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dimanche, 31 mars 2013

Histoire de blé

Comment cultiver du blé sans apport en engrais et produits chimiques, grâce aux variétés anciennes. Bernard Ronot, céréalier en Côte d'Or, fondateur de l'association Graines de Noé, prône une agriculture biologique, libérée des engrais et des produits chimiques de synthèse (insecticides, herbicides, fongicides) qui détruisent l'environnement, polluent les nappes phréatiques, tuent la biodiversité, rendent malades les agriculteurs qui les utilisent.


Histoire de blé : les variétés de céréales... par agriculture-durable

Bernard a fait sa reconversion à l'agriculture biologique à 55 ans, cela l'a amené à s'intéresser aux variétés de blés anciens, oubliés depuis la révolution verte (chimique) des années 50. Il nous emmène sur les terres de Stéphanie Parizot, jeune agricultrice qui a installé avec l'association Graine de Noé, une plateforme où sont conservées en terre 135 variétés de blés anciens. Tous deux nous apprennent que ces variétés anciennes n'ont pas besoin de nitrates chimiques qu'elles résistent mieux aux champignons, aux ravageurs et aux aléas climatiques (froid et sécheresse).

Source : graines-de-noe.org

mardi, 22 janvier 2013

Nourrir les hommes

Il y a 10 000 ans, en Asie et en Amérique, des communautés de chasseurs - cueilleurs se sont sédentarisées, et elles ont commencé à cultiver des plantes et à élever des animaux. C'est le début de la longue histoire de l'agriculture. Par la domestication des plantes sauvages, les paysans du monde ont inventé de multiples systèmes agraires qui perdurent encore et exploitent au mieux les différents milieux, altitudes et latitudes de notre planète. Nourrir les hommes, telle est la finalité première de l'agriculture : l'explosion des productions agricoles de ces deux derniers siècles est indissociable de la croissance vertigineuse de la population mondiale ; d'un milliard d'individus en 1800 à 6 milliards aujourd'hui. Les céréales (blé, orge, riz, mil, maïs), étroitement liées à l'histoire et au développement des civilisations, sont au coeur de toutes les productions agricoles même si elles sont de plus en plus utilisées pour nourrir des animaux que nous mangerons ou comme matière première de l'industrie de l'amidon et des agro carburants.

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Quand l’agriculture céréalière est-elle née ? Comment s’est-elle transformée avec la mécanisation et la mondialisation ? Pourquoi le maïs est-il la céréale la plus cultivée au monde ? Comment nourrir la planète en 2050 en privilégiant des modes de culture durable ? Pour s'informer Cap Sciences Bordeaux propose une exposition et des ateliers du 12 janvier 2013 au 1er septembre 2013.

jeudi, 09 août 2012

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956, frappe 60% des Etats Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle. Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revues à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (46 millions de tonnes) et le blé (6,7 millions de tonnes), pèsent sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher. La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012.

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Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga, du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 02 octobre 2010

Pour transformer le blé en farine

Rouet, turbine, pignon, laveuse, essoreuse, tarare, broyeur, convertisseur, sasseur, blutoir, plansichter, chambre à farine, sont nécessaires pour transformer le blé en farine. Malgré son évolution technique au fil des années, le moulin de Porchères a conservé son air majestueux et reste un des derniers vestiges de la meunerie en Gironde.

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A soixante kilomètres de Bordeaux, construit sur l’Isle, affluent de la rivière Dordogne, le «Moulin du Barrage» est une belle construction en pierre de taille, construite entre 1847 et 1850. Il a été exploité jusqu’en 1997. Il y avait 22 moulins sur l’Isle de Périgueux à Libourne. Aujourd’hui plus aucun ne fonctionne et la plupart ont été rasés ou sont à l’abandon.

 

Seul le moulin du Barrage a été conservé intact avec toutes ses machines. C’est un vestige du patrimoine industriel du XIXième siècle. Il est aujourd'hui menacé et l'association «Vivons avec le moulin» a besoin de 600000 euros pour le racheter à un promoteur et le remettre en activité.

Pour en savoir plus, on peut télécharger le dépliant de l'association

samedi, 07 mars 2009

Australie, la grande sécheresse

Huitième épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 7 mars à 14h55 sur France 5
Australie, la grande sécheresse, écrit par Pascal Plisson et Marie Beuzard et réalisé par Pascal Plisson

Clem et Cheryle Hodges sont fermiers en Australie dans la Nouvelle-Galles-du-Sud.  Depuis cinq ans, cette région connaît une sécheresse exceptionnelle. Selon certains climatologues, cette sécheresse est due au réchauffement climatique et elle risque de s’amplifier.

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L’Australie dont 4% seulement des terres sont arables, a les plus faibles ressources en eau de la planète. Ce pays est le 4ème exportateur mondial de blé, mais son activité agricole consomme 70% des ressources en eau du territoire. Depuis 38 ans, Clem et Cheryle Hodges élèvent des moutons et cultivent de l’orge et du blé. Mais en 2006, les rendements des terres ont chuté de 90%. Aujourd’hui les pâtures sont sèches et l’aridité du sol est accentuée par les remontées de sel dues à une irrigation intensive. L’eau provient de la rivière voisine qui sera bientôt à sec.

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Clem et Cheryle Hodges sont inquiets pour leur avenir. Si cette sécheresse s’éternise, il faudra opter pour des herbages plus résistants à la sécheresse, utiliser la technique d’irrigation économe du goutte à goutte, installer des systèmes informatiques de surveillance de l’humidité des sols.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

dimanche, 23 novembre 2008

Redécouverte du blé meunier

Le blé meunier , oublié et abandonné au 20ème siècle, est de nouveau cultivé aujourd'hui, non pas génétiquement modifié mais généreusement ressuscité.

Ce clip met en scène les principaux acteurs de cette résurrection, une belle aventure qui :
- unit sur un même territoire des agriculteurs, un meunier, des boulangers et des consommateurs,
- restaure un savoir faire au service de la qualité et de la santé,
- réjouit les papilles gustatives,
- participe au maintien de la biodiversité,
- offre des perspectives précieuses à ceux qui digèrent mal le gluten,
- initie la remise en circuit d'autres anciennes variétés.

Notre futur n'a de l'avenir que si nous maintenons vivantes les sagesses et les variétés d'antan. Gérard GUILLOT, Agriculteur bio à Montfuron (04)