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dimanche, 15 septembre 2013

Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes

Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude, vers 80 km, et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faut de la chance pour observer ces deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément.


Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques de la Terre. Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous.

Source : futura-sciences.com

jeudi, 01 novembre 2012

Le gaz de schiste est une catastrophe financière

L'exploitation du gaz de schiste est non seulement une catastrophe écologique mais aussi une catastrophe financière pour beaucoup d'entreprises américaines. Chesapeake Energy, un des leaders de l'industrie américaine, pourrait se trouver en faillite l'année prochaine. En août 2012 BHP Billiton Ltd a dû réduire de 2,84 milliards de dollars la valeur d'une partie de ses actifs en gaz de schiste aux États-Unis, lesquels avaient été achetés 4,75 milliards de dollars seulement dix-huit mois plus tôt.

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En juillet, deux autres sociétés, BG Group Plc. et Encana Corp, ont annoncé une réduction de plus de 3 milliards de dollars de leurs actifs en gaz de schiste. Noble Energy Inc, Exco Resources Inc et Quicksilver Resources Inc ont annoncé au total plusieurs centaines de millions de dollars de dévalorisations. En juin 2012, le Texan Rex Tillerson, PDG d'Exxon, le plus grand producteur de gaz de schiste, a résumé ainsi la situation : «Nous perdons tous nos chemises aujourd'hui. Nous ne faisons pas d'argent. Tous les signaux sont au rouge». Il y a un an et demi, Alexandre Medvedev, haut responsable de Gazprom contrôlé par l'État, a prévu la ruine de cette activité. En février 2011, il a comparé le boom du gaz de schiste à la bulle Internet, « qui a énormément enflé avant de s'aplatir dans une dimension rationnelle et logique ». Il a su évaluer le prix auquel les producteurs américains devraient vendre leur gaz de schiste : « La production massive de gaz de schiste est impossible pour un cours inférieur à 6-8 dollars par million de BTU (Le British Thermal Unit est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère) ». Soit le double du prix d'exploitation du gaz naturel.

Source : La Tribune

mardi, 18 septembre 2012

Exploitation du pétrole dans l'Arctique

L'Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales non découvertes de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska, selon une étude de l'Institut de géophysique américain de 2008. Une manne qui attise les convoitises, alors que la demande en énergie devrait doubler d'ici à 2050 et au moment où la fonte des glaces est sur le point de battre son record historique.

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Pourtant, la part des hydrocarbures en provenance du Grand Nord dans la production énergétique mondiale devrait sensiblement baisser d'ici à 2050, estiment le Bureau central de statistique et le Centre de recherches sur le climat norvégiens, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Energy Economics. La production de pétrole dans l'Arctique devrait ainsi représenter 8 % de la production mondiale en 2050, contre 10 % en 2010, même si elle doublera en valeur absolue sur cette période. Un recul qui s'explique tout d'abord par l'essor des hydrocarbures non conventionnels, tels que le gaz de schiste en Amérique du Nord, et le développement de la production de gaz conventionnel au Moyen-Orient, deux sources bien moins onéreuses à exploiter que les hydrocarbures de l'Arctique. Les gisements présumés de l'Arctique se trouvent en effet le plus souvent en mer, loin des infrastructures terrestres, dans des conditions climatiques extrêmes, où des vents violents et des blocs de glace dérivants peuvent perturber toute activité, en été comme en hiver. Autant de facteurs qui alourdissent les coûts.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site humanite-biodiversite.fr

lundi, 03 septembre 2012

Le radon est un gaz radioactif naturel

Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.


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Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.


Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr


Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire

jeudi, 03 novembre 2011

Stockage souterrain de gaz naturel dans les Landes

Ouverture du débat public sur le projet de stockage souterrain de gaz de Salins des Landes porté par EDF, abordant les impacts environnementaux.

L'objectif poursuivi par EDF est de stocker du gaz naturel afin de couvrir les besoinssaisonniers de modulation de la consommation de gaz naturel et d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Il s'agit notamment de faire face aux besoins d'alimentation des centrales thermiques à cycle combiné gaz utilisées pour produire de l'électricité.

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EDF projette de stocker le gaz dans 12 cavités salines créées par dissolution du sel par de l'eau de mer à l'intérieur d'un dôme à plus de 1.000 mètres de profondeur. Pour cela, une double canalisation enterrée, appelée saumoduc, serait nécessaire : une canalisation acheminerait l'eau de mer depuis l'océan Atlantique jusqu'au site de stockage et l'autre évacuerait la saumure au large, à plus d'1,5 km de la côte. Ces canalisations, d'un diamètre de 50 cm, devraient parcourir environ 45 km pour atteindre l'océan. Le site devrait permettre de stocker l'équivalent de la consommation annuelle d'une agglomération de 750.000 d'habitants.

EDF annonce qu'"un inventaire des espèces présentes sur la zone potentiellement affectée par le panache salin est en cours afin de mieux connaître le type d'espèces la fréquentant, de caractériser les incidences potentielles et de déterminer les mesures à mettre en place pour limiter l'impact des rejets sur le milieu vivant". L'opérateur juge néanmoins qu'"en l'état actuel des premières simulations réalisées, l'incidence du rejet salin sur le milieu vivant serait (...) limitée à une zone très restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur et cantonné au fond de l'océan".

Pour en savoir plus, on peut se documenter sur le site actu-environnement.com

mardi, 15 février 2011

L'extraction du gaz de schiste pose des problèmes

Le « gaz de schiste » est un hydrocarbure contenu dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1000 et 3000m de profondeur. Ce gaz est piégé et réparti de manière diffuse dans les couches géologiques. Son exploitation nécessite une fracturation hydraulique des roches profondes par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques pour éviter que les fractures ne se referment. Jusqu’au début des années 2000, le coût d’extraction de ce gaz était trop important pour développer massivement l’exploitation. Mais la hausse du prix du gaz a rendu son exploitation plus rentable.

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Par contre, le mode d’extraction de ce gaz pose de nombreux problèmes environnementaux.
L’impact sur le paysage est catastrophique. En effet, les puits s’épuisant rapidement, il faut régulièrement en forer de nouveaux. On peut ainsi en trouver tous les 500 mètres. Pour exploiter cette énergie fossile et non-renouvelable, il faut recourir à la technique dite de "fracturation hydraulique". D’énormes quantités d’eau et de produits chimiques sont injectées à très haute pression afin de fracturer la roche et d’extraire le gaz. On estime qu’entre 10 à 15 millions de litres d’eau sont nécessaires pour une seule opération de fracturation.

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Aux Etats Unis et au Canada, plusieurs associations ont signalé des contaminations de nappes phréatiques à proximité des sites d’extraction de gaz de schistes. En effet, aux millions de litres d’eau les exploitants ont ajouté un cocktail de produits chimiques antibactériens, biocides, anticorrosifs. Sa composition exacte est inconnue car la recette de ce cocktail est protégée par le secret industriel.

jeudi, 23 avril 2009

Chauffer son eau à la bouilloire électrique, un geste plus écologique

Utiliser sa bouilloire électrique, un geste respectueux de l'environnement pour chauffer son eau.

bouilloire-chauffe-eau01.jpgPour faire bouillir un litre d'eau, un brûleur à gaz consomme plus qu'une plaque électrique et deux fois plus qu'une plaque à induction. Mais la bouilloire électrique bien isolée et dont la résistance chauffante est en contact directe avec l'eau, est la plus performante. 80% de l'électricité est transformée en chaleur. Dans ce domaine, la performance du micro-ondes est de 55% et celui du gaz uniquement 40%.

Il est cependant fortement conseillé de ne chauffer que la quantité d'eau nécessaire pour que son geste soit encore plus respectueux de l'environnement.

 

Si l'eau utilisée est calcaire, un dépôt apparaît assez rapidement dans la bouilloire. Pour la nettoyer, on peut utiliser du vinaigre blanc à la place des produits anticalcaires proposés dans le commerce. Son PH acide dissout efficacement les cristaux de calcaire. Verser un verre de vinaigre blanc et un litre d'eau dans la bouilloire, attendre 1 heure puis mettre à bouillir l'eau vinaigrée. Rincer la bouilloire qui a perdu sa couche de calcaire. On peut faire bouillir à nouveau 1 litre d'eau et vider cette eau de rinçage avant de réutiliser la bouilloire pour l'heure du thé.

Pour apprendre d'autres gestes « écologiques », on peut lire l'article de Ca m'intéresse de ce mois-ci