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mercredi, 10 juin 2015

L'odeur des vieux livres

Andy Brunning, professeur de chimie en Grande-Bretagne, explique que l'odeur des vieux livres est produite par les composants du papier, de l'encre et de la colle. Le papier par exemple contient de la cellulose et de la lignine. La lignine des arbres permet de lier les fibres de cellulose ensemble, assurant la solidité du tronc. C'est aussi ce composant qui est responsable du jaunissement du papier lors de la réaction d'oxydation.


L'odeur des vieux livres provient de la dégradation chimique des composants, l'hydrolyse acide, qui produit un grand nombre de composants volatiles organiques. Ceux que l'on perçoit le mieux sont le benzaldéhyde, qui donne un arôme d'amande, la vanilline, l'éthylbenzène et le toluène qui donnent une odeur douce et le 2-ethyl hexanol, qui a une odeur plutôt florale. D'autres aldéhydes et alcools participent également au mélange complexe et reconnaissable entre tous lorsque l'on entre dans une bibliothèque.

samedi, 18 avril 2015

La Joie de lire

Les Éditions Maspero est une maison d'édition française fondée en 1959 par François Maspero. Leur création est fortement liée à la librairie "La Joie de lire", fondée en 1955 par François Maspero à l'âge de 23 ans. Elle était située à Paris, dans le Quartier latin.

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De jeunes auteurs alors inconnus font leurs débuts dans les « Cahiers libres » des Editions Maspéro : ainsi Régis Debray en 1967, Bernard-Henri Lévy en 1973 dans la revue Partisans. Au fil des ans s'ajoutent de nouvelles collections : une série « Histoire classique » (dirigée par Pierre Vidal-Naquet) où paraissent les premiers livres de Jean-Pierre Vernant ; une série « Pédagogie » (animée entre autres par Émile Copfermann) qui édite les ouvrages de Célestin Freinet, de Fernand Deligny et Libres enfants de Summerhill de A. S. Neill. Une « Bibliothèque Socialiste » est confiée à l'historien Georges Haupt : on y réédite des classiques comme Paul Lafargue, Rosa Luxemburg, Léon Trotsky, Alexandra Kollonta. En 1965, François Maspero confie à Louis Althusser la collection « Théorie » où il publie ses premiers ouvrages (Pour Marx, Lire le Capital) ainsi que ceux de ses élèves: Pierre Macherey, Étienne Balibar, Dominique Lecourt, Alain Badiou, Jacques Rancière. Dans la collection « Voix », Fanchita Gonzalez Batlle fait connaître des écrivains du monde entier : Nazim Hikmet, Tahar Ben Jelloun, Taos Amrouche, Salvador Espriu, Chris Marker, Roque Dalton, John Berger, Victor Serge, John Reed, etc.

mardi, 24 mars 2015

La parole contraire

La Lyon-Turin Ferroviaire, une filiale de l’entreprise publique SNCF Réseau et de son homologue italien, veut construire pour près d’une dizaine de milliards d’euros, un tunnel TGV au travers des Alpes. Elle a déposé plainte à Turin contre l'écrivain Erri De Luca. Elle entend le faire condamner pour des propos sur le sabotage du projet dans une interview accordée au Huffington Post italien. Il risque une peine de prison pouvant aller de un à cinq ans de prison ferme.

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Erri De Luca vient de publier la Parole Contraire aux éditions Gallimard où il défend sa liberté de parole.
" Je revendique le droit d'utiliser le verbe "saboter" selon le bon vouloir de la langue italienne. Son emploi ne se réduit pas au sens de dégradation matérielle, comme le prétendent les procureurs de cette affaire.
Par exemple : une grève, en particulier de type sauvage, sans préavis, sabote la production d'un établissement ou d'un service.
Un soldat qui exécute mal un ordre le sabote.
Un obstructionnisme parlementaire contre un projet de loi le sabote. Les négligences, volontaires ou non, sabotent.
L'accusation portée contre moi sabote mon droit constitutionnel de parole contraire. Le verbe "saboter" a une très large application dans le sens figuré et coïncide avec le sens d'"entraver".
Les procureurs exigent que le verbe "saboter" ait un seul sens. Au nom de la langue italienne et de la raison, je refuse la limitation de sens.
"

mardi, 03 février 2015

Les vieux fourneaux amis pour la vie

Les vieux fourneaux, ce sont trois septuagénaires amis pour la vie. Et lorsque l'un d'eux, après la mort de son épouse, s'empare d'un fusil pour se rendre séance tenante en Sardaigne, ses amis prennent bien entendu la route pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Wilfrid Lupano écrit ici l'histoire de personnages drôles et attachants. Antoine, Pierrot et Mimile, amis d'enfance, anciens syndicalistes qui ont mené la vie dure au patron de l'entreprise locale, s'offrent un road-movie pour l'Italie.

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Wilfrid Lupano, avec Roland Pignault et Fred Campoy, réalise un western humoristique, Little Big Joe (Delcourt), dont le premier tome paraît en 2001. Il récidive avec Virginie Augustin et Alim le tanneur, un récit fantastique en quatre tomes, qu'il termine en 2009. Entre-temps, sa carrière est lancée, et il enchaîne les titres : L'assassin qu'elle mérite, L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu, Le Singe de Hartlepool, Azimut... En 2014, Wilfrid Lupano obtient le Fauve du meilleur polar avec Ma Révérence. En 2015, Wilfrid Lupano et Paul Cauuet obtiennent le Fauve du public avec Les Vieux Fourneaux.

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Pour lire un extrait : s3-eu-west-1.amazonaws.com

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mercredi, 17 décembre 2014

La revendication des « communs »

Partout dans le monde, les ressources naturelles, les espaces et les services publics, les connaissances et les réseaux de communication doivent fonctionner selon le même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s'impose aujourd'hui comme le terme central de l'alternative politique pour le XXIe siècle : la revendication des « communs », les recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles et des formes démocratiques nouvelles.

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Selon les auteurs, l'émergence du commun dans l'action appelle un travail de clarification dans la pensée. Le sens actuel du commun se distinguerait des nombreux usages passés de cette notion, qu'ils soient philosophiques, juridiques ou théologiques : bien suprême de la cité, universalité d'essence, propriété inhérente à certaines choses. Selon les auteurs, le commun est attaché à l'activité des hommes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes.

Pierre Dardot, Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014, 600 p. Source : lectures.revues.org

lundi, 17 novembre 2014

Qui êtes-vous gens de Ré ?

L'île de Ré, c'est une mer : coléreuse et rebelle et l'Océan qui donne la vie aux cueilleurs de la côte, aux moissonneurs de sart, aux fourrageurs, ce sont des côtes providentielles qui lors des hivers tragiques apportent des fortunes sur la côte sauvage aux roches des Baleines et de Loix: de la coque et des ancres aux denrées et produits variés. Les Rétais se sont forgés leur identité et leur caractère au gré des éléments : une terre ingrate mais qui procure des produits d'exportation, le vin et le sel ; une mer qu'ils tentent de dompter, présente dans le quotidien. Tout un monde plus terrien que marin contraint néanmoins à vivre avec les embruns, les caprices et les flots de la mer Océane.

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L'étude que propose Albert-Michel Luc des pratiques et usages des Rétais renvoie une réalité complexe. A Saint-Martin, gens d'une ville portuaire qui mêle Rétais de la ville et Rétais de l'eau, à la Flotte où les laboureurs côtoient les maîtres de barque et les pilotes, à Sainte-Marie où vignerons polyvalents fréquentent les rivages, à Ars et dans ses villages, aux Portes et à Loix peuplés de « laboureurs des sables... mariés avec la mer », c'est à dire sur toute l'île, l'osmose est quotidienne avec des nuances selon la configuration des lieux et les activités économiques.
Albert-Michel Luc redonne vie aux Rétais du XVIIIe siècle avec les inventaires après décès, les minutes de procès, les actes notariés. Connaître les Rétais, c'est comprendre comment ils vécurent, et vivent encore, entre terre et mer.

Source : croitvif.com

mercredi, 11 juin 2014

Dans les secrets du ciel

Hubert Reeves, pourquoi la science a-t-elle besoin de passeurs comme Matthieu Vidard ?
H.R. :Certaines recherches scientifiques obtiennent des résultats dont l'intérêt dépasse de beaucoup le domaine de la science. Lorsque Galilée regarde la Lune puis la Terre, constate qu'il y a des montagnes sur les deux, que les deux sont des astres et qu'il en conclut que la terre n'est pas le centre du monde, il fait une conclusion révolutionnaire pour l'époque. Une découverte qui va influencer toute la pensée humaine après coup. Ces découvertes ont besoin d'être connues par l'ensemble de l'humanité. Le rôle de personnes comme Matthieu Vidard est de permettre aux gens de prendre conscience de découvertes qui les concernent directement.
Matthieu Vidard, pourquoi le public a-t-il besoin de scientifiques comme Hubert Reeves ?
M.V. : Notre préoccupation première quand nous préparons l'émission La Tête au carré (1), c'est de recevoir des scientifiques qui ont cette capacité immédiate de partager et de faire connaître leurs recherches au plus grand nombre. Sinon, c'est l'échec immédiat. Hubert est une de ces figures emblématiques du scientifique qui a compris qu'il devait faire un effort de vulgarisation pour toucher les gens.

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Matthieu Vidard, « L'origine de l'univers relève plus de la métaphysique que de la physique fondamentale » , dites-vous dans votre dernier livre "Dans les secrets du ciel". Cette dualité est-elle un moteur ou une limite ?
M.V. : Je ne pense pas qu'il y ait de dualité entre la science et la rationalité d'un côté et les questionnements de l'autre. Je pense qu'il faut savoir laisser la science et les croyances là où elles sont et qu'il faut surtout veiller à ne pas mélanger les deux. Il est du devoir des scientifiques et des médias de bien dire aux gens ce qui est du domaine de la science et ce qui est du domaine de la croyance.
H.R. : Cela me rappelle une discussion que j'ai eu un jour avec un scientifique qui me disait : « Le Big Bang, c'est bon, c'est derrière nous. Darwin, c'est fait. La nucléosynthèse c'est bon : finalement, on a tout compris. » J'étais stupéfait d'entendre que, parce qu'on avait de bonnes théories, on avait tout compris au sens de la réalité profonde. Or, notre univers reste très mystérieux. Comme le disait le scientifique anglais John Eccles : « Le monde est non seulement plus étrange que nous l'imaginons, mais beaucoup plus étrange que ce que nous sommes en mesure d'imaginer. »

Pour lire la suite de l'interview : guadeloupe.franceantilles.mobi

mardi, 10 juin 2014

Ah le vélo !

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"Ah le vélo !", s'exclame Sempé. "C'est un tel symbole de liberté pour moi que lorsque j'ai dû travailler sur Liberté Egalité Fraternité, il n'était pas possible de penser à autre chose qu'à un vélo", a confié à l'AFP l'illustrateur du "Petit Nicolas", également connu pour ses dessins de presse humoristiques. "J'ai d'ailleurs fait un livre dont le titre était 'Simple question d'équilibre' et qui résume bien mon amour pour la bicyclette", ajoute Sempé.

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"J'étais très flatté, avoue-t-il, que la Monnaie de Paris me demande de créer ces pièces. Cela m'amuse évidemment d'imaginer que mes dessins sont utilisés pour symboliser les valeurs de la République". Il se souvient : "Et puis, j'ai beaucoup pratiqué la gravure, c'est une technique que j'aime. J'ai édité, parfois en même temps qu'un album, quelques dessins réalisés en gravure. J'ai notamment travaillé longtemps avec les ateliers Lacourière, puis (le graveur d'art) René Tazé. J'aurais aimé faire une exposition, un jour, de toutes mes gravures", relève Sempé, qui a publié un savoureux album, "Bourrasques et accalmies", en 2013.

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Source : culturebox.francetvinfo.fr

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mardi, 03 juin 2014

Un essai d’histoire marchée

Le 6 septembre 2009, Antoine de Baecque se lance sur le GR5, un sac de dix-sept kilos sur le dos, pour un mois de randonnée solitaire à travers les Alpes, depuis le lac Léman jusqu’à la Méditerranée : six cent cinquante kilomètres, trente mille mètres de dénivelé, sept à neuf heures de marche quotidienne. De cette aventure, il a tiré un exercice d’histoire expérimentale mêlant études savantes sur les Alpes et l’aménagement de la montagne et recherche personnelle, "par les pieds", attentive au corps.

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L’auteur raconte la genèse du GR5, tantôt chemin de pèlerinage, tantôt sentier commercial ou de contrebande, draille de la transhumance ou voie militaire. Il fait le récit au jour le jour de cette grande traversée des Alpes. Il résulte de cette expérience un essai d’histoire marchée. Née de l’avancée du randonneur, celle-ci rend compte de la progression le long d’un sentier et de l’histoire même des circulations alpines passées.

lundi, 26 mai 2014

Les deux pins sur un rocher

Les deux pins sur un rocher de Frédéric Cubas-Glaser, artiste peintre

Dans les montagnes Pyrénéennes entre Cerdagne et Capcir, le climat était si rude, le vent âpre fouettait si fort les joues, que les arbres étaient une bénédiction pour les villages Catalans alentours.
Ils apportaient chaleur, pendant l’hivernage et travail pour les hommes dès les fontes.
En 1939 deux graines de pin-parasol, venant du versant Espagnol, furent déposées sur un rocher, tout près du lac de Matemale.
Et même si le gel, la sécheresse, avait tout fait pour les en empêcher, en quelques années , embrassant le minéral, deux arbres juvéniles, avaient réussi à y pousser, si profondément entrelacés l’un dans l’autre, que l’œil humain n’aurait pu les dissocier.
Il fallait les voir, amoureusement noués, s’élancer pour boire les ciels d’été, la cime tournée vers le Cambre d’Aze.

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Leur beauté avait attiré deux jeunes Catalans qui venaient chaque jour renouveler, promesses et serments. Ces deux amants y avaient depuis le début de l’été, trouvé au pied de ces quatre éléments, à la fois un refuge mais aussi un symbole pour leur aventure.
Le jeune homme, chaque jour s’ouvrait un peu plus à sa future compagne. Joan ressentait en lui, une envie de Nord, de sonder le murmure des plaines, une vraie envie de ville, un frémissement à l’idée des bruits de machines et des désirs de richesse bien illusoires.
Monserrat, de ses grands yeux de braise pressentait qu’il lui fallait profiter de chaque souffle de cet amour comme le fer s’enflamme et profite de la forge.


Pour lire la suite cubas-glaser.fr

mercredi, 14 mai 2014

Ernest Pignon-Ernest

Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d'art éphémère. Son Rimbaud vagabond a été reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires, pour devenir une véritable icône des temps modernes. Précurseur, dès 1966, du «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Ce sont des actions qui dépassent la simple exposition en extérieur et entendent susciter, à la manière d'un anthropologue, des relations oubliées, parfois censurées.

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La monographie, éditée chez Gallimard, ce 6 mars 2014, retrace l'ensemble d'un parcours qui témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.

Source : gallimard.fr

mardi, 13 mai 2014

Quelle mélodie que le monde

Quelle mélodie que le monde quand il n’est aucun parcours à suivre, nulle halte à honorer ni temps à mesurer. Toute nécessité est livrée au hasard, toute raison au songe, toute fin à l’errance. On capte les énigmes des déserts, des pistes, des oasis, des bas-côtés et des villes. On ne cesse d’improviser, de changer d’harmonies, d’accueillir des silences, tandis que monte droit devant un fort soleil d’orient, un doux chorus d’aubes, un grand souffle d’azur.

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Chaque action se sait ultime, éphémère. Chaque pensée se veut intacte, mouvante. Le destin s’en tient à la magie simple d’un déplacement d’ouest en est. Et il n’y a rien à espérer, et il n’y a rien à prévoir, et il y a tout à parier qu’il s’agit seulement de remonter le cours de la lumière. Inséparables jusqu’au bout, la route, la poésie et la vie se font escorte, même si le final se joue à mesure, tragique et follement gai, comme un requiem fredonné par la sauvageonne qui, au bord du Gange, fouille la cendre des bûchers.
Ce voyage au vrai est de tous les voyages. Nullement une suite d’escales mais une avancée continue, une trajectoire scandée, une marche, un déboulé, un galop d’approche, une prise d’altitude.

Source : gallimard.fr

mardi, 01 avril 2014

Ingénieux ingénieur

« Pendant des années, j'ai vu arriver au CERN des jeunes ingénieurs de tous les pays. Si les Français étaient des érudits à la tête bien pleine, ils ne pouvaient souvent travailler qu'en tandem avec un technicien supérieur capable de réparer un matériel. Leurs collègues allemands, en revanche, savaient retrousser leurs manches et jouer du fer à souder. Il est grand temps, à l'heure de la construction européenne, de modifier notre logique pédagogique. D'où l'intérêt des méthodes d'apprentissage par l'action. Plus d'une vingtaine de ces méthodes pédagogiques sont déjà expérimentées aux États-Unis. En prouvant concrètement qu'elle peuvent être adaptées à notre culture, en les intégrant au cursus normal des élèves ingénieurs, l'École des Mines de Nantes ouvre en France une voie nouvelle et prometteuse pour la formation des ingénieurs. » Georges Charpak

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Trois ingénieurs font une ballade en voiture : Il y a un électricien, un chimiste et un programmeur de chez Microsoft. Ils devisent joyeusement, lorsque leur voiture tombe en panne. Ne connaissant rien à la mécanique, chacun y va de son commentaire. L’électricien pense que ce doit être un problème électrique et qu’il serait bon de vérifier les contacts. Le chimiste suggère que l’essence s’est peut-être émulsifiée et qu’il faudrait sûrement vidanger. L’ingénieur Microsoft, qui ne connaît rien à rien propose : nous allons fermer les fenêtres, sortir, rentrer, ouvrir les fenêtres et probablement que ça marchera !

source : blague.dumatin.fr

vendredi, 21 mars 2014

Printemps... des poêtes, le 16ième

Par les grillages de l’attente
Je laisse l’espoir à la mer
Egrener ses ombres mouvantes

Mon regard lèche la torsade
Du fer forgé envoluté
La brise arrondit sa chamade

Poète Rassemble le monde
Brode la dentelle des marées
Et calligraphie sur leur onde

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L’annonciation démiurgique
Qui vibre au chant désespéré
Jailli de ta lèvre magique

Tisse et fais renaître le songe
Où être heureux nous voudra dire
Que nous chasserons le mensonge

Malgré la honte et les carnages
Le cœur léger sous la nuée
Nous survivrons en tes mirages

Qui offrent leur parfum de menthe
Sous la volute enamourée
Face à la mer qui invente

Poème de Jamel Eddine Bencheikh

mardi, 18 mars 2014

Dans les ruelles sombres de Barcelone

Dans les ruelles sombres de Barcelone, le Cimetière des Livres Oubliés est un lieu mystérieux ou reposent des centaines de milliers de livres...
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, « ville des Prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un modeste boutiquier de livres d'occasion emmène son petit garçon Daniel Sempere dans un lieu mystérieux du quartier Gothique, le Cimetière des livres oubliés, pour y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie : L'Ombre du vent.

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Le Jeu de l'ange : années 1920, David Martin, jeune journaliste, écrit des feuilletons qui rencontrent le succès. Après quelques années, des éditeurs lui accordent neuf mois pour écrire son propre roman. Son livre est un échec, boudé par la critique et sabordé par ses éditeurs. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour ou il accepte ce contrat, une étrange atmosphère se met en place autour de David. Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l'espace.
Le Prisonnier du ciel ; Noël 1957, à la librairie Sempere, un personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo et l'offre à Fermín, ami de Daniel Sempere, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole en éclats. Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché. Il raconte la terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé... Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.

Source : laffont.fr

lundi, 17 mars 2014

Découvrir certains quartiers de Barcelone

Un guide de Barcelone pour explorer, en compagnie de Carlos Ruiz Zafon, l'univers et les lieux évoqués dans L'Ombre du vent.

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Un guide composé des extraits du roman, des photos, des détails historiques ou touristiques ainsi que les commentaires de l'auteur pour découvrir certains quartiers de Barcelone, notamment le Barri Gôtic, véritable labyrinthe, mais aussi l'avenue du Tibidabo où vivent les Aldaya, la Carrer de Santa Anna, chez Daniel Sempere... Une flânerie littéraire qui prolonge le plaisir de la lecture et nous mènera au Cimetière des Livres Oubliés :
Daniel Sempere a 8 ans. Son père l’emmène dans un endroit inoubliable : le « Cimetière des Livres oubliés » ; le jeune Daniel trouve L’Ombre du Vent. Daniel essaye de découvrir qui est ce mystérieux auteur Juliàn Carax, mort en 1936. Le temps passe et l’adolescent n’oublie pas ce Juliàn. Ses recherches lui apprennent que Carax était un homme brillant qui tomba amoureux de Pénélope. Mais le père ne consentant pas à cette union, Juliàn s'était enfuit à Paris et Pénélope est décèdée en donnant naissance à leur enfant mort-né. Daniel finira, avec l’aide de son ami Fermin à rencontrer Juliàn qui est toujours vivant.
Source : etudier.com

mardi, 11 mars 2014

Marché de la Poésie

Dans le cadre du Printemps des Poètes, 15ième édition du Marché de la Poésie, du 13 au 16 mars, Place du Marché des Chartrons à BORDEAUX :
• hommage à Charles Juliet en sa présence (lectures, entretiens)
• Pier Paolo Pasolini: avec les armes de la poésie, un itinéraire radical (lectures; table ronde sur l’engagement poétique et politique du poète, écrivain et cinéaste.
• hommage à Hölderlin: Jean Yves Masson et Jean Paul Michel (dialogue, entretien entre deux poètes spécialistes d'Hölderlin).
. Carte blanche à Daniel Mesguich qui lira un florilège de poèmes de son choix.

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toi qui t'abreuves
aux sources profondes
qui jouis de la réponse
sans avoir eu
à poser la question

qui te confonds
avec la terre
de mes collines

qui a connu
tant de saisons
d'heures torrides
de nuits où
les pierres éclataient

ouvre -moi
le chemin

assiste-moi
au long
de la spirale

aide-moi
à naître


Poème de Charles Juliet

Pour en savoir plus, on peut consulter le site : poesiebordeaux.fr

samedi, 22 février 2014

Pas d'économie circulaire sans écoconception

Le modèle économique linéaire : extraire, fabriquer, consommer, jeter, ne peut rester la référence. L'économie circulaire avec une utilisation en boucle des ressources, s'imposera dans les années à venir. La maintenance, le réemploi, la réparation, la remise à neuf, la récupération, le recyclage deviendront les règles à suivre.

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Le recyclage des matières plastiques, du verre et du papier est en bonne voie. Par contre, la récupération des métaux dans le matériel électronique s'effectue encore très souvent dans les pays à bas coût de main d'oeuvre. Si l'économie circulaire fait circuler les déchets à grande échelle, on perd l'intérêt écologique de ce mode de fonctionnement. De plus, trop souvent les produits manufacturés ne sont pas conçus pour faciliter le réintroduction de ces produits au sein de l'économie circulaire. L'écoconception consiste à prendre en compte l'impact environnementale d'un produit sur l'ensemble de son cycle de vie.

Pour s'informer on peut lire le livre "L'économie circulaire" de Rémy Le Moigne édité chez Dunod

jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

samedi, 15 février 2014

Sous le soleil des Terres d’ailleurs

Le Festival Littéraire et Artistique de Thénac se déroulera du 21 au 23 mars 2014 et prendra racine dans un cadre majestueux, autour du château Maguier. Il débutera le vendredi soir avec la projection d’un film de Simon Allix, gentleman voyageur, «La montagne magique, sur les chemins du Kaïlash». Puis le Festival ouvrira ses portes le samedi après midi et le dimanche toute la journée.

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Expositions, projections, rencontres littéraires, ateliers d’art et d’écriture, fidèle à ses missions d’ouverture sur le monde et de tolérance, le Festival s’engage sur de nouveaux chemins, à la croisée des ailleurs, de l’impalpable et des savoirs. Le public viendra ainsi à la rencontre d’hommes et de femmes écrivains, artistes, grands voyageurs, curieux du monde et de l’humain. Imaginaire, évasion, histoires, sciences et ethnologies seront au cœur du Festival, avec des détours magnifiques en Océanie, Mongolie, Corée du Nord, Afghanistan, Nouvelle Zélande, Patagonie, Népal et encore bien d’autres contrées, dont les seuls noms évoquent le dépaysement le plus total.

Pour en savoir plus : salondulivrethenac.over-blog.com