Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 13 mars 2013

La patate douce d'Océanie, originaire d'Amérique

La patate douce consommée en Océanie est d’origine américaine. Elle aurait été ramenée d’Amérique du sud par des bateaux polynésiens, plusieurs siècles avant les explorateurs européens. Plusieurs éléments plaident en faveur d’une diffusion de la patate douce des Amériques vers l’Océanie. C’est en Amérique du sud qu’on trouve les plus anciens restes archéologiques, dont certains pourraient avoir 10 000 ans. La linguistique aussi apporte des indices troublants : dans toute la Polynésie, la patate douce est appelée kumara… Or c’est le nom quechua qui lui est donné au Pérou et en Equateur.

patate douce,océanie,amérique du sud,pérou,herbier,biologie


Pour confirmer cette hypothèse, Caroline Roullier, en thèse à Montpellier au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS et au Cirad, a réalisé plusieurs milliers d’analyses génétiques. Deux groupes distincts ont été trouvés, correspondant aux plantes de la région Pérou-Equateur et à celles d’Amérique centrale et des Caraïbes. Ils ont été comparés avec la signature génétique des formes présentes en Océanie : soit 1200 plantes vivantes et 60 échantillons issus des herbiers du capitaine Cook. La kumara du Pérou est bien l’ancêtre de la patate douce polynésienne. Ce sont les analyses des herbiers du 18ième qui le confirment, puisque des introductions plus tardives de plants de patates douces, importés dans le Pacifique dès le 16ième siècle par les Portugais depuis les Caraïbes et les Espagnols depuis le Mexique, ont recombiné avec les premières kumaras, brouillant progressivement les traces des premiers voyages.

Source : cirad.fr

mercredi, 04 avril 2012

Filmer les récifs coraliens

Le projet Catlin Seaview vise à réaliser la première étude exhaustive sur la Grande Barrière de Corail afin de documenter la composition et la santé des récifs coralliens à travers une gamme de profondeur de 0 à 100m.

coraux,écosystème,biodiversité,film,australie,océanie,requin,photographie

Les objectifs sont :

1- photographier le récif dans une vision panoramique à 360 degrés en utilisant des caméras spécialement conçues pour ce projet. Ces images analysées automatiquement à l'aide du logiciel  seront mis à disposition gratuitement sur Google,

2- étudier la biodiversité des récifs en eaux profondes sur la Grande Barrière de Corail et les effets du changement climatique sur l'un des écosystèmes les moins connus de la planète,

3- marquer et suivre des raies manta, des tortues et des requins tigres en utilisant des balises satellites en relation avec les données océanographiques.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site officiel catlinseaviewsurvey.com

jeudi, 29 décembre 2011

Parrainez un bébé corail

Pêche au cyanure et réchauffement des eaux : les coraux de la baie indonésienne de Pemuteran étaient condamnés.  «Les coraux étaient pour ainsi dire morts. Ce n'était plus que du gravier et du sable», se souvient Rani Morrow-Wuigk, plongeuse sous-marine.

océanie,océans,coraux,environnement,écologie,réchauffement climatique,pêche

La plongeuse rencontre alors l'architecte allemand Wolf Hilbertz qui lui parle d'une découverte qu'il avait faite au milieu des années 70. Il avait mis au point un procédé permettant de littéralement «faire pousser» en mer des matériaux de construction: il immerge une structure métallique et la relie à un courant électrique de faible voltage, donc inoffensif, ce qui produit une électrolyse et provoque l'accumulation de calcaire, dans une sorte de maçonnerie spontanée.

Rani Morrow-Wuigk a vu l'occasion de sauver la baie de Pemuteran en installant  soixante «cages» s'étalant sur une surface de deux hectares. Aujourd'hui, le récif est florissant et la méthode est copiée de par le monde.

Sous l'appellation Biorock, le centre installé à Pemuteran se développe grâce à un programme de sponsorisation baptisé «Parrainez un bébé corail» et qui permet d'écrire son nom en fil de fer sur la structure métallique appelée à devenir un récif.

Source : charentelibre.fr

dimanche, 14 novembre 2010

Les origines du SUP

Christian and Perig Scalbert two breton men from Brittany in France near the icebergs in Ilulissat in Greenland with stand up paddle

Si les origines du SUP se situent du côté des îles Hawaii dans le courant des 1940/1950, ramer debout sur une planche s'est également développé ailleurs dans le monde…
La preuve en images avec cette petite vidéo réalisée en septembre 2008 où l’on voit le moyen de locomotion des pêcheurs du petit village Engabao en Equateur…

05:52 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surf, mer, océan, océanie, equateur, sup

dimanche, 12 avril 2009

L'Ile de Pâques et ses mystères

L’île de Pâques (Rapa Nui en langue maori) est une île isolée, la plus à l'est de toute l’Océanie. Elle fut découverte par le premier Européen, le navigateur néerlandais Roggeveen, le jour de Pâques, le 5 avril 1722. L’île de Pâques est célèbre pour ses vestiges mégalithiques 900 statues de pierre, les moais, de 4m de hauteur moyenne, et 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû. Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. La communauté rapanui veille jalousement sur les traces de son histoire.