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mardi, 16 décembre 2014

Arrêtons de faire l'autruche

"Arrêtons de faire l'autruche". Quelques 400 Australiens se sont enfoui la tête dans le sable à la mi-novembre, à Sydney, pour alerter le G20 sur les questions climatiques et railler le Premier ministre australien, célèbre climato-sceptique. Il est critiqué pour avoir aboli une "taxe carbone" qui s'appliquait aux entreprises les plus polluantes. Il a également refusé de mettre le climat au sommaire du G20, dont l'Australie avait été l'hôtesse.

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Source : lexpress.fr

lundi, 12 août 2013

Une combinaison pour se protéger des requins

Le modèle de combinaison, Diverter, est proposé aux surfeurs. Il est censé faire peur aux requins à cause de son alternance de bandes noires et blanches. À l’instar des animaux terrestres qui se méfient des insectes arborant un abdomen à bandes noires et jaunes, les animaux de l’océan se méfient du noir et blanc et d'une manière générale des forts contrastes. Ce genre de décoration à bandes est l'apparence de la rascasse volante ou poisson-scorpion, et du redoutable serpent de mer ou tricot rayé. Le requin serait très méfiant vis à vis de ces animaux.

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Une efficacité totale de cette combinaison n’est pas donnée par l’entreprise, qui diffuse une vidéo montrant l’attaque d’un requin-tigre s’en prenant à une proie fictive recouverte ou non de la combinaison. On peut se demander aussi si l’efficacité est la même pour tous les requins du monde. Les serpents de mer, par exemple, sont abondants en Australie et en Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’en Asie du Sud-Est, mais semblent peu fréquenter à la Réunion. Par ailleurs, ce n’est pas le seul moyen imaginé pour repousser les requins dangereux. Des produits chimiques, des appareils électriques, des combinaisons renforcées d’écailles et des harpons spéciaux ont été étudiés, et ont tous montré une certaine efficacité. Pour défendre leurs points de vues, les surfeurs réunionnais ont crée plusieurs associations, ayant pour but de prendre en compte ce problème à sa juste valeur. Dans cette optique, ils conseillent une « régulation raisonnée » dans le but de retrouver un équilibre avec les activités humaines et l'environnement. Depuis quelques jours, les associations Ocean Prévention Réunion (OPR) et Prévention Requin Réunion (PRR) travaillent ensemble avec la Ligue Réunionnaise de Surf pour trouver des solutions à cette situation.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 23 mai 2013

La cuisine d'une famille australienne

La famille Brown de Riverview, Doug, 54 ans, sa femme Marge, 52 ans, et leur fille Vanessa, elle-même mère de quatre enfants: Rhy, 12 ans; Kayla, 15; John, 13; et Sinead, 5. La famille est plus restreinte d’ordinaire, mais, en ce moment, Vanessa vit chez ses parents avec ses enfants, d’où l’abondance de céréales et de boissons sucrées.

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Dans la cuisine, le lieu où les Brown se retrouvent le plus souvent, il y a l’équivalent d’une semaine de nourriture. Budget alimentaire pour une semaine : 376 dollars. La viande rouge et les saucisses sont leurs aliments de base. Ils les congèlent pour être sûrs d’en avoir toujours. Les œufs complètement cette base alimentaire très protéinée. Mode de cuisson : fourneau électrique, micro-ondes et surtout barbecue pour la
viande. Mode de conservation : congélateur et réfrigérateur.

Produits alimentaires préférés ? Doug: «N’importe quoi pourvu que ce ne soit pas moi qui cuisine.» Pour Marge : les yaourts. Pour Sinead : McDonald’s.
Source :

mardi, 20 novembre 2012

Les gobies, gardes du corps des coraux

Le corail Acropora nasuta, ou corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, des poissons herbivores aussi grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande. Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs du Georgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

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Les gobies, ces véritables gardes du corps, passent leur vie entière dans les creux des coraux, un abri qui les protège de leurs propres prédateurs. En échange, et par une capacité venue de l’évolution, ils décryptent le signal chimique de détresse. Cette symbiose entre le poisson et le corail est le premier exemple de transmission de signaux chimiques entre espèces pour éloigner les compétiteurs. On peut la comparer à la symbiose entre insectes et végétaux. C'est le cas de l’acacia et de la fourmi par exemple ; les fourmis reçoivent de la nourriture et un abri tout en protégeant les arbres des concurrents et consommateurs.

Source : futura-sciences.com

Pour mieux connaître les coraux, on peut consulter le site aquaportail.com

lundi, 08 octobre 2012

Une étoile de mer, mangeuse de coraux

L’Acanthaster planci est une étoile de mer, mangeuse de coraux qui opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion. Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.

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De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com

mercredi, 04 avril 2012

Filmer les récifs coraliens

Le projet Catlin Seaview vise à réaliser la première étude exhaustive sur la Grande Barrière de Corail afin de documenter la composition et la santé des récifs coralliens à travers une gamme de profondeur de 0 à 100m.

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Les objectifs sont :

1- photographier le récif dans une vision panoramique à 360 degrés en utilisant des caméras spécialement conçues pour ce projet. Ces images analysées automatiquement à l'aide du logiciel  seront mis à disposition gratuitement sur Google,

2- étudier la biodiversité des récifs en eaux profondes sur la Grande Barrière de Corail et les effets du changement climatique sur l'un des écosystèmes les moins connus de la planète,

3- marquer et suivre des raies manta, des tortues et des requins tigres en utilisant des balises satellites en relation avec les données océanographiques.

Pour en savoir plus sur ce projet, on peut consulter le site officiel catlinseaviewsurvey.com

mardi, 21 décembre 2010

Des rêves d'eau...

The water Diary de Jane Campion, la septième partie de "8", le long métrage composé de 8 histoires. Il soutient ainsi l'un des 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement, "Assurer un environnement durable".

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Synopsis : Ziggy, adolescente de 11 ans, raconte dans son journal les moments douloureux de la plus terrible sécheresse en Australie.
Elle y consigne également les rêves que font souvent les gens autour d'elle, des rêves d'eau.
Dans l'un de ces rêves, la talentueuse Felicity joue de l'alto sur un réservoir vide pour amener la pluie.

 

dimanche, 17 janvier 2010

A la rencontre des habitants de notre planète

Prochain diffusion : samedi 23 janvier 2010 à 12h37 sur France 5

Antoine de Maximy voyage autour du monde à la rencontre de ses habitants. Armé de deux caméras, il s'invite à dormir chez eux de manière impromptue pour apprendre à mieux connaître leur culture.

Après la France, samedi prochain, la destination du reportage de 'J'irai dormir chez vous" est l'Australie.
A Sydney, le quartier des affaires n'est pas propice au bavardage et les gens ne sont pas très curieux de connaître Antoine. Celui-ci gagne Bondi Beach, un quartier branché où il rencontre de jeunes Australiens. Mais après une sortie en boîte de nuit, il n'a toujours pas reçu d'invitation... Echaudé par cette série d'échecs, il s'envole pour Coober Pedy, une ville minière dans laquelle la plupart des habitants vit sous terre, dans des maisons troglodytes appelées 'dugouts'. Des adolescents accueillent avec bonne humeur cet étranger insolite. Désoeuvrés, ils prennent leur indépendance dès 16 ans. Antoine se rend ensuite au village d'Iga Warta pour mieux connaître les aborigènes du hameau de Nepabunna. Mais qui dit terre dit tribu et, sur place, il a bien du mal à franchir des portes. A la fin de son voyage, Antoine n'aura vu aucun kangourou.

 

dimanche, 26 juillet 2009

Darwin soutient qu'il y a une unité de l'espèce humaine

En Australie, Darwin se désole du sort réservé aux Arborigènes. Ils ne semblent plus avoir le droit d'exister. Comme dans le monde animal, le plus fort élimine le plus faible.
Pourtant, au fil du voyage et de ses observations, Darwin est persuadé qu'il y a une unité de l'espèce humaine...

 

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr