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mardi, 03 mars 2015

Les nouveaux cratères de Sibérie

Deux cratères ont été découverts en juillet 2014 dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Depuis cette découverte, plusieurs autres cratères, de toutes tailles, y ont été repérés par des scientifiques russes. Selon les scientifiques russes, des dizaines d'autres cratères de ce type sont probablement présents dans cette région. L'exploration de ces cratères est rendue difficile du fait des dégagements de gaz qui semblent s'y produire régulièrement. Selon les scientifiques, ces objets doivent être étudiés, mais c'est dangereux car des émissions de gaz peuvent s'y produire sur de longues périodes de temps, sans savoir quand elles peuvent survenir.

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Quel est le phénomène à l'origine de ces cratères ? Pour l'instant, le mystère demeure. La principale hypothèse avance qu'ils sont causés par des dégagements de gaz souterrains (du méthane, notamment). Un phénomène qui pourrait être corrélé au réchauffement climatique, ainsi qu'à des phénomènes sismiques.

Source : journaldelascience.fr

mercredi, 11 février 2015

La face cachée

Photographiée la première fois en 1839 par Louis Daguerre, la Lune ne montrera sa face cachée qu'avec les premiers clichés réalisés par la sonde russe Luna 3, le 4 octobre 1959. Ces clichés révélaient un hémisphère assez différent de celui qu'on peut observer de la Terre : peu de "mer" de lave mais beaucoup d'impacts de cratères. Dans la vidéo ci-dessous générée par ordinateur à partir des photos de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l'agence spatiale américaine (NASA) propose une vue imprenable sur la face cachée de la Lune avec, en arrière plan, la Terre.


Après le premier pas sur la Lune en 1969, l'exploration lunaire connait un renouveau depuis quelques années avec les mises en oeuvre des programmes spatiaux chinois, russe et indien. Lancé par la Nasa en 2009, la mission américaine Lunar Reconnaissance Orbiter, placée en orbite autour de la Lune à seulement 50 km de sa surface, cartographie l'ensemble de la Lune avec une précision inégalée : 50 cm de résolution.


Source : notre-planete.info

lundi, 15 décembre 2014

Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended

Le journaliste anglais Danny Cooke a eu l'occasion de visiter les villes de Pripiat et Tchernobyl lors d'un reportage pour l'émission 60 minutes "Chernobyl, The Catastrophe That Never Ended", presque 30 ans après la catastrophe (Le 26 avril 1986 ).

Survol de Tchernobyl par un drone par buzzmoica
Le journaliste a fait survoler un drone au-dessus des deux villes abandonnées de Pripiat (qui se trouve 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl) et de Tchernobyl. Les deux villes sont inhabitées et sont des villes fantômes. Elles sont incluses dans la zone de sécurité qui entoure la centrale (rayon de 30 km). Une vidéo intitulée « Postcards from Pripyat, Chernobyl » (Cartes postales de Pripiat et Tchernoby). Musique : Promise land de Hannah Miller.

mardi, 28 octobre 2014

La Russie s'oppose aux OGM

La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde. Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »

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Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale. Depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays. La position de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde où les intérêts économiques dictent la politique à tenir.

Source : notre-planete.info

jeudi, 01 novembre 2012

Le gaz de schiste est une catastrophe financière

L'exploitation du gaz de schiste est non seulement une catastrophe écologique mais aussi une catastrophe financière pour beaucoup d'entreprises américaines. Chesapeake Energy, un des leaders de l'industrie américaine, pourrait se trouver en faillite l'année prochaine. En août 2012 BHP Billiton Ltd a dû réduire de 2,84 milliards de dollars la valeur d'une partie de ses actifs en gaz de schiste aux États-Unis, lesquels avaient été achetés 4,75 milliards de dollars seulement dix-huit mois plus tôt.

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En juillet, deux autres sociétés, BG Group Plc. et Encana Corp, ont annoncé une réduction de plus de 3 milliards de dollars de leurs actifs en gaz de schiste. Noble Energy Inc, Exco Resources Inc et Quicksilver Resources Inc ont annoncé au total plusieurs centaines de millions de dollars de dévalorisations. En juin 2012, le Texan Rex Tillerson, PDG d'Exxon, le plus grand producteur de gaz de schiste, a résumé ainsi la situation : «Nous perdons tous nos chemises aujourd'hui. Nous ne faisons pas d'argent. Tous les signaux sont au rouge». Il y a un an et demi, Alexandre Medvedev, haut responsable de Gazprom contrôlé par l'État, a prévu la ruine de cette activité. En février 2011, il a comparé le boom du gaz de schiste à la bulle Internet, « qui a énormément enflé avant de s'aplatir dans une dimension rationnelle et logique ». Il a su évaluer le prix auquel les producteurs américains devraient vendre leur gaz de schiste : « La production massive de gaz de schiste est impossible pour un cours inférieur à 6-8 dollars par million de BTU (Le British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère) ». Soit le double du prix d'exploitation du gaz naturel.

Source : La Tribune

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

jeudi, 09 août 2012

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956

Une sécheresse, la plus grave depuis 1956, frappe 60% des Etats Unis, le premier producteur mondial de soja et de maïs et premier exportateur de blé. Pas moins de 26 Etats ont déjà été déclarés le 18 juillet en état de catastrophe naturelle. Cette situation de sécheresse est des plus inquiétante au niveau local et mondial. Les prévisions de récoltes aux USA pour la campagne 2012/2013, déjà revues à la baisse par le département américain de l'Agriculture - pour le maïs (46 millions de tonnes) et le blé (6,7 millions de tonnes), pèsent sur la flambée des prix des matières premières agricoles. La canicule actuelle qui a déjà des effets dévastateurs sur les agriculteurs impactera encore l'an prochain les consommateurs finaux qui pourraient payer en 2013 leurs provisions 3 à 4 % plus cher. La canicule impactant le leader mondial pousse depuis mi-juin les prix des céréales vers des niveaux jamais atteints à la bourse de Chicago et des marchés internationaux. Des prix qui risquent encore de gonfler d'ici fin 2012.

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Sur le marché européen Euronext, la situation n'est guère meilleure : la hausse du cours du blé est elle de 32,4%. La flambée de ces prix est également liée à la sécheresse que connaît aussi la Russie depuis quelques mois dans la région de la Volga, du sud de l'Oural et à l'ouest de la Sibérie alors que le pays est le troisième exportateur mondial de céréales. En dépit des cours du riz qui demeurent actuellement "stables", selon la FAO, "les prix des céréales sont aujourd'hui plus élevés qu'en 2008 au moment des émeutes de la faim", a alerté l'ONG humanitaire Oxfam France en rappelant que ''18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel" en Afrique de l'Ouest, en raison également de la sécheresse qui s'étend dans la région depuis début 2012 limitant les récoltes et du conflit au Mali qui a déplacé plus de 300000 personnes. Les prix alimentaires sont très élevés à travers la région, ce qui complique encore plus l'accès à la nourriture pour les familles démunies.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 25 février 2012

La mer est très fragile

La mer est très fragile. Comme tous les milieux naturels, il y a un équilibre qui s'est installé sur des millions d'années. Un équilibre qu'il faut préserver...

Or, dans les années soixante, les Soviétiques ont transféré de l'Est à l'Ouest de la Russie des millions de crabes géants. Ils l'appelèrent : le Crabe de Staline. Ce crabe devait être exploité intensivement dans la mer de Barentz. Un demi-siècle plus tard, n'ayant pas de prédateur, il s'est multiplié et perturbe dangereusement toute l'écologie des côtes des pays nordiques. Voilà ce qui arrive quand l'homme ne respecte pas les fragiles équilibres de la nature.

lundi, 23 janvier 2012

L'éleuthérocoque et le concept d'adaptogène

Les Chinois, qui font grand usage de plantes de la famille des araliacées, connaissent l'éleuthérocoque depuis environ 4 000 ans. Ils attribuent à sa racine le pouvoir d'accroître la longévité, d'améliorer l'appétit et la mémoire et, de manière générale, de contribuer à la santé.

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Les Russes ont découvert l’éleuthérocoque en 1855 mais s'y sont vraiment intéressés vers la fin des années 1950. Ils cherchaient des produits de remplacement économiques pour le ginseng victime d’une cueillette excessive. Ils ont fait des études cliniques pour vérifier ses effets adaptogènes.

Le concept d'adaptogène a été élaboré dans les années 1950 par les scientifiques russes Lazarev et Brekhman. Selon eux, une substance adaptogène accroît de manière générale la résistance de l'organisme aux divers stress qui l'atteignent. Tout en provoquant un minimum d'effets indésirables, un adaptogène exerce une action régulatrice non spécifique sur de nombreux organes ou fonctions physiologiques. On a découvert à cette époque que l'éleuthérocoque renfermait des éleuthérosides, substances aux propriétés similaires à celles des ginsénosides du ginseng. Les 2 plus abondants sont les éleuthérosides E et B.

L’éleuthérocoque ayant la réputation d’accroître les performances sportives, il est devenu très populaire auprès des athlètes de l’Union soviétique. Il a commencé à être utilisé comme plante médicinale en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord vers 1975.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passeportsante.net

mardi, 13 décembre 2011

A quoi rêvent les classes moyennes ?

"A quoi rêvent les classes moyennes ?", un documentaire de Juliette Senik diffusé ce mardi soir sur Arte.

En Chine ou en Russie, l'arrivée d'un magasin Ikea est vécu comme la réalisation d'un rêve. Comme si posséder des étagères Billy était un symbole de bonheur.

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Ce documentaire étudie sous cet angle l'évolution des sociétés sur la planète. Le catalogue du magasin joue un rôle de faiseur d'espoir d'une vie meilleure. On le feuillette, y colle des post-it, on le relit, on fait des projets le temps d'une soirée... Grâce à Ikea, tout le monde se ressemble. On ne se meuble plus pour toute une vie. Ikea a su anticiper les nouveaux modes de vie, profiter de la mondialisation et de la baisse des coûts de production.

Pour en savoir plus, on peut l'article de Sylvie Véran publié dans le nouvel Obs de cette semaine.

samedi, 16 octobre 2010

La vedette du lac Baïkal

L'omoul est le poisson vedette du lac Baïkal, c'est l'espèce la plus pêchée. Les pêcheurs du Baïkal ont plusieurs manières de conserver et de préparer les omouls, soit avec de la saumure ou alors en les faisant sécher au vent et au froid. Mais la spécialité la plus appréciée est sans aucun doute l'omoul fumé. Sa chair a une jolie teinte ambrée et une texture fondante qui s'avère délicieuse. Les riverains du lac en raffolent et en mangent à toutes heures autour des petits marchés.

 

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Au milieu des poissons, les pêcheurs decouvrent parfois des débris de mousse à la couleur vert- fluo. Il s'agit là d'une éponge originale appelée "goubi" que l'on rencontre dans les profondeurs du lac. Son existence remonte au tertiaire et cette espèce n'a subsisté sur la planète que dans les eaux du Baïkal. Avec d'autres éléments de la flore endémique du lac ces éponges participent à la filtration des eaux du lac et en assurent leur légendaire pureté. Ses eaux sont aussi profondes que celles d'un océan, elles peuvent atteindre 1600m de profondeur.

 

Pour en savoir plus sur l'omoul et le lac Baïkal, on peut consulter le site groenland-disko.pagesperso-orange.fr et regarder le documentaire diffusé ce soir à 19h55 sur Arte « Les plongeurs fous du lac Baïkal »