Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 04 avril 2014

Pollution à Oulan-Bator

L'habitation traditionnelle mongole est réputée pour sa capacité à préserver du froid les familles nomades dans les steppes. Un poêle central au petit bois chauffe la pièce unique, dont la forme permet à la chaleur de circuler. Le sujet est devenu un enjeu de santé publique car 60 % de la population de la capitale, Oulan-Bator qui rassemble la moitié des 2,8 millions d'habitants du pays, vit dans des quartiers de yourtes.

pollution,mongolie,atmosphère,santé,air,charbon,chauffage,population


Les hivers les plus rudes contraignent les bergers nomades à se sédentariser dans les bidonvilles qui ont encerclé Oulan-Bator. Entre 30 000 et 40 000 personnes s'installent en lisière de la ville chaque année, selon un recensement effectué en 2010. Il suffit d'un hiver plus glacial que les autres pour qu'une famille perde tout son bétail. Le groupe prend alors la route et s'installe aux abords de la capitale, dans l'espoir d'y trouver un travail salarié. C'est ce que Bolormaa et son époux ont fait il y a six ans, abandonnant la région du lac Khuvsgul, l'un des points les plus au nord du pays. Ici, au moins, son mari est employé par intermittence dans la construction, mais si le couple avait le choix, il retournerait à la vie rurale. A Oulan-Bator, les poêles à charbon empoisonnent petit à petit les Mongols.

Source : lemonde.fr

mercredi, 19 février 2014

L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier

L'expédition L’Odyssée sauvage a débuté le 21 décembre 2013. Nicolas Vanier s'est dirigé de la côte pacifique, en Sibérie, vers l'ouest et a traversé la Mandchourie, en Chine, le long du fleuve Amour, puis est entrée en Mongolie. Nicolas Vanier se déplace en traîneau avec dix chiens. Une équipe accompagnatrice le suit ou le précède pour la logistique et le tournage de séquences vidéo lors de leurs rencontres. L'expédition terminera son périple de 6000 kilomètres sur une île du lac Baïkal, en Russie.

voyage,vanier,mongolie,chine,expédition


Nouvelles de ce début février : une fois arrivé en Mongolie, le manque de neige se confirme. La rivière que je suis n’offre que de la glace : les chiens glissent, le traîneau n’est contrôlable qu’au prix de 1000 efforts, et je tombe 50 fois, manquant de me blesser contre ces blocs de béton. Alors que le soleil se couche, l’idée de dormir dans cette steppe sans arbres et sans abris ne me réjouit guère. Apparaissent deux yourtes et des Mongoles qui m’invitent à m’arrêter, pour mon plus grand bonheur ! Un accueil formidable : tout le monde m’aide à soigner et à installer les chiens.
Je quitte ensuite la rivière devenue impraticable pour naviguer dans la steppe. À ma grande surprise, le traîneau glisse bien sur un mélange d’herbe, de sable et d’un peu de neige. Avec la traversée des paysages à couper le souffle, c’est une journée merveilleuse. Pour finir en beauté, j’arrive dans un adorable petit village, où je suis accueilli par toute une communauté en fête.
Moi qui redoutais cette traversée de la steppe mongole, je suis bluffé par les paysages et les lumières qui coulent sur ces étendues infinies. Je n’éprouve aucune lassitude à traverser cette mer d’herbe et de neige, tant se dégage de ces paysages une paix de commencement du monde. Je peux presque lire à l’horizon l’arrondi de la Terre. Chaque village est un ravissement des yeux, tant les yourtes sont harmonieuses et bien tenues.

mercredi, 28 octobre 2009

La démocratisation du Cachemire

La démocratisation du Cachemire

On peut désormais acheter des pulls en Cachemire pour moins de 100 euros. Quelles sont les conséquences écologiques de ce nouveau commerce ?

France 2 diffuse un de ses Carnets de voyage d'Envoyé Spécial : « Cachemire, la ruée vers l'or des steppes », ce jeudi 29 octobre à 20h35.

cachemire-desert-gobi.jpg

En Mongolie, les chèvres Capra Hircus fournissent 95% de la production mondiale de cachemire. Cet élevage s'est intensifié ces dernières années et a amélioré la vie de nombreuses familles. Mais le cheptel est devenu si important que l'herbe des steppes se fait de plus en plus rare. Les chèvres broutent les végétaux jusqu'aux racines. Le désert avance et recouvre désormais les trois quarts de la Mongolie. Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes et violentes, elles menacent les villes. Un désastre écologique s'annonce, les éleveurs doivent se reconvertir très rapidement.