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mardi, 13 janvier 2015

Du plastique qui se régénère

Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont développé un plastique capable de se régénéré en profitant d'un apport de matière. Le système s'inspire du fonctionnement des organismes vivants, à savoir l'envoi de sang et de plaquettes pour coaguler à l'endroit où la matière manque avant de permettre au système de se reformer.


Le plastique développé dispose d'une sorte de réseau sanguin, dans lequel est injecté deux composants qui viennent combler le trou ou le dommage créé sur le matériau. Une fois en contact, ces composants forment instantanément un gel qui est peu soumis aux lois de la gravité et permet de combler progressivement un impact jusqu'à le résorber totalement. On peut imaginer qu'une technologie de ce type répare automatiquement les parebrises des véhicules, les tuyaux souterrains difficilement accessibles et plus globalement, la technique pourrait se présenter comme un système d'auto entretient des réseaux ou éléments enfouis ou difficilement observables, mais le réseau capillaire ne se reformera pas seul au sein même des réparations, ce qui pourrait limiter l'efficacité du système en cas de second impact ou blessure au même endroit.

Source : generation-nt.com

vendredi, 09 janvier 2015

2015, année internationale de la lumière

2015 a été désignée par les Nations Unies comme l’Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière. Les travaux de Niels Bohr et Albert Einstein ont changé notre vision de la lumière, de la matière et de leurs interactions. Ils ont mené directement au principe de l'effet laser et plus tard aux lasers eux-mêmes qui ont bouleversé les avancées de la science et de la technologie. © Ehrenfest, Wikipédia

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Les technologies de communications reposent sur la lumière, que ce soit grâce à l’utilisation des ondes radio ou bien grâce aux fibres optiques. La lumière laser est aussi très présente dans nos vies sans oublier le rôle des rayons X en médecine. Via ses interactions avec la matière, la lumière est aussi au cœur des technologies de l’image, comme en témoignent, par exemple, les capteurs CCD. La plus grande révolution que pourraient apporter les sciences de la lumière au XXIe siècle sera peut-être le moyen de se passer des énergies fossiles. Cela deviendra une réalité s'il s'avère possible d’exploiter facilement et à faible coût, tout en respectant l’environnement, l’énergie du Soleil au moyen d’une nouvelle génération de cellules photovoltaïques.

Source : futura-sciences.com

lundi, 21 juillet 2014

S’en sortir avec des solutions technologiques ?

Interview de Philippe Bihouix au journal Libération
De tout temps, la technologie est venue à la rescousse des problèmes que l’humanité s’était elle-même créés. Face à la déplétion des ressources, aux changements climatiques, aux pollutions des sols, des nappes phréatiques et de l’air… seules l’innovation et les hautes technologiques apporteraient leur lot de réponses. C’est faux, assure l’ingénieur Philippe Bihouix dans l’Age des low-tech (Seuil), un ouvrage célébrant les basses technologies. L’ère de l’ingénieur thaumaturge est révolue.

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Vous prétendez que les technologies ne portent plus les solutions qu’elles promettent. Pourquoi ?
Il faut désormais admettre qu’on ne va pas s’en sortir avec des solutions technologiques, loin de là. Il ne s’agit pas de consommer comme on veut, de jeter la canette de soda dans la bonne poubelle et de laisser les ingénieurs se charger du reste. Ces technologies sont imparfaites. On dit qu’avec l’économie circulaire on va pouvoir tout recycler à l’infini. En réalité, c’est faux : on ne gratte pas la peinture au cuivre et à l’étain des carcasses de bateaux qui sont démantelés au Bangladesh ou en Inde.
Par exemple, 95% du titane extrait est utilisé comme colorant blanc universel. On le retrouve partout, dans les matières plastiques, les dentifrices, les crèmes solaires, les peintures… on ne peut pas le récupérer. Même chose pour une partie du chrome, du cobalt, du zinc, de l’antimoine. Et même sans ces utilisations dispersives, le recyclage entraîne souvent une dégradation de l’usage. Difficile de refaire des bouteilles en plastique à partir de bouteilles recyclées, un pare-brise avec du verre coloré, ou un acier noble à base de ferrailles mélangées.

vendredi, 20 juin 2014

Toshiba, futur producteur de légumes

Toshiba, fabricant japonais de matériel électronique et informatique mais aussi équipementier pour la production d'énergie a annoncé mi-mai 2014 une nouvelle activité : la production de légumes dans une usine aseptisée de haute technologie. Les légumes produits bénéficieront de conditions optimales de pousse : température, hygrométrie, luminosité, modulés informatiquement pour répondre au mieux aux besoins des cultures. L'usine sera dotée « d'éclairages fluorescents avec des longueurs d'onde optimisées pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits ». Les intrants (eau, éléments nutritifs) seront également rigoureusement délivrés aux plantes même si les pesticides seront proscrits.

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La culture se fera hors-sol, comme de très nombreuses cultures dans le monde. Les personnels dotés de masques et de combinaisons anti-contamination, ressembleront peu à des ouvriers agricoles. Dans un premier temps, Toshiba souhaite produire des salades, des épinards et des choux dans une usine déjà en construction à Yokosuka au Japon. Celle-ci sera opérationnelle au deuxième trimestre de 2014 et devrait produire 3 millions de salades par an sur près de 2 000 m². Ces légumes seront destinés aux supermarchés et restaurants pour un chiffre d'affaire annuel estimé à 2,17 millions d'euros. Toshiba réfléchit déjà la construction d'autres usines de ce type hors du Japon et à la mise en vente d'équipements dédiés à ce type d'installation.


Source : notre-planete.info





Source : http://www.notre-planete.info/actualites/4044-agriculture-usine-Toshiba-hors-sol

samedi, 29 mars 2014

L'Earth Hour de ce samedi 29 mars

Earth Hour est LA manifestation mondiale en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique : faire un geste en éteignant ses lumières. Chaque année le dernier samedi de mars l'Earth Hour est une heure (de 20h30 à 21h30) durant laquelle seront coupées les lumières et débranchés les appareils électriques non essentiels pour économiser électricité et réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2014, la 7ème édition de Earth Hour aura lieu ce samedi 29 mars. Cette année, une nouvelle impulsion est donnée à cette campagne en invitant les citoyens, les collectivités et les entreprises à dépasser la célébration de la lutte contre le péril climatique.

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Un plan d’actions en trois axes :
Réduire la consommation en agissant sur les puissances d’éclairage et sur les plages horaires, agir sur les systèmes de mise en route des éclairages, anticiper les fins de vie de matériels,
Utiliser des technologies moins énergivores en utilisant des lampes iodure métallique ou Sodium, en remplaçant progressivement les ballastes ferromagnétiques par des ballastes électroniques
Réduire les nuisances lumineuses et créer des ambiances lumineuses de qualité en installant des luminaires qui rabattent leurs flux lumineux vers le sol et non pas vers le ciel nocturne, en mettant en place de nouvelles sources telles que les LED.

Source : aquitaineonline.com

jeudi, 20 février 2014

Clé de notre avenir ou cause de notre perte

Les « technologies du vivant » sont devenues des faits de société. Avec la biologie de synthèse, il ne s’agit plus seulement d’introduire dans le génome d’un organisme un ou deux gènes isolés du même organisme, il s’agit de créer des organismes ayant des fonctions qui n’existent pas dans la nature. La confrontation des approches de la biologie de synthèse avec les propriétés de certains nanomatériaux a conduit à créer des systèmes plus performants pour délivrer un médicament. De manière équivalente, la biologie de synthèse constitue une rupture avec la biologie d’observation, car, si elle vise bien à améliorer ce que la nature sait faire, elle cherche aussi à créer de nouveaux systèmes biologiques. Ces technologies seront-elles à l’origine de nouvelles révolutions industrielles et de bouleversements sociaux et économiques.


Pour mieux connaître les enjeux de ces nouvelles technologies, on peut lire l'essai signé par Robert Chapuis et Alain Deshayes. Pour les références de ce livre, on peut se connecter sur le site de l'éditeur jean-jaures.org

mardi, 11 février 2014

L'impact des loisirs

En 2008, l’enquête de la DEPP, Division Evaluation Prospective et Pilotage, chez des enfants de 11 ans, ne révélait pas d’impact des loisirs, mêmes fréquents sur les performances scolaires et cognitives. Mais depuis, les technologies du numérique ont explosé et envahi le quotidien. La DEPP a réalisé une nouvelle enquête en 2011 sur un large échantillon représentatif de 27 000 adolescents français (14 ans et demi) en classe de 3e de collège. De nombreux tests ont été utilisés : deux tests de lecture/compréhension, douze tests de maths, un test de mémoire, etc... Les analyses montrent qu’il n’y a pas de différences statistiquement significatives entre les résultats des garçons et ceux des filles. Au quotidien, les deux activités les plus fréquemment pratiquées par ces adolescents sont l’écoute des musiques actuelles (79 %) et téléphoner ou envoyer des SMS (78 %). Vient ensuite la communication par internet avec ses ami(e)s (73 %). La quatrième activité au dessus de 50 % est la navigation sur internet (61 %). Les autres loisirs concernent la téléréalité (42 %), la recherche d’infos people sur internet, les chansons et les films d’action/policier/fantastiques. Le premier loisir non virtuel, les activités sportives n’apparaissent qu’à une fréquence de 26 %.

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Les résultats montrent clairement les loisirs positifs ou négatifs pour les performances cognitives scolaires. La lecture est la plus bénéfique, une pratique fréquente est favorable à tous les tests, notamment à la compréhension (+10%) et surtout à l’acquisition de connaissances (+20%). Les jeux vidéo n’ont pas d’influence, on ne remarque aucune amélioration pour le raisonnement, ce qui infirme l’hypothèse de transfert de la pratique des jeux vidéo sur l’intelligence fluide, comme l’ont supposé certains chercheurs. A l’inverse, jouer aux jeux vidéo (action, combat, plateforme) n’a pas non plus d’incidence négative. Téléphoner très souvent a une incidence mais faible, sauf pour l’acquisition des connaissances de ceux qui téléphonent ou envoient des SMS (-10 %). Mais c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11 % pour les maths à -16 % pour les connaissances.
L'influence de la pratique fréquente de certains loisirs n’est pas négligeable. Si on compare le visionnage de programme de téléréalité à la lecture de romans (policiers ou de littérature), la différence est de 35 % pour les connaissances scolaires (mémoire encyclopédique). La raison principale est la richesse de vocabulaire : 1000 mots dans des livres, 4000 dans les magazines scientifique, 900 dans les bandes dessinées, 600 dans les émissions populaires en prime time pour les adultes, 6000 dans un manuel de 6e et 24 000 dans un manuel de 3e.

Source : cahiers-pedagogiques.com