètres de long et peser plus de 50 kg, a envahit en une décennie les eaux froides du Pacifique Sud-Est, aussi bien au large que près de la côte. Le Dosidicus Gigas, nom scientifique du calmar géant, se nourrit de tout ce qu’il trouve à sa portée : crevettes, merlu, anchois... et jusqu’à ses propres congénères. Grâce à son cycle de vie court, moins d’un an et demi, son métabolisme rapide et son régime alimentaire très polyvalent, le calmar géant ne souffre pas de la surpêche, il en tire même avantage. En effet, le nombre de thons, dorades, chinchards, qui mangent les céphalopodes juvéniles, a chuté en dix ans au large du Pérou du fait de leur exploitation excessive. Mais surtout, il profite d’un autre phénomène, qui contraint fortement la vie marine : l’expansion des zones de minimum d’oxygène due au changement climatique depuis 50 ans. Celle-ci a en effet fait fuir ces grands prédateurs vers la haute mer, laissant le champ libre au calmar géant pour chasser plus près des côtes.

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L’ensemble de la population locale bénéficie de la pêche miraculeuse au calmar géant qui semble très résistant à son exploitation intensive grâce à son cycle de vie et de reproduction très court, permettant le renouvellement rapide des stocks. En revanche, l’explosion démographique du calmar géant est étroitement liée aux conditions environnementales qui aujourd’hui lui sont favorables. Le resteront-elles ?

dimanche, 22 avril 2012

Les services rendus des forêts

Près de 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts pour leur subsistance, elles produisent des biens dont certains ont une valeur marchande comme le bois, des produits pharmaceutiques et bien d’autres encore.

Elles rendent des services essentiels : régulent le climat, les pluies, évitent les effets dévastateurs des tsunamis sur les côtes, procurent de l’eau potable, constituent un véritable stock de carbone… Et maintiennent les sols fragiles de régions qui subissent de fortes pluies.

Près de 80 pour cent des individus des pays en développement dépendent des remèdes de la médecine traditionnelle dont la moitié d’entre eux sont issus de plantes trouvées principalement dans les forêts tropicales.

Trois quarts de l’eau douce accessible provient des bassins versants des forêts ; les forêts purifient l’eau potable du deux tiers des grandes villes des pays en développement.

dimanche, 15 avril 2012

Le train de l'Altiplano

De Puno à Juno avec le train de l'Altiplano en passant par le col de la Raya à plus de 4.000 mètres.


Train de l'altiplano par mitou36

Les chemins de fer péruviens défient les montagnes des Andes. En prenant le train, partir à la rencontre des Péruviens et découvrir une culture unique, celle des Incas. C'est à Lima, la capitale, que commence le voyage en montant à bord du train de la Sierra, une des lignes les plus hautes du monde. Lentement mais sûrement, le convoi serpente entre des sommets impressionnants. Les conducteurs sont souvent très expérimentés, en effet un arrêt en pleine côte pourrrait faire patiner le train, voire le faire reculer dangereusement.

mardi, 27 mars 2012

Le Chant de la Rivière

LE CHANT DE LA RIVIERE d'Hedi el Boughanmi, la gestion de l'eau au  Pérou, communauté de Willoc.

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A l'occasion d'expositions photos, Hedi el Boughanmi et Mathilde Bénites espèrent financer le montage d'un film qu'ils veulent réaliser sur la résistance du village de Willoc de la communauté quechoa, situé à 4000 mètres d’altitude. Les villageois utilisent depuis fort longtemps l'eau saine et potable de leur rivière, mais des marchands d'eau veulent s'approprier et détourner cette rivière pour la diriger vers un site touristique près du Machu Picchu. En échange, les villageois bénéficieraient d'aménagements modernes, mais les risques de perdre cette ressource, si indispensable à la vie, sont élevés.
Soutenue par le mouvement Alter mondialiste pour qui l'eau doit être un bien commun qui ne doit pas être privatisé, l'initiative a été relayée à Chinon durant le mois de mars.

On peut lire l'article publié sur lanouvellerepublique.fr

 

vendredi, 28 janvier 2011

La patate douce orange riche en vitamine A

Depuis très longtemps, on cultive en altitude au Pérou une patate douce orange. Les Péruviens décidèrent d’offrir cette pomme de terre en cadeau au Mozambique. Les enfants souffraient de carences en vitamine A, les mères ont appris à cultiver et cuisiner la patate douce orange. En effet, cette variété riche en vitamine A (d’où sa couleur) est tolérante à la sécheresse, résistante aux virus et à haut rendement. Elle a été mise au point par le Centre international de la pomme de terre (CIP) et des chercheurs en Ouganda et au Mozambique.
A la suite de ce programme, on a observé une forte augmentation de la vitamine A chez les enfants en bas-âge. Cette nouvelle culture n'est pas la solution miracle, mais elle peut être un moyen efficace pour réduire la malnutrition.


Mozambique: La patate douce orange riche en vitamine A
envoyé par Nzwamba. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

mercredi, 20 octobre 2010

Nous sommes en train de détruire la vie sur Terre

Au début de cette semaine s’est ouverte la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tiendra durant deux semaines à Nagoya au Japon. Sous l’égide de l’ONU, elle rassemble les 193 pays qui ont ratifié la convention sur la diversité biologique de Rio, en 1992.

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Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), a ouvert cette conférence sur la biodiversité en affirmant que nous sommes en train de détruire la vie sur Terre. Constatant l’échec de l’engagement pris en 2002 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2010, les pays doivent cette fois être plus concrets. Selon Raphaël Billé, de l'Institut du développement durable et des relations internationales de Sciences-Po, il faut établir les raisons de cet échec et surtout fixer de nouveaux objectifs pour 2020 de manière plus stratégique. Si l’ONU constate qu’en 2008, les atteintes aux écosystèmes ont représenté 6.600 milliards de dollars, la biodiversité est aussi source de richesses et de revenus.

Le second thème essentiel de la conférence sera ainsi de proposer une meilleure collaboration et un meilleur partage entre les entreprises pharmaceutiques ou agroalimentaires occidentales et les pays du sud, détenteurs d’une grande partie de ces précieuses mais fragiles ressources. Le Sacha Inchi est une plante d'Amazonie, très riche en oméga3 et très convoitée. Le Pérou désire que la conférence aboutisse sur un protocole établissant un principe d'accord entre la partie demandeuse et le pays fournisseur afin que celui-ci puisse en tirer un avantage technologique ou économique. Des pays comme l'Australie, le Japon ou le Canada militent à contrario pour conserver la possiblité de déposer des brevets sur les micro-organismes comme les graines, les huiles ou l'ADN.

D'après un article du site maxisciences.com

vendredi, 04 décembre 2009

Les amoureux du Cacao sont à la fête

La semaine dernière, j'ai joint aux paniers d'Opapilles un assortiment de chocolats Bio de Christophe, artisan Chocolatier dans le val d'Oise. Après cette dégustation gourmande, j’ai souhaité vous proposer quelques douceurs gastronomiques.

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1 tablette BIO 100gr : 70% cacao origine BOLIVIE pur beurre de cacao sans lécithine de soja
1 tablette BIO 100gr : 85% cacao origine PEROU pur beurre de cacao sans lécithine de soja
1 tablette BIO 100gr : 70% cacao à l'orange

Les amoureux du Cacao sont à la fête. Ce chocolat 70% de cacao et même 85% de cacao, développe toutes les différentes saveurs de fèves de cacaoyers de Bolivie ou du Pérou, issues de l’agriculture Biologique et du commerce équitable.

Par ailleurs, pour cette période de fête, je vous propose des boîtes « douceur » à offrir ou à déguster pour le plaisir.

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Orangettes BIO boite 100gr : Orangettes enrobées de chocolat noir
Boite douceur à offrir Cube de 360gr : mélange BIO de Pause café (lait), mendiants(noir,lait), tablette quinocrack (noir,lait), tuiles noisettes
Boite douceur à offrir carré de 150g : Tuiles noisettes BIO au chocolat au lait
Boite douceur à offrir carré de 160g : Mélange BIO de Praliné (le raffinement de la noisette et amande, noir, lait), mendiant au lait et anita nature (pâte d’amande au miel nature)

Conformément à la tradition, tous ces produits sont fabriqués artisanalement sans lécithine de soja et leur différence c’est la ganache Bio : sans crème et sans beurre, tout en gardant le moelleux.

Tous ces chocolats seront disponibles dès ce samedi 5 décembre sur le site opapilles.com,

Bonne dégustation, damien

lundi, 30 novembre 2009

Le café, un produit aux arômes volatiles, à consommer très frais

Le café Excelso de Colombie est le café suave par excellence. C'est un café doux et léger, aux parfums fruités. Il a du corps mais sans excès. Légèrement acidulé, c'est un café pur arabica particulièrement délicat. Le Colombie Excelso est un café récolté sur les contreforts de la cordillère des Andes, qui bénéficient de conditions idéales pour la culture du caféier : haute altitude (800 à 1900 m) et climat tropicale chaud et humide.

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Le café Sul de Minas provient de la région Minas Gerais au Brésil. Les collines vertes de Sul de Minas sont un endroit idéal pour cultiver un café de très haute qualité. Doux et onctueux, c'est un café pur arabica est sans aucune acidité avec une soyeuse amertume qui se révèle au palais par sa longueur en bouche. Il se marient parfaitement avec des desserts puissants au chocolat noir ou aux épices.

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Le café El Palomar du Pérou est un produit Bio d'un terroir d'altitude dont la richesse des sols donnent aux grains une saveur très agréable. C'est un café pur arabica, très aromatique, fin et légèrement corsé, long et rond en bouche, avec peu d'acidité. Le café El Palomar est produit par la C.A.F.E. (Coopérative Agricole de Fruits Ecologiques) Sanchirio Palomar, qui utilise uniquement des engrais naturels comme le guano marin et la roche phosphorique, ainsi que la matière organique de la pulpe en décomposition. Le café que la coopérative produit est le résultat d’une longue récolte, où seuls les fruits bien mûrs sont prélevés.

Le café est un produit très volatile qui se consomme très frais. Les récoltes doivent être fraîchement cueillies et les torréfactions ultra fraîches. Philippe Fajardo, qui fournit les cafés distribués par O'Papilles, est un artisan torréfacteur de Saint Leu la forêt qui assure une torréfaction lente. Ainsi les cafés sont torréfiés à coeur, libérant tous leurs arômes. Ils sont moulus au dernier moment.

mercredi, 29 avril 2009

Le quinoa est l'une des meilleures protéines végétales de la planète.

Le quinoa est une plante herbacée originaire des Andes, proche des céréales, cultivée traditionnellement depuis plus de 6000 ans pour ses graines riches en protéines.
quinoa-rouge.jpgElle est encore très cultivée au Pérou, en Bolivie et un peu en Equateur. Avec 12-18% de protéines, c'est une des meilleures protéines végétales de la planète. Elle contient des doses équilibrées d'acides aminés et des vitamines, elle est riche en graisses insaturées et ne contient qu'une faible teneur en carbohydrates.
Les Incas l’appelaient "chisiya mama", ce qui signifie "mère de tous les grains" en Quechua. Contrairement à d'autres plantes comme le haricot, la pomme de terre ou le maïs, elle n'a pas été adoptée par les conquérants espagnols parce que son écorce est amère (contient de la saponine) et que sa farine ne permet pas de faire du pain.
La présence de Saponine amère éloigne les oiseaux naturellement et rend la culture du quinoa possible avec peu ou pas du tout de produits chimiques.

La France est le premier consommateur européen de quinoa. En Bolivie, sur les plateaux de l'Altiplano, la culture du quinoa a permis à de nombreuses familles de ne pas s'exiler vers les villes. Mais le développement de cette culture peut poser quelques problèmes, comme celui de la cohabitation difficile entre cultivateurs et éleveurs de lamas notamment. Des chercheurs du CNRS se sont rendus sur place pour aider les acteurs locaux à rendre cette activité durable, en aidant notamment les cultivateurs à gérer l'essor de cette culture et à sélectionner les meilleures variétés. En effet, il existe plusieurs variétés de quinoa, dont une variété de quinoa rouge cultivée par les coopératives d'Uyuni en Bolivie et que l'on peut acheter dans le cadre du commerce équitable. Chaque variété a un goût bien défini à découvrir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'Intelligence verte et le journal du CNRS