mercredi, 17 juin 2015
Un compagnon intelligent
En étant mieux informé, on peut le mieux se protéger de la pollution. Quatre polluants parmi les plus présents en intérieur comme en extérieur seront détectés par les capteurs portatifs : les composés organiques volatils, l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines. Pour mettre au point leur invention, les fondateurs de la start-up ont fait appel au docteur Jean-François Toussaint, délégué scientifique du Centre national de la recherche scientifique, qui estime que le déploiement de ces capteurs ouvre des perspectives intéressantes pour l’information et l’éducation du public. Au-delà des données fournies, l’innovation de Plume Labs a vocation à devenir un compagnon intelligent en apportant des conseils, pour savoir par exemple si l’on peut aller courir dans la rue. La commercialisation de ces capteurs pourrait débuter l’an prochain.
Source : leparisien.fr
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vendredi, 17 avril 2015
Un peu d'oxygène
Dans les faits, les alertes se succèdent et les maires, aujourd'hui, ne peuvent prendre que des mesures relatives à la vitesse de circulation et au stationnement. Un emplâtre sur une jambe de bois qui n'a pas d'effet perceptible sur les concentrations de particules observées. La municipalité parisienne, particulièrement touchée, a demandé à l'État de mettre en œuvre la circulation alternée, comme il l'avait fait, il y a un an, après douze jours de dépassements. avec la future loi de transition énergétique, les élus disposeront de marges de manœuvre supplémentaires. Ainsi, la vallée de Chamonix prévoit d'interdire progressivement les véhicules les plus polluants, tout comme la Ville de Paris, qui poursuit l'ambition de devenir une zone à basses émissions. La feuille de route issue de la Conférence environnementale a prévu avant l'été le retour de la pastille verte. Ce système d'identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes devrait faciliter la mise en place de zones de circulation restreinte dès que la loi sur la transition énergétique l'autorisera. Suffisant ? Certainement pas. Le transport routier n'est pas le principal émetteur de particules ; le résidentiel, l'industrie et l'agriculture le précèdent. Et, là aussi, la transition est longue...
Extrait du magazine : environnement-magazine.fr
06:11 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, ville, atmosphère, air, santé, paris, particules fines, environnement
samedi, 24 janvier 2015
Usure des pneus, freins, route...
Le Périphérique parisien est un des grands émetteurs de particules fines (Ph. Vincent Desjardins via Flickr CC BY 2.0)
La mise en évidence de l’importance prise par cette source de pollution aux PM10, lié au phénomène général d’abrasion, devrait déboucher sur de nouvelles normes antipollution requérant une modification des produits utilisés dans la fabrication de ces matériaux ou la conception de systèmes pour les absorber à la source. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Union européenne y travaillent.
Source : science-et-vie.com
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vendredi, 27 juin 2014
Londres plus polluée que Pékin
D'après le média britannique, ce niveau élevé de pollution est la conséquence directe -mais non anticipée- des efforts de l'Union européenne pour combattre le changement climatique. Bruxelles a largement favorisé l'utilisation du gazole par rapport à celle de l'essence, afin de réduire les émissions de CO2. Mais la pollution entraînée par le gazole ruine tous les efforts réalisés jusqu'alors -notamment le payement par les automobilistes d'une taxe pour pouvoir accéder au centre de Londres, la promotion de l'utilisation des vélos et le développement du réseau de transports en commun.
En savoir plus sur le site lexpress.fr
vendredi, 18 avril 2014
Pas de diesel à Tokyo
En 1998, un jugement établit que les polluants génèrent de nombreuses maladies, et que les victimes peuvent être indemnisées. Le gouverneur Ishihara lance la campagne «Dites non aux véhicules diesel» en août 1999, sans attendre le feu vert de l’Etat. Tokyo demande aux entreprises et aux particuliers de ne plus conduire, acheter ou vendre des diesels. Il incite au remplacement de ces derniers par des véhicules essence et à l’installation de pots catalytiques.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site du journal liberation.fr
06:33 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : particules fines, pollution, air, atmosphère, ville, japon, urbanisation, transport, environnement
vendredi, 04 avril 2014
Pollution à Oulan-Bator
Les hivers les plus rudes contraignent les bergers nomades à se sédentariser dans les bidonvilles qui ont encerclé Oulan-Bator. Entre 30 000 et 40 000 personnes s'installent en lisière de la ville chaque année, selon un recensement effectué en 2010. Il suffit d'un hiver plus glacial que les autres pour qu'une famille perde tout son bétail. Le groupe prend alors la route et s'installe aux abords de la capitale, dans l'espoir d'y trouver un travail salarié. C'est ce que Bolormaa et son époux ont fait il y a six ans, abandonnant la région du lac Khuvsgul, l'un des points les plus au nord du pays. Ici, au moins, son mari est employé par intermittence dans la construction, mais si le couple avait le choix, il retournerait à la vie rurale. A Oulan-Bator, les poêles à charbon empoisonnent petit à petit les Mongols.
Source : lemonde.fr
05:39 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, mongolie, atmosphère, santé, air, charbon, chauffage, population
vendredi, 28 mars 2014
La circulation alternée ne suffira pas
Et surtout, réduire les distances que tout un chacun a besoin de parcourir pour répondre à ses envies (loisirs, sports, amis, famille) et nécessités (travail, courses, etc.). En jouant sur le logement et l’implantation des emplois, sur tout le territoire ! Car le véritable problème n’est pas le manque de solutions de transports, mais le fait que nous en ayons tant besoin.
Extrait de l'article de Ludovic Bu, Président de l’association Moins Vite sur le site liberation.fr
05:43 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transport, air, pollution, ville, environnement, voiture
vendredi, 14 mars 2014
Retour du soleil et ... de la pollution
France info a annoncé en début de semaine que trois associations écologiques, Ecologie sans frontière, Respire et le Rassemblement pour la Planète ont décidé de déposer plainte contre X au pénal, pour mise en danger d'autrui. Une telle mobilisation judiciaire d'associations écologistes pour que les magistrats se penchent sur les responsables du scandale sanitaire qu'elles dénoncent, est une première en France.
Source : maplanete.blogs.sudouest.fr
06:09 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : atmosphère, pollution, air, ile de france, aquitaine, bordeaux, santé, soleil, climat, météo, écologie
lundi, 13 janvier 2014
Le vélo en ville néfaste pour la santé ?
L'ORAMIP, observatoire de la qualité de l’air, établit un classement tous polluants confondus, du plus pollué au moins pollué : voiture, bus, vélo, métro, marche à pied. Faire du vélo c’est 20 à 30 fois plus de bienfaits pour sa santé que de risques et plus de deux ans d’espérance de vie gagnée. Par contre, quand il y a un pic de pollution, il vaut mieux éviter de faire des efforts violents qui impliquent une hyperventilation.
Source : ladepeche.fr
jeudi, 12 décembre 2013
Il fait beau et froid
Les chauffages et les cheminées, qui tournent à plein régime, favorisent la concentration des particules fines polluantes dans l'air. Il n'y a pas de vent, ni de pluie, donc les masses d'air stagnent, et les particules ne se dispersent pas. Si on ne ressent aucune gêne, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Mais les personnes qui font de l'asthme, ou qui sont déjà allergiques peuvent être embêtées. "Je vois beaucoup de gens gênés, qui ont les yeux qui grattent, le nez qui coule, du mal à respirer" explique par exemple le docteur Jean-Charles Farouz, allergologue à Bordeaux.
Le conseil principal est très simple : éviter de sortir de chez soi autant que possible. Si on a par exemple prévu de faire son jogging sur les quais de la Garonne, c'est mieux de le reporter. Mais pour l'instant, il n'y a pas de restrictions coercitives, comme des limitations de vitesse, que pourrait décider la Préfecture.
mardi, 05 novembre 2013
Les cheminées émettent des particules fines
L’Organisation mondiale de la santé estime que l’ensemble des particules fines (inférieurs à 10 microns) en suspension dans l’air, toutes origines confondues, sont responsables de 42000 décès chaque année en France. Or, à l’intérieur des habitations elles-mêmes, les particules de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone ou encore de benzène dégagées par les feux de cheminé atteignent des concentrations quatre à cinq fois supérieures aux normes.
En savoir plus sur maxisciences.com
06:10 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, air, atmosphère, voiture, bois, chauffage, santé
samedi, 06 avril 2013
9 parisiens sur 10 concernés par la dépassement du NO2
S'agissant des déclenchements des procédures d'information ou d'alerte, l'association chargée de la surveillance de la qualité de l'air rapporte 44 dépassements des seuils, dont quatre pour le seuil d'alerte. Quarante dépassements concernaient les PM10, trois concernaient l'ozone et le dernier concernait le NO2. Les stations affichant les dépassements les plus importants de la norme règlementaire sont : la station de mesure de l'autoroute A1 située à Saint-Denis avec 192 jours de dépassements, celle du boulevard périphérique à la porte d'Auteuil avec 135 jours et celle de la RN2 à Pantin avec 106 jours.
Source : actu-environnement.com
06:14 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, atmosphère, air, paris, santé
mercredi, 10 octobre 2012
Les capacités d’épuration des plantes
Différents partenaires se sont concertés en vue de poursuivre au niveau français les travaux initiés par Wolverton et ont donné naissance au Programme PHYTAIR en 2004. Les expériences menées dans le cadre du programme PHYTAIR ont confirmé l'aspect évoqué de l'étude de Wolvertron. Par contre, l’absorption par les feuilles concerne les polluants gazeux, mais pas les poussières, les métaux ou les radiations.
Lors de la phase1 de 2004 à 2007, trois plantes modèles et trois polluants fréquents ont été étudiés. Pour la phase 2 de 2007 à 2009, puis la phase 3 de 2009 à 2012, l’espèce Scindapsus aureus s’est avérée être un bon modèle, pratique à manipuler, et dont la sensibilité aux polluants permet l’étude des relations dose/réponse. Elle fut donc retenue pour les tests des phases suivantes. Les résultats montrent que les capacités d’épuration des plantes existent, mais que le sol intervient également dans l’épuration de l’air, ainsi que l’humidité. Suite à ces travaux, il est envisageable que d’autres plantes et d’autres polluants soient testés en routine par les
professionnels de l’horticulture selon cette méthode de travail, sous l’égide scientifique du comité Phytair.
On peut télécharger le dossier complet en pdf
06:11 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : air, atmosphère, pollution, plantes, environnement
samedi, 22 septembre 2012
Le doublement du tunnel du Mont-Blanc
Au Fréjus, une galerie de secours en cours de percement a été portée à 8m de large et pourrait constituer une deuxième galerie. En effet, la première mesure 9m et, au Mont-Blanc, le tube bidirectionnel ne fait que 7m de large. La Commission de contrôle intergouvernementale du tunnel a demandé récemment une autorisation de mise en circulation de cette galerie du Fréjus. Alors même que l’autoroute ferroviaire Aiton-Orbassano, qui passe à peu près au même endroit est sous-exploitée. Côté Mont-Blanc, tout est en place pour s’attaquer au doublement. Des travaux sont en cours, sur le versant italien, pour améliorer l’accès au tunnel. Sur le versant français, la RN 205 qui va du Fayet jusqu’au pied du tunnel, a été portée à deux fois deux voies. L’air est pollué en vallée de Chamonix et en vallée de l’Arve, au pied du Mont-Blanc. Si gravement pollué que c’est la santé des habitants de la vallée qui est en question.
Source : blogs.rue89.com
06:57 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montagne, alpes, environnement, pollution, transport, air
mardi, 04 septembre 2012
Donner un nom aux dépressions et anticyclones
En 1954, une étudiante de l’Université de Berlin, Karla Wege, a proposé de donner un nom aux dépressions et anticyclones qui traversaient l’Europe pour rendre la météo plus accessible au grand public. Depuis 1954 et jusqu'en 2002, l'Institut de Météorologie de l'Université de Berlin établissait une liste pour l’année à venir, en se basant sur la liste établie par Karla Wege. Lors des années impaires, les dépressions reçoivent des noms masculins, et, lors des années paires, des noms féminins. Les anticyclones sont baptisés selon la règle inverse.Ainsi, le prénom masculin Joachim a été choisi en 2011, année impaire. Même chose en 2009 avec la tempête "Klaus" et les tempêtes “Lotach” et "Martin" en 1999. La fameuse tempête Xynthia portait ce nom féminin car nous étions en 2010.
Depuis 2002, l’Institut de Météorologie de Berlin permet néanmoins à n’importe qui d’acheter le nom d’une future tempête via le formulaire “adoptez un vortex”. L’Institut de Météorologie de Berlin se réserve le droit d’accepter ou de rejeter le nom proposé. Les dépressions coûtent 199€, et les anticyclones 299€. Si une lettre ne trouve pas d’acheteurs, le site organise des enchères sur eBay.
Source : quoi.info
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, vent, air, tempête
lundi, 03 septembre 2012
Le radon est un gaz radioactif naturel
Le radon est un gaz radioactif naturel issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. Lorsque le radon présent dans le sol est libéré dans l’atmosphère, il se mélange à l’air, produisant des concentrations trop faibles pour être préoccupantes. En revanche, lorsque le radon s’infiltre dans un espace clos tel une maison ou un sous-sol, il peut s’accumuler à des concentrations élevées susceptibles de poser un risque pour la santé.
Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d’odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l’uranium-238, que l’on trouve dans les roches et dans les sols. On peut également trouver du radon dans l’eau, mais au contact de l’air, un phénomène de dégazage se produit. Le radon pénètre donc dans l’organisme principalement avec l’air inhalé.
Pour en savoir plus, on peut consulter le dossier publié sur le site science.gouv.fr
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l'IRSN, Institut de Radioprotection de la Sureté Nucléaire
05:52 Publié dans actu & écologie, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz, santé, énergies, air, sciences
mercredi, 08 août 2012
Pollution importante dans les gares souterraines
Les mesures réalisées sur le réseau RATP indiquent des concentrations moyennes en PM10 pour l'année 2010 comprises entre 80 et 200 µg/m3, tandis que les concentrations horaires maximales peuvent dépasser 1000 µg/m3. Sur l'année 2010, la concentration en particules (PM10) dans l'air extérieur de l'agglomération parisienne était d'environ 26 µg/m3 avec des concentrations horaires maximales de 171 µg/m3. Même au niveau des stations de surveillance de la qualité de l'air placées à proximité du trafic routier, la concentration moyenne en PM10 est de 52 µg/m3 avec des maximums de 268 µg/m3, sachant que les valeurs limites à ne pas dépasser en moyenne annuelle sont de 50 µg/m3 et que l'OMS recommande de ne pas dépasser 20 µg/m3 sur l'année.
Une étude de l'Observatoire Régional de Santé île-de-France précise que « la surveillance des polluants dans les enceintes ferroviaires souterraines ne bénéficie, pour le moment, d'aucun protocole standardisé à l'échelle internationale comme nationale. Ainsi, les méthodes de mesure peuvent varier d'un opérateur à l'autre, de même que les protocoles d'échantillonnage. Ainsi, ces valeurs sont à comparer avec prudence. » Toutefois, la comparaison est inévitable, d'autant plus que le niveau des concentrations, dans un espace confiné, bien que ventilé, reste alarmant. Ainsi, les concentrations moyennes en particules dans les enceintes souterraines des transports en commun dépassent jusqu'à quatre fois les valeurs limites françaises et jusqu'à 10 fois les recommandations de l'OMS.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info
06:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pollution, air, ville, santé, paris, ile de france
mercredi, 01 août 2012
Les acariens ne supportent pas l'altitude
Les acariens mesurent moins d’un demi-millimètre et se comptent par millions dans les literies. Les Dermatophagoides pteronyssinus fouinent en permanence les recoins des matelas à la recherche de nos peaux mortes, et des moisissures dont ils se nourrissent. Les Cheyletus, eux sont des prédateurs impitoyables, faisant la chasse aux Dermatophagoides pour les dévorer. Mais ces arachnides ne supportent pas l’altitude, au-dessus de 1500 mètres, ils sont inexistants. En effet, pour bien vivre et proliférer, un acarien a besoin d’un environnement chaud et humide : 25°C, et 75 % à 80 % d’humidité. Dans ces conditions il mange 5 fois plus, et se reproduit également 5 fois plus.
Or en altitude, ces conditions ne sont pas réunies. L’air y est en général plutôt sec. Et mis à part en été, il fait rarement plus de 25°C au-dessus de 1500 mètres. Voilà pourquoi certains allergologues préconisent des cures en montagne pour les personnes allergiques aux acariens. L'air pur de la montagne est de toute façon bénéfique à tous.
Source : futura-sciences.com
07:33 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montagne, allergie, médecine, santé, air
vendredi, 15 juin 2012
Les taux de pollens du mois de juin
En France, le Réseau national de surveillance aérobiologique mesure les taux polliniques grâce à un réseau de capteurs qui enregistrent en continu les taux de pollens dont ceux qui proviennent des graminées. Les graminées présentent de longues feuilles étroites insérées sur la tige ou en touffes, les plus communes sont les fétuques, les ray-grass, l'ivraie, les pâturins, le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, l'oyat des dunes, les roseaux, le millet, l'herbe des pampas, le maïs. Les graminées ont un potentiel allergisant très élevé surtout au mois de juin. Plus de 20% des Français sont touchés par des réactions allergiques dues aux pollens de ces graminées. Le grain de pollen, produit par les organes mâles des plantes, pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires et peut provoquer ce qu'on appelle communément le rhume des foins.
La pollinisation des graminées est favorisée par l'alternance de périodes chaudes et d'épisodes orageux donc la météo joue un rôle déterminant dans ces épisodes allergiques. Une journée très ensoleillée, sans précipitation, avec des températures élevées et un vent modéré est particulièrement propice à la libération et à la dispersion des pollens. L'apparition d'orages crée des turbulences venteuses qui remet en suspension les pollens. Seule une pluie soutenue pourra les précipiter au sol et diminuer la concentration des pollens dans l'air.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site pollens.fr
05:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, pollen, plantes, plantes herbacées, ville, air, pluie
lundi, 28 mai 2012
Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air
Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air bardé d’instruments de mesure et sillonne le ciel européen durant vingt semaines pour mieux comprendre les mécanismes liant pollution de l'air et changement climatique. Il traversera seize pays dont l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Finlande et passera au-dessus de la France durant le mois de juillet.
Les pays européens ont tous des politiques de réduction et de maîtrise des émissions atmosphériques, améliorant ainsi la qualité de l'air. Mais une des inconnues majeures porte actuellement sur les mécanismes exacts entre qualité de l'air et changement climatique. Le projet Pegasos a pour objet de lever ce voile à l'échelle européenne. Durant toute la campagne, les mesures à bord du dirigeable seront couplées avec des mesures simultanées au sol. Les données collectées permettront de mieux décrire les panaches de pollution atmosphérique présents au-dessus de l'Europe et leur évolution lors de leur transport. Plus précisément, les scientifiques tenteront de quantifier les interactions et rétroactions entre pollution atmosphérique et changement climatique, de perfectionner les outils numériques de simulations de qualité de l'air et d'évolution climatique et de fournir des préconisations pour de futures réglementations européennes.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com
05:54 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, air, atmosphère, pollution, europe, changements climatiques